Titre : Chronique mensuelle / L'Institut colonial français
Auteur : Institut colonial français (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327925070
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mars 1923 01 mars 1923
Description : 1923/03/01 (A3,N3)-1923/03/31. 1923/03/01 (A3,N3)-1923/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3201372w
Source : CIRAD, 2018-238761
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2019
Troisième Année. — N° 3.
Le Numéro : 0 fr. 50
Mars 1923.
CHRONIQUE MENSUELLE
Institut v^olonial _C
rancais
La FRANCE chez elle
aux COLONIES
RÉDACTION & ADMINISTRATION
PARIS (2 e ) - 4, Rue Volney - PARIS (2 e ) t
4
TELEPHONE : CENTRAL o5-86
Les COLONIES chez elles
en FRANCE
Abonnements : Union postale, 6fr. ; Etranger, 8 fr.
LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
L'opposition economique entre la France et les colonies
—>-.<
Pour l aooociaho/i à’intérêts entre Les zones métropolitaines et Les zones coloniales de production
Notre Comité de Direction, au cours de sa dernière réu-
' ll °n, s’est préoccupé de cette brûlante question de la liberté
de Légalité de traitement de la production, que ce soit
^Uc de la France d’Europe ou celle de la France d’outre-
■jter. il a approuvé la campagne menée ici même contre les
*j er nières mesures venant restreindre notamment la pro
motion rhumière et, par conséquent, celle du sucre, et
"près une discussion extrêmement intéressante, adopté la
Motion plus loin reproduite.
. M. Jean Hersent présidait la séance en l’absence de
'*■ de Rouvre, notre Président, empêché; y assistaient
Raniment : MM. Auber, Sénateur de la Réunion; Cahen-
1i zier, Marcel Bénard, notre Trésorier; Bartiiolom, Dé-
Né de la Haute-Savoie ; Georges Boussenot, Député de la
: ' e ünion ; Alcide Delmont, notre Secrétaire général ; R. Le-
‘|ÛM), Le Boy Dupré, Robert Martin, Léon Pissard,
J- Sainsère, Robert Thoumyre, Député, ancien Ministre;
Touze, Commandant Jacques Weiswéiller, Gheer-
^\NDT, notre Directeur.
M. Alcide Delmont, exposant la question dans son
'Pénible montra qu’en somme tout se- ramenait au
t)0 mt, de savoir si nos colonies font oui ou non partie inté-
^nte du territoire français.
La dernière décision prise par le Parlement à l'égard des
J^Urns coloniaux témoigne à cet égard de la plus fâcheuse
< r Manoe à la négative; anticoloniale, elle est antinationale,
notre Secrétaire général exprima cette opinion qu il
^5 a it intéressant, à l’occasion de la discussion devant le
tîrî at. du troisième douzième provisoire, de reprendre le
°Llème posé en se tenant sur le simple terrain des prin-
Tes et de l’équité : la France totale est faite des régions
j. e tropoiitaines comme des régions d’outre-mer, il faut
prévaloir cette doctrine nationale, et il n’est pas pos-
qu’on puisse imposer à un certain nombre de nos com-
’^h'iotes des restrictions de production, quelles quelles
^| l< Vt. MM. Auber et Bartiiolom appuyèrent la thèse de
,delmont et l’Assemblée se rangea complètement à cette
de voir. A retenir une déclaration intéressante de
M. Thoumyre, Député de la Seine-Inférieure, ancien Sous-
Secrétaire d’Etat au Ravitaillement, qui a exposé que les
cidriers, après examen des conséquences du vote qu’ils ont
été amenés à émettre, manifestent aujourd’hui quelques
appréhensions. M. Boussenot a déclaré que, dans ces condi
tions, si un certain nombre de représentants des pays cidri-
eoles, comme M. Thoumyre, pouvaient, lors d’une proche
discussion, soutenir les députés coloniaux, peut-être alors
que le contingent de 160.000 hectolitres pourrait être relevé.
Le vœu suivant fut voté à l’unanimité :
Le Comité de Direction de VInstitut- Colonial Français,
considérant qu’il importe aujourd’hui plus que jamais
pour le relèvement et l’essor économique de la France de
réaliser la soudure étroite des régions métropolitaines et
coloniales; qu’il n'est désormais qu’un seul intérêt national
fait des intérêts de tous les territoires de la Patine;
que 1a, mise en valeur des Colonies n’est possible que si
l'effort colonial accompli est soutenu et encouragé'pur tous
les moyens et notamment s’il rencontre les mêmes facilités
et les mêmes conditions de traitement que l’effort métropo
litain;
considérant que cette condition inéluctable du succès est
à tout moment contrariée ou même totalement écartée:
qu’hier encore des contingentements annihilant l’élan pro
ducteur dans divers domaines agriculturaux étaient décidés;
que notamment une loi du 3o décembre 1922 esl venue
contingenter la production rhumière et par conséquent
limiter la production sucrière; que cette mesure a pour con
séquences bien plus encore que la ruine des intérêts particu
liers de certaines Colonies, le renchérissement de la vie et
Vaugmentation de la dépendance française vis-à-vis de
l’étranger; que des grèves désastreuses à tous égards sont
déjà le premier résultat de ces mesures regrettables;
Emet le vœu :
i° que les produits coloniaux jouissent du même traite
ment que les produits métropolitains sur tout le territoire
national;
■>° que s'il existe une opposition d’intérêts entre les zones
VP]
Le Numéro : 0 fr. 50
Mars 1923.
