Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1902 31 janvier 1902
Description : 1902/01/31 (A2,N7). 1902/01/31 (A2,N7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377659q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières1
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 24
- Cafés du Brésil. - Statistiques - Cours - Prévisions. (D'après DUURING & ZOON et GEORGES MAZE & Cie).......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- ACTUALITÉS
- FIGURES
- Figures 15 et 16 - La Défibreuse Boeken.
No 7-JANV. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 9
« M. SCHLECTHER a certainement voulu
parler de l'essai de M. JOAO BITONGA qui ne
mérite d'ailleurs pas le nom de « Plantation » ;
ce sont deux centaines d'arbres bordant les
chemins dans un terrain où ce négociant
cultivait du manioc et de l'arachide. Cepen-
dant le chiffre cité par le botaniste allemand
m'étonne, et je me demande qui a bien pu le
luidire. Du vivant de M. BITONGA personne n'a
jamais tenté de saigner ses arbres et depuis
sa mort, survenue il y à 5 ou 6 ans, sa veuve
ne permet pas davantage qu'on y touche ;
sans cela je n'aurais pas manqué, pendant
les 10 mois que [j'ai passés dernièrement à
Inhambane, de faire une expérience conclu-
ante. Pour me résumer, personne ne s'est
jamais occupé de ces arbres, pas même leurs
propriétaires. On a constaté qu'ils produi-
saient du caoutchouc mais on ne l'a jamais
récolté.
« Pourque vous ayez une idée de la valeur
du caoutchouc de Céara produit à Inham-
bane, je vous envoie un échantillon récolté
par un nègre, par simple coagulation spon-
tanée sur l'écorce. Cet échantillon a beau-
coup noirci, mais quand on me l'a apporté il
n'était que blond foncé. »
LÀ farine de bànànes de là Quintà dà Thebid
Lettre du fabricant
M. ANTONIO DE MEDKIROS, directeur du « Jornal
dos Agricultores » de Rio-de-Janeiro et proprié-
taire de la fabrique de farine de bananes de la
Quintada Thebaida (Santa-Rosa, Nictheroy, Etat
de Rio-de-Janeiro) à laquelle nous faisions allusion
dans les dernières lignes de la p. III de notre
cahier d'octobre (no 4), nous écrit à la date du
11 novembre 1901 :
« J'ai lu, avec beaucoup d'attention, ce que
vous avez dit sur la farine de banane à pro-
pos de la note de M. DE J ONG (i) et je viens
vous donner quelques renseignements de
nature à affaiblir la portée de ses arguments.
« Comme vous le verrez parlamonographie
dont je vous envoie quelques exem plaires (2),
la Farine de bananes delà Quinta da Thebaida
n'est pas la même chose que la farine de Java
dont parle M. DE JONG. Je vous envoie deux
boîtes de mon produit. Nos procédés de fa-
brication, le choix des variétés de bananes
que nous employons pour obtenir la farine,
et, surtout, le climat spécial dont jouit ma
quinta (3), font que notre farine a conquis
un rang de faveur parmi toutes les autres, y
compris celles fabriquées au Brésil.
(1). «Pour et contre la farine de banane », v. notre
n04, pp. 110-112, et notre n° 5, pp. 143-145.
N. DE LA RÉD.
(2). Brochure-réclame, fort bien faite, en portugais;
contient une analyse chimique par les frères PKCKOLT,
et de nombreusesrecettes culinaires. N. DE LA RID.
(3). Terme local, sert à désigner les grandes fermes.
N. DE LA R':;D.
« Notre fabrique fonctionne depuis quel-
ques années ; j'exporte en Angleterre, en Ita-
lie, en Allemagne et aux Etats-Unis. La pro-
duction mensuelle est, en ce moment, de
10 tonnes, mais je suis en voie d'agrandir
l'usine.
« La farine de bananes, lorsqu'elle sera
mieux connue, gagnera l'estime desconsom-
mateurs, parce qu'elle est d'une digestion
facile et très assimilable ; les petits enfants,
les vieillards, les anémiques, les chloroti-
ques, et surtout les tuberculeux en feront
leur alimentation quotidienne, car il n'existe
pas d'alimentplusnutritif ; l'avenir lui appar-
tient.
« AuBrésil, depuis un siècle,tous les petits
enfants sont nourris avec de la banane;
maintenant, on leur fait manger notre farine
de la Quinta da Thebaida.
« Le coefficient de 85o que M- de JONG
donne pour la farine de banane, me semble
viser uniquement les variétés inférieures
qu'il aura employées pour fabriquer sa fa-
rine (t). Je cultive à présent 120 variétés de
bananes; ce serait une dangereuse erreur
(1) Voir notre n° 4, p. i i 1. -11 s'agit du coefficient
de la valeur alimentaire calculé d'après l'échelle de
K-CENIG; ce chiffre de 85o met la farine de banane de
M. DE JONG au-dessous des farines de pomme de terre
(85o), de sarrasin (1247), de maïs (1521), de riz (1185),
d'avoine (1559), d'orge (1287) et de blé (moyenne
de 1319). N. DE LA RÉD.
