Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1902 31 janvier 1902
Description : 1902/01/31 (A2,N7). 1902/01/31 (A2,N7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377659q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 24
- Cafés du Brésil. - Statistiques - Cours - Prévisions. (D'après DUURING & ZOON et GEORGES MAZE & Cie).......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- ACTUALITÉS
- FIGURES
- Figures 15 et 16 - La Défibreuse Boeken.
N° 7 — JANV. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 3i
lement admis que les procédés en usage n'ar-
rivent pas à extraire de la plante la totalité
de la matière colorante qu'elle contient.. Il
est possible qu'en lessivant l'indigotier d'après
le procédé des batteries de diffusion on arrive
à une extraction très complète, en particu-
lier si on emploie de l'eau chaude ; les avan-
tages • de l'eau chaude ont été démontrés
par les expériences, d'ailleurs incomplètes',*
du docteur SCHULTE (I).
« Mais il est possible, d'autre part, que
certains processus de fermentation soient.
indispensables pendant le trempage; peut-
être la formation même de l'indigo est-elle
à ce prix. S'il en était ainsi, il est probable
qu'on sera obligé de renoncer à utiliser les
batteries de diffusion des, sucreries, car leur
dispositif suppose un contact peu prolongé
de l'eau avec les plantes, ce qui est une mau-'
vaise condition pour la mise en train d'une*
fermentation. Et alors, il faudra en rester
aux cuves actuelles, en cherchant seulement
à les perfectionner ».
Malheureusement, l'objection éventuelle for-
mulée par l'auteur même du projet n'est pas la
seule ; il y en a une autre qui suffirait à elle seule
à renverser la combinaison imaginée; même en
faisant abstraction du doute qui subsiste quant
aux conditions bactériologiques du « trempage ».
Voici en effet, ce que nous écrit à ce propos
M. Calmette, le bien connu directeur de l'Institut
Pasteur, de Lille, qui possède une connaissance
spéciale des questions industrielles et agrono-
miques se rattachant à l'indigo : Il
« Ce projet ne semble guère pratique, car
le volume occupé par les tiges et feuilles
d'indigo est tel, par rapport au poids d'eau
nécessaire à l'extraction des principes colo-
rants de la plante, que les batteries de diffu-
sion d'une sucrerie, si importante soit-elle,
ne seront jamais assez nombreuses ni assez
vastes pour suffire aux besoins d'une planta-
tion d'indigo ».
(i) S'agirait-il du DR SCHULTE IM HOFE de Berlin?
Ce savant, qui a beaucoup travaillé dans l'Inde, nous'
écrivait dernièrement qu'il est sur le point de faire
paraitre un mémoire important, sur la culture et la
préparation de l'indigo.
N. DE LA RÉD.
LE CAOUTCHOUC DE RUFISQUE.
Origines - Qualité — Avenir
(Lettres de MM. HECHT frères & Cie et de
M. A. CHEVALIER).
Parmi les documents, déjà nombreux, que nous
avons publiés sur les Ficus producteurs de caaut::.
chouc et sur ceux qui n'en produisent point, nos.
lecteurs ont certainementretenu lalettre de M. A.
CHEVALIER relative au CAOUTCHOUC DOB (Voyez ce
- Journal, novembre, pp, 157-158). Notre ami a été
à même d'étudier de près"ce càoàtèliôiiepâ'u-cours
de la belle mission en Afrique-Occidentale qu,'i'a.
accompliede 189#.à 1900. Le Ficus Vogelii, source
botanique du CAOUTCHOUC DOB, étant, très riche en
latex, M. CHEVALIER exprimait cette idée que son
exploitation serait fort rémunératrice,si seulement
il était démontré que son caoutchouc puisse se
vendre à de bons prix.
En 1897, du caoutchouc de cette origine, récolté
dans la région de Rufisque, principalement entre
Pont et Sébikoutane, s'était vendu, paraît-il, à Li-
verpool, de 4 francs à 4 fr. 5o le kilo. En 1900, les
traitants sénégalais le'payaient encore a-ux indige--
nes à raison de l fr. 5o le kilo, mais depuis',u
M. CHEVALIER avait entendu dire que le marché
européen ne voulait plus de ce caoutchouc.,« Il
serait très important », concluait-il, « de savoir où
en est aujourd'hui la question du DOB, car si ce
produit trouvait placement, c'est une des rares
plantes à caoutchouc dont la culture serait possi-
ble, lerendementétantassez grand-, et la croissance
de la plante très rapide. »
Pour satisfaire au désidératum exprimé en ces
lignes, nous nous sommes adressés à nos collabo-
rateurs, MM. HECHT FnÈRES & Cie qui possèdent
une maison à Liverpool. Le nom de DOB leur était
inconnu, mais-, sur le vu d'un échantillon prove-
nant de la collection de M. CHEVALIER, ils ont bien
voulu nous en donner cette appréciation :
« Cette.gomme, nous parak assez ma-l préf;
parée et ayant peu de nerf; sa valeur com-
merciale est en tout cas faible. Pour pouvoir
intéresser les fabricants, il faudrait, qu'elle
soit importée d'une région voisine de Rur
fisque, et que, par conséquent, les frais de
transport ne fussent pas trop élevés. »
Ayant communiqué cet avis à M. CHEVALIER
nous recevons de lui, en réponse, une seconde
lettre qui contient de nouveaux détails sur le.,
caoutchouc en question et,incidemment, aussi sur
l'exploitation des lianes de la même région ; en
voici les passages essentiels :
« Mon caoutchouc « Dob» vient justement
de Ja région de Rufisque ; la boule dont
MM. HECHTFRÈRES & CLE ont eu la moitié, a
lement admis que les procédés en usage n'ar-
rivent pas à extraire de la plante la totalité
de la matière colorante qu'elle contient.. Il
est possible qu'en lessivant l'indigotier d'après
le procédé des batteries de diffusion on arrive
à une extraction très complète, en particu-
lier si on emploie de l'eau chaude ; les avan-
tages • de l'eau chaude ont été démontrés
par les expériences, d'ailleurs incomplètes',*
du docteur SCHULTE (I).
