Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1901 31 décembre 1901
Description : 1901/12/31 (A1,N6). 1901/12/31 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776589
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 188
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- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
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- FIGURES
N- 6 - DÉ-c. 1901 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 187
« Moi-même, j'ai cultivé à Kouroussa des
fraisiers des 4 saisons sans filets, provenant
d'une plantation de Timbo.
J'en ai eu quatre plànches placées à di-
verses expositions, comme essai; les plantes
étaient de belle venue, la floraison assez
bonne, mais elles ont donné peu de fruits,
surtout en pleine saison des pluies. Ce n'est
qu'à la saison sèche et froide, et avec de l'ar-
rosage régulier, que j'ai pu avoir assez de
fruits pour pouvoir en manger; mais la plus
grande production n'a pas dépassé le dixième
de la quantité produite par les mêmes plantes
cultivées dans mon jardin à La Varenne-
Saint-Hilaire, près Paris. »
Il nous semble avoir lu que dans certains pays
tropicaux, entre autres en Floride et à Cuba, on
obtient des résultats meilleurs; nous tâcherons de
nous renseigner exactement sur les rendements
et les procédés de culture du fraisier dans ces
pays, ainsi que sur les variétés qui y réussissent le
mieux. La fraise est l'un des fruits que l'Européen
expatrié regrette le plus.
Notes complémentaires sur le décorti-
queur de riz de Nicholson.
LETTRE DE MM. NICHOLSON & SONS, SUR L'HISTOIRE DE
LEUR DÉCORTIQUE UR. - COMPARAISON AVEC LE DÉCOR-
TIQUEUR DE BILLOUD ET LE CONCASSEUR « RECORD »,
PAR M. F. MAIN.
M. F. MAIN nous a donné, dans le cahier
d'août (n° 2) du « Journal d'Agriculture Tropi-
cale » (pp. 51-54), une très intéressante note il-
lustrée, traitant des décortiqueurs de riz; il y
décrivait particulièrement celui de la maison Ni-
cholson, récemment étudié par M. le professeur
RINGELMANN, à la Station d'essai de machines
agricoles. A la suite de cette note nous avons reçu
d'un abonné qui appartient à une société colo-
niale de l'Afrique Orientale, une lettre que nous
nous sommes empressé d'insérer dans notre
cahier de septembre (p. 93). Notre correspondant
nous y signalait certain petit défaut constaté dans
une machine dont il s'était servi, il y a déjà long-
temps, et quilui avait paru très semblable à celle de
NICHOLSON. bien qu'achetée dans une autre mai-
son anglaise.
Cette lettre ayant été communiquée à MM. NI-
CHOLSON & SONS, a valu à notre collaborateur
M. MAIN une réplique de ces derniers, qu'il a bien
voulu nous transmettre; nous croyons utile de la
publier, car elle contient quantité de renseigne-
ments de fait.
En voici la traduction que nous devons à
M. MAIN:
Lettre de MM. Nicholson & Sons.
« Nous fabriquons notre décortiqueur de-
puis 1884. A part le cône et son enveloppe,
qui font l'objet du brevet de MM. G. FRASER
et L.-W. HARVEY, nous avons dessiné la ma-
chine et l'avons fabriquée de toutes pièces,
moyennant une redevance aux inventeurs
jusqu'à ce que le brevet fut tombé dans le
domaine public.
« De temps en temps, la forme de la ma-
chiné a été modifiée, au fur et à mesure que
les perfectionnements se présentaient. En
1896, nous avons entièrement refait les mo-
dèles du décortiqueur à bras, et, à notre
connaissance, il n'existe pas de copie de cette
machine.
-« Plusieurs maisons ont copié l'ancienne
machine, avec un tel insuccès que le décor-
tiqueur y a acquis une mauvaise réputation,
et qu'il y a eu plusieurs appareils de retour-
nés à ces maisons. Ce manque de succès est
dû à ce que l'on n'a pas compris la manière
de recouvrir les meules et de garnir les enve-
loppes. Ces pièces étaient faites d'après les
nôtres, mais s'ajustaient mal, ce qui est un
point capital dans une machine, où l'ajustage
parfait est une nécessité.
« Nous pouvons dire qu'on ne nous a
jamais retourné une machine, à nous. Nous
ne prétendons pas que le succès ait été par-
tout égal, mais c'est que les colons ne com-
prennent pas toujours bien la manière de se
servir de leur décortiqueur et qu'ils ne se
conforment pas assez aux instructions pour
le réglage lorsque le riz est tout venant.
« Nous n'avons aucune concurrence sé-
rieuse pour la machine à bras. Quant aux
modèles plus grands, ils ne sont pas intéres
sants, car ce sont en général des pièces de
moulins fixes, des machines d'usine.
« Il n'y a actuellement aucun brevet pro-
tégeant le décortiqueur.
