Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1933-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 septembre 1933 01 septembre 1933
Description : 1933/09/01 (A13,N145)-1933/09/30. 1933/09/01 (A13,N145)-1933/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k12561074
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/05/2016
— 628 —
amener le développement de symptômes pathologiques comparables
à ceux de la maladie connue sous le nom de Witchcs Brown qui
attaque seulement les vieux Théiers, qui se manifeste par la présence de
feuilles jaunes apprimées contre la tige et dont la cause est inconnue.
Dans l'Assam, les sols complantés en Théiers sont naturellement
acides, que ce soient les bheels (tourbes), les Red bank (produits de
l'érosion), les argiles des Doors ou même les sables du Brahma-
poutre (9).
A Phu-Ho, à la Station expérimentale, les terrains, assez repré-
sentatifs de ceux du Moyen-Tonkin, sont alluvionnaires, profonds,
silico-argileux. Ils sont pauvres en azote, en acide phosphorique et à
peu près complètement dépourvus de chaux.
Les Annamites établissent en général leurs cultures dans les sols
dérivés de la décomposition des granités, grès ou schistes des pre-
mières pentes de la chaîne annamitique. Dans la province de Quang-
Tri, pourtant, ils utilisent les terres rouges basaltiques. Les planteurs
français ont suivi ce dernier exemple, et sauf la plantation de Duc-
Pliu, établie sur terre dérivée du gneiss, toutes sont sur terres basal-
tiques. Pour les caractéristiques de ces sols, on consultera l'ouvrage
de Yves HENRY et ses collaborateurs (36).
L'amélioration du pH du sol conduit donc à l'emploi d'engrais.
C'est surtout dans les Indes anglaises que celte question a progressé :
il n'est donc pas étonnant que dans le N E de l'Inde (Assam-Surma)
les quantités importées soit passés de 7 700 t. en 1915 à 20 000 t.
en 1925.
Dans les jardins de Théiers, les apports sont faits au printemps,
(saison chaude et sèche) alors que dans les plantations de porte-
graines, c est au mois d'août, durant la saison chaude et humide, que
l'on fournit aux arbustes des doses massives de potasse et de phos-
phore (9).
L'usage des engrais chimiques ne remonte pas au-delà de 1920 :
c'est que jusqu'alors, la routine des planteurs s'opposait à toute
amélioration de cet ordre : ne disait-on pas que les Chinois, peu sou-
cieux d'appliquer des méthodes nouvelles issues de stations d'expé-
riences scientifique, produisaient un thé ayant gardé, sans les dimi-
nuer, ses qualités de séculaire renommée? ne disait-on pas aussi,
chose plus grave, que certaines fumures avaient un effet néfaste sur
la qualité du thé : les rendements seraient améliorés au détriment de-
la qualité. Le sulfate d'ammoniaque et le nitrate de soude en particu-
lier étaient incriminés. COOPER et I-JAliLER (17) ont étudié expérimenta-
amener le développement de symptômes pathologiques comparables
à ceux de la maladie connue sous le nom de Witchcs Brown qui
attaque seulement les vieux Théiers, qui se manifeste par la présence de
feuilles jaunes apprimées contre la tige et dont la cause est inconnue.
Dans l'Assam, les sols complantés en Théiers sont naturellement
acides, que ce soient les bheels (tourbes), les Red bank (produits de
l'érosion), les argiles des Doors ou même les sables du Brahma-
poutre (9).
A Phu-Ho, à la Station expérimentale, les terrains, assez repré-
sentatifs de ceux du Moyen-Tonkin, sont alluvionnaires, profonds,
silico-argileux. Ils sont pauvres en azote, en acide phosphorique et à
peu près complètement dépourvus de chaux.
Les Annamites établissent en général leurs cultures dans les sols
dérivés de la décomposition des granités, grès ou schistes des pre-
mières pentes de la chaîne annamitique. Dans la province de Quang-
Tri, pourtant, ils utilisent les terres rouges basaltiques. Les planteurs
français ont suivi ce dernier exemple, et sauf la plantation de Duc-
Pliu, établie sur terre dérivée du gneiss, toutes sont sur terres basal-
tiques. Pour les caractéristiques de ces sols, on consultera l'ouvrage
de Yves HENRY et ses collaborateurs (36).
L'amélioration du pH du sol conduit donc à l'emploi d'engrais.
C'est surtout dans les Indes anglaises que celte question a progressé :
il n'est donc pas étonnant que dans le N E de l'Inde (Assam-Surma)
les quantités importées soit passés de 7 700 t. en 1915 à 20 000 t.
en 1925.
Dans les jardins de Théiers, les apports sont faits au printemps,
(saison chaude et sèche) alors que dans les plantations de porte-
graines, c est au mois d'août, durant la saison chaude et humide, que
l'on fournit aux arbustes des doses massives de potasse et de phos-
phore (9).
L'usage des engrais chimiques ne remonte pas au-delà de 1920 :
c'est que jusqu'alors, la routine des planteurs s'opposait à toute
amélioration de cet ordre : ne disait-on pas que les Chinois, peu sou-
cieux d'appliquer des méthodes nouvelles issues de stations d'expé-
riences scientifique, produisaient un thé ayant gardé, sans les dimi-
nuer, ses qualités de séculaire renommée? ne disait-on pas aussi,
chose plus grave, que certaines fumures avaient un effet néfaste sur
la qualité du thé : les rendements seraient améliorés au détriment de-
la qualité. Le sulfate d'ammoniaque et le nitrate de soude en particu-
lier étaient incriminés. COOPER et I-JAliLER (17) ont étudié expérimenta-
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