Titre : Chronique mensuelle / L'Institut colonial français
Auteur : Institut colonial français (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327925070
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juin 1921 01 juin 1921
Description : 1921/06/01 (A1,N1). 1921/06/01 (A1,N1).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3201353j
Source : CIRAD, 2018-238761
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2019
Première Année — N° i
7 O
Jr Vf
I er Juin 1921
Institut Colonial F
rancais
La FRANCE citez elle
aux COLONIES
RÉDACTION & ADMINISTRATION
t
-
| 8, Rue Jean-Goujon, 8 - PARIS (VIII e ) |
I i
TÉLÉPHONE : PASSY {
Les COLONIES chez elles
en FRANCE
AU LECTEUR
Cette Chronique n’a d’autre but que de former, entre tous nos adhérents et amis, un lien devenu d’autant
Pris nécessaire que notre Association, en prospérant, s’est développée, et que la vie de la collectivité intéressant
c!l acun de ceux qui la composent, il n’est pas de moyen plus aisé de donner corps à cette vie commune.
Organe modeste de notre action, de nos vœux, de nos besoins, elle donnera chaque mois un résumé des faits
mois précédent et des décisions qu’ils ont entraîné de notre part, un bref aperçu de nos vues sur certaines
gestions d’actualité en matière coloniale, des informations pratiques.
Elle ouvrira une tribune libre où seront accueillies les opinions les plus diverses, sous la seule réserve d’une
Aspiration d’intérêt général, nettement française, sans aucune tendance de polémique, ainsi que des enquêtes sur des
P r oblèmes vitaux à la solution desquels nous convierons les bonnes volontés et les meilleures compétences.
Notre ambition — et elle n’est pas mince — est que cette feuille, qui vient s’ajouter au flot imprimé, ait
toujours quelque chose à dire, quelque chose d’utile, de simple, de personnel et de juste, autant que possible, et que
c hacun de nous y trouve intérêt eî profit.
Nous y travaillerons ardemment, avec le sens réalisateur qui anime tous nos efforts, et notre vœu profond est
JA nous trouver soutenus par des sympathies dont le nombre, en se multipliant, nous permettra d’autant mieux de
déterminer la collectivité toute entière à se tourner vers les Colonies, de justifier et de réaliser dans son sens Te plus
a bsolu notre devise :
La France chez elle aux Colonies, les Colonies chez elles en France.
L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS.
La V îe Je 1 Institut Colonial Français
NOS DÉBUTS - NOS TRAVAUX — NOTRE ACTION
Après quelques mois et’èxisteuee, ïiou.: vA.:i a meme Je faire
Part, à nos adhérents et amis, par nos propres moyens, des résul-
*als obtenus, des progrès accomplis, des initiatives engagées.
. Notre premier siège social a été l’Hôtel de la Société des Ingé
nieurs des Mines, et l’hospitalité affable que nous y avons reçue sous
1 égide de son distingué président, M. Gruner, membre de notre Comité
pA Direction, a grandement aidé à la bonne marche de nos premiers
Savaux.
Dès le début, sans perdre de vue les directives de l’ample pro
gramme qu’il s’était proposé, l’Institut se traçait un tableau de tra-
v ail circonscrit à des tâches d’utilisstion pratique et immédiate, pré
paré par M. le colonel Bernard, membre de notre 'Comité^ de Direction,
dont nous n’apprendrons à personne la compéi ^ &vée.
Des collaborations dévouées nous en ont yi réalisation.
Pjesque totale. . Nous ne saurions trop répéter n Jitre notice,
récemment parue, qu’une documentation très importa.,u Tst dès main
tenant à la disposition de nos adhérents. Nous croyons, pouvoir leur
b'Urnir tous les renseignements qu’ils peuvent désirer, et ils seront
reçus avec empressement à notre siège actuel, la Maison des Cen-
Uaux.
Nous sommes installés depuis deux mois en effet, grâce à l’inter-
'Nntion zélée de M. Jean Hersent, l’ingénieur maritime si dévoué à la
r.ause coloniale, membre de notre Comité de Direction, dans le magni-
Jhue hôte! de la Société Immobilière qu’il préside, des Ingénieurs de
Ecole Centrale.
