Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1902 31 janvier 1902
Description : 1902/01/31 (A2,N7). 1902/01/31 (A2,N7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377659q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 24
- Cafés du Brésil. - Statistiques - Cours - Prévisions. (D'après DUURING & ZOON et GEORGES MAZE & Cie).......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- ACTUALITÉS
- FIGURES
- Figures 15 et 16 - La Défibreuse Boeken.
NO 7 - JANV. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 27
Quant à l'aromatisation artificielle, cette
pratique ne tend-elle pas à disparaître dans
les théeries les plus réputées de l'île de Cey-
lan?
En plus de la consommation dans les co-
lonies mêmes et dans les hôpitaux militaires,
les thés d'Annam commencent à jouir d'une
faveur marquée auprès des consommateurs
de la métrople, mais M. GUIGON se "demande
si cette faveur est destinée à durer en pré-
sence des prix exigés par les producteurs
d'Annam. Il estime en effet que les thés de
Ceylan sont plus avantageux pour le con-
sommateur et pour l'intermédiaire malgré
la détaxe douanière de JO4 francs par 100
kilos dont jouissent à l'entrée en France les
thés provenant des colonies françaises ;
même tous droits de douane acquittés, les
Souchongs de Ceylan, de belle venue, sans
brisures ni poussières et d'un beau parfum
coûtent meilleur marché que les thés d'An-
nam.
La concurrence avec les thés de Ceylan
est rendue particulièrement difficile par ce
fait qu'ils sont favorisés par une prime d'ex-
portation qui est de 7 o o sur le poids total
des expéditions à la condition que les ache-
teurs étrangers auxquels cette prime est ré-
servée n'en bénéficieront qu'en marchandise,
la prime étant reportée sur le premier pro-
chain achat qu'ils auront à faire. De cette fa-
çon le négociant étranger qui a une fois
acheté à Ceylan se trouve entraîné à y ache-
ter de nouveau pour ne pas perdre le béné-
fice de la prime qui lui est due sur son pré-
cédent achat.
La conclusion de M. GUIGON peut se résu-
mer en peu de mots : la différence entre les
prix des thés de l'Annam et de ceux de Cey-
lan est disproportionnée. Les thés d'Annam
n'auront d'avenir qu'à la condition de ré-
duire leur prix de revient et en conséquence
leur prix de vente.
La thèse de M. GUIGON est celle du con-
sommateur. Nous invitons nos lecteurs d'An-
nam qui font du thé à nous présenter celle
du producteur. M. GUIGON même sera cer-
tainement heureux de lire une discussion
autorisée de la conception que lui inspirent
à la fois son expérience de négociant et son
intérêt patriotique pour le développementde
-une des plus belles colonies françaises.
Thé fin de Java, à 17 francs le kilo. —
Extension de la fabrication du thé en
tablettes.
« Un lot de. «flowerypekoe »dç.$ £ K,AMAJU,
une théerie de la province de Préanger, a été
vendu auxenchères, à Amsterdam, au prix de
403 cents hollandais (8 fcs, 5o) lé demi kilo.
pareil chiffre n'avait encore jamais été atteint
par un thé de Java.
« D'autre part, l'attention a été aussi attirée
à Java sur les avantages du thé comprimé,
en tablettes.
« La théerie SINAGAR a mis sur le marché de
ces tablettes de thé comprimé. Ce nouveau
mode de présentation semble offrir des
commodités particulières pour l'approvi-
sionnnement des troupes »
Les deux informations ci-dessus, ont été re-
cuellies par nous dans un numéro récent du
« Indian Gardening & Planting ».
Le thé en tablettes -qu'il ne faut pas confondre
avec le thé en briques-est fort estimé en Russie;
il y a été introduit depuis une quinzaine d'années,
par des maisons russes qui font fabriquer cet arti-
cle dans des usines à vapeur, installées en Chine.
Nous donnerons dans un prochain numéro quel-
ques autres détails à ce sujet.
C'est encore sous forme de tablettes qu'est pré-
sentée au public la majeure partie du thé produit
dans les plantations nouvelles du Caucase en par-
ticulier celui des plantations de M. CONSTANTIN
POPOFF; en 1898, 10.000 livres russes de tablettes,
contre 2.900 livres de thé en paquets (Lettre du
propriétaire datée du 15 mai 1901, au « Pianting
Opinion » de Madras (no du 19 octobre 1902).
Thé en pilules
Cetarticle, tout nouveau, a été lancé par M. CONS-
TANTIN POPOFF déjà nommé, planteur à Tchakva
en même temps que l'un des plus forts marchands
de thé de la Russie.
