Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1901 31 décembre 1901
Description : 1901/12/31 (A1,N6). 1901/12/31 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776589
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- FIGURES
172 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 6 DÉc. 1901
ris (i.), en 1900, l'un des princi paux défen-
seurs de la « défibration en vert ». Le
« Tropenpflanzer » nous in forme qu'en 1900
le bénéfice net de cette filature, qui appar-
tient à la « Deutsche Ramie Gesselschaft »,
a été de 81.235 marks, ce qui lui a permis
de distribuer un dividende de 7 0/0; que
d'ailleurs les affaires et les profits de cette
entreprise semblent aller en augmentant
puisque, pour l'année arrêtée au 3o juin
1 901, l'encaisse a été de 217.664 marks,
laissant un bénéfice net de 104.651 marks.
La maladie Il des boutons ", chez les poulets
(Une aspergillose des pays chauds).
L'article que l'on va lire a paru dans le Bulletin
de l'Union agricole Calédonienne du 20 octobre
rgoi. Il a pour auteur un homme évidemment
très compétent, que nous regrettons de ne pas
pouvoir nommer ; il se cache sous la signature
mystérieuse de « Dr N. ».
« Aux pays chauds, des infections nom-
breuses atteignent les oiseaux et les volatiles
de basse-cour en particulier. La Nouvelle-
Calédonie, bien que favorisée par un climat
exceptionnel, n'échappe pas à la règle.
« Pour parler uniquement des poules et
des poulets, il faut citer les entérites infec-
tieuses, le choléra, la diphtérie et leurs para-
lysies consécutives : chacune de ces affections
mériterait une étude spéciale. Disons en pas-
sant que l'isolement des individus atteints et
la désinfection des poulaillers sont les plus
sûrs moyens d'en préserver les animaux.
Nous voulons seulement aujourd'hui entre-
tenir nos lecteurs d'une affection à physio-
nomie toute particulière, très fréquente à
Nouméa et dans les environs, affection dite
« maladie des boutons », qui attaque surtout
les petits poulets, quelquefois aussi les pi-
geons.
« Symptômes. La « maladie des bou-
tons », c'est le « PIAN » de la Guyane et des
pays chauds; l'expression calédonienne est
plus pittoresque pour nous. L'affection dé-
bute insidieusement par l'apparition autour
des commissures du bec et des paupières,
autour des orifices nasaux, de petits tuber-
cules noirâtres, rugueux et durs au toucher,
variant de la grosseur d'une lentille à celle
(1) Les organisateurs ont publié les procès-verbaux
de ce Congrès; il y a lieu de leur reprocher de ne
pas avoir publié également la liste des participants,
comme c'est l'usage.
d'une petite noisette. Ces tubercules ne cons
tituent que la lésion apparente : la lésion
réelle est un ulcère, une sorte de chancre,
très visible dans certains cas au palais des
oiseaux, rendu évident si l'on soulève avec
une pince la croûte noirâtre qui constitue le
bouton. On découvre ainsi une ulcération
arrondie, saignante, plutôt sanieuse, à fond
jaunâtre. La croûte épidermique est seule-
ment le signe de la résistance individuelle :
c'est l'épiderme corné du pourtour de la
plaie qui a proliféré, recouvrant un feutrage
de fibrine exsudé par la petite excoriation.
« C'est là toute la maladie et cependantses
ravages sont parfois considérables dans un
poulailler. On a vu des couvées de 15 à 20
petits poussins disparaître en entier au bout
de quelques jours. Comment tue l'affection ?
Dans certains cas, l'ulcère augmente d'éten-
due et la croûte avec lui; le bec est entouré
de tubercules, les orifices nasaux s'obli-
tèrent, l'animal ne peut plus respirer que par
le bec entrouvert et son. attitude haletante
fait croire à un étouffement diphtérique de
la gorge. Les paupières, dans d'autres cas,
sont agglutinées, soudées par le tubercule;
l'animal devient aveugle, ayant des globes
oculaires absolument sains; incapables de se
diriger, de rechercher sa nourriture, il mai-
grit rapidementet meurt, en quelques jours.
