Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1933-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 janvier 1933 01 janvier 1933
Description : 1933/01/01 (A13,N137)-1933/08/31 (A13,N144). 1933/01/01 (A13,N137)-1933/08/31 (A13,N144).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1257015n
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/11/2016
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- SOMMAIRE du N° 137
- Actes et Comptes Rendus de l'Association "Colonies-Sciences" (N° 91)
- BIBLIOGRAPHIES ASSOCIATION DES BOTANISTES DU MUSEUM pour les études de Botanique et d'Agronomie coloniales
— H. —
Nous ne croyons pas que le système A. B. C" tel qu'il est pratiqué
en Malaisie, c'est-à-dire avec une durée des périodes de repos double
de celle des périodes de saignée, se soit encore beaucoup répandu en
Indochine, et cela parce que la situation générale des sociétés de
plantations de notre colonie diffère assez sensiblement de celle des
exploitations de la péninsule malaise, plus anciennes, et qui furent
gérées avec infiniment plus de sagesse pendant les années de prospé-
rité.
Au contraire il existe en Indochine quelques plantations qui emploient
ce qu'on pourrait appeler un système A. B.C. inverse, la durée totale
des périodes d'exploitation étant double de celle des périodes de repos,
par exemple saignée de deux mois sur trois. Combiné avec une encoche
sur la demi-circonférence, ou même sur le tiers, un pareil système
peut être considéré comme nettement intensif, et n'est pas sans
entraîner certains risques, principalement en ce qui concerne la bonne
reconstitution des écorces. Seules des considérations d'ordre financier
imposent le choix de systèmes d'exploitation de ce genre.
Cette revue rapide des principales méthodes de saignée que l'on ren-
contre en Indochine, et que l'on peut dans l'ensemble ramener à un
principe unique, celui de la saignée périodique, ne tient compte que
des méthodes d'exploitation normales adoptées pour des plantations
normales, notamment au point de vue de la densité moyenne à l'hec-
tare (150 arbres au minimum à quinze ans d 'âge). C'est pourquoi nous
devrons ajouter quelques mots sur le cas des plantations espacées,
qui ont nécessité en plusieurs endroits un traitement particulier qu'il
11 est pas sans intérêt de rapporter ici.
La saignée dans les Plantations espacées. - On sait qu'aux
environs de 1913 et dans les années qui ont suivi, certains planteurs,
en s'étayant sur un raisonnement entièrement erroné, avaient conclu'
à l'intérêt de créer des plantations très espacées : ils ont ainsi planté à
l'origine dans certains domaines 100 arbres à l'ha., ou même moins,
au lieu de 200 à 400 comme on avait l'habitude de le faire jusque là.
A l'heure actuelle les plantations ainsi établies, après les disparitions
et les pertes inévitables, ne présentent plus que 70 à 90 unités en
moyenne à l 'ha.,et cette faible.densité, avec les systèmes de saignée
habituels — encoche au tiers un mois sur deux, par exemple - ne
permet d'obtenir qu'une production à l'ha. très réduite.
Nous connaissons ainsi en Indochine une plantation qui comporte
une superficie importante dont la moyenne à l'ha. est seulement de
Nous ne croyons pas que le système A. B. C" tel qu'il est pratiqué
en Malaisie, c'est-à-dire avec une durée des périodes de repos double
de celle des périodes de saignée, se soit encore beaucoup répandu en
Indochine, et cela parce que la situation générale des sociétés de
plantations de notre colonie diffère assez sensiblement de celle des
exploitations de la péninsule malaise, plus anciennes, et qui furent
gérées avec infiniment plus de sagesse pendant les années de prospé-
rité.
Au contraire il existe en Indochine quelques plantations qui emploient
ce qu'on pourrait appeler un système A. B.C. inverse, la durée totale
des périodes d'exploitation étant double de celle des périodes de repos,
par exemple saignée de deux mois sur trois. Combiné avec une encoche
sur la demi-circonférence, ou même sur le tiers, un pareil système
peut être considéré comme nettement intensif, et n'est pas sans
entraîner certains risques, principalement en ce qui concerne la bonne
reconstitution des écorces. Seules des considérations d'ordre financier
imposent le choix de systèmes d'exploitation de ce genre.
Cette revue rapide des principales méthodes de saignée que l'on ren-
contre en Indochine, et que l'on peut dans l'ensemble ramener à un
principe unique, celui de la saignée périodique, ne tient compte que
des méthodes d'exploitation normales adoptées pour des plantations
normales, notamment au point de vue de la densité moyenne à l'hec-
tare (150 arbres au minimum à quinze ans d 'âge). C'est pourquoi nous
devrons ajouter quelques mots sur le cas des plantations espacées,
qui ont nécessité en plusieurs endroits un traitement particulier qu'il
11 est pas sans intérêt de rapporter ici.
La saignée dans les Plantations espacées. - On sait qu'aux
environs de 1913 et dans les années qui ont suivi, certains planteurs,
en s'étayant sur un raisonnement entièrement erroné, avaient conclu'
à l'intérêt de créer des plantations très espacées : ils ont ainsi planté à
l'origine dans certains domaines 100 arbres à l'ha., ou même moins,
au lieu de 200 à 400 comme on avait l'habitude de le faire jusque là.
A l'heure actuelle les plantations ainsi établies, après les disparitions
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moyenne à l 'ha.,et cette faible.densité, avec les systèmes de saignée
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