Notre premier siège social ne pouvait nous donner les -bureaux
•cpssalres, et de plus, nous jouissions dans cette nouvelle installa
tion, d’avantages dont il nous a paru désirable de faire bénéficiel
notre Association..
C’est ainsi, pour ne citer que l’un d’eux, que nous avons obtenu
pour nos membres, les mêmes réductions de prix que les ingénieurs
de Centrale, au restaurant excellent qui s’y trouve installé.
D’autre part, nous disposons pour nos conférences, nos .réunions,
etc., d’une-fort belle salle de fêtes,où peut se rassembler à l’aise, une
nombreuse assistance. Nous espérons être en mesure d’organiser dans
ce cadre tout à fait ad hoc, quelques manifestations utiles à notre pro
pagande, .autant qu’à la vulgarisation des questions coloniales.
Déjà pour approcher la réalisation de ce milieu d’entente et
d’échange d’idées et de vues actives, dont nous avons ambitionné
que notre organisme reçût l’impulsion la plus vigoureuse, nous avons
décidé de faire précéder les réunons mensuelles de notre Comité de
Direction, d’un déjeûner auquel prennent part non seulement n-os
membres titulaires, mais toutes personnes nous apportant à un titre
quelconque leur concours, leur sympathie, leur appui.
Notre banquet inaugural, placé sous la présidence de M. Herrens-
chmidt, président de la Chambre de Commerce de Strasbourg, a eu
lieu le 20 avril dernier. Nous prenions ainsi les premiers une initiative
qui s’imposait depuis le retour de l’Alsace à la Mère-Patrie, celle de
saluer en elle la région française colonisatrice par excellence, la pépi
nière de défricheurs et d’explorateurs, la patrie des Moll, des Fiegens-
chuh, des Binger, etc. Nous la. conviions aux réalisations coloniales
de demain, et après cinquante années de séparation, nous avions Démoti
vante joie de l’entendre nous assurer par l’organe de l’enfant de
Dune de ses plus anciennes familles, d’un représentant considérable
de son activité économique, de l’immuabilité de son esprit d’initia
tive, de sa collaboration enthousiaste, de l’ardeur et de la foi de ses
jeunes hommes toujours prêts à embarquer vers les étoiles nouvelles,
à féconder noire plus grande France
Ce que M. Herrenschmidt n’a pu exposer dans sa brillante allocution,
et ce qui mérite d’être mentionné ici avec les plus vives félicita-
7 O
Jr Vf
I er Juin 1921
Institut Colonial F
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La FRANCE citez elle
aux COLONIES
RÉDACTION & ADMINISTRATION
t
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| 8, Rue Jean-Goujon, 8 - PARIS (VIII e ) |
I i
TÉLÉPHONE : PASSY {
Les COLONIES chez elles
en FRANCE
AU LECTEUR
Cette Chronique n’a d’autre but que de former, entre tous nos adhérents et amis, un lien devenu d’autant
Pris nécessaire que notre Association, en prospérant, s’est développée, et que la vie de la collectivité intéressant
c!l acun de ceux qui la composent, il n’est pas de moyen plus aisé de donner corps à cette vie commune.
Organe modeste de notre action, de nos vœux, de nos besoins, elle donnera chaque mois un résumé des faits
mois précédent et des décisions qu’ils ont entraîné de notre part, un bref aperçu de nos vues sur certaines
gestions d’actualité en matière coloniale, des informations pratiques.
Elle ouvrira une tribune libre où seront accueillies les opinions les plus diverses, sous la seule réserve d’une
Aspiration d’intérêt général, nettement française, sans aucune tendance de polémique, ainsi que des enquêtes sur des
P r oblèmes vitaux à la solution desquels nous convierons les bonnes volontés et les meilleures compétences.
Notre ambition — et elle n’est pas mince — est que cette feuille, qui vient s’ajouter au flot imprimé, ait
toujours quelque chose à dire, quelque chose d’utile, de simple, de personnel et de juste, autant que possible, et que
c hacun de nous y trouve intérêt eî profit.
Nous y travaillerons ardemment, avec le sens réalisateur qui anime tous nos efforts, et notre vœu profond est
JA nous trouver soutenus par des sympathies dont le nombre, en se multipliant, nous permettra d’autant mieux de
déterminer la collectivité toute entière à se tourner vers les Colonies, de justifier et de réaliser dans son sens Te plus
a bsolu notre devise :
La France chez elle aux Colonies, les Colonies chez elles en France.
