Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1901 31 décembre 1901
Description : 1901/12/31 (A1,N6). 1901/12/31 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776589
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
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- FIGURES
N°6 DEC. 1901 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 191
« Les autres cultures ne comptent pas,
car les indigènes du Sénégal ne s'occupent
d'une façon sérieuse que de celle-ci. Ils
plantent bien, pour leurs besoins journaliers,
un peu de riz, de manioc, de patates et de
coton, mais c'est si peu de chose!
« Les caoutchoutiers de Céara (Manihot
Gla;iovii) plantés depuis trois ans sont
beaux, vigoureux, mesurant de 4 à 5 mètres
de haut et de 25 à 3o centimètres de dia-
mètre. Cependant, le bois reste d'une déli-
catesse extrême, très cassant; il ne résiste
pas aux tornades de l'hivernage; on est
obligé de protéger les Céaras par des plan-
tations intercalaires d'arbres plus résistants
et à développement rapide, tels que Flam-
boyants, Neverdayes, Fromagers.
« J'ai opéré, au commencement, vers le
milieu et à la fin du mois d'octobre, plusieurs
saignées, mais sans résultat rémunérateur.
C'est en tâtonnant, sans doute, que j'arrive-
rai à connaître l'époque précise à laquelle
il faut pratiquer les saignées pour avoir le
maximum du rendement en latex. Si nos
Céaras n'accusent pas davantage de latex par
la suite, il est tout à fait inutile de s'adonner
à la plantation de cet arbre et tout colon
fera bien de le délaisser ou, du moins, de le
considérer simplement comme un arbre
d'agrément ».
Dans la plupart des localités de l'Afrique-Occiden-
tale où il a été expérimenté jusqu'ici, le Céara n'a
produit que des quantités minimes de caoutchouc
(voir sur ce sujet WARBURG, édition française). Toute-
fois, à trois ans il est encore trop tôt pour risquer un
jugement définitif. Il serait intéressant de savoir com-
bien il tombe d'eau à Kaolack et comment les pluies
se répartissent dans l'année.
-Z-W-lebNI
La « tomboca », maladie des bœufs
à Madagascar
Ce qui suit est extrait d'une correspondance de
Madagascar, publiée dans le fascicule du 10 no-
vembre igoi de la « Revue de Madagascar. »
« De divers côtés et plus spécialement aux
environs de Farafangana, sur la côte Est, et
d'Ambato, au Nord de Mavetanana, on a
signalé, ces jours-ci, une mortalité anor-
male parmi les troupeaux de bœufs, et l'on
se demande s'il ne s'agirait pas du charbon.
Les principaux symptômes de cette maladie
sont les mêmes que ceux d'une affection
revêtant dans le pays un caractère souvent
épizootique et que les indigènes désignent
sous le nom de tomboca.
Les animaux (bœufs principalement) sont
emportés dans un très court délai, trente-six
heures, parfois même vingt-quatre, et,
comme cela se constate dans le charbon, leur
abdomen présente du météorisme, c'est-à-
dire une accumulation de gaz dans les vis-
cères et l'intestin, et un écoulement sangui-
nolent aux naseaux.
L'administration s'est préoccupée de cette
situation et a immédiatement prescrit une
enquête dont sont chargés des vétérinaires
du corps d'occupation. A peine cet état de
choses était-il connu que des informations
de même nature arrivaient d'Amboasary,
où les bœufs du domaine de Croix-Valton
étaient décimés d'une façon analogue.
« A dire vrai, le tomboca, pour n'employer
que l'expression malgache, en attendant que
son identité avec le charbon soit scientifi-
quement démontrée, a toujours fait, dans les
troupeaux de Madagascar,de grands ravages.
Dans les régions de grands pâturages, telles
que le Mandridrano, les contreforts de l'An-
karatra, les plaines de la Betsiboka et de la
Mahajamba, l'Anativola, etc., les indigènes
n'ont guère recouru qu'à la transhumation
pour combattre le terrible mal; ce moyen
n'était pas toujours efficace. Dans certaines
régions, on employait bien des remèdes spé-
ciaux, mais leur composition, tenant bien
plus des pratiques de la sorcellerie que de
l'art proprement dit, je me dispenserai d'en
faire ici la description.
« Ce qui n'est pas douteux et permet d'éta-
blir la proche parenté du tomboca des indi-
gènes avec notre charbon, c'est que la ma-
die se communique parfois à l'homme, chez
qui elle revêt l'aspect livide et envahissant
d'un anthrax, occasionnant bientôt un fort
délire, puis déterminant la mort. Si les
études auxquelles il va être procédé sont
concluantes, on se trouvera fort heureuse-
ment en présence d'un ennemi, sérieux il
est vrai, mais contre lequel on est, dès à
présent, tout armé. »
En effet, c'est l'un des titres de gloire de PAS-
TKUR que d'avoir trouvé la vaccination préventive
« Les autres cultures ne comptent pas,
car les indigènes du Sénégal ne s'occupent
d'une façon sérieuse que de celle-ci. Ils
plantent bien, pour leurs besoins journaliers,
un peu de riz, de manioc, de patates et de
coton, mais c'est si peu de chose!
