Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1902 31 janvier 1902
Description : 1902/01/31 (A2,N7). 1902/01/31 (A2,N7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377659q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 24
- Cafés du Brésil. - Statistiques - Cours - Prévisions. (D'après DUURING & ZOON et GEORGES MAZE & Cie).......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- ACTUALITÉS
- FIGURES
- Figures 15 et 16 - La Défibreuse Boeken.
3o JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 7 — JANV. I902
trppicaux qui ont été tentées en 1900? Il n'y
çp 3Mey aucuneJ
« Ces expériences, entreprises avec le
çpncours bienveillant de feu M. Chabrier,
commissaire de la Réunion à l'Exposition
universelle, administrateur de la Cie Gle
Transatlantique, avec l'aide de cette compa-
gnie, ont montré que les sapotilles, les man-
ques Julie e.t les, mangues Martin, placées
dans une glacière, supportaient convenable-
ment le voyage. Les prix de vente étaient de
o fr. 40 à 0 fr. 75 pour les sapotilles, de
Q fr. -75 à 2 fr. 5o pour les mangues. On
savait déjà que, cueillis dans certaines con-
ditions, les avocats arrivaient parfaitement.
Les corossols et les pommes-cannelles n'ont
pu parvenir en France.
« J'ai étudié, en 1898, dans le supplément
du Bulletin agricole de la Martinique, les
conditions de réussite du commerce des
fruits dans cette colonie. Je me borne à vous
indiquer les conditions nouvelles qui se sont
dégagées des essais de 1900.
« IO La vente des fruits exotiques parait
i devoir être peu profitable en France durant
? la saison des fruits, de mai à octobre;
« 2° Pour le moment, le commerce des
fruits ne pourrait être tenté que sur une pe-
tite échelle et sans grand profit;
« 30 La Cie Gle Transatlantique est la
seule à pouvoir opérer le transport de nos
fruits. Or, la place manque à bord des ba-
teaux actuellement en service, poury instal-
ler un appareil frigorifique, même de petite
dimension;
« 4° La solution, que rend possi blelanou-
velle loi sur la marine marchande, sefait de
faire le transport des fruits avec des bateaux,
filant i5 nœuds et chargeant à la Guade-
loupe, la Martinique et Saint-Laurent du
Maroni;
« 5° Les fruits et les ananas seraient prér
parés et conservés dans des appareils fri-
gorifiques en attendant le passage du stea-
mer;
« 6° Saint-Laurent, avec la main-d'œuvre
de la Rélégation et les colons pénitentiaires,
pourrait devenir un centre d'exportation de
la banane, fournissant le complément du
chargement du bateau que les fruits et les
ananas de la Guadeloupe et de la Martinique
ne suffiraient pas à remplir.
« Ls solution, s'il y en a jamais une,
ne sera pas, comme vous le voyez, immé-
diate. »
INDIGO ET CANNE A SUCRE; Les
mêmes cuves pour extraire le sucre et
l'indigo. — Irréalisabilité de ce pro-
jet.
Depuis que nous nous occupons d'indigo dans
le « Journal d'Agriculture Tropicale », la plupart
des notes que nous y avons publiées étaient de
nature à décourager les cultivateurs de ce pro-
duit; telle encore la communication de M. JULES
KARPELÈS qu'on a pu lire dans la Partie commer-
ciale de ce numéro. Nous n'avons cependant au-
cun parti pris, ni aucun intérêt personnel engagé,
dans la circonstance, et si nous rencontrions un
fait susceptible de faire plaisir aux producteurs
d'indigo naturel, nous ne demanderionspas mieux
que de lui donner toute la publicité possible.
Malheureusement, la plupart des projets que
l'on rencontre, ne tiennent pas debout. lIon c:t
ainsi d'une proposition qui fait le tour de la presse
anglo-indienne en ce moment :
Voilà déjà un an ou deux que les planteurs
de l'Inde parlent de combiner avec la culture de
l'indigotier celle de la canne à sucre, au moyen
d'un assolement approprié qui aurait pour consé-
quence de réduire dans une notable proportion le
prix de revient de l'indigo. Aujourd'hui on va
plus loin, et on propose de construire les usines
mêmes de telle sorte qu'elles puissent servir suc-
cessivement et alternativement à l'extraction du
sucre et à celle de l'indigo. Ce plan présuppose
que le sucre sera extrait par le procédé de la diffu-
sion, (1) et ce sont les batteries de diffusion qu'il
s'agit de faire servir pour le traitement des feuilles
d'indigo, en leur faisant subir dans ces réci-
pients la phase de préparation désignée par les
Français sous le nom de « trempage » et par
.les Anglais sous celui de « steeping ».
