Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-06-16
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 16 juin 1928 16 juin 1928
Description : 1928/06/16 (A29,N93). 1928/06/16 (A29,N93).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6451269j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
VINGT-NEUVIEME ANNEE. Ne 93. la RUIIINJ : le CEN"rl%lrcq - SAMEDI SOIR, U\ H Î 1928.
JOURNALJUOTIDIl»
Rédaction & Administration :
14, IM 11 MMUMr
PARIS (W
VÈLAM. 1 LOUWHE 19-S7
» ammuscu 81.
Les Annales Coloniales
Les annonces et réclames sont reçue. au
bureau du iournal.
DIRECTEURS : Marcel RUEDEL et L.-G. THÉBAULT
Tous les articles publias dans notre journal ne peuvent
être reproduits qu'en citant les ANNALES CL)LoNIAI.ES.
âlOMNCMENTS
avec le supplément illustrés
VD." 6 Moi* 8 M«i»
Franu et
CofoniM 120 » M » Mw
ttronpr. - 180 > 100 » 50 »
On s'abonne sans frais dans
tous les bureaux de poste.
La Société coloniale des Artistes français
Si la France d'Europe resplendit à l'Occi-
dent du vieux monde comme un des diamants
de la race blanche, la France d'outre-mer
brille au travers des cinq continents comme
l'écharpe polychrome de toutes les races
humaines.
Cette France d'outre-mer renferme de véri-
tables paradis de lumière et de forme. L'énorme
et splendide substance de sensations, de senti-
ments, d'idées qui nait chaque jour de notre
empire colonial, chaque jour aussi s' incorpore
dans notre esthétique française.
La Grande Guette, en amenant sur les fronts
de la Somme et de Verdun nos héroïques popu-
lations coloniales, les a jetées plus vivement
dans le circulus de notre civilisation, Il en est
résulté pour les activités de la paix - activités
de l'art, comme du commerce et de l'industrie
- des échanges plus nombreux, une réciprocité
plus intime, qui s' est accentuée d'année en
année, et dont notre littérature, aussi bien que
nos arts d'après-guerre, portent le témoignage
sans cesse grandissant.
Au tout premier rang des groupements qui
ont contri b ué à ce magnifique renouveau de
notre esthétique par les colonies, personne ne
conteste plus sa place à la Société Coloniale
des Artistes Français. Fondée voici plus de
vingt ans par une pléiade avant-courriere d'ar-
tiltes, de littérateurs, d'hommes politiques, elle
a organisé chaque année, avec le concours de
ses grandes aînées, la Société des Artistes
Français et la Société Nationale des Beaux-
Arts. un salon plus particulièrement colonial
dans le Salon du Grand-Palais. Elle a créé et
distribué, chaque année, des prix et des bout ses
de voyage dans nos Colonies pour les jeunes
peintres, sculpteurs et architectes de la Métro-
pole. Elle a fondé un prix annuel de littérature
coloniale, un autre d'archéologie coloniale, un
troisième d'art musical et dramatique colonial.
Ainsi, avec la collaboration constante et prati-
que des Gouverneurs de nos Colonies, elle a
accompli un effort utile que vient de récom-
penser le décret de reconnaissance d' utilité
publique, signé hier par M. le Président de
la République, sur la double proposition du
Ministre des Colonies et du Ministre de 1 Inté-
rieur.
Rien n'est plus réconfortant, au point de vue
des résultats obtenus, que la lecture des rap-
, ports annuels des jeunes boursiers de la Société.
retour de leurs voyages dans nos Colonies. On
y voit cette jeunesse artiste. issue des généra-
tions de la guerre, se plonger délibérément
dans l'aventure de nouveaux climats, sous de
nouveaux cieux et avec des conditions
de vie totalement renouvelées. On la
voit, cette jeunesse de notre France
d'Europe, partout accueillie fraternelle-
ment dans nos lointaines familles colo-
niales, et toujours reconnaissante de cette frater-
nité. On sent sourdre en elle les synthèses
encore inexprimées qui formeront son génie à
l'image du Monde de Demain, lequel ne sera
ni tout à fait le Nouveau Monde, ni tout à fait
l'Ancien, mais une Renaissance de toute
l'humanité sur le plan le plus complet et le
plus complexe, le plus mobile et le plus
raoide. dans son étendue et dans son ensemble,
qu'elle ait encore jarfais connu.
