Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1902 31 janvier 1902
Description : 1902/01/31 (A2,N7). 1902/01/31 (A2,N7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377659q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 24
- Cafés du Brésil. - Statistiques - Cours - Prévisions. (D'après DUURING & ZOON et GEORGES MAZE & Cie).......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- ACTUALITÉS
- FIGURES
- Figures 15 et 16 - La Défibreuse Boeken.
N° 7 - JANV. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 15
y ajoutant simplement de bons index analytiques.
C'est, à une de ces monographies, parue le
17 octobre 1901 dans le Supplément de Tama-
tave (i) du « Journal Officiel de Madagascar » et
consacrée à la concession « PROVIDENCE » que nous
avons emprunté l'excellende étude qu'on va lire.
« Providence » est située dans le district de Vato-
mandry, sur la côte Est de Madagascar et appar-
tient à M. DELACRE. Depuis deux ans, cette entre-
prise est dirigée par M. J ÉNOT, ingénieur-agronome
qui parait l'avoir amenée à un haut degré de per-
fection.
Pour les lecteurs insuffisamment familiarisés
avec la culture de la vanille et qui se heurteraient,
dans le texte qui suit, à quelque détaij embarras-
sant pour eux, rappelons que M. HENRI LECOMTE
vient de faire paraitre un volume sur le vanillier
et la vanille; nous l'avons analysé dans notre
cahier de novembre.
« La vanillerie de Providence est actuelle
ment une des plus belles et des mieux entre-
tenues de la côte Est. Elle a été entièrement
reconstituée par M. JÉNOT,qui l'avait trouvée
en mauvais état, il y a deux ans, quand il a
pris la direction de la propriété.
« Elle comprend aujourd'hui 3o,ooolianes
de différents âges et ce nombre sera porté à
35.ooo dès la fin de 1901. Sur ces 3o.ooo va-
nilliers mis en place, 1 5.000sont en rapport.
« Une partie de la vanillerie, la plus an-
cienne, est plantée sur espalier; l'autre en
quinconce, sur tuteurs isolés (pignon d'Inde).
La plantation par pieds isolés, préconisée
depuis près de trois ans par la direction de
l'agriculture, est incontestablement supé-
rieure à l'autre méthode, en ce sens qu'elle
permet de suivre les lianes séparément et
d'en régler la production proportionnelle-
ment à la vigueur de chaque liane. Il faut
fréquemment remplacer les supports hori-
zontaux dans les vanilleries installées sur
espalier. Cette opération est assez coûteuse ;
c'est une raison de plus pour préférer la
plantation par pieds isolés.
« La vanillerie est plantée et soignée avec
la plus grande attention; cette culture ne
peut, en effet, donner de résultats satisfai-
sants qu'à la condition d'être aussi bien sur-
veillée qu'une culture de jardin.
« M. JÉNOT attache avec raison une très
grande importance au choix des boutures,
(1) Supplément agricole et commercial.
dont dépend en partie la réussite de la plan-
tation. Il n'emploie, comme boutures, que
des lianes très vigoureuses et seulement des
«coeurs » , c'est-à-dire des extrémités de
lianes munies de leur bourgeon terminal.
« La mise en place des boutures a lieu en
décembre, janvier et février, qui sont les
mois les plus propices de l'année pour pro-
céder à cette opération. Jusqu'aux premières
récoltes, les soins d'entretien consistent sur-
tout en nettoyages qui doivent être exécutés
avec la plus grande précaution, pour ne pas
endommager les racines des vanilliers se dé-
veloppant toujours presque à fleur de terre.
« Au bout de quatre ans, la vanillerie entre
en pleine production. A ce moment les ap-
ports de terre sur les racines et les empail-
lages destinés à protéger la plante contre la
sécheresse et à former le terreau nécessaire
à la terre végétale prennent une importance
aussi grande que les nettoyages.
« Entre temps, on transforme les lignes de
vanillers en plates-bandes de om80 à 1 mètre
de large doivt la terre est maintenue à l'aide
de troncs de ravinalas. Ces plates-bandes
permettent d'accumuler le terreau aux pieds
des lianes et d'éviter l'eau stagnante du con-
tact des racines.
« De temps à autre aussi M. JÉNOT a soin
de faire descendre les lianes qui ont grimpé
sur les tuteurs et qu'il importe de maintenir
assez basses pour permettre aux racines ad-
ventives (suçoirs) d'arriver rapidement et fa-
cilement au contact du sol,
« Les boutons floraux font leur apparition
dans le courant du mois d'août. La féconda-
tion artificielle commence à la fin d'août ou
au commencement de septembre et se pro-
longe jusque dans les premiers jours de jan-
vier.
« Sur les lianes en quinconces, placées
contre des tuteurs isolés, on règle la fécon-
dation d'après la vigueur de la vanille.