Une note du « Pioneer », périodique anglo-in-
dien, reproduite sans la moindre critique dans
l' « Imperial Institute Journal » d'octobre 1901,
pose la question en ces termes :
« On ne sait pas grand chose à 1 heure
actuelle, sur les conditions les plus avanta-
geuses du trempage, toutefois il est généra-
(1) A peu près inconnu, en fait, dans les sucreries
très primitives de l'Inde anglaise. Rappelons, à ce
propos, que la diffusion de la canne à sucre offre,
entre autres avantages, celui de laisser des cossettes
aptes à être converties en papier (voir l'article « Pa-
pier de canne à sucre * publié dans le cahier de no-
vembre 1901 du « Journal d'Agriculture tropicale »).
trppicaux qui ont été tentées en 1900? Il n'y
çp 3Mey aucuneJ
« Ces expériences, entreprises avec le
çpncours bienveillant de feu M. Chabrier,
commissaire de la Réunion à l'Exposition
universelle, administrateur de la Cie Gle
Transatlantique, avec l'aide de cette compa-
gnie, ont montré que les sapotilles, les man-
ques Julie e.t les, mangues Martin, placées
dans une glacière, supportaient convenable-
ment le voyage. Les prix de vente étaient de
o fr. 40 à 0 fr. 75 pour les sapotilles, de
Q fr. -75 à 2 fr. 5o pour les mangues. On
savait déjà que, cueillis dans certaines con-
ditions, les avocats arrivaient parfaitement.
Les corossols et les pommes-cannelles n'ont
pu parvenir en France.
« J'ai étudié, en 1898, dans le supplément
du Bulletin agricole de la Martinique, les
conditions de réussite du commerce des
fruits dans cette colonie. Je me borne à vous
indiquer les conditions nouvelles qui se sont
dégagées des essais de 1900.
« IO La vente des fruits exotiques parait
i devoir être peu profitable en France durant
? la saison des fruits, de mai à octobre;
« 2° Pour le moment, le commerce des
fruits ne pourrait être tenté que sur une pe-
tite échelle et sans grand profit;
« 30 La Cie Gle Transatlantique est la
seule à pouvoir opérer le transport de nos
fruits. Or, la place manque à bord des ba-
teaux actuellement en service, poury instal-
ler un appareil frigorifique, même de petite
dimension;
« 4° La solution, que rend possi blelanou-
velle loi sur la marine marchande, sefait de
faire le transport des fruits avec des bateaux,
filant i5 nœuds et chargeant à la Guade-
loupe, la Martinique et Saint-Laurent du
Maroni;
« 5° Les fruits et les ananas seraient prér
parés et conservés dans des appareils fri-
gorifiques en attendant le passage du stea-
mer;
« 6° Saint-Laurent, avec la main-d'œuvre
de la Rélégation et les colons pénitentiaires,
pourrait devenir un centre d'exportation de
la banane, fournissant le complément du
chargement du bateau que les fruits et les
ananas de la Guadeloupe et de la Martinique
ne suffiraient pas à remplir.
« Ls solution, s'il y en a jamais une,
ne sera pas, comme vous le voyez, immé-
diate. »
INDIGO ET CANNE A SUCRE; Les
mêmes cuves pour extraire le sucre et
l'indigo. — Irréalisabilité de ce pro-
jet.
Depuis que nous nous occupons d'indigo dans
le « Journal d'Agriculture Tropicale », la plupart
des notes que nous y avons publiées étaient de
nature à décourager les cultivateurs de ce pro-
duit; telle encore la communication de M. JULES
KARPELÈS qu'on a pu lire dans la Partie commer-
ciale de ce numéro. Nous n'avons cependant au-
cun parti pris, ni aucun intérêt personnel engagé,
dans la circonstance, et si nous rencontrions un
fait susceptible de faire plaisir aux producteurs
d'indigo naturel, nous ne demanderionspas mieux
que de lui donner toute la publicité possible.
Malheureusement, la plupart des projets que
l'on rencontre, ne tiennent pas debout. lIon c:t
ainsi d'une proposition qui fait le tour de la presse
anglo-indienne en ce moment :
Voilà déjà un an ou deux que les planteurs
de l'Inde parlent de combiner avec la culture de
l'indigotier celle de la canne à sucre, au moyen
d'un assolement approprié qui aurait pour consé-
quence de réduire dans une notable proportion le
prix de revient de l'indigo. Aujourd'hui on va
plus loin, et on propose de construire les usines
mêmes de telle sorte qu'elles puissent servir suc-
cessivement et alternativement à l'extraction du
sucre et à celle de l'indigo. Ce plan présuppose
que le sucre sera extrait par le procédé de la diffu-
sion, (1) et ce sont les batteries de diffusion qu'il
s'agit de faire servir pour le traitement des feuilles
d'indigo, en leur faisant subir dans ces réci-
pients la phase de préparation désignée par les
Français sous le nom de « trempage » et par
.les Anglais sous celui de « steeping ».
Une note du « Pioneer », périodique anglo-in-
dien, reproduite sans la moindre critique dans
l' « Imperial Institute Journal » d'octobre 1901,
pose la question en ces termes :
« On ne sait pas grand chose à 1 heure
actuelle, sur les conditions les plus avanta-
geuses du trempage, toutefois il est généra-
(1) A peu près inconnu, en fait, dans les sucreries
très primitives de l'Inde anglaise. Rappelons, à ce
propos, que la diffusion de la canne à sucre offre,
entre autres avantages, celui de laisser des cossettes
aptes à être converties en papier (voir l'article « Pa-
pier de canne à sucre * publié dans le cahier de no-
vembre 1901 du « Journal d'Agriculture tropicale »).
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