Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1901 31 décembre 1901
Description : 1901/12/31 (A1,N6). 1901/12/31 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776589
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
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- .......... Page(s) .......... 192
- FIGURES
No 6 - DÉc. 1901 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 169
çais, avec quels résultats, on l'ignore, la lo-
calité étant inaccessible et mystérieuse.
« Ajoutons que des Chinois aussi ont fait
de la gutta extraite des feuilles. En somme,
cette industrie, pour ce qui concerne du
moins le traitement mécanique de la feuille
fraîche, en est encore à la période des tâton-
nements. L'avenir est dans la plantation,
plus que dans la fabrication, qui est d'une
enfantine simplicité ».
Bibliographie
hollandaise, allemande et anglaise
La culture des arbres à gutta-percha se fait en
grand, depuis une vingtaine d'années, à Tjipetir
(Java), dépendancedu Jardin botanique de Buiten-
zorg. Une cinquantaine d'arbres beaucoup plus
anciens, datant de 1856, existent près Poerwokerto,
dans la même île. Des essais, d'importance variée,
ont été faits également par des particuliers, mais
le problème demeure fort obscur, principalement
pour ce qui est du côté économique.
Le gouvernement des Indes Néerlandaises s'est
décidé néanmoins à entrep'rendre de nouvelles et
vastes plantations, car la production des peuple-
ments natyrels menace de ne plus suffire, d'ici
peu, aux besoins de l'industrie électrique, et l'Etat
ne saurait envisager avec indifférence une pareille
éventualité.
La direction supérieure des cultures projetées
est confiée, si nous ne nous trompons, à M. le Dr P.
VAN ROMBURGH, le chef bien connu de la section
agronomique du 's LANDS PLANTENTUIN de Buiten-
zorg.
- Ce savant a publié en 1900, chez KOLFF, à Bata-
via, dans la sérié des « Mededeelingen » de Bui-
tenzorg, un volume hollandais dont une soixan-
taine de pages sont consacrées aux arbres à gutta-
percha et à leur culture ; toute l'expérience acquise
dans les îles néerlandaises de la Sonde s'y trouve
racontée par le menu. M. SCHLECHTER, botaniste
allemand, subventionné par le « Kolonial - Wirt-
schaflliches Komitee » de Berlin, vient d'enrichir
la bibliographie agricole- de la gutta-percha de
quelques pages précieuses, notamment d'un rap-
port sur les cultures organisées par M. BURCHARDT,
également Allemand, à Indragiri (Sumatra, Côte
Est) en pleine région naturelle des gutta-perchas.
Nous donnerons, à lapremièreoccasjon, un résumé
plus complet de ce document.
M. BURCHARDT a mis en œuvre, pour la propa-
gation des arbres à gutta-percha, un procédé
nouveau auquel M. SCHLECHTER attache une im-
portance pratique « immense »;cequi n'empêche
d'ailleurs pas cette entreprise de péricliter, faute
de capitaux.
En ce qui concerne la quantité de feuilles que
l'on pourrait récolter sur des guttas cultivés,
aucune recherche méthodique n'a encore été faite
à Indragiri. Toutefois, l'impression personnelle
de M. BURCHARDT est, qu'étant donné le prix
actuel des feuilles à gutta (dollars 4,5o le picul),
la culture pour la feuille ne saurait être rémuné-
ratrice.
M. BERKHOUT, professeur des cultures tropicales
à l'Ecole d'Agriculture de Wageningen, ancien
inspecteur des forêts à Java, a fait à la Haye, il y
a un an, sur la situation actuelle et l'avenir de la
gutta-percha, une conférence particulièrement
remarquableparla discussion serréedes statistiques
utilisées.
Cette conférence a été publiée par la « Indi-
sche Genootschap », y compris une sténographie
du débat ayant suivi la conférence ; pour
faire comprendre tout l'intérêt de cette dernière
partie, il suffira de dire que M. VAN ROMBURGH
figurait parmi les contradicteurs. M. BERKHOUT
tend vers les conclusions pessimistes, M. VAN
ROMBURGH voit les choses sous un jour beaucoup
plus doux. La confrontation des deux opinions est
tout ce qu'il y a de plus instructif.
Rappelons enfin, avant de terminer, que le
meilleur ouvrage d'ensemble sur la gutta-percha
est celui de OBACH ; il existe en anglais et en alle-
mand (nous en avons déjà dit un mot dans notre
cahier de novembre, p. i5o).
Lin contre ramie
Situation de la filature de ramie en Allemagne, d'après un procès récent.
Il s'agit d'un procès plaidé le 27 sep-
tembre 1901, devant le tribunal correction-
nel d'Elberfeld (Allemagne). Nous en em-
pruntons l'exposé au « Tropenpflanzer » de
novembre.
Il y a quelques années, une grande manu-
facture d'Elberfeld, ayant la spécialité des
fils à tricoter, dentelles, etc., substituait la
ramie au lin, matière première exclusive-
ment utilisée par elle jusque-là. Le résultat
fut tout à fait excellent. Toutefois, sachant
le public et les détaillants prévenus contre la
ramie en raison d'essais antérieurs malheu-
reux, les fabricants n'osèrent pas offrir leur
çais, avec quels résultats, on l'ignore, la lo-
calité étant inaccessible et mystérieuse.
