Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1901 31 décembre 1901
Description : 1901/12/31 (A1,N6). 1901/12/31 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776589
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
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- FIGURES
N° 6 DÉc. 1901 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 175
Comme, dans ce cas, il ne s'agit pas d'un ar-
bre vierge, le rendement doit être considéré
comme très élevé.
« Dans les exemples précités, il s'agit d'ar-
bres âgés, de taille imposante, antérieurs à
notre arrivée dans lacontrée. L'exemple que
je vais citer à présent se rapporte à des
arbres jeunes - seconde génération, poussée
à la suite de la destruction des peuplements
primitifs par nos huleros.
« Dans la même hacienda que ci-dessus,
nous saignâmes seize- Castilloa appartenant
tous à cette seconde génération; les uns
vierges, d'autres déjà saignés antérieurement
mais bien cicatrisés, quelques-uns enfin à
peine adultes. Les seize rendirent ensemble
72 livres de caoutchouc, ce qui fait une
moyenne de 4livres par arbre.
« Au mois de janvier de l'année courante
(1 go 1 ),j'aifaitsaigner, àtitre de comparaison,
trois Castilloa appartenant aux trois variétés
de l'espèce C. elastica caractérisées ail-
leurs (i). Voici le résultat :
« CASTILLOA ROUGE, vierge; 2 mètres de cir-
conférence, à hauteur de poitrine; hauteur
du tronc, 16 m. 5o. Rendement : 5 livres de
caoutchouc sec.
« CASTILLOA NOIR, déjà saigné antérieure
ment mais- bien cicatrisé ; circonférence,
1 m.5o;hauteur du tronc, 13 m. 5o. Ren-
dement : 5 1. 1/2.
« CASTILLOA BLANC, saigné la dernière fois-
il y a deux ans, et déjà à plusieurs reprises
antérieurement; circonférence, 1 m. 5o; hau-
teur du tronc, 10 m. 5o. Rendement en jan-
vier 1901 : 6 livres de caoutchouc sec.
« Cette expérience me semble corroborer
l'affirmation que j'ai formulée à une autre
place, à savoir que le « Castilloa blanc » est,
des trois variétés, celle qui produit le plus de
caoutchouc (2). En effet, je prie le lecteur de
considérer que le « Castilloablanc » de l'expé-
rience ci-dessus offre une hauteur de tronc
moindre; à telles enseignes qu'il n'y eut
place que pour sept incisions circulaires. En
(1) Voir Journal d'Agriculture Tropicale, no 1 :
« Bons et mauvais Castilloa ». Y. aussi les
objections, dans les no' 1, 2 et 4 du même Journal.
N. DE LA RÉD.
(2) Voir Journal d'Agriculture Tropicale, n° I.
N. DE LA RÉD.
outre, il avait 5o centimètres de circonférence
de moins que le « Castilloa rouge ». Enfin, il
avait été saigné déjà plusieurs fois antérieure-
ment ; or, étant donné le mode de saignée en
usage dans le pays, un arbre déjà saigné anté-
rieurement se trouve en condition d'infério-
rité manifeste. J'estime qu'un (Castllloa
blanc », vierge et égal en dimension au « Cas-
tilloa rouge » cité tout à l'heure, aurait rendu
non pas 5 livres mais de 20 à 22 li vres.
« Au mois de novembre 1900, ayant eu
connaissance des rendements piteux enre-
gistrés par M. VAN ROMBURGH à Buitenzorg,
j'éprouvai le besoin de me rassurer moi-
même en constatant une fois de plus qu'il n'y
avait aucune comparaison à établir entre
Buitenzorg et la vallée de San Carlos, quant
au rendement des Castilloa; j'envoyai donc
au bois le plus habile de mes huleros en le
, chargeant de saigner un certain nombre d'ar-
bres et de peser le rendement "de chacun. Je
donne ci-dessous le résultat de cette excur-
sion :
-]-i arbre 4 livres
+1 3 3/4 »
*4 arbres de 6 à 7 ans. 3 -»
+ r , .-. 3 1/4. »
2 arbres d'environ 8 à 9 ans., 3 3/4 »
+4 plus petits 3 3/4 »
2 d'environ 8 à 9 ans. 3 1/4 »
« Le mois de novembre est extrême-
ment pluvieux dans ce pays. Il est certain que,
dans l'expérience précitée, la pluie a entraîné
une notable partie du latex. J'estime donc
qu'il y aurait lieu de majorer de 5o o o tous
les chiffres du tableau; ce dernier a besoin, ,
d'ailleurs, de quelques commentaires :
« Les chiffres représentent du caoutchouc
sec. Parmi les arbres saignés figurent
quelques « Castilloa rouges» (i). - Les arbres
marqués d'un astérisque sont des « Castilloa
blancs » arrivés à peine à maturité. Ceux mar-
qués d'une croix ont été saignés annuellement,
depuis plusieurs années. Le reste des arbres du
tableau avaient été saignés une première fois,
exactement 10 mois auparavant; ils n'étaient
(1) Dont le rendement, rappelons-le, est inférieur
à celui du Castilloa blanc; du moins, d'après l'idée que
s'en fait M. KOSCHNY. Voir Journal d'Agriculture
Tropicale, n" 1.
