Titre : Chronique mensuelle / L'Institut colonial français
Auteur : Institut colonial français (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327925070
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 août 1921 01 août 1921
Description : 1921/08/01 (A1,N3). 1921/08/01 (A1,N3).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3201355c
Source : CIRAD, 2018-238761
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2019
Première Année — N° 3
I er Août 1921
I
Colonial F
nstitut colonial jl' rançais
CHRONIQUE MENSUELLE
La FRANCE chez elle
aux COLONIES
RÉDACTION & ADMINISTRATION
| 8, Rue Jean-Goujon, 8 - PARIS (VIII e ) J
TÉLÉPHONE : PASSY 23-41
Les COLONIES chez elles
en FRANCE
LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
, Notre COMITÉ DE DIRECTION s’est réuni le 20 juillet en une
r" eve séance de clôture de ses travaux semestriels. MM. Delmont, secré-
ra j re général, Marcel Bénard, trésorier ; Lallier du Coudray, Martin, le
P°T' !e d’Ormesson, Sainsère, assistaient à la séance, à laquelle M. Jules
noüm, ancien Ministre, avait été convié, afin de prendre contact avec
nous sur certaines questions dont l’étude entamée sera activement
Poursuivie à la rentrée. En dehors de l’examen des affaires courantes,
d’une récapitulation de six mois de travaux, d’action et de propa
gande, qui a fait valoir la vitalité et l’autorité toujours croissantes de
mure organisme, le Comité s’est principalement préoccupé de :
LA CRISE ÉCONOMIQUE AUX COLONIES. — Il a été donné lecture
du rapport suivant : „
. La crise économique qui sévit actuellement dans nos colonies entraîne
j r '°is conséquences qu’il importe de signaler pour pouvoir étudier en
to ule connaissance de cause les remèdes à y apporter :
. 1° Tout d’abord, la crise économique en raréfiant le mouvement des
importations et surtout des exportations entraîne la rupture de l’équi-
Ubre budgétaire dans nos principales colonies. On sait, en effet, qu’en
tndo-Chi'ne, en Afrique Occidentale, à Madagascar, par exemple, .tout
un programme de travaux publics avait été établi en prenant comme
base financière, les plus-values d’impôts provenant de l’essor écono
mique de ces colonies. N’oublions pas, notamment, qu’en IndodChine le
Projet cle budget préparé avait été établi sur la base de la piastre valant
a francs, alors que maintenant elle est tombée à 6 fr. 40 à la date du
lo juillet. 11 y a là un déséquilibre budgétaire dont les conséquences
s °nt aisées à prévoir;
2° La baisse des produits coloniaux ou plutôt leur mévente sur le
marché d’Europe entraîne un arrêt incontestable de l’essor colonial et
ue permet plus aux Compagnies de Navigation d’assurer comme il le
faudrait les relations commerciales avec nos colonies. Cette question est
très grave puisque nous tournons ainsi dans un cercle vicieux : nos
colonies n’arrivaient pas à assurer, avant la crise, l’exportation de leurs
Produits faute de bateaux. Actuellement, les bateaux existent, mais les
frète sont si peu rémunérateurs qu’ils préfèrent ne pas prendre m
chemin de nos ports coloniaux. Comme en grande partie la question
de. îlxapansien coloniale est liée à la question maritime, on conçoit
combien cette situation est préjudiciable à notre empire d’outre-mer ;
3° La crise économique entraîne des conséquences sociales et de
Politique indigène des plus graves. En effet, les indigènes ont été habi
tés, soit à recevoir, en raison de la hausse des denrées coloniales, de
frès forts salaires, soit à être très largement payés pour les produits
Qu’ils vendaient aux firmes européennes. Ils n’arrivent pas à comprendre
actuellement pourquoi les cours ont baissé brusquement et se refusent
a vendre à bas prix les arachides, les riz, les caoutchoucs et tous les
Produits coloniaux. D’autre part, les bas prix de vente ne les incitant
P;Us à produire, nous voyons, en conséquence, se manifester une
régression dangereuse de la production coloniale. Nous sommes là
encore dans un cercle vicieux. De plus, en présence des bénéfices réal-i-
s és par la population indigène pendant les années précédentes, les gou
vernements locaux avaient majoré les impôts perçus sur la population
indigène. Ces impôts majorés pèsent d’autant plus largement sur elle
Qu’elle voit se réduire ses facultés de paiement. De là, à entraîner
uns crises graves de politique indigène, il n’y a qu’un pas, c’est la
troisième et peut-être la'plus dangereuse conséquence de la crise éco-
bernique actuelle qui règne dans les. colonies.