CHRONIQUE MENSUELLE
Institut v^olonial _C
rancais
La FRANCE chez elle
aux COLONIES
RÉDACTION & ADMINISTRATION
PARIS (2 e ) - 4, Rue Volney - PARIS (2 e ) t
4
TELEPHONE : CENTRAL o5-86
Les COLONIES chez elles
en FRANCE
Abonnements : Union postale, 6fr. ; Etranger, 8 fr.
LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
L'opposition economique entre la France et les colonies
—>-.<
Pour l aooociaho/i à’intérêts entre Les zones métropolitaines et Les zones coloniales de production
Notre Comité de Direction, au cours de sa dernière réu-
' ll °n, s’est préoccupé de cette brûlante question de la liberté
de Légalité de traitement de la production, que ce soit
^Uc de la France d’Europe ou celle de la France d’outre-
■jter. il a approuvé la campagne menée ici même contre les
*j er nières mesures venant restreindre notamment la pro
motion rhumière et, par conséquent, celle du sucre, et
"près une discussion extrêmement intéressante, adopté la
Motion plus loin reproduite.
. M. Jean Hersent présidait la séance en l’absence de
'*■ de Rouvre, notre Président, empêché; y assistaient
Raniment : MM. Auber, Sénateur de la Réunion; Cahen-
1i zier, Marcel Bénard, notre Trésorier; Bartiiolom, Dé-
Né de la Haute-Savoie ; Georges Boussenot, Député de la
: ' e ünion ; Alcide Delmont, notre Secrétaire général ; R. Le-
‘|ÛM), Le Boy Dupré, Robert Martin, Léon Pissard,
J- Sainsère, Robert Thoumyre, Député, ancien Ministre;
Touze, Commandant Jacques Weiswéiller, Gheer-
^\NDT, notre Directeur.
M. Alcide Delmont, exposant la question dans son
'Pénible montra qu’en somme tout se- ramenait au
t)0 mt, de savoir si nos colonies font oui ou non partie inté-
^nte du territoire français.
La dernière décision prise par le Parlement à l'égard des
J^Urns coloniaux témoigne à cet égard de la plus fâcheuse
< r Manoe à la négative; anticoloniale, elle est antinationale,
notre Secrétaire général exprima cette opinion qu il
^5 a it intéressant, à l’occasion de la discussion devant le
tîrî at. du troisième douzième provisoire, de reprendre le
°Llème posé en se tenant sur le simple terrain des prin-
Tes et de l’équité : la France totale est faite des régions
j. e tropoiitaines comme des régions d’outre-mer, il faut
prévaloir cette doctrine nationale, et il n’est pas pos-
qu’on puisse imposer à un certain nombre de nos com-
’^h'iotes des restrictions de production, quelles quelles
^| l< Vt. MM. Auber et Bartiiolom appuyèrent la thèse de
,delmont et l’Assemblée se rangea complètement à cette
de voir. A retenir une déclaration intéressante de
M. Thoumyre, Député de la Seine-Inférieure, ancien Sous-
Secrétaire d’Etat au Ravitaillement, qui a exposé que les
cidriers, après examen des conséquences du vote qu’ils ont
été amenés à émettre, manifestent aujourd’hui quelques
appréhensions. M. Boussenot a déclaré que, dans ces condi
tions, si un certain nombre de représentants des pays cidri-
eoles, comme M. Thoumyre, pouvaient, lors d’une proche
discussion, soutenir les députés coloniaux, peut-être alors
que le contingent de 160.000 hectolitres pourrait être relevé.
Le vœu suivant fut voté à l’unanimité :
Le Comité de Direction de VInstitut- Colonial Français,
considérant qu’il importe aujourd’hui plus que jamais
pour le relèvement et l’essor économique de la France de
réaliser la soudure étroite des régions métropolitaines et
coloniales; qu’il n'est désormais qu’un seul intérêt national
fait des intérêts de tous les territoires de la Patine;
que 1a, mise en valeur des Colonies n’est possible que si
l'effort colonial accompli est soutenu et encouragé'pur tous
les moyens et notamment s’il rencontre les mêmes facilités
et les mêmes conditions de traitement que l’effort métropo
litain;
considérant que cette condition inéluctable du succès est
à tout moment contrariée ou même totalement écartée:
qu’hier encore des contingentements annihilant l’élan pro
ducteur dans divers domaines agriculturaux étaient décidés;
que notamment une loi du 3o décembre 1922 esl venue
contingenter la production rhumière et par conséquent
limiter la production sucrière; que cette mesure a pour con
séquences bien plus encore que la ruine des intérêts particu
liers de certaines Colonies, le renchérissement de la vie et
Vaugmentation de la dépendance française vis-à-vis de
l’étranger; que des grèves désastreuses à tous égards sont
déjà le premier résultat de ces mesures regrettables;
Emet le vœu :
i° que les produits coloniaux jouissent du même traite
ment que les produits métropolitains sur tout le territoire
national;
■>° que s'il existe une opposition d’intérêts entre les zones
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