Celui de nos boursiers qui a parcouru. l'an
dernier. toute notre Afrique Equatoriale, depus
Libreville jusqu'à Batangafo, Bangui et Bam-
béni, à travers les tomades et les soleils du
Congo, écrit ceci : « J'ai vu l'un des rares
« derniers pays sauvages On y vit, dans toute
« l'acception du mot. C'est parfois dur, mais
« la récompense est dans les sensations uniques
(t et le souvenir des choses primitives qui dis-
(( paraîtront et que peu sont à même d'avoir
« vues. Animalier, voulant voir ïe pays des
« bêtes, je l'ai vu et elles aussi, chez elles,
« sauvages. J'ai vu l'homme à l'âge de fer,
« l'homme nu, qui mange encore de la chair
« humaine. Cela disparaîtra. »
Un autre boursier. envoyé à Madagascar,
écrit : « En cette colonie, les éléments natu-
« rels, ainsi que les matières, abondent, incom-
« pareillement riches. Que d'objets artistiques
« et neufs d'invention pourraient être obtenus
« par une directive faite de méthode et de
« tact, basée sur les vestiges d'art malgache
« existants (quoique rares) et les tendances
« natives des indigènes. Imitateurs, dira-t-on :
« comme tous primitifs. Il suthra de ne pas
« leur montrer des modèles parisiens, ni faire
« étalage à leurs yeux de trucs personnels, mais
« plutôt de découvrir, diriger, développer les
« instincts d'art ataviques. » Et il énumère tous
« les articles originaux qu'on pourrait produire,
M dentelles, broderies, tapis (soi es d'araignées
« et de vers spéciaux) , avec lesquels on pour-
« rait provoquer une renaissance de la fabri-
te cation du vrai lamba mena décoré à la mal-
« gâche, dont il existe de merveilleux spéci-
« mens au Palais de la Reine. »
Ainsi, les boursiers de la Coloniale ne ramè-
nent pas seulement en France d'intéressants
essais ou de curieux albums, mais plus encore
des cerveaux revivifiés par le grand air de la
planète et aptes désormais aux plus neuves
créations.
La Société Coloniale des Artistes Français j
a donc déjà réalisé, depuis vingt ans, une œuvre
considérable de création et d'éducation. Mais
l'oeuvre à accomplir reste plus grande que celle
déià accomplie. Il y faut des ressources maté-
rie lles plus larges, une propagande intellectuelle
plus intensive. Maintenant que la Société est
reconnue officiellement d'utilité publique, main-
tenant qu'elle est apte à recevoir légalement
des dons et des legs, elle fait appel à la haute
et compréhensive bienveillance de tous les
grands coloniaux - - amis et - protecteurs de l'art
français sous toutes ses tonnes.
Dans la saisissante évolution qui porte les
grandes nations à n'être plus seulement les
provinces de tel ou tel continent, mais de véri-
tables systèmes intercontinefttaux, rayonnant sur
toute la planète, la France a marqué sa place
comme créatrice d'un idéal d'association des
races. Cet idéal porte en soi des conséquences
infinies pour le développement de l'originalité
artistique française.
En contribuant, pour une part chaque année
plus efficace, à la propagation d'un pareil idéal,
la Société Coloniale des Artistes Français a
plus que mérité sa reconnaissance actuelle d'uti-
lité publique. Elle pourra désormais servir, effi-
cacement de centre nerveux au grand mouve-
ment artistique de notre Exposition Coloniale
de 1931.
ITenry Afrenyer,
Sénateur de la Guadeloupe,
Ambassadeur de France,
Président de la Société Coloniale des
Artistes Français.
Nous publions en seconde page le compte
rendu détaillé du banquet de cette Société.
1.1
M. BELUEL
et l'enseignement coloaial
.IT
Beaucoup d'allées et venues, dans la salle
des Pas Perdus de la Chambre, hier, après
le discours de Vincent Auriol. Beaucoup de
fijrùres nouvelles de parlementaires.
Je finis pourtant par trouver M. Beluel,
deputé de la Haute-Garonne, que je cher-
chais depuis un moment à travers le forum.
Ce tin méridional, Cettois d'origine (ou
Setois, comme, parait-il, on doit écrire main-
tenant), a des yeux clairs de Scandinave et
plutôt l'accent de la Touraine que celui des
rivages où prospère la rascasse. Et cela ne
lait rien, évidemment, aux colonies.
