Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1902 28 février 1902
Description : 1902/02/28 (A2,N8). 1902/02/28 (A2,N8).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377660c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières33
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 53
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- .......... Page(s) .......... 55
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- ACTUALITES
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- FIGURES
- Figures 3, 4 et 5. Photographies démontrant l'action des engrais sur l'arachide, à la station de Southern P. ne.
N° 8— FÉV. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 4!
et en Basse-Birmanie en général. Le major
WYLLIE aurait pu ajouter que des échantil-
lons de caoutchouc produit par le Hevea
brasiliensis à Mergui (Tenasserim) ont été
déclarés, par les experts, d'une valeur pres-
que égale à celle du caoutchouc originaire
du Para même. Il y a tout lieu de croire
qu'en perfectionnant les procédés d'extrac-
tion et de préparation, nous réussirons à
atteindre entièrement les prix payés pour le
a Para fin
Lettre de Mr. Wyllie
« Cher Monsieur, Dans un article sur la
Station d'essai de Kambé (« Journ. d'Agric.
Trop. », novembre i qo i), vous avez exprimé
incidemment le désir d'avoir de plus amples
renseignements sur la plantation gouverne-
mentale de Mergui, qui a fourni la majeure
partie des arbres à la Station de Kambé; je
suis heureux de pouvoir satisfaire à votre
demande.
« Tout le monde sait qu'en 1877-78, le se-
crétaire d'Etat pour les Indes chargea M. Ro-
BERT CROSS de recueillir, dans l'Amérique
Centrale et dans l'Amérique du Sud, des
plantes à caoutchouc qui puissent être acli-
matées dans l'Extrême-Orient britannique.
- La collection rapportée par CROSS com-
prenait: une variété de Castilloa, du Pa-
nama, sa valeur agricole a été passablement
discutée (i); des Manihot Glaziovii, cette es-
pèce a trompé les espérances que l'on avait
conçues à Ceylan et dans le Sud des Indes;
enfin, le Hevea brasiliensis qui semble le
caoutchcuiticr le plus méritant, à en juger par
ce qu'on en sait à l'heure actuelle. Ces trois
espèces furent transmises à la Station de
Mergui par le Jardin Botanique de Kew, en
même temps que ce dernier en distribuait à
Ceylan-et aux différentes autres stations bo-
taniques d'Asie. En outre, les plantations de
Mergui possèdent une certaine quantité
d'arbres et de lianes indigènes tels que Para-
meria glandulifera, Chavannesia esculenta,
Willughbeia edulis. Enfin, plusieurs cen-
taines de jeunes plants de Ficus elastica
(i) Voyez Warburc., édition française, pp. 100 et
101.
N. DE LA RÉD.
occupent certaines terres qui - convien-
draient moins bien aux autres espèces.
« La plantation initiale, créée en 1 878, cou-
vrait une superficie d'environ 22 hectares; le !
travail y fut poussé vigoureusement pendant -
une dizaine d'années, pour se ralentir nota-
blement dans la suite, de 1888 à 1895 - En
1895, le Lieutenant Gouverneur actuel de
la Birmanie, Sir FREDERIC FRYER, donna
une impulsion nouvelle à l'entreprise qui
nous intéresse. L'étendue de la plantation
fut doublée, si bien qu'à la fin de 1898 elle
atteignait 45 hectares (111 acres) contenant: :
14.000 arbres adultes, âgés de 10 à 20 ans;
3.ooo plus jeunes, âgés de 3 à 4 ans et qui
actuellement, en 1901, sont mûrs pour la
saignée; enfin, un nombre indéfini de plants
tout jeunes, la plupart poussés spontané-
ment à l'ombre des grand arbres: C'est là,
en effet, le trait le plus remarquable de la
plantation : la reproduction spontanée est
des plus énergique et rend à peu près inu-
tile toute culture en pépinière. Le développe-
ment merveilleux des jeunes plants permet'
de préjuger de la grande valeur que cette
plantation acquerra dans l'avenir.
« Pendant que Sir FREDERIC FRYER s'efforce
de développer la culture du caoutchouc dans
le sud de la Birmanie, le « Indo-European
Telegraph Départment » poussait, de son
côté, le Secrétaire d'Etat pour les Indes
dans le même sens, et c'est dans ces condi-
tions que Mr. F. B. MANSON, du service des
Forêts de l'Inde, fut désigné pour rédiger un
rapport sur l'ensemble de la question. Le
gouvernement se déclarait prêt à consacrer
à la culture des caoutchoucs exotiques une
superficie de 10.000 acres (4.050 hectares),
pourvu que la chose en vaille la peine. Le
rapporteur avait d'ailleurs pour mission
d'étudier en même temps aussi la question
des plantes à caoutchouc et à gutta indi-
gènes.