.. Un échange de vues a suivi cet exposé net et ramassé de la si'tuà-
h°n, et les aperçus formulés principalement par MM. Lallier du Gou-
ar av et Marcel Bénard ont été très appréciés.
;En dehors de certaines mesures d’économie, et de fiscalité appro
priées aux capacités des populations des colonies, la conclusion retenue
yt que la solution de la crise économique réside aussi bien pour
v- colonies que pour la métropole dans une politique de paix
4 la fois ferme et réaliste. Le plein essor industriel et commercial de
l’Ancien comme du Nouveau .Monde ne sera évidemment réalisé que
lorsque les transactions reprendront entre tous les pays, y compris
ceux de l’Europe Centrale et la Russie.
Le vœu suivant qui résume, dans ses grandes lignes, l’ensemble des
mesures souhaitables, a été adopté :
Le Comité de direction de l’Institut colonial français ému des cir
constances graves que peut entraîner la. crise économique dont souffrent
présentement les colonies et après avoir examiné les différentes solu
tions susceptibles d’être envisagées :
Considérant que la crise économique actuelle entraîne dans l’en
semble de nos colonies par suite de la diminution des exportations,
une. réduction notable des moyens financiers locaux, et qu’une éner
gique compression des dépenses publiques apparaît comme l’un des
moyens d’atténuer les. effets de la situation présente ;
Considérant que la diminution du prix d’achat des matières premiè
res dans les colonies a pour première conséquence d’amener une réduc
tion du rendement des cultures coloniales, l’indigène n’étant plus incité
par les gros prix (d’achat à étendre les cultures.
Que les capacités des populations des colonies ont, au point de vue
du paiement des impôts, largement diminué par suite de la vie chère
et de la diminution des hauts prix pratiqués jusque là pour les achats
de produits alimentaires ou des matières premières.
Emet le vœu :
1° Que les administrations coloniales entrent résolument dans la
voie des dégrèvements d’impôts, seul moyen réellement, pratique qui.
permette d’éviter des crises graves de politique Indigène, et d’attacher
les population© au développement intégral de la mise en valeur de
nos possessions d’outre-mer ;
2° Que les Compagnies de navigation examinent la possibilité de
consentir’ des réductions du prix des frets ;
3° Que le Gouvernement, tant que durera la crise économique actuelle
qui sévit aussi bien aux colonies que dans la métropole, la situation
grave du pays tout entier étant fonction des mêmes causes, pratique :
D’une part, une politique financière de stricte économie, basée sur
tout sur des compressions de dépenses de personnel.
D’autre part, une politique de paix à la fois énergique et. réaliste,
en poursuivant en même temps que l’obtention de tous les 1 avantages •
que les traités en vigueur réservent à la France, la reprise des rela
tions économiques avec tous les pays dont, l’activité conditionne celle du
monde entier.
Certes nous ne nous flatterons pas de préconiser ainsi des mesures
nouvelles et propres à guérir le mal dont nous souffrons. Mais il
importe que le même son de cloche retentisse de toutes parts et soit
enfin entendu à force d’être partout et par tous répété.
Notre Comité s’est séparé en se donnant rendez-vous an septeiîibre.'
Bien entendu notre maison reste ouverte, et nos travaux se. poursui
vent. Notre chronique ne paraîtra cependant que le 1 er octobre.
QUELQUES COMMUNICATIONS A PLUSIEURS DE NOS MEMBRES
CREATION D’UNE CHAMBRE DE COMMERCE FRANÇAISE A BOM
BAY. — Nous enregistrons ici comme un événement heureux pour l’ex
pansion française, et comme une manifestation de vitalité nationale
cligne des plus vifs éloges, la création de cette organisation économi
que. C’est grâce à notre actif consul de France à Bombay, M. Vadala,
et à. l'initiative de nos compatriotes commerçants de cette ville et de
l’Ouest Indien, que nos intérêts du golfe .Pensique à la côte de Malabar
■se. trouveront ainsi représentés et soutenus. Le président, de la nouvelle
Compagnie est M. Brincourt. Toutes nos félicitations, et nos vœux de
succès.