Mais AI. Beluel vient d'entrer à la Com-
mission des Colonies avec son balafre de
professeur hautement cultive, et, justement,
l'on s'est aperçu depuis quelque temps, que
la causc coloniale avait besoin d'esprits
d'élite.
Spécialisé ? fait mon interlocuteur, ré-
pondant de bonne grâce à mon indiscrète
question, oui et non. J enseigne la langue
et la littérature latines à la Faculté des
Lettres de Toulouse, mais ce n'est point
parce que les Romains, grands colonisateurs,
me sont familiers, que je puis me dire spé-
cialisé.
Il Seulement, j'ai souvenir d'une mission
en Syrie, dont je fus chargé en 1922. Je vi-
sitai d'abord l'Egypte, où je trouvai le foyci
bien connu de culture française qui main-
tient vivant sur cette terre le renom de no-
tre pays. Mais en Syrie, rien de pareil.
L'enseignement y était inexistant.
« Depuis cette époque, j'ai pu m'assurer
que, s'il n'en était pas tout à fait de même
dans nos colonies ou protectorats, il y avait
cependant un grand effort à accomplir pour
donner à nos possessions lointaines des orga-
nismes d'instruction et d'éducation dignes
de la mission civilisatrice que nous avons
assumée.
« Et, simultanément, je n'eus aucune
peine à me convaincre nue l'éducation colo-
niale des Français métropolitains laissait
plus encore a désirer
( j e d Je trouve donc qui! y a, en ce domaine
de l'enseignement, où je suis, en somme,
professionnellement porté, ample matière à
travailler. - - -
Que faire d'abord t
Oh ! d'abord, prendre les jeunes Fran-
çais sur les bancs de l'école et leur incul-
quer tout au moins le rudiment colonial.
Question de crédits.
A qui le dites-vous. Nous avons à Tou-
louse une association, « Les Amis Colo-
niaux », active, nombreuse près de 500
membres mais qui déplore chaque jour
l'impécuniosité de l'Etat.
La-dessus, la séance reprenant, je dus quit-
ter M. Beluel, méditant la question qui avait
été le « leit-motiv » du discours de Vincent
Auriol : I( Oit trouverez-vous les ressources ? »
Jt. m. tfc LaroanlyaiMrc.
) (
Le Commerce de la Fronce
avec ses colonies
l' 1
Pendant les quatre premiers mois de 1928,
la valeur des marchandises importées en
France, en provenance des colonies et des
protectoiats, s'établit comme il suit, compa-
rée à celle des. marchandises importées pen-
dant la période correspondante de 1927 :
Importations (en milliers de francs) ,
11928 1927
Algérie. 898.320 866.432
Tunisie ., 136.719 136.290
Maroc 86.398 51.606
Afrique Occid. Franç. 289.343 267.296
Madagasc. et dépend. 148.966 123.174
Indochine française. 235.417 205.088
Autres colonies et
pays de protectorat 264.064 257.820
Totaux des colonies
françaises et pays de
protectorat 2.055.227 1.907.706
Quant à la valeur des exportations fran-
çaises à destination des principaux pays
étrangers, des colonies et pays de protecto-
étrangers, s'établit de la façon suivante :
rat, elle
Exportations (en milliers de francs)
1928 1927
- -
Algérie 1.060.201 1.065.208
Tunisie 208.588 270.050
Maroc 336-*>34 294.657
Afrique Occid. Franç. 216.845 215.200
Madagasc. et dépend. 121.381 113.916
Indochine française.. 278.240 4*3-773
Autres colonies et
pays de protectorat. 185.901 209.058
Totaux des colonies
françaises et pays de
protectorat 2.407.790 2.582.771
8..
unE EN SECONDE PAGE :
M. LEON PERRIER A L'EXPOSITION FORES-
TIERE
AU CONSEIL D'ETAT,
A L'OFFICIEL.
LE MOUVEMENT COMMERCIAL DU NIOBR.
Les indigènes devant l'impôt
i
J'ai demandé des chiffres.
Combien un indigène, qui ne pos-
sède ni château, ni automobile,
doit-il prélever sur ses salaires pour s'acquit-
ter de ses impôts à Madagascarî Voici la
réponse ;
Dans le Sud, il paye 50 francs de taxe
personnelle, 12 francs pour l'Assistance mé-
dicale, 1 franc par hectare pour le Foncier,
25 francs pour les prestations, soit un total
de 88 francs par an, s'il n'est propriétaire
que d'ult liee/are.