a Le premier rapport de Mr. Manson con-
cluait au choix d'emplacements à proximité
des principaux ports maritimes de la Bir-
manie, savoir Rangoon, Maulmein, Tavoy
et Mergui ; jusqu'ici, Rangoon et Mergui ont
seuls été dotés des plantations prévues. -
« Vous avez déjà noté, dans votre article de
et en Basse-Birmanie en général. Le major
WYLLIE aurait pu ajouter que des échantil-
lons de caoutchouc produit par le Hevea
brasiliensis à Mergui (Tenasserim) ont été
déclarés, par les experts, d'une valeur pres-
que égale à celle du caoutchouc originaire
du Para même. Il y a tout lieu de croire
qu'en perfectionnant les procédés d'extrac-
tion et de préparation, nous réussirons à
atteindre entièrement les prix payés pour le
a Para fin
Lettre de Mr. Wyllie
« Cher Monsieur, Dans un article sur la
Station d'essai de Kambé (« Journ. d'Agric.
Trop. », novembre i qo i), vous avez exprimé
incidemment le désir d'avoir de plus amples
renseignements sur la plantation gouverne-
mentale de Mergui, qui a fourni la majeure
partie des arbres à la Station de Kambé; je
suis heureux de pouvoir satisfaire à votre
demande.
« Tout le monde sait qu'en 1877-78, le se-
crétaire d'Etat pour les Indes chargea M. Ro-
BERT CROSS de recueillir, dans l'Amérique
Centrale et dans l'Amérique du Sud, des
plantes à caoutchouc qui puissent être acli-
matées dans l'Extrême-Orient britannique.
- La collection rapportée par CROSS com-
prenait: une variété de Castilloa, du Pa-
nama, sa valeur agricole a été passablement
discutée (i); des Manihot Glaziovii, cette es-
pèce a trompé les espérances que l'on avait
conçues à Ceylan et dans le Sud des Indes;
enfin, le Hevea brasiliensis qui semble le
caoutchcuiticr le plus méritant, à en juger par
ce qu'on en sait à l'heure actuelle. Ces trois
espèces furent transmises à la Station de
Mergui par le Jardin Botanique de Kew, en
même temps que ce dernier en distribuait à
Ceylan-et aux différentes autres stations bo-
taniques d'Asie. En outre, les plantations de
Mergui possèdent une certaine quantité
d'arbres et de lianes indigènes tels que Para-
meria glandulifera, Chavannesia esculenta,
Willughbeia edulis. Enfin, plusieurs cen-
taines de jeunes plants de Ficus elastica
(i) Voyez Warburc., édition française, pp. 100 et
101.
N. DE LA RÉD.
occupent certaines terres qui - convien-
draient moins bien aux autres espèces.
« La plantation initiale, créée en 1 878, cou-
vrait une superficie d'environ 22 hectares; le !
travail y fut poussé vigoureusement pendant -
une dizaine d'années, pour se ralentir nota-
blement dans la suite, de 1888 à 1895 - En
1895, le Lieutenant Gouverneur actuel de
la Birmanie, Sir FREDERIC FRYER, donna
une impulsion nouvelle à l'entreprise qui
nous intéresse. L'étendue de la plantation
fut doublée, si bien qu'à la fin de 1898 elle
atteignait 45 hectares (111 acres) contenant: :
14.000 arbres adultes, âgés de 10 à 20 ans;
3.ooo plus jeunes, âgés de 3 à 4 ans et qui
actuellement, en 1901, sont mûrs pour la
saignée; enfin, un nombre indéfini de plants
tout jeunes, la plupart poussés spontané-
ment à l'ombre des grand arbres: C'est là,
en effet, le trait le plus remarquable de la
plantation : la reproduction spontanée est
des plus énergique et rend à peu près inu-
tile toute culture en pépinière. Le développe-
ment merveilleux des jeunes plants permet'
de préjuger de la grande valeur que cette
plantation acquerra dans l'avenir.
« Pendant que Sir FREDERIC FRYER s'efforce
de développer la culture du caoutchouc dans
le sud de la Birmanie, le « Indo-European
Telegraph Départment » poussait, de son
côté, le Secrétaire d'Etat pour les Indes
dans le même sens, et c'est dans ces condi-
tions que Mr. F. B. MANSON, du service des
Forêts de l'Inde, fut désigné pour rédiger un
rapport sur l'ensemble de la question. Le
gouvernement se déclarait prêt à consacrer
à la culture des caoutchoucs exotiques une
superficie de 10.000 acres (4.050 hectares),
pourvu que la chose en vaille la peine. Le
rapporteur avait d'ailleurs pour mission
d'étudier en même temps aussi la question
des plantes à caoutchouc et à gutta indi-
gènes.
a Le premier rapport de Mr. Manson con-
cluait au choix d'emplacements à proximité
des principaux ports maritimes de la Bir-
manie, savoir Rangoon, Maulmein, Tavoy
et Mergui ; jusqu'ici, Rangoon et Mergui ont
seuls été dotés des plantations prévues. -
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