« Mais il est possible, d'autre part, que
certains processus de fermentation soient.
indispensables pendant le trempage; peut-
être la formation même de l'indigo est-elle
à ce prix. S'il en était ainsi, il est probable
qu'on sera obligé de renoncer à utiliser les
batteries de diffusion des, sucreries, car leur
dispositif suppose un contact peu prolongé
de l'eau avec les plantes, ce qui est une mau-'
vaise condition pour la mise en train d'une*
fermentation. Et alors, il faudra en rester
aux cuves actuelles, en cherchant seulement
à les perfectionner ».
Malheureusement, l'objection éventuelle for-
mulée par l'auteur même du projet n'est pas la
seule ; il y en a une autre qui suffirait à elle seule
à renverser la combinaison imaginée; même en
faisant abstraction du doute qui subsiste quant
aux conditions bactériologiques du « trempage ».
Voici en effet, ce que nous écrit à ce propos
M. Calmette, le bien connu directeur de l'Institut
Pasteur, de Lille, qui possède une connaissance
spéciale des questions industrielles et agrono-
miques se rattachant à l'indigo : Il
« Ce projet ne semble guère pratique, car
le volume occupé par les tiges et feuilles
d'indigo est tel, par rapport au poids d'eau
nécessaire à l'extraction des principes colo-
rants de la plante, que les batteries de diffu-
sion d'une sucrerie, si importante soit-elle,
ne seront jamais assez nombreuses ni assez
vastes pour suffire aux besoins d'une planta-
tion d'indigo ».
(i) S'agirait-il du DR SCHULTE IM HOFE de Berlin?
Ce savant, qui a beaucoup travaillé dans l'Inde, nous'
écrivait dernièrement qu'il est sur le point de faire
paraitre un mémoire important, sur la culture et la
préparation de l'indigo.
N. DE LA RÉD.
LE CAOUTCHOUC DE RUFISQUE.
Origines - Qualité — Avenir
(Lettres de MM. HECHT frères & Cie et de
M. A. CHEVALIER).
Parmi les documents, déjà nombreux, que nous
avons publiés sur les Ficus producteurs de caaut::.
chouc et sur ceux qui n'en produisent point, nos.
lecteurs ont certainementretenu lalettre de M. A.
CHEVALIER relative au CAOUTCHOUC DOB (Voyez ce
- Journal, novembre, pp, 157-158). Notre ami a été
à même d'étudier de près"ce càoàtèliôiiepâ'u-cours
de la belle mission en Afrique-Occidentale qu,'i'a.
accompliede 189#.à 1900. Le Ficus Vogelii, source
botanique du CAOUTCHOUC DOB, étant, très riche en
latex, M. CHEVALIER exprimait cette idée que son
exploitation serait fort rémunératrice,si seulement
il était démontré que son caoutchouc puisse se
vendre à de bons prix.
En 1897, du caoutchouc de cette origine, récolté
dans la région de Rufisque, principalement entre
Pont et Sébikoutane, s'était vendu, paraît-il, à Li-
verpool, de 4 francs à 4 fr. 5o le kilo. En 1900, les
traitants sénégalais le'payaient encore a-ux indige--
nes à raison de l fr. 5o le kilo, mais depuis',u
M. CHEVALIER avait entendu dire que le marché
européen ne voulait plus de ce caoutchouc.,« Il
serait très important », concluait-il, « de savoir où
en est aujourd'hui la question du DOB, car si ce
produit trouvait placement, c'est une des rares
plantes à caoutchouc dont la culture serait possi-
ble, lerendementétantassez grand-, et la croissance
de la plante très rapide. »
Pour satisfaire au désidératum exprimé en ces
lignes, nous nous sommes adressés à nos collabo-
rateurs, MM. HECHT FnÈRES & Cie qui possèdent
une maison à Liverpool. Le nom de DOB leur était
inconnu, mais-, sur le vu d'un échantillon prove-
nant de la collection de M. CHEVALIER, ils ont bien
voulu nous en donner cette appréciation :
« Cette.gomme, nous parak assez ma-l préf;
parée et ayant peu de nerf; sa valeur com-
merciale est en tout cas faible. Pour pouvoir
intéresser les fabricants, il faudrait, qu'elle
soit importée d'une région voisine de Rur
fisque, et que, par conséquent, les frais de
transport ne fussent pas trop élevés. »
Ayant communiqué cet avis à M. CHEVALIER
nous recevons de lui, en réponse, une seconde
lettre qui contient de nouveaux détails sur le.,
caoutchouc en question et,incidemment, aussi sur
l'exploitation des lianes de la même région ; en
voici les passages essentiels :
« Mon caoutchouc « Dob» vient justement
de Ja région de Rufisque ; la boule dont
MM. HECHTFRÈRES & CLE ont eu la moitié, a
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