Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1902 31 janvier 1902
Description : 1902/01/31 (A2,N7). 1902/01/31 (A2,N7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377659q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 24
- Cafés du Brésil. - Statistiques - Cours - Prévisions. (D'après DUURING & ZOON et GEORGES MAZE & Cie).......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- ACTUALITÉS
- FIGURES
- Figures 15 et 16 - La Défibreuse Boeken.
iz JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 7 — JANV. 1902
tivées dans cette île, est beaucoup plus consi-
dérable qu'il n'est dans les îles voisines ; ceci
est une circonstance favorable à la produc-
tion des « sports ». Mr. KIRTON y a vu, entre
autres, une canne rubannée produire par
bourgeonnement une canne blanche, fort
analogue au « seedling de Burke » ; cette
canne blanche donna à son tour naissance,
pàr un bourgeon souterrain, à une canne
rubannée. Les sports découverts par M. KIR-
TON, ont été replantés, ils seront coupés,
broyés et analysés au mois de mai 1902 ; on
verra alors ce qu'ils valent au point de vue
industriel.
La culture moderne du riz aux États=Unis
Un discours du Directeur de l'Agricul-
ture de la Louisiane. — Les puits arté-
siens. — Quelques chiffres.
« Tandis que, au début, le riz était cultivé
exclusivement le long des rives et des
« bayous » du bas Mississipi, dans la suite,
cette culture s'emparait de la partie sud-
ouest de l'Etat de la Louisiane. Dans les dix
dernières années, cette contrée a été occupée
par des centaines de fermiers venus du
Nord et de l'Ouest, et elle est actuellement la
partie la plus prospère de la Louisiane.
« Les incertitudes de la « culture provi-
dentielle » qui n'escompte que l'eau du ciel,
ont fait place à la méthode des irrigations, et
l'industrie du riz a été ainsi bouleversée de
fond en comble. Des capitaux ont été em-
ployés à la construction d'énormes pompes
sur les « bayous » voisins de la rivière, et de
grands canaux d'irrigation allant dans l'inté-
rieur des terres; des milliers de rizières sont
actuellement ainsi irriguées, et de grandes
quantités de riz y sont annuellement récol-
tées. Plus récemment, il a été foré un grand
nombre de puits artésiens de 20 centimètres,
chaque puits irrigant, à l'aide de machines
appropriées, de 3o à 40 hectares. Ces puits
artésiens vont se multipliant de jour en jour,
et leur usage permet la culture des terrains
éloignés des cours d'eau ou situés en dehors
des systèmes de canaux, ainsi que de ceux
qui, par suite de difficultés topographiques,
ne sauraient être irrigués dans des condi-
tions économiques par des dérivations des
grands canaux.
« Il existe actuellement en Louisiane,
65o kilomètres de canaux, irrigant 90.000
hectares de rizières, lesquelles rapporteront
cette année, en comptant 10 sacs par acre,
un total de 2.500.000 sacs. La surface occu-
pée par les rizières, en Louisiane, dépasse
aujourd'hui celles réunies de la Géorgie et
de la Caroline.
« Les machines et outils en usage dans les
champs de blé de l'Ouest, trouvent leur par-
frite application dans les rizières de la Loui-
siane.
« Des terrains achetés il y a dix ans au
prix de 1 dollar l'acre, se vendent mainte-
nant facilement 25 à 5o dollars; ils donnent
d'ailleurs 12 à 15 sacs de riz par acre, se
vendant à raison de 3 à 4 dollars le sac ; on
voit combien cette culture est rémunéra-
trice.
« L'Etat de la Louisiane produit à l'heure
qu'il est les 4/5 de tout le riz récolté aux
Etats-Unis, soit environ 2.000.000 de sacs;
du train dont vont les choses, la Louisiane
produira sous peu tout le riz nécessaire à la
consommation de la République » -
L'effet des moissonneuses mécaniques.
— Les semences importées du Ja-
pon, etc.
Ce qui précède, est extrait d'un discours
prononcé par M. J. G, LEE, directeur de
l'Agriculture (1) de la Louisiane, le 31 août
1901, à Raleigh, au 2e « Congrès annuel des
directeurs de l'Agriculture des Etats coton-
niers). Un changement profond esten train de
s'opérer dans la culture du riz aux Etats-Unis.