POUR LES EXPORTATIONS DE RIZ DE SAIGON. — Des adhérents
nous demandent du riz de cette provenance en quantités illimitées. Ils
assureraient aux exportations d’importants débouchés.
*
I er Août 1921
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CHRONIQUE MENSUELLE
La FRANCE chez elle
aux COLONIES
RÉDACTION & ADMINISTRATION
| 8, Rue Jean-Goujon, 8 - PARIS (VIII e ) J
TÉLÉPHONE : PASSY 23-41
Les COLONIES chez elles
en FRANCE
LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
, Notre COMITÉ DE DIRECTION s’est réuni le 20 juillet en une
r" eve séance de clôture de ses travaux semestriels. MM. Delmont, secré-
ra j re général, Marcel Bénard, trésorier ; Lallier du Coudray, Martin, le
P°T' !e d’Ormesson, Sainsère, assistaient à la séance, à laquelle M. Jules
noüm, ancien Ministre, avait été convié, afin de prendre contact avec
nous sur certaines questions dont l’étude entamée sera activement
Poursuivie à la rentrée. En dehors de l’examen des affaires courantes,
d’une récapitulation de six mois de travaux, d’action et de propa
gande, qui a fait valoir la vitalité et l’autorité toujours croissantes de
mure organisme, le Comité s’est principalement préoccupé de :
LA CRISE ÉCONOMIQUE AUX COLONIES. — Il a été donné lecture
du rapport suivant : „
. La crise économique qui sévit actuellement dans nos colonies entraîne
j r '°is conséquences qu’il importe de signaler pour pouvoir étudier en
to ule connaissance de cause les remèdes à y apporter :
. 1° Tout d’abord, la crise économique en raréfiant le mouvement des
importations et surtout des exportations entraîne la rupture de l’équi-
Ubre budgétaire dans nos principales colonies. On sait, en effet, qu’en
tndo-Chi'ne, en Afrique Occidentale, à Madagascar, par exemple, .tout
un programme de travaux publics avait été établi en prenant comme
base financière, les plus-values d’impôts provenant de l’essor écono
mique de ces colonies. N’oublions pas, notamment, qu’en IndodChine le
Projet cle budget préparé avait été établi sur la base de la piastre valant
a francs, alors que maintenant elle est tombée à 6 fr. 40 à la date du
lo juillet. 11 y a là un déséquilibre budgétaire dont les conséquences
s °nt aisées à prévoir;
2° La baisse des produits coloniaux ou plutôt leur mévente sur le
marché d’Europe entraîne un arrêt incontestable de l’essor colonial et
ue permet plus aux Compagnies de Navigation d’assurer comme il le
faudrait les relations commerciales avec nos colonies. Cette question est
très grave puisque nous tournons ainsi dans un cercle vicieux : nos
colonies n’arrivaient pas à assurer, avant la crise, l’exportation de leurs
Produits faute de bateaux. Actuellement, les bateaux existent, mais les
frète sont si peu rémunérateurs qu’ils préfèrent ne pas prendre m
chemin de nos ports coloniaux. Comme en grande partie la question
de. îlxapansien coloniale est liée à la question maritime, on conçoit
combien cette situation est préjudiciable à notre empire d’outre-mer ;
3° La crise économique entraîne des conséquences sociales et de
Politique indigène des plus graves. En effet, les indigènes ont été habi
tés, soit à recevoir, en raison de la hausse des denrées coloniales, de
frès forts salaires, soit à être très largement payés pour les produits
Qu’ils vendaient aux firmes européennes. Ils n’arrivent pas à comprendre
actuellement pourquoi les cours ont baissé brusquement et se refusent
a vendre à bas prix les arachides, les riz, les caoutchoucs et tous les
Produits coloniaux. D’autre part, les bas prix de vente ne les incitant
P;Us à produire, nous voyons, en conséquence, se manifester une
régression dangereuse de la production coloniale. Nous sommes là
encore dans un cercle vicieux. De plus, en présence des bénéfices réal-i-
s és par la population indigène pendant les années précédentes, les gou
vernements locaux avaient majoré les impôts perçus sur la population
indigène. Ces impôts majorés pèsent d’autant plus largement sur elle
Qu’elle voit se réduire ses facultés de paiement. De là, à entraîner
uns crises graves de politique indigène, il n’y a qu’un pas, c’est la
troisième et peut-être la'plus dangereuse conséquence de la crise éco-
bernique actuelle qui règne dans les. colonies.
