Titre : Chronique mensuelle / L'Institut colonial français
Auteur : Institut colonial français (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327925070
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1923 01 avril 1923
Description : 1923/04/01 (A3,N4)-1923/04/30. 1923/04/01 (A3,N4)-1923/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32013739
Source : CIRAD, 2018-238761
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2019
Troisième Année. — N° 4.
Le Numéro : 0 fr. 50
Avril 1923.
4ii il !.92.
CS RO N S QUE MENSUELLE
Institut Colonial F
ra ncais
| RÉDACTION & ADMINISTRATION |
La FRANCE chez elle I p£RJS (?) - 4, Rite Volîiey - PARIS (2 e ) ! LeS COLONIES chez elle,
aux COLONIES | TÉLÉPHONE : CENTRAL o5-86 | en FRANCE
Abonnements : Union postale, 6fr. ; Etranger, 8 fr. î
LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
LE RAIL ET LE COTON FRANÇAIS EN AFRIQUE ; LE MANDAT DE LA FRANCE AU CAMEROUN
NOTRE BANQUET DU 4 MAI 1923
Nous avons le grand plaisir d’annoncer à nos adhérents et amis que nous organisons pour le 4 mai prochain un
banquet en l’honneur de MM. Merlin et Carde, les nouveaux Gouverneurs généraux de l’Indochine et de l’Afrique Occi
dentale française.
M. Gaston Doumergue, Président du Sénat, ancien Président du Conseil, ancien Ministre des Colonies, a bien
voulu accepter de présider cette manifestation. Ainsi l’Institut Colonial Français maintient sa tradition constante qui a
été jusqu’ici couronnée 'de succès : célébrer un grande œuvre, une grande idée française dans le domaine colonial, avec
l’homme, le réalisateur de cette œuvre, de cette idée, sous le patronage d’une personnalité dirigeante, hautement repré
sentative de l’activité créatrice extérieure du Pays.
L’œuvre que le grand Administrateur d’hier de notre Afrique continentale y a accomplie, celle qu’il va entreprendre
demain, dans notre domaine asiatique, l’honneur que son successeur a fait à sa Patrie d’un magnifique témoignage de
satisfaction de la Société des Nations pour son mandat dans Vex-colonie allemande, voilà bien de quoi réaliser une fête
inoubliable, à laquelle le prestige de l’action coloniale du Président Doumergue apportera tout son sens, son éclat.
Nous y convions donc tous nos fidèles (i).
FOIRES MÉTROPOLITAINES ET PARTICIPATION DES COLONIES
VL C. F. A LA FOIRE DE PARIS
Expositions et foirer commerciales se multiplient de
plus en plus chaque année en France comme à l’étranger et
dans toutes les manifestations se remarque une contribution
chaque fois plus étendue de nos Colonies.
C’est, en effet, pour celles-ci un excellent moyen de pro
pagande qui touche bien directement le grand public et
l’amène chaque jour davantage à s’intéresser à nos produc
tions coloniales.
Le maximum de rendement au point de vue de cette pro
pagande a été obtenue sans conteste par notre Exposition
coloniale de Marseille, dont le succès a largement dépassé les
limites de nos frontières.
Le but que s’étaient ainsi fixé les différents Gouverne
ments coloniaux est atteint, sinon dépassé; l’opinion s’éclaire,
tant d’efforts réunis portent leurs fruits, expositions, articles
et pages hebdomadaires de nos grands quotidiens, enfin
conquis à ces idées, conférences, films, toutes ces manifes
tations ont à peu près gagné la masse du grand public à la
cause coloniale et les longs débats institués au Parlement, à
f occasion de la discussion du budget, sont la preuv e évidente
que les élites se rallient à la formule de la France totale,
inventée par notre ministre des Colonies et si riche de sens
et de réalités prochaines.
Le temps est un facteur si important lorsqu'il s’agit
d’éclairer l’opinion, que nous n’avons pas lieu de regretter
celui qui vient d’être consacré à une œuvre aussi utile que
cette propagande, qui, toutefois, resterait vaine si elle ne se
traduisait pas en faits pratiques, et d’ailleurs, doit être ar
demment et méthodiquement continuée.