« Les caoutchoutiers de Céara (Manihot
Gla;iovii) plantés depuis trois ans sont
beaux, vigoureux, mesurant de 4 à 5 mètres
de haut et de 25 à 3o centimètres de dia-
mètre. Cependant, le bois reste d'une déli-
catesse extrême, très cassant; il ne résiste
pas aux tornades de l'hivernage; on est
obligé de protéger les Céaras par des plan-
tations intercalaires d'arbres plus résistants
et à développement rapide, tels que Flam-
boyants, Neverdayes, Fromagers.
« J'ai opéré, au commencement, vers le
milieu et à la fin du mois d'octobre, plusieurs
saignées, mais sans résultat rémunérateur.
C'est en tâtonnant, sans doute, que j'arrive-
rai à connaître l'époque précise à laquelle
il faut pratiquer les saignées pour avoir le
maximum du rendement en latex. Si nos
Céaras n'accusent pas davantage de latex par
la suite, il est tout à fait inutile de s'adonner
à la plantation de cet arbre et tout colon
fera bien de le délaisser ou, du moins, de le
considérer simplement comme un arbre
d'agrément ».
Dans la plupart des localités de l'Afrique-Occiden-
tale où il a été expérimenté jusqu'ici, le Céara n'a
produit que des quantités minimes de caoutchouc
(voir sur ce sujet WARBURG, édition française). Toute-
fois, à trois ans il est encore trop tôt pour risquer un
jugement définitif. Il serait intéressant de savoir com-
bien il tombe d'eau à Kaolack et comment les pluies
se répartissent dans l'année.
-Z-W-lebNI
La « tomboca », maladie des bœufs
à Madagascar
Ce qui suit est extrait d'une correspondance de
Madagascar, publiée dans le fascicule du 10 no-
vembre igoi de la « Revue de Madagascar. »
« De divers côtés et plus spécialement aux
environs de Farafangana, sur la côte Est, et
d'Ambato, au Nord de Mavetanana, on a
signalé, ces jours-ci, une mortalité anor-
male parmi les troupeaux de bœufs, et l'on
se demande s'il ne s'agirait pas du charbon.
Les principaux symptômes de cette maladie
sont les mêmes que ceux d'une affection
revêtant dans le pays un caractère souvent
épizootique et que les indigènes désignent
sous le nom de tomboca.
Les animaux (bœufs principalement) sont
emportés dans un très court délai, trente-six
heures, parfois même vingt-quatre, et,
comme cela se constate dans le charbon, leur
abdomen présente du météorisme, c'est-à-
dire une accumulation de gaz dans les vis-
cères et l'intestin, et un écoulement sangui-
nolent aux naseaux.
L'administration s'est préoccupée de cette
situation et a immédiatement prescrit une
enquête dont sont chargés des vétérinaires
du corps d'occupation. A peine cet état de
choses était-il connu que des informations
de même nature arrivaient d'Amboasary,
où les bœufs du domaine de Croix-Valton
étaient décimés d'une façon analogue.
« A dire vrai, le tomboca, pour n'employer
que l'expression malgache, en attendant que
son identité avec le charbon soit scientifi-
quement démontrée, a toujours fait, dans les
troupeaux de Madagascar,de grands ravages.
Dans les régions de grands pâturages, telles
que le Mandridrano, les contreforts de l'An-
karatra, les plaines de la Betsiboka et de la
Mahajamba, l'Anativola, etc., les indigènes
n'ont guère recouru qu'à la transhumation
pour combattre le terrible mal; ce moyen
n'était pas toujours efficace. Dans certaines
régions, on employait bien des remèdes spé-
ciaux, mais leur composition, tenant bien
plus des pratiques de la sorcellerie que de
l'art proprement dit, je me dispenserai d'en
faire ici la description.
« Ce qui n'est pas douteux et permet d'éta-
blir la proche parenté du tomboca des indi-
gènes avec notre charbon, c'est que la ma-
die se communique parfois à l'homme, chez
qui elle revêt l'aspect livide et envahissant
d'un anthrax, occasionnant bientôt un fort
délire, puis déterminant la mort. Si les
études auxquelles il va être procédé sont
concluantes, on se trouvera fort heureuse-
ment en présence d'un ennemi, sérieux il
est vrai, mais contre lequel on est, dès à
présent, tout armé. »
En effet, c'est l'un des titres de gloire de PAS-
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