Ailleurs, il paye davantage, il est vrai:
60 francs pour la taxe personnelle, de 12
à 15 francs pour l'Assistance médicale, 1 fr.
par hectare pour le Foncier, de 30 à 40 fr.
pour les prestations, soit un total de 103 fr.
ou de 116 tr. par année.
C'est un maximum, m'af firme mon cor-
respondant, qu'on ne saurait dépasser ; le
travailleur peut, en effet, gagner 3 francs
par jour dans le Sud et 5 francs dans d'au-
tres régions.
Mais, il y a plusieurs mais :
i" POllr la sommî de 12 francs par an,
il faut observer que l'indigène a droit aux
soins gratuits et aux médicaments gratuits ;
il n'a rien à donner au toubib, rien au phar-
macien, rien à l'hôpital s'il a la malechancc
d'y aller, rien à la AI atemité si sa femme
a la bonne chance d'avoir un enfant ou
deux;
20 Au lieu de verser 25, 30 ou 40 francs
pour les prestations, l'indigène peut rem-
placer la taxe eu faisant dit jours de tra-
vail, et, soyez tranquilles, d' une façon gé-
nérale, il n'en donne pas pottr 40 francs,
Pas même pour - 25;
3" S'il est âgé, impotent on chargé de
famille, il n'a qu'à faire valoir ses années,
son infirmité, le nombre des gens dont il
doit assurer la subsistancc; on l'exem pte
partiellement ou totalement de ses contribu-
tions, et ce n'est que justice. Mon corres-
pondant m'affirme que, dans la province
qu'il connaît bien, sur 34.479 contribuables,
il y en a 1.232 qui sont dispensés des taxes.
Je ne dis pas que ce soit beaucoup, mais je
dis que, ccux-là du moins, sont débarrassés
du souci de travailler, un mois durant, en
mcvtnne. tour le fisc.
Mon correspondant, qui lit d'une façon
régulière et attentive les journaux de la mé-
tropole, me rappelle un de nies articles ou
je montrais que présentement le citoyen fran-
çais, par suite des nécessités budgétaires if
financières, a à fournir un effort, parfois
quadruple, pour accomplir son devoir de
contribuable. Je suis tenté de lui répondre
par cette formule qui peut être, selon les cas,
très vague ou très précise : « Ce n'est pas
la même chose. » Mais je ne répondrai rien
du tout, ayant demandé des chiffres, préci-
sément pottr éviter toute considération com-
plémentaire et tout développement oraloire
le crois seulement pouvoir conclure que, si
ces chiffres sont rigoureusement exacts, j'en-
tends à la fois ceux des contributions et ceux
des salaires, et si, d'autre part, on tient
compte des avantages accessoires et impor-
tants dont j ai parlé, h contribuable indi-
gène a le droit de dire qu'il aimerait autant
payer beaucoup moins, ce qui est l'opinion
de tous les hommes depuis que l'impôt a
paru sur la terre, mais qu'on n'a pas le droit
de prétendre qu'il est une bête de somme
accablée de taxes de toutes natl/rn, et qui
rue dans les brancards parce qu'elle doit
tirer un fardeau très au-dessus de ses forces.
C'est tout.
Mmrio JtoM«fa*s,
Sénateur de l'Hérault, ancien ministre
Vice-président de la Commission
sénatoriale dei Côlonte*
Avocat à la Cour d'Appel de Parts.
1
L'Aviation Coloniale
Un courageux aviateur colonial
11 s'agit du commandant Guilbaud, oui
accomplit le magnifique raid Paris-Mada-
guscar et retour. Il est parti ce matin, sur
un hydravion Farman hi-moteur de 1.000
('V, le Lalliam u 0 17 pour se mettre à la
disposition d'Amundsen allant au secours
du général Nobile et de ses compagnons
perdus dans les régions polaires, au
N.-N.-E. du Spitzberg
Le ministre de la Marine et le ministre
du Commerce se sont mis d'accord pour
que l'aviation française se joigne à celle
des autres puissances pour les recherches
de Vital ia.
Le radiotélégraphiste Valette et le hiéca-
nicien Brazi accompagnent le commandant
Guibuud.
Les progrès de l'aviation coloniale
Dans une récente causerie rudio-télépho-
nique au poste de la Tour Eiffel, M. Phi-
lippar, de l'Académie de Marine, président
des Messageries Maritimes, a fait ressortir
clairement et puissamment l'extrême inté-
rêt que présente le développement de
l'aviation coloniale, tant pour les relations
avec la Métropole et les colonies, que pour
les colonies elles-mêmes.
