Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1902 31 mars 1902
Description : 1902/03/31 (A2,N9). 1902/03/31 (A2,N9).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377661s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 79
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 75
- Fig. 8 et 9: Serpes à cacao
.76 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 9 — MARS 1902
« Dans une plantation sise à proximité de
San-Salvador, l'administrateur me signala
que certains de ses « hules » avaient le latex
complètement fluide, tandis que d'autres
l'avaient épais au point qu'il ne coule jamais.
En examinant ces deux sortes decaoutchou-
tiers, je n'ai pu reconnaître aucun caractère
extérieur permettant de les distinguer. D'ail-
leurs, tous ceux que j'y incisai, avaient un
latex épais.
« J'ai bien vu cependant au Guatémala,
dans deux plantations, plusieurs arbres ex-
térieurement en tout semblables aux au-
tres, et qui donnaient en abondance du latex
absolument fluide, mais ce latex était dé-
pourvu de caoutchouc ou n'en offrait que des
traces ; aussi ces arbres portaient-ils des
marques bien apparentes, afin de permettre
aux ouvriers de les éviter.
« On m'a affirmé, à plusieurs reprises,
qu'il existait d'autre part des Castilloa riches
en caoutchouc, et dont le latexcoule cependan t
le long du tronc, de sorte qu'il est recueilli
à l'état de liquide dans des vases; mais je n'ai
jamais pu constater le fait par moi-même. »
L'industrie du Riz aux États-Unis
Conditions et procédés.
D'après J. D. FOLEY
Le mémoire de Mr. FOLEY a paru dans le « Loui-
iiana Planter » du 3o nov. 190t. C'est à lui que
nous faisions allusion dans le « Journal d'Agricul-
tureTropicale » du mois de janvier ». M. F. MAIN
a bien voulu se charger de la traduction.
Rappelons que nous avons donné, dans le ca-
hier de février, l'analyse du livre « Rice » de la
Station agronomique de Bâton Rouge, qui traite
du même pavs.
La zone rizière du sud-ouest de la Loui-
siane, où bat actuellement son plein cette
fièvre agricole qui défraie la presse de tous
pays, est une belle steppe « prairie » unie,
divisée en sections par des rivières enserrées
dans des ouvrages en bois, et par des déri-
vations qui suivent leurs cours tortueux vers
le golfe du Mexique. Jusqu'à ces dernières
années, cette steppe était utilisée uniquement
pour le pâturage de grands troupeaux. Le
sol est un dépôt d'alluvions, très imper-
méable à l'eau. C'est cette dernière qualité
qui en fait une terre à riz, car un sol poreux
ne saurait être maintenu submergé.
Fait curieux, dans cette région méridio-
nale, l'industrie du riz a été très grandement
développée par les capitaux et les popula-
tions venus du nord des États-Unis. Les
planteurs de riz actuels du pays sont origi-
naires de l'Indiana, du Michigan, de l'Illi-
nois, de l'Iowa, du Kansas, du Nebraska,
du Minnesota et des deux Dakotas, l'Illinois
étant, de tous ces Etats, celui qui en fournit
la plus grande partie.
L'aire où se cultive le riz ne se trouve li-
mitée que par la possibilité d'iriiguer. L'eau
est prise des rivières et des dérivations ( 1 ),
par les particuliers ou par des com pagnies
d'irrigation et conduite au-dessUs des en-
droits les plus élevés de la région par des
canaux à large surface; elle est ensuite dis
tribuée sur les terres adjacentes par des ca-
naux latéraux.
L'eau est maintenue sur le sol par des
levées. Celles-ci entourent des surfaces de
terrain ayant, entre le point le plus haut et
le point le plus bas, une différence de niveau
de 8 à 15 centimètres. L'étendue de ces sur-
faces varie avec les ondulations du sol, le
pays étant généralement de niveau.
Ces deux dernières années ont beaucoup
ajouté à l'industrie du riz de ce coin de
l'Amérique ; on a en effet découvert une richc
nappe souterraine, et aujourd'hui des puits
artésiens, de 60 à 90 mètres de profondeur,
et ayant de 20 à 30 centimètres de diamètre,
(1) Le mot américain est ; BAYOUS. Le IUYOL est
exactement le trop plein d'un hc ou d'une rivière
qui s'écoule sur les terres avoisinantes situées à un
niveau inférieur. Il n'y a pas de mot français rendan
entièrement cette expression.