« A Providence on ne féconde en moyenne
que 8 balais par pied et sur chaque inflores-
cence, seulement 10 fleurs. On prend ensuite
la précaution de supprimer 4 jeunes fruits
en formation pour chaque balai, afin de ne
conserver que six gousses par inflorescence.
M. JÉNOT arrive, de cette façon, à éviter d'une
y ajoutant simplement de bons index analytiques.
C'est, à une de ces monographies, parue le
17 octobre 1901 dans le Supplément de Tama-
tave (i) du « Journal Officiel de Madagascar » et
consacrée à la concession « PROVIDENCE » que nous
avons emprunté l'excellende étude qu'on va lire.
« Providence » est située dans le district de Vato-
mandry, sur la côte Est de Madagascar et appar-
tient à M. DELACRE. Depuis deux ans, cette entre-
prise est dirigée par M. J ÉNOT, ingénieur-agronome
qui parait l'avoir amenée à un haut degré de per-
fection.
Pour les lecteurs insuffisamment familiarisés
avec la culture de la vanille et qui se heurteraient,
dans le texte qui suit, à quelque détaij embarras-
sant pour eux, rappelons que M. HENRI LECOMTE
vient de faire paraitre un volume sur le vanillier
et la vanille; nous l'avons analysé dans notre
cahier de novembre.
« La vanillerie de Providence est actuelle
ment une des plus belles et des mieux entre-
tenues de la côte Est. Elle a été entièrement
reconstituée par M. JÉNOT,qui l'avait trouvée
en mauvais état, il y a deux ans, quand il a
pris la direction de la propriété.
« Elle comprend aujourd'hui 3o,ooolianes
de différents âges et ce nombre sera porté à
35.ooo dès la fin de 1901. Sur ces 3o.ooo va-
nilliers mis en place, 1 5.000sont en rapport.
« Une partie de la vanillerie, la plus an-
cienne, est plantée sur espalier; l'autre en
quinconce, sur tuteurs isolés (pignon d'Inde).
La plantation par pieds isolés, préconisée
depuis près de trois ans par la direction de
l'agriculture, est incontestablement supé-
rieure à l'autre méthode, en ce sens qu'elle
permet de suivre les lianes séparément et
d'en régler la production proportionnelle-
ment à la vigueur de chaque liane. Il faut
fréquemment remplacer les supports hori-
zontaux dans les vanilleries installées sur
espalier. Cette opération est assez coûteuse ;
c'est une raison de plus pour préférer la
plantation par pieds isolés.
« La vanillerie est plantée et soignée avec
la plus grande attention; cette culture ne
peut, en effet, donner de résultats satisfai-
sants qu'à la condition d'être aussi bien sur-
veillée qu'une culture de jardin.
« M. JÉNOT attache avec raison une très
grande importance au choix des boutures,
(1) Supplément agricole et commercial.
dont dépend en partie la réussite de la plan-
tation. Il n'emploie, comme boutures, que
des lianes très vigoureuses et seulement des
«coeurs » , c'est-à-dire des extrémités de
lianes munies de leur bourgeon terminal.
« La mise en place des boutures a lieu en
décembre, janvier et février, qui sont les
mois les plus propices de l'année pour pro-
céder à cette opération. Jusqu'aux premières
récoltes, les soins d'entretien consistent sur-
tout en nettoyages qui doivent être exécutés
avec la plus grande précaution, pour ne pas
endommager les racines des vanilliers se dé-
veloppant toujours presque à fleur de terre.
« Au bout de quatre ans, la vanillerie entre
en pleine production. A ce moment les ap-
ports de terre sur les racines et les empail-
lages destinés à protéger la plante contre la
sécheresse et à former le terreau nécessaire
à la terre végétale prennent une importance
aussi grande que les nettoyages.
« Entre temps, on transforme les lignes de
vanillers en plates-bandes de om80 à 1 mètre
de large doivt la terre est maintenue à l'aide
de troncs de ravinalas. Ces plates-bandes
permettent d'accumuler le terreau aux pieds
des lianes et d'éviter l'eau stagnante du con-
tact des racines.
« De temps à autre aussi M. JÉNOT a soin
de faire descendre les lianes qui ont grimpé
sur les tuteurs et qu'il importe de maintenir
assez basses pour permettre aux racines ad-
ventives (suçoirs) d'arriver rapidement et fa-
cilement au contact du sol,
« Les boutons floraux font leur apparition
dans le courant du mois d'août. La féconda-
tion artificielle commence à la fin d'août ou
au commencement de septembre et se pro-
longe jusque dans les premiers jours de jan-
vier.
« Sur les lianes en quinconces, placées
contre des tuteurs isolés, on règle la fécon-
dation d'après la vigueur de la vanille.
« A Providence on ne féconde en moyenne
que 8 balais par pied et sur chaque inflores-
cence, seulement 10 fleurs. On prend ensuite
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en formation pour chaque balai, afin de ne
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