.. Un échange de vues a suivi cet exposé net et ramassé de la si'tuà-
h°n, et les aperçus formulés principalement par MM. Lallier du Gou-
ar av et Marcel Bénard ont été très appréciés.
;En dehors de certaines mesures d’économie, et de fiscalité appro
priées aux capacités des populations des colonies, la conclusion retenue
yt que la solution de la crise économique réside aussi bien pour
v- colonies que pour la métropole dans une politique de paix
4 la fois ferme et réaliste. Le plein essor industriel et commercial de
l’Ancien comme du Nouveau .Monde ne sera évidemment réalisé que
lorsque les transactions reprendront entre tous les pays, y compris
ceux de l’Europe Centrale et la Russie.
Le vœu suivant qui résume, dans ses grandes lignes, l’ensemble des
mesures souhaitables, a été adopté :
Le Comité de direction de l’Institut colonial français ému des cir
constances graves que peut entraîner la. crise économique dont souffrent
présentement les colonies et après avoir examiné les différentes solu
tions susceptibles d’être envisagées :
Considérant que la crise économique actuelle entraîne dans l’en
semble de nos colonies par suite de la diminution des exportations,
une. réduction notable des moyens financiers locaux, et qu’une éner
gique compression des dépenses publiques apparaît comme l’un des
moyens d’atténuer les. effets de la situation présente ;
Considérant que la diminution du prix d’achat des matières premiè
res dans les colonies a pour première conséquence d’amener une réduc
tion du rendement des cultures coloniales, l’indigène n’étant plus incité
par les gros prix (d’achat à étendre les cultures.
Que les capacités des populations des colonies ont, au point de vue
du paiement des impôts, largement diminué par suite de la vie chère
et de la diminution des hauts prix pratiqués jusque là pour les achats
de produits alimentaires ou des matières premières.
Emet le vœu :
1° Que les administrations coloniales entrent résolument dans la
voie des dégrèvements d’impôts, seul moyen réellement, pratique qui.
permette d’éviter des crises graves de politique Indigène, et d’attacher
les population© au développement intégral de la mise en valeur de
nos possessions d’outre-mer ;
2° Que les Compagnies de navigation examinent la possibilité de
consentir’ des réductions du prix des frets ;
3° Que le Gouvernement, tant que durera la crise économique actuelle
qui sévit aussi bien aux colonies que dans la métropole, la situation
grave du pays tout entier étant fonction des mêmes causes, pratique :
D’une part, une politique financière de stricte économie, basée sur
tout sur des compressions de dépenses de personnel.
D’autre part, une politique de paix à la fois énergique et. réaliste,
en poursuivant en même temps que l’obtention de tous les 1 avantages •
que les traités en vigueur réservent à la France, la reprise des rela
tions économiques avec tous les pays dont, l’activité conditionne celle du
monde entier.
Certes nous ne nous flatterons pas de préconiser ainsi des mesures
nouvelles et propres à guérir le mal dont nous souffrons. Mais il
importe que le même son de cloche retentisse de toutes parts et soit
enfin entendu à force d’être partout et par tous répété.
Notre Comité s’est séparé en se donnant rendez-vous an septeiîibre.'
Bien entendu notre maison reste ouverte, et nos travaux se. poursui
vent. Notre chronique ne paraîtra cependant que le 1 er octobre.
QUELQUES COMMUNICATIONS A PLUSIEURS DE NOS MEMBRES
CREATION D’UNE CHAMBRE DE COMMERCE FRANÇAISE A BOM
BAY. — Nous enregistrons ici comme un événement heureux pour l’ex
pansion française, et comme une manifestation de vitalité nationale
cligne des plus vifs éloges, la création de cette organisation économi
que. C’est grâce à notre actif consul de France à Bombay, M. Vadala,
et à. l'initiative de nos compatriotes commerçants de cette ville et de
l’Ouest Indien, que nos intérêts du golfe .Pensique à la côte de Malabar
■se. trouveront ainsi représentés et soutenus. Le président, de la nouvelle
Compagnie est M. Brincourt. Toutes nos félicitations, et nos vœux de
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