Je crois avoir été le premier à le signaler dans
la presse française, du temps où je rédigeais
la Bibliographie et les Informations à la« Re-
vue des Cultures Coloniales ». Voici, en
(1) a Commissioner of Agriculture ».
tivées dans cette île, est beaucoup plus consi-
dérable qu'il n'est dans les îles voisines ; ceci
est une circonstance favorable à la produc-
tion des « sports ». Mr. KIRTON y a vu, entre
autres, une canne rubannée produire par
bourgeonnement une canne blanche, fort
analogue au « seedling de Burke » ; cette
canne blanche donna à son tour naissance,
pàr un bourgeon souterrain, à une canne
rubannée. Les sports découverts par M. KIR-
TON, ont été replantés, ils seront coupés,
broyés et analysés au mois de mai 1902 ; on
verra alors ce qu'ils valent au point de vue
industriel.
La culture moderne du riz aux États=Unis
Un discours du Directeur de l'Agricul-
ture de la Louisiane. — Les puits arté-
siens. — Quelques chiffres.
« Tandis que, au début, le riz était cultivé
exclusivement le long des rives et des
« bayous » du bas Mississipi, dans la suite,
cette culture s'emparait de la partie sud-
ouest de l'Etat de la Louisiane. Dans les dix
dernières années, cette contrée a été occupée
par des centaines de fermiers venus du
Nord et de l'Ouest, et elle est actuellement la
partie la plus prospère de la Louisiane.
« Les incertitudes de la « culture provi-
dentielle » qui n'escompte que l'eau du ciel,
ont fait place à la méthode des irrigations, et
l'industrie du riz a été ainsi bouleversée de
fond en comble. Des capitaux ont été em-
ployés à la construction d'énormes pompes
sur les « bayous » voisins de la rivière, et de
grands canaux d'irrigation allant dans l'inté-
rieur des terres; des milliers de rizières sont
actuellement ainsi irriguées, et de grandes
quantités de riz y sont annuellement récol-
tées. Plus récemment, il a été foré un grand
nombre de puits artésiens de 20 centimètres,
chaque puits irrigant, à l'aide de machines
appropriées, de 3o à 40 hectares. Ces puits
artésiens vont se multipliant de jour en jour,
et leur usage permet la culture des terrains
éloignés des cours d'eau ou situés en dehors
des systèmes de canaux, ainsi que de ceux
qui, par suite de difficultés topographiques,
ne sauraient être irrigués dans des condi-
tions économiques par des dérivations des
grands canaux.
« Il existe actuellement en Louisiane,
65o kilomètres de canaux, irrigant 90.000
hectares de rizières, lesquelles rapporteront
cette année, en comptant 10 sacs par acre,
un total de 2.500.000 sacs. La surface occu-
pée par les rizières, en Louisiane, dépasse
aujourd'hui celles réunies de la Géorgie et
de la Caroline.
« Les machines et outils en usage dans les
champs de blé de l'Ouest, trouvent leur par-
frite application dans les rizières de la Loui-
siane.
« Des terrains achetés il y a dix ans au
prix de 1 dollar l'acre, se vendent mainte-
nant facilement 25 à 5o dollars; ils donnent
d'ailleurs 12 à 15 sacs de riz par acre, se
vendant à raison de 3 à 4 dollars le sac ; on
voit combien cette culture est rémunéra-
trice.
« L'Etat de la Louisiane produit à l'heure
qu'il est les 4/5 de tout le riz récolté aux
Etats-Unis, soit environ 2.000.000 de sacs;
du train dont vont les choses, la Louisiane
produira sous peu tout le riz nécessaire à la
consommation de la République » -
L'effet des moissonneuses mécaniques.
— Les semences importées du Ja-
pon, etc.
Ce qui précède, est extrait d'un discours
prononcé par M. J. G, LEE, directeur de
l'Agriculture (1) de la Louisiane, le 31 août
1901, à Raleigh, au 2e « Congrès annuel des
directeurs de l'Agriculture des Etats coton-
niers). Un changement profond esten train de
s'opérer dans la culture du riz aux Etats-Unis.
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vue des Cultures Coloniales ». Voici, en
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