d'inanition. L'infection est donc peu pro-
fonde; les autopsies que nous avons prati-
quées ne nous ont jamais démontré que la
lésion dépassât les organes des sens ; ce n'est
que rarement que l'encéphale ou les pou-
mons peuvent être atteints par le mal. C'est
donc une lésion purement extérieure, mais
une lésion dangereuse en ce qu'elle frappe
ris (i.), en 1900, l'un des princi paux défen-
seurs de la « défibration en vert ». Le
« Tropenpflanzer » nous in forme qu'en 1900
le bénéfice net de cette filature, qui appar-
tient à la « Deutsche Ramie Gesselschaft »,
a été de 81.235 marks, ce qui lui a permis
de distribuer un dividende de 7 0/0; que
d'ailleurs les affaires et les profits de cette
entreprise semblent aller en augmentant
puisque, pour l'année arrêtée au 3o juin
1 901, l'encaisse a été de 217.664 marks,
laissant un bénéfice net de 104.651 marks.
La maladie Il des boutons ", chez les poulets
(Une aspergillose des pays chauds).
L'article que l'on va lire a paru dans le Bulletin
de l'Union agricole Calédonienne du 20 octobre
rgoi. Il a pour auteur un homme évidemment
très compétent, que nous regrettons de ne pas
pouvoir nommer ; il se cache sous la signature
mystérieuse de « Dr N. ».
« Aux pays chauds, des infections nom-
breuses atteignent les oiseaux et les volatiles
de basse-cour en particulier. La Nouvelle-
Calédonie, bien que favorisée par un climat
exceptionnel, n'échappe pas à la règle.
« Pour parler uniquement des poules et
des poulets, il faut citer les entérites infec-
tieuses, le choléra, la diphtérie et leurs para-
lysies consécutives : chacune de ces affections
mériterait une étude spéciale. Disons en pas-
sant que l'isolement des individus atteints et
la désinfection des poulaillers sont les plus
sûrs moyens d'en préserver les animaux.
Nous voulons seulement aujourd'hui entre-
tenir nos lecteurs d'une affection à physio-
nomie toute particulière, très fréquente à
Nouméa et dans les environs, affection dite
« maladie des boutons », qui attaque surtout
les petits poulets, quelquefois aussi les pi-
geons.
« Symptômes. La « maladie des bou-
tons », c'est le « PIAN » de la Guyane et des
pays chauds; l'expression calédonienne est
plus pittoresque pour nous. L'affection dé-
bute insidieusement par l'apparition autour
des commissures du bec et des paupières,
autour des orifices nasaux, de petits tuber-
cules noirâtres, rugueux et durs au toucher,
variant de la grosseur d'une lentille à celle
(1) Les organisateurs ont publié les procès-verbaux
de ce Congrès; il y a lieu de leur reprocher de ne
pas avoir publié également la liste des participants,
comme c'est l'usage.
d'une petite noisette. Ces tubercules ne cons
tituent que la lésion apparente : la lésion
réelle est un ulcère, une sorte de chancre,
très visible dans certains cas au palais des
oiseaux, rendu évident si l'on soulève avec
une pince la croûte noirâtre qui constitue le
bouton. On découvre ainsi une ulcération
arrondie, saignante, plutôt sanieuse, à fond
jaunâtre. La croûte épidermique est seule-
ment le signe de la résistance individuelle :
c'est l'épiderme corné du pourtour de la
plaie qui a proliféré, recouvrant un feutrage
de fibrine exsudé par la petite excoriation.
« C'est là toute la maladie et cependantses
ravages sont parfois considérables dans un
poulailler. On a vu des couvées de 15 à 20
petits poussins disparaître en entier au bout
de quelques jours. Comment tue l'affection ?
Dans certains cas, l'ulcère augmente d'éten-
due et la croûte avec lui; le bec est entouré
de tubercules, les orifices nasaux s'obli-
tèrent, l'animal ne peut plus respirer que par
le bec entrouvert et son. attitude haletante
fait croire à un étouffement diphtérique de
la gorge. Les paupières, dans d'autres cas,
sont agglutinées, soudées par le tubercule;
l'animal devient aveugle, ayant des globes
oculaires absolument sains; incapables de se
diriger, de rechercher sa nourriture, il mai-
grit rapidementet meurt, en quelques jours.
d'inanition. L'infection est donc peu pro-
fonde; les autopsies que nous avons prati-
quées ne nous ont jamais démontré que la
lésion dépassât les organes des sens ; ce n'est
que rarement que l'encéphale ou les pou-
mons peuvent être atteints par le mal. C'est
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