« Nous avons vendu de ces machines à peu
près dans tous les pays producteurs de riz,
pour l'usage des colons et des indigènes. Il y
en a aussi quelques-unes à Londres où elles
sont employées à l'échantillonnage, mais ce
n'est pas la peine d'en parler.
« Moi-même, j'ai cultivé à Kouroussa des
fraisiers des 4 saisons sans filets, provenant
d'une plantation de Timbo.
J'en ai eu quatre plànches placées à di-
verses expositions, comme essai; les plantes
étaient de belle venue, la floraison assez
bonne, mais elles ont donné peu de fruits,
surtout en pleine saison des pluies. Ce n'est
qu'à la saison sèche et froide, et avec de l'ar-
rosage régulier, que j'ai pu avoir assez de
fruits pour pouvoir en manger; mais la plus
grande production n'a pas dépassé le dixième
de la quantité produite par les mêmes plantes
cultivées dans mon jardin à La Varenne-
Saint-Hilaire, près Paris. »
Il nous semble avoir lu que dans certains pays
tropicaux, entre autres en Floride et à Cuba, on
obtient des résultats meilleurs; nous tâcherons de
nous renseigner exactement sur les rendements
et les procédés de culture du fraisier dans ces
pays, ainsi que sur les variétés qui y réussissent le
mieux. La fraise est l'un des fruits que l'Européen
expatrié regrette le plus.
Notes complémentaires sur le décorti-
queur de riz de Nicholson.
LETTRE DE MM. NICHOLSON & SONS, SUR L'HISTOIRE DE
LEUR DÉCORTIQUE UR. - COMPARAISON AVEC LE DÉCOR-
TIQUEUR DE BILLOUD ET LE CONCASSEUR « RECORD »,
PAR M. F. MAIN.
M. F. MAIN nous a donné, dans le cahier
d'août (n° 2) du « Journal d'Agriculture Tropi-
cale » (pp. 51-54), une très intéressante note il-
lustrée, traitant des décortiqueurs de riz; il y
décrivait particulièrement celui de la maison Ni-
cholson, récemment étudié par M. le professeur
RINGELMANN, à la Station d'essai de machines
agricoles. A la suite de cette note nous avons reçu
d'un abonné qui appartient à une société colo-
niale de l'Afrique Orientale, une lettre que nous
nous sommes empressé d'insérer dans notre
cahier de septembre (p. 93). Notre correspondant
nous y signalait certain petit défaut constaté dans
une machine dont il s'était servi, il y a déjà long-
temps, et quilui avait paru très semblable à celle de
NICHOLSON. bien qu'achetée dans une autre mai-
son anglaise.
Cette lettre ayant été communiquée à MM. NI-
CHOLSON & SONS, a valu à notre collaborateur
M. MAIN une réplique de ces derniers, qu'il a bien
voulu nous transmettre; nous croyons utile de la
publier, car elle contient quantité de renseigne-
ments de fait.
En voici la traduction que nous devons à
M. MAIN:
Lettre de MM. Nicholson & Sons.
« Nous fabriquons notre décortiqueur de-
puis 1884. A part le cône et son enveloppe,
qui font l'objet du brevet de MM. G. FRASER
et L.-W. HARVEY, nous avons dessiné la ma-
chine et l'avons fabriquée de toutes pièces,
moyennant une redevance aux inventeurs
jusqu'à ce que le brevet fut tombé dans le
domaine public.
« De temps en temps, la forme de la ma-
chiné a été modifiée, au fur et à mesure que
les perfectionnements se présentaient. En
1896, nous avons entièrement refait les mo-
dèles du décortiqueur à bras, et, à notre
connaissance, il n'existe pas de copie de cette
machine.
-« Plusieurs maisons ont copié l'ancienne
machine, avec un tel insuccès que le décor-
tiqueur y a acquis une mauvaise réputation,
et qu'il y a eu plusieurs appareils de retour-
nés à ces maisons. Ce manque de succès est
dû à ce que l'on n'a pas compris la manière
de recouvrir les meules et de garnir les enve-
loppes. Ces pièces étaient faites d'après les
nôtres, mais s'ajustaient mal, ce qui est un
point capital dans une machine, où l'ajustage
parfait est une nécessité.
« Nous pouvons dire qu'on ne nous a
jamais retourné une machine, à nous. Nous
ne prétendons pas que le succès ait été par-
tout égal, mais c'est que les colons ne com-
prennent pas toujours bien la manière de se
servir de leur décortiqueur et qu'ils ne se
conforment pas assez aux instructions pour
le réglage lorsque le riz est tout venant.
« Nous n'avons aucune concurrence sé-
rieuse pour la machine à bras. Quant aux
modèles plus grands, ils ne sont pas intéres
sants, car ce sont en général des pièces de
moulins fixes, des machines d'usine.
« Il n'y a actuellement aucun brevet pro-
tégeant le décortiqueur.
« Nous avons vendu de ces machines à peu
près dans tous les pays producteurs de riz,
pour l'usage des colons et des indigènes. Il y
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sont employées à l'échantillonnage, mais ce
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