N. DE LA RÉD.
Comme, dans ce cas, il ne s'agit pas d'un ar-
bre vierge, le rendement doit être considéré
comme très élevé.
« Dans les exemples précités, il s'agit d'ar-
bres âgés, de taille imposante, antérieurs à
notre arrivée dans lacontrée. L'exemple que
je vais citer à présent se rapporte à des
arbres jeunes - seconde génération, poussée
à la suite de la destruction des peuplements
primitifs par nos huleros.
« Dans la même hacienda que ci-dessus,
nous saignâmes seize- Castilloa appartenant
tous à cette seconde génération; les uns
vierges, d'autres déjà saignés antérieurement
mais bien cicatrisés, quelques-uns enfin à
peine adultes. Les seize rendirent ensemble
72 livres de caoutchouc, ce qui fait une
moyenne de 4livres par arbre.
« Au mois de janvier de l'année courante
(1 go 1 ),j'aifaitsaigner, àtitre de comparaison,
trois Castilloa appartenant aux trois variétés
de l'espèce C. elastica caractérisées ail-
leurs (i). Voici le résultat :
« CASTILLOA ROUGE, vierge; 2 mètres de cir-
conférence, à hauteur de poitrine; hauteur
du tronc, 16 m. 5o. Rendement : 5 livres de
caoutchouc sec.
« CASTILLOA NOIR, déjà saigné antérieure
ment mais- bien cicatrisé ; circonférence,
1 m.5o;hauteur du tronc, 13 m. 5o. Ren-
dement : 5 1. 1/2.
« CASTILLOA BLANC, saigné la dernière fois-
il y a deux ans, et déjà à plusieurs reprises
antérieurement; circonférence, 1 m. 5o; hau-
teur du tronc, 10 m. 5o. Rendement en jan-
vier 1901 : 6 livres de caoutchouc sec.
« Cette expérience me semble corroborer
l'affirmation que j'ai formulée à une autre
place, à savoir que le « Castilloa blanc » est,
des trois variétés, celle qui produit le plus de
caoutchouc (2). En effet, je prie le lecteur de
considérer que le « Castilloablanc » de l'expé-
rience ci-dessus offre une hauteur de tronc
moindre; à telles enseignes qu'il n'y eut
place que pour sept incisions circulaires. En
(1) Voir Journal d'Agriculture Tropicale, no 1 :
« Bons et mauvais Castilloa ». Y. aussi les
objections, dans les no' 1, 2 et 4 du même Journal.
N. DE LA RÉD.
(2) Voir Journal d'Agriculture Tropicale, n° I.
N. DE LA RÉD.
outre, il avait 5o centimètres de circonférence
de moins que le « Castilloa rouge ». Enfin, il
avait été saigné déjà plusieurs fois antérieure-
ment ; or, étant donné le mode de saignée en
usage dans le pays, un arbre déjà saigné anté-
rieurement se trouve en condition d'infério-
rité manifeste. J'estime qu'un (Castllloa
blanc », vierge et égal en dimension au « Cas-
tilloa rouge » cité tout à l'heure, aurait rendu
non pas 5 livres mais de 20 à 22 li vres.
« Au mois de novembre 1900, ayant eu
connaissance des rendements piteux enre-
gistrés par M. VAN ROMBURGH à Buitenzorg,
j'éprouvai le besoin de me rassurer moi-
même en constatant une fois de plus qu'il n'y
avait aucune comparaison à établir entre
Buitenzorg et la vallée de San Carlos, quant
au rendement des Castilloa; j'envoyai donc
au bois le plus habile de mes huleros en le
, chargeant de saigner un certain nombre d'ar-
bres et de peser le rendement "de chacun. Je
donne ci-dessous le résultat de cette excur-
sion :
-]-i arbre 4 livres
+1 3 3/4 »
*4 arbres de 6 à 7 ans. 3 -»
+ r , .-. 3 1/4. »
2 arbres d'environ 8 à 9 ans., 3 3/4 »
+4 plus petits 3 3/4 »
2 d'environ 8 à 9 ans. 3 1/4 »
« Le mois de novembre est extrême-
ment pluvieux dans ce pays. Il est certain que,
dans l'expérience précitée, la pluie a entraîné
une notable partie du latex. J'estime donc
qu'il y aurait lieu de majorer de 5o o o tous
les chiffres du tableau; ce dernier a besoin, ,
d'ailleurs, de quelques commentaires :
« Les chiffres représentent du caoutchouc
sec. Parmi les arbres saignés figurent
quelques « Castilloa rouges» (i). - Les arbres
marqués d'un astérisque sont des « Castilloa
blancs » arrivés à peine à maturité. Ceux mar-
qués d'une croix ont été saignés annuellement,
depuis plusieurs années. Le reste des arbres du
tableau avaient été saignés une première fois,
exactement 10 mois auparavant; ils n'étaient
(1) Dont le rendement, rappelons-le, est inférieur
à celui du Castilloa blanc; du moins, d'après l'idée que
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Tropicale, n" 1.
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