Il faut évidemment désormais aborder le domaine terre
à terre des réalisations et, dès lors, examiner si, tout en pour
suivant pour la parachever, l’œuvre de propagande si bien
engagée, il n’est pas possible de l’amener d’ores et déjà à
des résultats pratiques.
(i) On peut déjà s’inscrire à notre siège, 4, rue Volney, où
seront donnés tous renseignements.
Le Numéro : 0 fr. 50
Avril 1923.
4ii il !.92.
CS RO N S QUE MENSUELLE
Institut Colonial F
ra ncais
| RÉDACTION & ADMINISTRATION |
La FRANCE chez elle I p£RJS (?) - 4, Rite Volîiey - PARIS (2 e ) ! LeS COLONIES chez elle,
aux COLONIES | TÉLÉPHONE : CENTRAL o5-86 | en FRANCE
Abonnements : Union postale, 6fr. ; Etranger, 8 fr. î
LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
LE RAIL ET LE COTON FRANÇAIS EN AFRIQUE ; LE MANDAT DE LA FRANCE AU CAMEROUN
NOTRE BANQUET DU 4 MAI 1923
Nous avons le grand plaisir d’annoncer à nos adhérents et amis que nous organisons pour le 4 mai prochain un
banquet en l’honneur de MM. Merlin et Carde, les nouveaux Gouverneurs généraux de l’Indochine et de l’Afrique Occi
dentale française.
M. Gaston Doumergue, Président du Sénat, ancien Président du Conseil, ancien Ministre des Colonies, a bien
voulu accepter de présider cette manifestation. Ainsi l’Institut Colonial Français maintient sa tradition constante qui a
été jusqu’ici couronnée 'de succès : célébrer un grande œuvre, une grande idée française dans le domaine colonial, avec
l’homme, le réalisateur de cette œuvre, de cette idée, sous le patronage d’une personnalité dirigeante, hautement repré
sentative de l’activité créatrice extérieure du Pays.
L’œuvre que le grand Administrateur d’hier de notre Afrique continentale y a accomplie, celle qu’il va entreprendre
demain, dans notre domaine asiatique, l’honneur que son successeur a fait à sa Patrie d’un magnifique témoignage de
satisfaction de la Société des Nations pour son mandat dans Vex-colonie allemande, voilà bien de quoi réaliser une fête
inoubliable, à laquelle le prestige de l’action coloniale du Président Doumergue apportera tout son sens, son éclat.
Nous y convions donc tous nos fidèles (i).
FOIRES MÉTROPOLITAINES ET PARTICIPATION DES COLONIES
VL C. F. A LA FOIRE DE PARIS
Expositions et foirer commerciales se multiplient de
plus en plus chaque année en France comme à l’étranger et
dans toutes les manifestations se remarque une contribution
chaque fois plus étendue de nos Colonies.
C’est, en effet, pour celles-ci un excellent moyen de pro
pagande qui touche bien directement le grand public et
l’amène chaque jour davantage à s’intéresser à nos produc
tions coloniales.
Le maximum de rendement au point de vue de cette pro
pagande a été obtenue sans conteste par notre Exposition
coloniale de Marseille, dont le succès a largement dépassé les
limites de nos frontières.
Le but que s’étaient ainsi fixé les différents Gouverne
ments coloniaux est atteint, sinon dépassé; l’opinion s’éclaire,
tant d’efforts réunis portent leurs fruits, expositions, articles
et pages hebdomadaires de nos grands quotidiens, enfin
conquis à ces idées, conférences, films, toutes ces manifes
tations ont à peu près gagné la masse du grand public à la
cause coloniale et les longs débats institués au Parlement, à
f occasion de la discussion du budget, sont la preuv e évidente
que les élites se rallient à la formule de la France totale,
inventée par notre ministre des Colonies et si riche de sens
et de réalités prochaines.
Le temps est un facteur si important lorsqu'il s’agit
d’éclairer l’opinion, que nous n’avons pas lieu de regretter
celui qui vient d’être consacré à une œuvre aussi utile que
cette propagande, qui, toutefois, resterait vaine si elle ne se
traduisait pas en faits pratiques, et d’ailleurs, doit être ar
demment et méthodiquement continuée.
Il faut évidemment désormais aborder le domaine terre
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