Les pilules sont fabriquées dans les plantations
de M. POPOFF au Caucase, à l'aide d'une presse
hydraulique spécialement agencée et faite sur
commande, par une célèbre maison de construc-
teurs d'Irlande, qui a fourni également le reste
de l'outillage mécanique des nouvelles théeries
russes.
Les pilules pèsent 213 centigrammes chaque
Quant à l'aromatisation artificielle, cette
pratique ne tend-elle pas à disparaître dans
les théeries les plus réputées de l'île de Cey-
lan?
En plus de la consommation dans les co-
lonies mêmes et dans les hôpitaux militaires,
les thés d'Annam commencent à jouir d'une
faveur marquée auprès des consommateurs
de la métrople, mais M. GUIGON se "demande
si cette faveur est destinée à durer en pré-
sence des prix exigés par les producteurs
d'Annam. Il estime en effet que les thés de
Ceylan sont plus avantageux pour le con-
sommateur et pour l'intermédiaire malgré
la détaxe douanière de JO4 francs par 100
kilos dont jouissent à l'entrée en France les
thés provenant des colonies françaises ;
même tous droits de douane acquittés, les
Souchongs de Ceylan, de belle venue, sans
brisures ni poussières et d'un beau parfum
coûtent meilleur marché que les thés d'An-
nam.
La concurrence avec les thés de Ceylan
est rendue particulièrement difficile par ce
fait qu'ils sont favorisés par une prime d'ex-
portation qui est de 7 o o sur le poids total
des expéditions à la condition que les ache-
teurs étrangers auxquels cette prime est ré-
servée n'en bénéficieront qu'en marchandise,
la prime étant reportée sur le premier pro-
chain achat qu'ils auront à faire. De cette fa-
çon le négociant étranger qui a une fois
acheté à Ceylan se trouve entraîné à y ache-
ter de nouveau pour ne pas perdre le béné-
fice de la prime qui lui est due sur son pré-
cédent achat.
La conclusion de M. GUIGON peut se résu-
mer en peu de mots : la différence entre les
prix des thés de l'Annam et de ceux de Cey-
lan est disproportionnée. Les thés d'Annam
n'auront d'avenir qu'à la condition de ré-
duire leur prix de revient et en conséquence
leur prix de vente.
La thèse de M. GUIGON est celle du con-
sommateur. Nous invitons nos lecteurs d'An-
nam qui font du thé à nous présenter celle
du producteur. M. GUIGON même sera cer-
tainement heureux de lire une discussion
autorisée de la conception que lui inspirent
à la fois son expérience de négociant et son
intérêt patriotique pour le développementde
-une des plus belles colonies françaises.
Thé fin de Java, à 17 francs le kilo. —
Extension de la fabrication du thé en
tablettes.
« Un lot de. «flowerypekoe »dç.$ £ K,AMAJU,
une théerie de la province de Préanger, a été
vendu auxenchères, à Amsterdam, au prix de
403 cents hollandais (8 fcs, 5o) lé demi kilo.
pareil chiffre n'avait encore jamais été atteint
par un thé de Java.
« D'autre part, l'attention a été aussi attirée
à Java sur les avantages du thé comprimé,
en tablettes.
« La théerie SINAGAR a mis sur le marché de
ces tablettes de thé comprimé. Ce nouveau
mode de présentation semble offrir des
commodités particulières pour l'approvi-
sionnnement des troupes »
Les deux informations ci-dessus, ont été re-
cuellies par nous dans un numéro récent du
« Indian Gardening & Planting ».
Le thé en tablettes -qu'il ne faut pas confondre
avec le thé en briques-est fort estimé en Russie;
il y a été introduit depuis une quinzaine d'années,
par des maisons russes qui font fabriquer cet arti-
cle dans des usines à vapeur, installées en Chine.
Nous donnerons dans un prochain numéro quel-
ques autres détails à ce sujet.
C'est encore sous forme de tablettes qu'est pré-
sentée au public la majeure partie du thé produit
dans les plantations nouvelles du Caucase en par-
ticulier celui des plantations de M. CONSTANTIN
POPOFF; en 1898, 10.000 livres russes de tablettes,
contre 2.900 livres de thé en paquets (Lettre du
propriétaire datée du 15 mai 1901, au « Pianting
Opinion » de Madras (no du 19 octobre 1902).
Thé en pilules
Cetarticle, tout nouveau, a été lancé par M. CONS-
TANTIN POPOFF déjà nommé, planteur à Tchakva
en même temps que l'un des plus forts marchands
de thé de la Russie.
Les pilules sont fabriquées dans les plantations
de M. POPOFF au Caucase, à l'aide d'une presse
hydraulique spécialement agencée et faite sur
commande, par une célèbre maison de construc-
teurs d'Irlande, qui a fourni également le reste
de l'outillage mécanique des nouvelles théeries
russes.
Les pilules pèsent 213 centigrammes chaque
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