Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1901 31 décembre 1901
Description : 1901/12/31 (A1,N6). 1901/12/31 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776589
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 191
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- FIGURES
1 qo JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N°6 –DEC. 1901
Les noirs d'Amérique ont apporté des graines
"d'un certain nombre de variétés de coton :Upland,
Sea-Island, Haute-Egypte, Basse-Egypte, Abassi
et Pérou ; en outre, ils ont mission d'expérimen-
ter le cotonnier du pays. Voilà un essai dont la,
marche sera passionnante à suivre, pour nos lec-
teurs de la Côte-Occidentale. Nous ne manquerons
pas de les tenir au courant, et serions content si
nous amenions l'un d'eux à aller voir lui-même
ce qui se passe. La tentative du comité de
Berlin séduit par son originalité. Si elle réussit, il
est probable qu'elle trouvera des imitateurs dans
les colonies voisines.
BONS ET MAUVAIS CASTILLOA:
Le Hulé liga du Guatémala.
Une note de M. EUGÈNE POISSON, publiée
dans notre cahier d'août 1901 (« A propos
du Castilloa TunuHemsl. et d'autres Castilloa
nouveaux ») fait mention d'une forme parti-
culière de Castilloa présentée, sous le nom
de « HULÉ LIGA », à l'Exposition Universelle
de 1900, par legouvernement du Guatémala;
ce Castilloa a ceci de remarquable qu'il ne
fournit point de caoutchouc mais seulement
un coagulum poisseux, sans valeur indus-
trielle ; d'ailleurs, le mot LIGA veut dire « glu ».
M. EUGÈNE POISSON cite l'observation de
son père, M. JULES POISSON, assistant au
Muséum, constatant que les échantillons
d'herbier produits à l'Exposition Univer-
selle ne permettaient guère de distinguer le
H ULÉ LIGA du HULÉ ordinaire qui est le Cas-
tilloa elastica de CERVANTES, principale
source du caoutchouc de l'Amérique-Cen-
trale.
Les feuilles du LIGA paraissaient un peu
moins soyeuses, leur teinte un peu moins
claire, mais c'étaient là des caractères abso-
lument insuffisants pour établir une espèce
distincte.
Depuis, M. RENÉ GUÉRIN, directeur du
Laboratoire Central de Guatémala, et ancien
Commissaire général de cette République à
l'Exposition Universelle (1), a fait parvenir
au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris des
matériaux plus complets, comprenant des
fleurs et des fruits de LIGA. M. JULES POISSON
en a rendu compte dans la réunion men-
(1) Dans notre cahier d'août, il est question de
M. JULES GUÉRIN; c'est une erreur: c'est RENÉ qu'il
faut lire.
suelle des Naturalistes du Muséum qui a eu
lieu le 26 novembre dernier. La conclusion
est que le LIGA demeure très difficile à dis-
tinguer du bon Castilloa elastica, produc-
teur de caoutchouc ; les caractères différen-
ciels les plus marquants - qu'il faudrait
d'ailleurs encore vérifier sur place - rési-
dent dans les dimensions des capitules ou ré-
ceptacles fructifères, et surtout dans celles
des graines ; en effet, dans le LIGA, ces organes
sont presque de moitié moins gros que dans
le Castilloa elastica type.
Cette différence est-elle constante ? Une
étude sur place saurait seule fournir une ré-
ponse à cette question dont la grande im-
portance pratique saute aux yeux.
Quoi qu'il en soit, les indigènes éprou-
vent, paraît-il, la plus grande difficulté à dis-
tinguer le HULÉ LIGA du bon HULÉ à caout-
chouc; et comme les deux poussent dans les
mêmes localités, souvent côte à côte, la con-
fusion se produit journellement; le caout-
chouc résultant du mélange des deux latex,
participe des défauts du coagulum poisseux
du LIGA et ne réalise que des prix tout-à-
fait inférieurs.
CORRESPONDANCE DE KAOLACK
(SÉNÉGAL) : Les cultures du pays.
Le caoutchouc de Céara.
Un ami qui réside à Kaolack, dans la région
du Sine-Saloum, nous écrit, à la date du 13 oc-
tobre 1901 :
« La culture du Sine-Saloum n'est pas
riche : elle consiste surtout en trois espèces
de mil, à savoir :
« 1° Le petit mil ou souna, dont la récolte
est faite (octobre);
« 20 Le mil barbu, dont la récolte se fait
maintenant (novembre) ;
« 30 Le gros mil ou bassi, qui se récoltera
à la fin de décembre.
« Il n'y a rien de particulier à noter sur
cette plante; elle constitue la principale
nourriture du nègre sous la forme de cous-
cous.