F. M.
« Dans une plantation sise à proximité de
San-Salvador, l'administrateur me signala
que certains de ses « hules » avaient le latex
complètement fluide, tandis que d'autres
l'avaient épais au point qu'il ne coule jamais.
En examinant ces deux sortes decaoutchou-
tiers, je n'ai pu reconnaître aucun caractère
extérieur permettant de les distinguer. D'ail-
leurs, tous ceux que j'y incisai, avaient un
latex épais.
« J'ai bien vu cependant au Guatémala,
dans deux plantations, plusieurs arbres ex-
térieurement en tout semblables aux au-
tres, et qui donnaient en abondance du latex
absolument fluide, mais ce latex était dé-
pourvu de caoutchouc ou n'en offrait que des
traces ; aussi ces arbres portaient-ils des
marques bien apparentes, afin de permettre
aux ouvriers de les éviter.
« On m'a affirmé, à plusieurs reprises,
qu'il existait d'autre part des Castilloa riches
en caoutchouc, et dont le latexcoule cependan t
le long du tronc, de sorte qu'il est recueilli
à l'état de liquide dans des vases; mais je n'ai
jamais pu constater le fait par moi-même. »
L'industrie du Riz aux États-Unis
Conditions et procédés.
D'après J. D. FOLEY
Le mémoire de Mr. FOLEY a paru dans le « Loui-
iiana Planter » du 3o nov. 190t. C'est à lui que
nous faisions allusion dans le « Journal d'Agricul-
tureTropicale » du mois de janvier ». M. F. MAIN
a bien voulu se charger de la traduction.
Rappelons que nous avons donné, dans le ca-
hier de février, l'analyse du livre « Rice » de la
Station agronomique de Bâton Rouge, qui traite
du même pavs.
La zone rizière du sud-ouest de la Loui-
siane, où bat actuellement son plein cette
fièvre agricole qui défraie la presse de tous
pays, est une belle steppe « prairie » unie,
divisée en sections par des rivières enserrées
dans des ouvrages en bois, et par des déri-
vations qui suivent leurs cours tortueux vers
le golfe du Mexique. Jusqu'à ces dernières
années, cette steppe était utilisée uniquement
pour le pâturage de grands troupeaux. Le
sol est un dépôt d'alluvions, très imper-
méable à l'eau. C'est cette dernière qualité
qui en fait une terre à riz, car un sol poreux
ne saurait être maintenu submergé.
Fait curieux, dans cette région méridio-
nale, l'industrie du riz a été très grandement
développée par les capitaux et les popula-
tions venus du nord des États-Unis. Les
planteurs de riz actuels du pays sont origi-
naires de l'Indiana, du Michigan, de l'Illi-
nois, de l'Iowa, du Kansas, du Nebraska,
du Minnesota et des deux Dakotas, l'Illinois
étant, de tous ces Etats, celui qui en fournit
la plus grande partie.
L'aire où se cultive le riz ne se trouve li-
mitée que par la possibilité d'iriiguer. L'eau
est prise des rivières et des dérivations ( 1 ),
par les particuliers ou par des com pagnies
d'irrigation et conduite au-dessUs des en-
droits les plus élevés de la région par des
canaux à large surface; elle est ensuite dis
tribuée sur les terres adjacentes par des ca-
naux latéraux.
L'eau est maintenue sur le sol par des
levées. Celles-ci entourent des surfaces de
terrain ayant, entre le point le plus haut et
le point le plus bas, une différence de niveau
de 8 à 15 centimètres. L'étendue de ces sur-
faces varie avec les ondulations du sol, le
pays étant généralement de niveau.
Ces deux dernières années ont beaucoup
ajouté à l'industrie du riz de ce coin de
l'Amérique ; on a en effet découvert une richc
nappe souterraine, et aujourd'hui des puits
artésiens, de 60 à 90 mètres de profondeur,
et ayant de 20 à 30 centimètres de diamètre,
(1) Le mot américain est ; BAYOUS. Le IUYOL est
exactement le trop plein d'un hc ou d'une rivière
qui s'écoule sur les terres avoisinantes situées à un
niveau inférieur. Il n'y a pas de mot français rendan
entièrement cette expression.
F. M.
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