Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1932-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 juin 1932 01 juin 1932
Description : 1932/06/01 (A8,N84)-1932/06/30. 1932/06/01 (A8,N84)-1932/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k12589560
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2016
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ouvert le 29 Juin, à la Cité des Informations, sous la présidence de
M. J. DELPECH, membre du Conseil Supérieur des Colonies. Son
programme comportait l'examen de la situation forestière actuelle
des diverses colonies et des mesures propres à l'améliorer, ainsi
que l'étude des marchés de bois coloniaux en France, des ques-
tions douanières et du transport dans la métropole.
Vingt sept rapports, formant un total de 240 pages, avaient été
imprimés et distribués, qui servirent de base à une utile discussion.
Celle-ci a permis d'établir une distinction bien nette entre les
colonies à faible taux de boisement, pour lesquelles les progrès
inquiétants de la déforestation imposent dès maintenant une poli-
tique de conservation ou même de restauration, et les colonies à
forêts denses, du type équatorial, où il importe d'assurer la péren-
nité de l'exploitation par la mise en réserve, l'aménagement et l'en-
richissement des massifs, et par une meilleure utilisation des peu-
plements. Pour atteindre ces résultats il est apparu nécessaire, dans
l'un et l'autre cas, de développer l'organisation forestière locale par
un emploi judicieux et large des crédits et des hommes.
Les moyens proposés pour le développement de la consommation
des bois coloniaux en France, pour l'organisation des marchés et
l'abaissement des prix, ont été également concrétisés par des vœux
que le Comité National des Bois Coloniaux s'emploie à faire aboutir
auprès des administrations intéressées.
Congrès international du Bois et de la Sylviculture. —
Faisant immédiatement suite au Congrès national, il s'est tenu, du
ier au 6 Juillet, un Congrès international du Bois et de la Sylvi-
culture, organisé par le Touring-Club de France avec le concours
de divers Administrations et Groupements.
Le Comité National des Bois Coloniaux avait été plus particuliè-
rement chargé de la préparation et du fonctionnement du Groupe 1
de ce Congrès, celui des bois tropicaux et subtropicaux, compor-
tant cinq sections : Sylviculture et Technologie, Production,
Transports, Commerce, Utilisation. C'était la première fois que
ces questions étaient abordées avec quelque ampleiir du point de
vue international, et notre Comité est heureux d'avoir ouvert ainsi
la voie à l'établissement de relations plus suivies entre techniciens,
producteurs et négociants de toutes nationalités.
Plus de quatre cents congressistes, parmi lesquels environ
cent cinquante délégués étrangers, représentant vingt nations, ont
ouvert le 29 Juin, à la Cité des Informations, sous la présidence de
M. J. DELPECH, membre du Conseil Supérieur des Colonies. Son
programme comportait l'examen de la situation forestière actuelle
des diverses colonies et des mesures propres à l'améliorer, ainsi
que l'étude des marchés de bois coloniaux en France, des ques-
tions douanières et du transport dans la métropole.
Vingt sept rapports, formant un total de 240 pages, avaient été
imprimés et distribués, qui servirent de base à une utile discussion.
Celle-ci a permis d'établir une distinction bien nette entre les
colonies à faible taux de boisement, pour lesquelles les progrès
inquiétants de la déforestation imposent dès maintenant une poli-
tique de conservation ou même de restauration, et les colonies à
forêts denses, du type équatorial, où il importe d'assurer la péren-
nité de l'exploitation par la mise en réserve, l'aménagement et l'en-
richissement des massifs, et par une meilleure utilisation des peu-
plements. Pour atteindre ces résultats il est apparu nécessaire, dans
l'un et l'autre cas, de développer l'organisation forestière locale par
un emploi judicieux et large des crédits et des hommes.
Les moyens proposés pour le développement de la consommation
des bois coloniaux en France, pour l'organisation des marchés et
l'abaissement des prix, ont été également concrétisés par des vœux
que le Comité National des Bois Coloniaux s'emploie à faire aboutir
auprès des administrations intéressées.
Congrès international du Bois et de la Sylviculture. —
Faisant immédiatement suite au Congrès national, il s'est tenu, du
ier au 6 Juillet, un Congrès international du Bois et de la Sylvi-
culture, organisé par le Touring-Club de France avec le concours
de divers Administrations et Groupements.
Le Comité National des Bois Coloniaux avait été plus particuliè-
rement chargé de la préparation et du fonctionnement du Groupe 1
de ce Congrès, celui des bois tropicaux et subtropicaux, compor-
tant cinq sections : Sylviculture et Technologie, Production,
Transports, Commerce, Utilisation. C'était la première fois que
ces questions étaient abordées avec quelque ampleiir du point de
vue international, et notre Comité est heureux d'avoir ouvert ainsi
la voie à l'établissement de relations plus suivies entre techniciens,
producteurs et négociants de toutes nationalités.
Plus de quatre cents congressistes, parmi lesquels environ
cent cinquante délégués étrangers, représentant vingt nations, ont
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