« M. SCHLECTHER a certainement voulu
parler de l'essai de M. JOAO BITONGA qui ne
mérite d'ailleurs pas le nom de « Plantation » ;
ce sont deux centaines d'arbres bordant les
chemins dans un terrain où ce négociant
cultivait du manioc et de l'arachide. Cepen-
dant le chiffre cité par le botaniste allemand
m'étonne, et je me demande qui a bien pu le
luidire. Du vivant de M. BITONGA personne n'a
jamais tenté de saigner ses arbres et depuis
sa mort, survenue il y à 5 ou 6 ans, sa veuve
ne permet pas davantage qu'on y touche ;
sans cela je n'aurais pas manqué, pendant
les 10 mois que [j'ai passés dernièrement à
Inhambane, de faire une expérience conclu-
ante. Pour me résumer, personne ne s'est
jamais occupé de ces arbres, pas même leurs
propriétaires. On a constaté qu'ils produi-
saient du caoutchouc mais on ne l'a jamais
récolté.
« Pourque vous ayez une idée de la valeur
du caoutchouc de Céara produit à Inham-
bane, je vous envoie un échantillon récolté
par un nègre, par simple coagulation spon-
tanée sur l'écorce. Cet échantillon a beau-
coup noirci, mais quand on me l'a apporté il
n'était que blond foncé. »
LÀ farine de bànànes de là Quintà dà Thebid
Lettre du fabricant
M. ANTONIO DE MEDKIROS, directeur du « Jornal
dos Agricultores » de Rio-de-Janeiro et proprié-
taire de la fabrique de farine de bananes de la
Quintada Thebaida (Santa-Rosa, Nictheroy, Etat
de Rio-de-Janeiro) à laquelle nous faisions allusion
dans les dernières lignes de la p. III de notre
cahier d'octobre (no 4), nous écrit à la date du
11 novembre 1901 :
« J'ai lu, avec beaucoup d'attention, ce que
vous avez dit sur la farine de banane à pro-
pos de la note de M. DE J ONG (i) et je viens
vous donner quelques renseignements de
nature à affaiblir la portée de ses arguments.
« Comme vous le verrez parlamonographie
dont je vous envoie quelques exem plaires (2),
la Farine de bananes delà Quinta da Thebaida
n'est pas la même chose que la farine de Java
dont parle M. DE JONG. Je vous envoie deux
boîtes de mon produit. Nos procédés de fa-
brication, le choix des variétés de bananes
que nous employons pour obtenir la farine,
et, surtout, le climat spécial dont jouit ma
quinta (3), font que notre farine a conquis
un rang de faveur parmi toutes les autres, y
compris celles fabriquées au Brésil.
(1). «Pour et contre la farine de banane », v. notre
n04, pp. 110-112, et notre n° 5, pp. 143-145.
N. DE LA RÉD.
(2). Brochure-réclame, fort bien faite, en portugais;
contient une analyse chimique par les frères PKCKOLT,
et de nombreusesrecettes culinaires. N. DE LA RID.
(3). Terme local, sert à désigner les grandes fermes.
N. DE LA R':;D.
« Notre fabrique fonctionne depuis quel-
ques années ; j'exporte en Angleterre, en Ita-
lie, en Allemagne et aux Etats-Unis. La pro-
duction mensuelle est, en ce moment, de
10 tonnes, mais je suis en voie d'agrandir
l'usine.
« La farine de bananes, lorsqu'elle sera
mieux connue, gagnera l'estime desconsom-
mateurs, parce qu'elle est d'une digestion
facile et très assimilable ; les petits enfants,
les vieillards, les anémiques, les chloroti-
ques, et surtout les tuberculeux en feront
leur alimentation quotidienne, car il n'existe
pas d'alimentplusnutritif ; l'avenir lui appar-
tient.
« AuBrésil, depuis un siècle,tous les petits
enfants sont nourris avec de la banane;
maintenant, on leur fait manger notre farine
de la Quinta da Thebaida.
« Le coefficient de 85o que M- de JONG
donne pour la farine de banane, me semble
viser uniquement les variétés inférieures
qu'il aura employées pour fabriquer sa fa-
rine (t). Je cultive à présent 120 variétés de
bananes; ce serait une dangereuse erreur
(1) Voir notre n° 4, p. i i 1. -11 s'agit du coefficient
de la valeur alimentaire calculé d'après l'échelle de
K-CENIG; ce chiffre de 85o met la farine de banane de
M. DE JONG au-dessous des farines de pomme de terre
(85o), de sarrasin (1247), de maïs (1521), de riz (1185),
d'avoine (1559), d'orge (1287) et de blé (moyenne
de 1319). N. DE LA RÉD.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 9/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6377659q/f9.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6377659q/f9.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6377659q/f9.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6377659q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6377659q