Dans celles-ci, où les moyens de commu-
nication sont généralement très rudimen-
taires, l'avion ou, mieux encore, l'hydra-
vion, supprime la distance.
C'est ainsi qu'au cours de son voyage
de France à Madagascar, comme nos lec-
teurs peuvent s'en souvenir, le lieutenant
de vaisseau Bernard parcourut en six heu-
res ln distance nui sénnfe. an Cameroun,
Garoua sur la Bénoué, de Fort-Archam-
bault, sur le Gribingui, alors que le même
trajet demande trente-cinq jours pour être
accompli par voie terrestre.
De Paris au Cap
Manier, Maurice Baud et l'opératenr de
cinéma Gohendy continuant sans incident
leur voyage de tourisme de Paris au Cap
à bord de l'avion Cinéma, sont arrivés à
Douala (Cameroun) lundi dernier.
La Commission des Colonies
Les listes des candidats aux grandes com-
missions permanentes sont maintenant com-
plètes.
Voici, par ordre alphabétique, la compo-
sition de la Commission de l'Algérie, des
colonies et des protectorats.
LES MEMBRES DE LA COMMISSION
MM. Béluel, Bénazet Paul, Bret Georges,
Briquet, Brunet Auguste, Coponat, Cravoi-
sier, Cuttoli Jules, Dclsol, Desbons, Diagne,
Fougère Henry, Frossard, Gamard, Gaspa-
rin, Goude, Gouin Félix, Graeve, comman-
dant de Grandmaison, de la Groudière, Lam-
bert, Mazerand, Meunier Mourer, Nouelle,
Odin, Outrey Ernest, Pélissier, Perreau-Pra-
dier Pierre, Pezet, Pinault, Poncet Paul,
Proust, Ricci, Ricolti Humbert, Rochereau,
Rolland, Roux-Freissineng, Taittinger, de
Tastes, Thomas, Thomson, Varenne Alexan-
dre, de Warren Edouard.
Membres sortants
Les membres de la nouvelle Commission
qui faisaient partie de l'ancienne dans la
précédente législature, sont les suivants :
MM. Brunet Auguste, Diagne, Goude Emi-
le, Gasparin Lucien, Gouin Félix, le com-
mandant de Grandmaison, de la Groudière.
Mazerand, Nouelle, Outrey, Perreau-Pra-
dier Pierre, Proust, Roux-Fieissineng, Tait-
tinger, Thomson, E. de Warren.
LA COMMISSION PAR GROUPES
Voici maintenant les membres classés par
groupes.
Los nouveaux membres de la Commission
sont inscrits en italiques.
Léputés n'appartenant à aucun groupe (38)
MM.
Pcsbons (Hautes-Pyrénées).
l'fliti Poucet (Seine).
Rochereau (Vendée).
Groupe de l'union républicaine
démocratique (102)
Hret Georges (Ile-et-Vilaine).
Cravoisier (Seine-et-Marne).
Fougère Henri (Indre).
Commandant de Grandmaison (Maine-et-
Loire).
De ta Groudière (Manche).
Taittinger Pierre (Seine).
De Warren Edouard (Meurthe-et-Moselle).
Groupe des démocrates populaires (19)
Pe^ct (Morbihan).
Pinault (llle-et-Vilaine).
Groupe d'action démocratique et sociale (29)
Delsol (Seine).
Ricci (Alger).
Groupe des républicains de gauche (64)
Mazerand (Meurthe-et-Moselle).
Prrreau-Pradier (Yonne).
Rico/fi Humbert (Alpes-Maritimes).
De Tastes (Seine).
Groupe de la gauche unioniste et sociale (18)
Meunier Albert (Ardennes).
Groupe de la gauche radicale (53)
Odin (Gironde).
Outrey (Cochinchine).
Roux-Frrissincng (Oran).
Thomson (Constantine).
Groupe républicain radical
et radical socialiste (125)
lîeluel (Haute-Garonne).
Briquet (Eure).
Biunet Auguste (La Réunion).
Coponat (Indes Françaises).
Cuttoli Jules (Constantine).
Gasparin Lucien) (La Réunion).
Graeve (Guadeloupe).
Lambert (Rhône).
Proust (Indre-et-Loire).
Groupe républicain socialiste (18)
Benaset (Indre).
Diagne Biaise (Sénégal).
