Titre : Chronique mensuelle / L'Institut colonial français
Auteur : Institut colonial français (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327925070
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1922 01 janvier 1922
Description : 1922/01/01 (A2,N1)-1922/01/31. 1922/01/01 (A2,N1)-1922/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32013591
Source : CIRAD, 2018-238761
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2019
Deuxième Année. — N° 1. T
Le Numéro : 0 fr. 30
Janvier 1922.
Institut C
olomai.
F rancais
La FRANCE chez elle
aux COLONIES
t
t
t
A
*
RÉDACTION & ADMINISTRATION
8, Rue Jean-Goujon, 8 - PARIS (VIII e )
TÉLÉPHONE : PASSY 23-41
Abonnements : Union postale, 3 fr. ; Etranger, 4 fr.
t
^ Les COLONIES chez elles
| en FRANCE
*
4
LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
NOS SOUHAITS POUR 1922
Au milieu de l’année qui vient de finir, cette modeste
Chronique était née d’une nécessité et d'une ambition. Au
seuil de l’année nouvelle, elle ne vous dira pas, chers lecteurs
et amis : « Judica me — juge moi », avec une humilité excés-
sive qui serait de l’orgueil, mais « discerne causam mearn
examine ma cause » ; ce qui convient mieux aux efforts
rçu elle a tentés pour répondre à cette nécessité et pour se
guider sur cette ambition.
Elle n’avait que de bien faibles moyens, et ils ne se
s °nt pas beaucoup augmentés — ce qui ne l’a pas empêchée
de grandir : de quatre pages elle a passé à huit, elle a doublé
s on tirage, et, à force de persévérance et de conscience, -elle
a amené la bienveillance à devenir peu à peu de l’estime.
Mais cette estime nous la voudrions faite du sentiment des
services rendus — services rendus à vous tous d’abord, qui
soutenez ses efforts et surtout à la cause, plus que coloniale,
nationale, que nous servons.
Si c’est bien là l’estime que vous nous accordez et si vous
Uous faites confiance pour la mériter davantage encore,
chers adhérents et lecteurs, permettez-nous donc, avec nos
v oeux personnels pour 1922, de vous exprimer le souhait :
de vous être de plus en plus utiles, de voir cette feuille
devenir de plus en plus digne de votre concours et de votre
amitié, et de vous réunir plus nombreux encore dans cette
Association dont votre Chronique sera ainsi la voix de plus
e n plus autorisée et écoutée.
LU PREMIÈRE CONFÉRENCE DE NOTRE COMITÉ DE PROPAGANDE
L’éminent gouverneur de l’Afrique Equatoriale Fran
çaise, M. Victor Augagneur, veut bien nous faire l’honneur
d’ouvrir par une conférence sur F A. E. F. la série des mani
festations de propagande organisée par ce Comité que nous
avons constitué récemment.
Vous sommes heureux de lui offrir l’occasion d’éclairer et
de renseigner l’opinion sur ces régions magnifiques trop
peu ou trop mal connues qui forment le cœur même de
notre empire africain. La séance sera présidée par M. Mau
rice Raynaud, député de la Charente, ancien Ministre des
Colonies, et membre de notre Comité de propagande. De
très beaux films seront projetés. Nos adhérents recevront
des cartes d’invitation pour cette manifestation qui aura
deu le i4 janvier, à 20 h. 45, dans la salle des fêtes de la
Mairie du 9 e arrondissement, 6, rue Drouot.
NOTRE COMITÉ DE DIRECTION
Notre Comité de Direction recevra, le 18 janvier, au
cours de sa séance mensuelle, M. Augagneur qui désire lui
faire une communication sur la maladie du sommeil,
comme médecin et comme gouverneur général. Nous con
vierons à cette séance les membres de nos grands Comités
d’études en exercice ou en formation et tous les parlemen
taires adhérents et amis de l’I. C. F. ainsi que ceux des
membres de notre Association ou les personnalités du monde
médical, colonial ou non, qui seraient intéressés particu
lièrement par cette communication et désireraient l’en
tendre.
L ADOPTION PAR LES COLONIES DES COMMUNES DÉVASTÉES
On sait que, d’accord avec l’Union des Grandes Associa
tions Françaises pour l’essor national, nous avons associé
les colonies à l’œuvre de relèvement des communes. Nous
avions, dans notre Chronique de novembre, la joie d’an
noncer l’immense part que la Tunisie, sous l’inspiration de
son Résident Général, M. Lucien Saint, allait prendre dans
cet effort de la France d’outre-mer en adoptant, avec quelle
générosité, soixante communes de ce département de
F Aisne: que M. Saint administra ai ; lendemain de la
guerre.
Aujourd’hui, nous avons la satisfaction profonde de
faire connaître l’effort considérable accompli dans cette voie
par le Gouvernement Général et les Colonies du groupe de
l’Afrique occidentale française.
M. Merlin nous informe, en effet, qu’une somme totale
de 675.000 francs a été inscrite à leur budget de 1922 et
que «chaque colonie a d’ailleurs été laissée libre d’intervenir,
suivant le mode qui lui paraîtrait approprié, auprès des par
ticuliers désireux de participer à l’œuvre de reconstitution
poursuivie par l’Union des Grandes Associations françaises
pour l’essor national et l’Institut Colonial Français ».