L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS.
La V îe Je 1 Institut Colonial Français
NOS DÉBUTS - NOS TRAVAUX — NOTRE ACTION
Après quelques mois et’èxisteuee, ïiou.: vA.:i a meme Je faire
Part, à nos adhérents et amis, par nos propres moyens, des résul-
*als obtenus, des progrès accomplis, des initiatives engagées.
. Notre premier siège social a été l’Hôtel de la Société des Ingé
nieurs des Mines, et l’hospitalité affable que nous y avons reçue sous
1 égide de son distingué président, M. Gruner, membre de notre Comité
pA Direction, a grandement aidé à la bonne marche de nos premiers
Savaux.
Dès le début, sans perdre de vue les directives de l’ample pro
gramme qu’il s’était proposé, l’Institut se traçait un tableau de tra-
v ail circonscrit à des tâches d’utilisstion pratique et immédiate, pré
paré par M. le colonel Bernard, membre de notre 'Comité^ de Direction,
dont nous n’apprendrons à personne la compéi ^ &vée.
Des collaborations dévouées nous en ont yi réalisation.
Pjesque totale. . Nous ne saurions trop répéter n Jitre notice,
récemment parue, qu’une documentation très importa.,u Tst dès main
tenant à la disposition de nos adhérents. Nous croyons, pouvoir leur
b'Urnir tous les renseignements qu’ils peuvent désirer, et ils seront
reçus avec empressement à notre siège actuel, la Maison des Cen-
Uaux.
Nous sommes installés depuis deux mois en effet, grâce à l’inter-
'Nntion zélée de M. Jean Hersent, l’ingénieur maritime si dévoué à la
r.ause coloniale, membre de notre Comité de Direction, dans le magni-
Jhue hôte! de la Société Immobilière qu’il préside, des Ingénieurs de
Ecole Centrale.
Notre premier siège social ne pouvait nous donner les -bureaux
•cpssalres, et de plus, nous jouissions dans cette nouvelle installa
tion, d’avantages dont il nous a paru désirable de faire bénéficiel
notre Association..
C’est ainsi, pour ne citer que l’un d’eux, que nous avons obtenu
pour nos membres, les mêmes réductions de prix que les ingénieurs
de Centrale, au restaurant excellent qui s’y trouve installé.
D’autre part, nous disposons pour nos conférences, nos .réunions,
etc., d’une-fort belle salle de fêtes,où peut se rassembler à l’aise, une
nombreuse assistance. Nous espérons être en mesure d’organiser dans
ce cadre tout à fait ad hoc, quelques manifestations utiles à notre pro
pagande, .autant qu’à la vulgarisation des questions coloniales.
Déjà pour approcher la réalisation de ce milieu d’entente et
d’échange d’idées et de vues actives, dont nous avons ambitionné
que notre organisme reçût l’impulsion la plus vigoureuse, nous avons
décidé de faire précéder les réunons mensuelles de notre Comité de
Direction, d’un déjeûner auquel prennent part non seulement n-os
membres titulaires, mais toutes personnes nous apportant à un titre
quelconque leur concours, leur sympathie, leur appui.
Notre banquet inaugural, placé sous la présidence de M. Herrens-
chmidt, président de la Chambre de Commerce de Strasbourg, a eu
lieu le 20 avril dernier. Nous prenions ainsi les premiers une initiative
qui s’imposait depuis le retour de l’Alsace à la Mère-Patrie, celle de
saluer en elle la région française colonisatrice par excellence, la pépi
nière de défricheurs et d’explorateurs, la patrie des Moll, des Fiegens-
chuh, des Binger, etc. Nous la. conviions aux réalisations coloniales
de demain, et après cinquante années de séparation, nous avions Démoti
vante joie de l’entendre nous assurer par l’organe de l’enfant de
Dune de ses plus anciennes familles, d’un représentant considérable
de son activité économique, de l’immuabilité de son esprit d’initia
tive, de sa collaboration enthousiaste, de l’ardeur et de la foi de ses
jeunes hommes toujours prêts à embarquer vers les étoiles nouvelles,
à féconder noire plus grande France
Ce que M. Herrenschmidt n’a pu exposer dans sa brillante allocution,
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