« La culture de rapport la plus en faveur
est celle de l'arachide. L'exportation se fait
par Dakar, Rufisque, Fatik, Kaolack, etc.
Les noirs d'Amérique ont apporté des graines
"d'un certain nombre de variétés de coton :Upland,
Sea-Island, Haute-Egypte, Basse-Egypte, Abassi
et Pérou ; en outre, ils ont mission d'expérimen-
ter le cotonnier du pays. Voilà un essai dont la,
marche sera passionnante à suivre, pour nos lec-
teurs de la Côte-Occidentale. Nous ne manquerons
pas de les tenir au courant, et serions content si
nous amenions l'un d'eux à aller voir lui-même
ce qui se passe. La tentative du comité de
Berlin séduit par son originalité. Si elle réussit, il
est probable qu'elle trouvera des imitateurs dans
les colonies voisines.
BONS ET MAUVAIS CASTILLOA:
Le Hulé liga du Guatémala.
Une note de M. EUGÈNE POISSON, publiée
dans notre cahier d'août 1901 (« A propos
du Castilloa TunuHemsl. et d'autres Castilloa
nouveaux ») fait mention d'une forme parti-
culière de Castilloa présentée, sous le nom
de « HULÉ LIGA », à l'Exposition Universelle
de 1900, par legouvernement du Guatémala;
ce Castilloa a ceci de remarquable qu'il ne
fournit point de caoutchouc mais seulement
un coagulum poisseux, sans valeur indus-
trielle ; d'ailleurs, le mot LIGA veut dire « glu ».
M. EUGÈNE POISSON cite l'observation de
son père, M. JULES POISSON, assistant au
Muséum, constatant que les échantillons
d'herbier produits à l'Exposition Univer-
selle ne permettaient guère de distinguer le
H ULÉ LIGA du HULÉ ordinaire qui est le Cas-
tilloa elastica de CERVANTES, principale
source du caoutchouc de l'Amérique-Cen-
trale.
Les feuilles du LIGA paraissaient un peu
moins soyeuses, leur teinte un peu moins
claire, mais c'étaient là des caractères abso-
lument insuffisants pour établir une espèce
distincte.
Depuis, M. RENÉ GUÉRIN, directeur du
Laboratoire Central de Guatémala, et ancien
Commissaire général de cette République à
l'Exposition Universelle (1), a fait parvenir
au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris des
matériaux plus complets, comprenant des
fleurs et des fruits de LIGA. M. JULES POISSON
en a rendu compte dans la réunion men-
(1) Dans notre cahier d'août, il est question de
M. JULES GUÉRIN; c'est une erreur: c'est RENÉ qu'il
faut lire.
suelle des Naturalistes du Muséum qui a eu
lieu le 26 novembre dernier. La conclusion
est que le LIGA demeure très difficile à dis-
tinguer du bon Castilloa elastica, produc-
teur de caoutchouc ; les caractères différen-
ciels les plus marquants - qu'il faudrait
d'ailleurs encore vérifier sur place - rési-
dent dans les dimensions des capitules ou ré-
ceptacles fructifères, et surtout dans celles
des graines ; en effet, dans le LIGA, ces organes
sont presque de moitié moins gros que dans
le Castilloa elastica type.
Cette différence est-elle constante ? Une
étude sur place saurait seule fournir une ré-
ponse à cette question dont la grande im-
portance pratique saute aux yeux.
Quoi qu'il en soit, les indigènes éprou-
vent, paraît-il, la plus grande difficulté à dis-
tinguer le HULÉ LIGA du bon HULÉ à caout-
chouc; et comme les deux poussent dans les
mêmes localités, souvent côte à côte, la con-
fusion se produit journellement; le caout-
chouc résultant du mélange des deux latex,
participe des défauts du coagulum poisseux
du LIGA et ne réalise que des prix tout-à-
fait inférieurs.
CORRESPONDANCE DE KAOLACK
(SÉNÉGAL) : Les cultures du pays.
Le caoutchouc de Céara.
Un ami qui réside à Kaolack, dans la région
du Sine-Saloum, nous écrit, à la date du 13 oc-
tobre 1901 :
« La culture du Sine-Saloum n'est pas
riche : elle consiste surtout en trois espèces
de mil, à savoir :
« 1° Le petit mil ou souna, dont la récolte
est faite (octobre);
« 20 Le mil barbu, dont la récolte se fait
maintenant (novembre) ;
« 30 Le gros mil ou bassi, qui se récoltera
à la fin de décembre.
« Il n'y a rien de particulier à noter sur
cette plante; elle constitue la principale
nourriture du nègre sous la forme de cous-
cous.
« La culture de rapport la plus en faveur
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