« Ajoutons que des Chinois aussi ont fait
de la gutta extraite des feuilles. En somme,
cette industrie, pour ce qui concerne du
moins le traitement mécanique de la feuille
fraîche, en est encore à la période des tâton-
nements. L'avenir est dans la plantation,
plus que dans la fabrication, qui est d'une
enfantine simplicité ».
Bibliographie
hollandaise, allemande et anglaise
La culture des arbres à gutta-percha se fait en
grand, depuis une vingtaine d'années, à Tjipetir
(Java), dépendancedu Jardin botanique de Buiten-
zorg. Une cinquantaine d'arbres beaucoup plus
anciens, datant de 1856, existent près Poerwokerto,
dans la même île. Des essais, d'importance variée,
ont été faits également par des particuliers, mais
le problème demeure fort obscur, principalement
pour ce qui est du côté économique.
Le gouvernement des Indes Néerlandaises s'est
décidé néanmoins à entrep'rendre de nouvelles et
vastes plantations, car la production des peuple-
ments natyrels menace de ne plus suffire, d'ici
peu, aux besoins de l'industrie électrique, et l'Etat
ne saurait envisager avec indifférence une pareille
éventualité.
La direction supérieure des cultures projetées
est confiée, si nous ne nous trompons, à M. le Dr P.
VAN ROMBURGH, le chef bien connu de la section
agronomique du 's LANDS PLANTENTUIN de Buiten-
zorg.
- Ce savant a publié en 1900, chez KOLFF, à Bata-
via, dans la sérié des « Mededeelingen » de Bui-
tenzorg, un volume hollandais dont une soixan-
taine de pages sont consacrées aux arbres à gutta-
percha et à leur culture ; toute l'expérience acquise
dans les îles néerlandaises de la Sonde s'y trouve
racontée par le menu. M. SCHLECHTER, botaniste
allemand, subventionné par le « Kolonial - Wirt-
schaflliches Komitee » de Berlin, vient d'enrichir
la bibliographie agricole- de la gutta-percha de
quelques pages précieuses, notamment d'un rap-
port sur les cultures organisées par M. BURCHARDT,
également Allemand, à Indragiri (Sumatra, Côte
Est) en pleine région naturelle des gutta-perchas.
Nous donnerons, à lapremièreoccasjon, un résumé
plus complet de ce document.
M. BURCHARDT a mis en œuvre, pour la propa-
gation des arbres à gutta-percha, un procédé
nouveau auquel M. SCHLECHTER attache une im-
portance pratique « immense »;cequi n'empêche
d'ailleurs pas cette entreprise de péricliter, faute
de capitaux.
En ce qui concerne la quantité de feuilles que
l'on pourrait récolter sur des guttas cultivés,
aucune recherche méthodique n'a encore été faite
à Indragiri. Toutefois, l'impression personnelle
de M. BURCHARDT est, qu'étant donné le prix
actuel des feuilles à gutta (dollars 4,5o le picul),
la culture pour la feuille ne saurait être rémuné-
ratrice.
M. BERKHOUT, professeur des cultures tropicales
à l'Ecole d'Agriculture de Wageningen, ancien
inspecteur des forêts à Java, a fait à la Haye, il y
a un an, sur la situation actuelle et l'avenir de la
gutta-percha, une conférence particulièrement
remarquableparla discussion serréedes statistiques
utilisées.
Cette conférence a été publiée par la « Indi-
sche Genootschap », y compris une sténographie
du débat ayant suivi la conférence ; pour
faire comprendre tout l'intérêt de cette dernière
partie, il suffira de dire que M. VAN ROMBURGH
figurait parmi les contradicteurs. M. BERKHOUT
tend vers les conclusions pessimistes, M. VAN
ROMBURGH voit les choses sous un jour beaucoup
plus doux. La confrontation des deux opinions est
tout ce qu'il y a de plus instructif.
Rappelons enfin, avant de terminer, que le
meilleur ouvrage d'ensemble sur la gutta-percha
est celui de OBACH ; il existe en anglais et en alle-
mand (nous en avons déjà dit un mot dans notre
cahier de novembre, p. i5o).
Lin contre ramie
Situation de la filature de ramie en Allemagne, d'après un procès récent.
Il s'agit d'un procès plaidé le 27 sep-
tembre 1901, devant le tribunal correction-
nel d'Elberfeld (Allemagne). Nous en em-
pruntons l'exposé au « Tropenpflanzer » de
novembre.
Il y a quelques années, une grande manu-
facture d'Elberfeld, ayant la spécialité des
fils à tricoter, dentelles, etc., substituait la
ramie au lin, matière première exclusive-
ment utilisée par elle jusque-là. Le résultat
fut tout à fait excellent. Toutefois, sachant
le public et les détaillants prévenus contre la
ramie en raison d'essais antérieurs malheu-
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