Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1902 31 janvier 1902
Description : 1902/01/31 (A2,N7). 1902/01/31 (A2,N7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377659q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 24
- Cafés du Brésil. - Statistiques - Cours - Prévisions. (D'après DUURING & ZOON et GEORGES MAZE & Cie).......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- ACTUALITÉS
- FIGURES
- Figures 15 et 16 - La Défibreuse Boeken.
N°7 — JANV. 1902 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 13
effet, ce que j'en disais dans lej-po 56, du
5 juillet 1900, en analysant l'opuscule de
Mr. S. A. KNAPP, sur «L'état actuel delà
culture du riz aux États-Unis » :
« Les Américains ont l'ambition d'arriver
un jour à déloger du marché international
les pays qui, actuellement, approvisionnent
l'humanité en riz, et ceci malgré le prix
élevé de la main-d'œuvre aux États-Unis.
C'est que les Américains, en particulier
ceux du Sud-Ouest de la Louisiane et du
sud-est du Texas, ont révolutionné depuis
15 ans les procédés de culture traditionnels
du riz, en substituant la moissonneuse mé-
canique à la faucille. Bien entendu, ceci sup-
pose une modification profonde de tout
l'aménagement des champs, de l'irrigation,
etc. Enfin, en 1898 et 1899, M. KNAPP a fait
au Japon, un séjour de 8 mois et en a rap-
porté 10 tonnes de semences de riz de la va-
riété dite de Kiushu, qui va probablement
supplanter la variété dite de Honduras, jus-
qu'ici la plus cultivée en Louisiane.
Pour la saison 1900, les planteurs de
la Louisiane avaieni commandé au Japon
déjà 100 tonnes de riz de Kiushu. Il paraît
que son rendement est supérieur de 25 0 0 à
celui du riz Honduras et qu'au décortiquage
la perte par brisure est moindre de 20 et
même de 40 0/0 ».
Dans une petite note ultérieure, insérée au
n° 65 de la « Revue des cultures Colo-
niales », p. 702, j'ajoutai ce détail, emprunté
à une publication officielle de Washington :
« Les Américains sont convaincus qu'ils
arriveront à battre les pays riziers traditionnels
tels que l'Inde, la Chine, le Siam, le Japon.
Le Département d'Agriculture de Washington
estime, en effet, qu'un ouvrier américain,
dans les rizières du Sud-Ouest de la Loui-
siane ou dans le Texas, produit seize fois
plus de riz qu'un homme n'en produit en
Espagne, vingt fois plus qu'en Egypte, vingt-
cinq fois plus que dans l'Inde anglaise,
trente fois plus qu'en Chine. Le Département
en conclut que, malgré la haute paye, la
dépense en main-d'œuvre par tonne de riz
sera moindre en Amérique que dans n'importe
quel autre pays. Tel est l'effet de large appli-
cation des machines. »
Le livre du professeur Knapp et les
autres documents bibliographiques ré-
cents. — Notre enquête sur place. —
L'ouvrage de M. KNAPP, cité plus haut, paraît
actuellement dans la « Revue des Cultures
Coloniales ». Un livre débité dans un pério-
dique, au petit bonheur de la mise en pages,
est toujours une lecture parfaitement en-
nuyeuse; la traduction de l'opuscule de
KNAPP sera consultée avec beaucoup plus de
profit par les intéressés, lorsque la « Revue
des C. C. » — ou, à son défaut, l'un ou
l'autre des éditeurs coloniaux de Paris ou de
Bruxelles — l'auront rééditée en volume.
Au « Journal d'Agriculture Tropicale », il
y a pléthore d'articles d'actualité ; nous n'ar-
rivons pas à utiliser la vingtième partie de
notre portefeuille.
La place nous revient d'ailleurs trop cher
pour que nous insérions des volumes décou-
pés en tranches. Mais dans l'un de nos pro-
chains numéros nous donnerons la traduc-
tion d'une conférence faite récemment à
.,Sioux Falls (N. Dacota) par M. FOLEY, un
homme des mieux informés, et qui résume
en peu de mots ce que la culture américaine
moderne du riz offre d'intéressant pour les
étrangers qui seraient tentés de l'imiter : son
organisation générale, son caractère écono-
mique, ses résultats, enfin — chapitre impor-
tant entre tous — son outillage mécanique.
En ce qui concerne ce dernier point, notre
collaborateur F. MAIN nous autorise à an-
noncer qu'il achève de son côté une étude
générale des machines servant à la -culture,
la récolte et la préparation duriz. On a pu lire
déjà, dans nos cahiers d'août et décembre
l 901, d'excellentes notes de M. MAIN sur les
décortiqueurs de riz.