Groupe des indépendants de gauche (15)
Rolland (Maine-et-Loire).
Varenne Alexandre (Puy-de-Dôme).
Groupe du parti républicain socialiste
et socialiste français (13)
Aucun membre.
Groupe du parti socialiste (S. F. I. O.) (100)
Frossard (Martinique).
Gamard (Nièvre).
Goude (Finistère).
Gouin Félix (Bouches-du-Rhône).
Nouelle (Saône-et-Loire).
Pelissier (Aude).
Thomas (Saône-et-Loire).
Groupe communiste (12)
Mourer (Bas-Rhin).
»
Consul Supérieur des Colonies
1.1'
Le Conseil Economique du Conseil Supé-
rieur des Colonies s'est réuni hier matin en
Assemblée plénière, sous la présidence de
M. Lucien Hubert, sénateur, président du
Conseil Economique. Le Conseil a commencé
l'examen des conclusions rédigées par sa
Commission spéciale de la main-d'oeuvre. Des
exposés fort intéressants ont été faits par deux
rapporteurs, MM. Du Vivier de Streel et Jean
Weber. Les conclusions sur cette question
primordiale pour la mise en valeur de notre
domaine colonial seront soumises à la discus-
sion et au vote du Conseil dans une prochaine
séance fixée au 28 juin.
AU SENAT
.tl
COMMISSION DE L'ALGERIE
La question du Transsaharien
La Commission sénatoriale de l'Alger in
s'est réunio jeudi 14 juin, sous la prési-
dence du général Bourgeois, pour désigner
celui de ses membres qui serait chargé de
rédiger le rapport pour avis, au nom de la
Commission, sur le projet relatif ei l'étude
du Transsaharion.
C'est M. Le Hors, sénateur du Finistère,
qui a été chargé de ce rapport.
A LA CHAMBRE
1
-– 8.. (
Demande d'interpellation
M.Charles L'affort a déposé sur le bureau
de la Chambre, une demande d'interpella-
tion sur les retards upportés en Tunisie au
fonctionnement de la déclaration de récolte
des vins, cependant promis pour la pro-
duction de VJ27 ; et sur les retards appor-
tés, également en Tunisie, à l'augmenta-
tion des droits de douane à l'impurtaliun,
qui auraient dû être portés à 55 francs au
lieu de ¥Z, depuis lu loi du 1er avril 1928.
PROPOSITION DE LOI
Lue proposition de loi, adoptée par le
Sénat, eoncenrint les fraudes sur les
rhums a été mise en distribution le Il juin
1U18.
LES GROUPES
Il nous parait intéressant de donner,
comme nous l'avons fait il y a quatre ans,
la liste complète des groupes, où nous in-
diquons par des caractères italiques les
noms des représentants de l'Algérie et des
colonies.
Liste des députés qui n'appartiennent
à aucun groupe (-38 membres;
MM. Andigné (Geoffroy d'), Barbot, Bel.
Jauger, Bergev (G, Bougère (Ferdi-
nlind), Bringer, Urocurd, Brogly, Cu/iduc',
Chambrun (marquis de), Oesbolls, D<:'.-
grunges, Kscarteligue, Faure (Huné) (Nord),
Foulon, Haye '.Henry), Juigné (marquis de),
La Ferronnays (marquis de), Laniel (Hen-
ri), Le Cour Grandmaison (Jemi), Le Pûvc-
dit', Lesosne (Gustavc), Mandel (Georges),
Molinié (Jean), Neyret, Payen (Isère), Puycr
(André) (Seine), r"ncft (,Puul), Itamel (de),
Hoclirreau, Itodez-Benavent (dei,Hothsoliild
(M-iurice de), Sabiuni, Schuman (Hoh.rl\
Taudière, Taurines, Yullat (Xuvier), Vin-
cent (Emilc) (Côle-d'Or).
Groupe de l'union républicaine démocra-
tique (lOt membres)
MM. About, Adam, Amiùieu-du-Clos, An-
cludil (puul), Antoine, Appourchaux, Ara-
inon (Bertrand d'), Auditlret-Pusquier (duc
d'.), Auriol (Henri), Berge rot, Blaisot, Bloui'.