C’est là, pour qui n’ignore pas la crise que traversent
en ce moment nos colonies, un admirable et émouvant
effort, un témoignage éclatant de solidarité fraternelle de
la France Africaine avec la Mère-Patrie. C’est pour notre
initiative une récompense qui nous, touche au cœur..
Le Numéro : 0 fr. 30
Janvier 1922.
Institut C
olomai.
F rancais
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aux COLONIES
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LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
NOS SOUHAITS POUR 1922
Au milieu de l’année qui vient de finir, cette modeste
Chronique était née d’une nécessité et d'une ambition. Au
seuil de l’année nouvelle, elle ne vous dira pas, chers lecteurs
et amis : « Judica me — juge moi », avec une humilité excés-
sive qui serait de l’orgueil, mais « discerne causam mearn
examine ma cause » ; ce qui convient mieux aux efforts
rçu elle a tentés pour répondre à cette nécessité et pour se
guider sur cette ambition.
Elle n’avait que de bien faibles moyens, et ils ne se
s °nt pas beaucoup augmentés — ce qui ne l’a pas empêchée
de grandir : de quatre pages elle a passé à huit, elle a doublé
s on tirage, et, à force de persévérance et de conscience, -elle
a amené la bienveillance à devenir peu à peu de l’estime.
Mais cette estime nous la voudrions faite du sentiment des
services rendus — services rendus à vous tous d’abord, qui
soutenez ses efforts et surtout à la cause, plus que coloniale,
nationale, que nous servons.
Si c’est bien là l’estime que vous nous accordez et si vous
Uous faites confiance pour la mériter davantage encore,
chers adhérents et lecteurs, permettez-nous donc, avec nos
v oeux personnels pour 1922, de vous exprimer le souhait :
de vous être de plus en plus utiles, de voir cette feuille
devenir de plus en plus digne de votre concours et de votre
amitié, et de vous réunir plus nombreux encore dans cette
Association dont votre Chronique sera ainsi la voix de plus
e n plus autorisée et écoutée.
LU PREMIÈRE CONFÉRENCE DE NOTRE COMITÉ DE PROPAGANDE
L’éminent gouverneur de l’Afrique Equatoriale Fran
çaise, M. Victor Augagneur, veut bien nous faire l’honneur
d’ouvrir par une conférence sur F A. E. F. la série des mani
festations de propagande organisée par ce Comité que nous
avons constitué récemment.
Vous sommes heureux de lui offrir l’occasion d’éclairer et
de renseigner l’opinion sur ces régions magnifiques trop
peu ou trop mal connues qui forment le cœur même de
notre empire africain. La séance sera présidée par M. Mau
rice Raynaud, député de la Charente, ancien Ministre des
Colonies, et membre de notre Comité de propagande. De
très beaux films seront projetés. Nos adhérents recevront
des cartes d’invitation pour cette manifestation qui aura
deu le i4 janvier, à 20 h. 45, dans la salle des fêtes de la
Mairie du 9 e arrondissement, 6, rue Drouot.
NOTRE COMITÉ DE DIRECTION
Notre Comité de Direction recevra, le 18 janvier, au
cours de sa séance mensuelle, M. Augagneur qui désire lui
faire une communication sur la maladie du sommeil,
comme médecin et comme gouverneur général. Nous con
vierons à cette séance les membres de nos grands Comités
d’études en exercice ou en formation et tous les parlemen
taires adhérents et amis de l’I. C. F. ainsi que ceux des
membres de notre Association ou les personnalités du monde
médical, colonial ou non, qui seraient intéressés particu
lièrement par cette communication et désireraient l’en
tendre.
L ADOPTION PAR LES COLONIES DES COMMUNES DÉVASTÉES
On sait que, d’accord avec l’Union des Grandes Associa
tions Françaises pour l’essor national, nous avons associé
les colonies à l’œuvre de relèvement des communes. Nous
avions, dans notre Chronique de novembre, la joie d’an
noncer l’immense part que la Tunisie, sous l’inspiration de
son Résident Général, M. Lucien Saint, allait prendre dans
cet effort de la France d’outre-mer en adoptant, avec quelle
générosité, soixante communes de ce département de
F Aisne: que M. Saint administra ai ; lendemain de la
guerre.
Aujourd’hui, nous avons la satisfaction profonde de
faire connaître l’effort considérable accompli dans cette voie
par le Gouvernement Général et les Colonies du groupe de
l’Afrique occidentale française.
M. Merlin nous informe, en effet, qu’une somme totale
de 675.000 francs a été inscrite à leur budget de 1922 et
que «chaque colonie a d’ailleurs été laissée libre d’intervenir,
suivant le mode qui lui paraîtrait approprié, auprès des par
ticuliers désireux de participer à l’œuvre de reconstitution
poursuivie par l’Union des Grandes Associations françaises
pour l’essor national et l’Institut Colonial Français ».
C’est là, pour qui n’ignore pas la crise que traversent
en ce moment nos colonies, un admirable et émouvant
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