Nous serons bientôt en mesure de faire
contrôler sur place les renseignements de
plus en plus nombreux sur le riz en Améri-
que qui nous arrivent de toutes parts ; car un
de nos abonnés s'en va prochainement visiter
lesgrandesrizièresde la Louisiane etdu Texas
pour le compte d'une société qui désire en créer
de pareilles dans ses propriétés de l'Afrique
orientale. 11 a promis de nous rendre compte
de ses constatations qui seront, sans aucun
doute, des plus intéressantes.
effet, ce que j'en disais dans lej-po 56, du
5 juillet 1900, en analysant l'opuscule de
Mr. S. A. KNAPP, sur «L'état actuel delà
culture du riz aux États-Unis » :
« Les Américains ont l'ambition d'arriver
un jour à déloger du marché international
les pays qui, actuellement, approvisionnent
l'humanité en riz, et ceci malgré le prix
élevé de la main-d'œuvre aux États-Unis.
C'est que les Américains, en particulier
ceux du Sud-Ouest de la Louisiane et du
sud-est du Texas, ont révolutionné depuis
15 ans les procédés de culture traditionnels
du riz, en substituant la moissonneuse mé-
canique à la faucille. Bien entendu, ceci sup-
pose une modification profonde de tout
l'aménagement des champs, de l'irrigation,
etc. Enfin, en 1898 et 1899, M. KNAPP a fait
au Japon, un séjour de 8 mois et en a rap-
porté 10 tonnes de semences de riz de la va-
riété dite de Kiushu, qui va probablement
supplanter la variété dite de Honduras, jus-
qu'ici la plus cultivée en Louisiane.
Pour la saison 1900, les planteurs de
la Louisiane avaieni commandé au Japon
déjà 100 tonnes de riz de Kiushu. Il paraît
que son rendement est supérieur de 25 0 0 à
celui du riz Honduras et qu'au décortiquage
la perte par brisure est moindre de 20 et
même de 40 0/0 ».
Dans une petite note ultérieure, insérée au
n° 65 de la « Revue des cultures Colo-
niales », p. 702, j'ajoutai ce détail, emprunté
à une publication officielle de Washington :
« Les Américains sont convaincus qu'ils
arriveront à battre les pays riziers traditionnels
tels que l'Inde, la Chine, le Siam, le Japon.
Le Département d'Agriculture de Washington
estime, en effet, qu'un ouvrier américain,
dans les rizières du Sud-Ouest de la Loui-
siane ou dans le Texas, produit seize fois
plus de riz qu'un homme n'en produit en
Espagne, vingt fois plus qu'en Egypte, vingt-
cinq fois plus que dans l'Inde anglaise,
trente fois plus qu'en Chine. Le Département
en conclut que, malgré la haute paye, la
dépense en main-d'œuvre par tonne de riz
sera moindre en Amérique que dans n'importe
quel autre pays. Tel est l'effet de large appli-
cation des machines. »
Le livre du professeur Knapp et les
autres documents bibliographiques ré-
cents. — Notre enquête sur place. —
L'ouvrage de M. KNAPP, cité plus haut, paraît
actuellement dans la « Revue des Cultures
Coloniales ». Un livre débité dans un pério-
dique, au petit bonheur de la mise en pages,
est toujours une lecture parfaitement en-
nuyeuse; la traduction de l'opuscule de
KNAPP sera consultée avec beaucoup plus de
profit par les intéressés, lorsque la « Revue
des C. C. » — ou, à son défaut, l'un ou
l'autre des éditeurs coloniaux de Paris ou de
Bruxelles — l'auront rééditée en volume.
Au « Journal d'Agriculture Tropicale », il
y a pléthore d'articles d'actualité ; nous n'ar-
rivons pas à utiliser la vingtième partie de
notre portefeuille.
La place nous revient d'ailleurs trop cher
pour que nous insérions des volumes décou-
pés en tranches. Mais dans l'un de nos pro-
chains numéros nous donnerons la traduc-
tion d'une conférence faite récemment à
.,Sioux Falls (N. Dacota) par M. FOLEY, un
homme des mieux informés, et qui résume
en peu de mots ce que la culture américaine
moderne du riz offre d'intéressant pour les
étrangers qui seraient tentés de l'imiter : son
organisation générale, son caractère écono-
mique, ses résultats, enfin — chapitre impor-
tant entre tous — son outillage mécanique.
En ce qui concerne ce dernier point, notre
collaborateur F. MAIN nous autorise à an-
noncer qu'il achève de son côté une étude
générale des machines servant à la -culture,
la récolte et la préparation duriz. On a pu lire
déjà, dans nos cahiers d'août et décembre
l 901, d'excellentes notes de M. MAIN sur les
décortiqueurs de riz.
Nous serons bientôt en mesure de faire
contrôler sur place les renseignements de
plus en plus nombreux sur le riz en Améri-
que qui nous arrivent de toutes parts ; car un
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lesgrandesrizièresde la Louisiane etdu Texas
pour le compte d'une société qui désire en créer
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