Bonuefous (Georges) (Seine-et-Oise), Bon-
nefous (Luuis) (Aveyron;, Bouteille, Bruise,
Brel (Georges), CatUe, Cailies (leulcllUBI.
colonel), Capi-oii' Caulru, Clwssuigne-
G«»yon, Constans 1 Adrien) (Tarn-et-Garon-
nef, Coutel, Cravoisier, Ûelorrne, Lielport,
Denais Joscph), Dessaint, Dubois (Luuis)
(Reine), Duboys Kresuey, I)uclatix-.Nlc)i)tei!,
Dumuiuc, Diïmat (Louis), Dupin, Duval
(Alexandre), Duval-Arnould, lingerand
(Fernand), Eseudier (Puul), lîvain (Seine),
l'aine (Emilc) (Seine), Ferry (Désiré) Flau-
diu (Ernest) (Calvados), Fougère (Henryï
(Indre), Fould, Fournier-Sarlovèze, Cuuinet
(Loiret), Gérard (baron) (Calvados), Grand-
m-aison (commandant de), Groussau, Gué-
l'ln, Haut (dc), Inizan, Juin Lambert, Lu,
Groudière (de), Lunuuou-Hetbeder, Lastey-
rie (deI, Le Corbeiller, Lefas, Le Guen (Côl
tes-du-Nord), Le Mire (Henry), Lissar, Lu-
die (commandant de), LYOll8 de Feuebin
(baron des), Maeouin, Marin (Louis), Mu-
tiiii-ii, Ménil, Merlunt, Moncelle, Monieuult
(de), Montuigu (de), Moustier (comte de),
Nieolle (Louis) (Nord}, Nomiué, Oberkirch,
Pérliin, Peisset, l'ernot, Flléger, Plichllll
lieutenant-colonel), Poliguac (de),Queinne.\
Killart de Yerneuil, Hotllwttc, Botours ùjeb),
lloulleaux Dugaue (Heiirv), Sabatier, Saint-
Just) (général de), Salles, Schlcilcl", Sérol
(Uobert) (Moselle!, Soulier (Edouunl), Tail-
liandier, Taittinger, Tinguy du Pouét (de).
Vallette-Yiallard, Warren (Edouard devM
Wendel iFi'iineuis de), W'eydnmnn, Wolff,
Ylwirnégaray.
Secrétaire général du groupe : Edouard
de Warren.
Groupe des démocrates populaires
(.11) membres)
MM. Antier, Baliier, Berger ^Loiret), Bil-
ger, Broin, Ch-ainpetier de Bibes, Durand
(Auguste) (Vendée), Gallet, Jadé, Lubuch,
Lerolle, Meek (Hns-Hhill), Pezet, Pinuult,
Beille-Soult (duc de Dalmutie), Seltz (Tho-
mas), Simon (puul), TrélUintin, Walter (Mi-
chel).
Secrétaire du groupe : Beille-SoulL
Groupe d'action démocratique et sociale
(25) membres)
MM. Autrand (Jean) (Cher), Ballu, Bai-
bier, Baudouin-Bugnet, Blondel, Hrière,
Bussat, Delsol, Didry, Dior, Fabry (Jean),
Faget, François-Poucet, Frey (Charles), Gi-
gnoux, Laijuière, Lauvray, .Lecaeheux, Lé-
gué (Sartlie), Lorin (ilenri), Maginot, Molle,
Patureau-Miraud, Peter, lleibel lClmrles),
Beynaud (Puul) (Seine), Hicci, Scapini, Vi-
dal (Joseph).
Président du Comité directeur du grou-
pe : Maginot.
Groupe des républicains de gauche
(6i membres)
MM. Arnet (Camille (Vosges), Baréty
(Léon), Boisseau, Boissel-Dombreval, lion-
nevay, Bouctot, Bouhenry, Bouissoud
(Clla ries) (Saône-et-Loire), Boulanger (Nar-
cisse), Uréallt, Bureau (Georges), Castellu-
ne (Stanislas de), Caujolc, Coquelle, Coty
(K ené, Detailleur, Dignac (Pierre), Dous-
sain, Filhoud-Lavergne, Flandin (PiCITC.
Etienne) 1 Yonne), Fougère (Etienne) (Loire),
Gcllie, llianotti, Gramont de Lcsparre (de),
Grinda (Edouard), Guérault, lléraud (Mar-
cel), llonnorat (Alphonse), Lëglise, Legros
(Georges), Leygues lieol'ges), Lierman,
Lupel (de), Nlarteau, Massé (Auguste)
(Cher). Masse (Jean) (Somme), Ma/.erand,
Minvielle, Montjou (Edgard - de), Moltu,
Noinblot, Parenteau, PatenÔlrc-Desnoyer,
Perreau-Pradier (Pierre), Petsehe (Miuni-
ce), Picot (colonel), Piétri, Pllech (Louis"
Quesnel, Bégis, Hieolti (Humbert), Hpen-
Serra (de), Bollin (Louis), Sa linon, Sevestre,
Sibille (Maurice), Stern (Jacques), Surmont,
Tardieii, Tastes (flt'\ Talon-Vassal, "r lii-
bault, Thoumyre, Tricard-GravoTf»n.
Président, du gioupe : «Maurice Sibille.
Groupe de la gauche unioniste et sociale
(18 membres"!
MM. Augagneur. Boucheron, Boy or (Ed-
mond) (Maine-et-Loire), Brun (Fernand),
Buyat (Isère), Camuzet. Cathaln (Seine-et-
Oise), Cazaud, Delesalle, Dion, Franklin-
Bouillon, Gov (Jean\ Jaooulot, Meunier
(Ardennes), Aforinatid, Puyhaudet (de), IU-
ché, Verlot..
Président du bureau du groupe : Frnn-
klin-Bouillon.
Groupe de la Gauche radicale
(53 membres)
MM. André (Adrien), Bariilcl, Bascoji,
Blanc, Bokanowski, Bouilloux-Lafont,
Boyer (Jules), (Huute-Luire), Carlier-Caf-
fieri, Cels (Jules), Chappedelaine {de), Char-
lot, Charrier, Chuulin-.scrviniere, Chéron,
(Adolphe), DaniéJou, Duriac (Adrien), .Dc-
bève, IJclignc, Delrnotte, Dormann, Ëiynac
(Laurent), Fels (de), Fringunt, Gadaud,
Gaston - Gérard (Côte - d'Or), Gonnct
(Somme), Gourdeau, Giiernier, Lubroue,
Landry, Largier, Laurent, Lemelle, Le
Trocquer tYvcs), Le VezouCt, Lillaz, Lou-
ehour, Mallarmé, Manaut, Martin (Ger-
lHaill), Masclanis, Iillut, Odin, Outrey
(Ernest), Pucaud ,\'cnd¡'p\ Pic, -
Poillot. Torterat, Biiiibert, lloux-Freissi-
teny, Thomson, Tratlehand.
Président du Groupe : Charles Duniélou.
Groupe républicain radical et radical
socialiste (I;?;j IIlcIlIlJrtj
MM. Aecainbray, Albert (François), Aie*,
Amat i Haute-Garonne,), Amiot, Archini-
baud 'Léon,', Aubuud Oise), Augé, Baron
Etienne) (Ta.rn-et-Gaivnno), Bastid (Puuli,
Hazile (Gaston), Bellocq, Béluel, Bergory,
Bi-rnier (Paul), Berthod (Aimé) (Juru).
Bertrand (William), Borel (Emile), (Avey-
ron), Borrol (Antoine, Savoie). Bouat.
Botiligand, Bouyssou (Léo) (Lundcs), Bn-
quet, lUunrl .(Auguste), (lu Béunion1,
Bruyas Bhône), Calfort, Oiilu, Carron,
Castel, Catalan (Gers), CulOls, Chummurd
d<'). Chassaing, Chavrier, Colomb, Coït-
nevot, Coponat, Cot, Courront, Coute-
hOllx, Cuttoli (Jules)..Daladier, Dalimicr
Delabarre, Delbos, Deris (Pierre), Ikzur-
naulds, Ducos, Dumesnil (Jacques-Iyouis),
Durafour, Durand (Julien) (l)oubs), Hvun
'( :,)tp,HIII-:'\ord}, Falcoz, Faugère (Georges*
(Dordogne), Fayolle, FilYS, Feriu (Ha-
mOlld), FelTHlld, (juml, Lnisparin, Geist-
doerfer, Gout, draeve, Gratien (Auguste),
Guersy, Guicliard, Guilliaumon (Charles),
Guy, HUlld, llérard, Herriot, liesse (Ali-
div), Jaeipiier, Jaubert, Jouffrault, La-
laniie fGaston), Lambert, LUltIIIUrt!UX, Lus-
salle, Lauinond, Luutier Eugène), Le
Louédee, Lévy.AIpluindéry, Longuet, Lor-
geré, Malvv, Marchaiideau, Mürcombes,
Margaine, Marie (André», Massé (Emile),
(Puy-de-Dôme), Massimi, Muu|>oil, Ménier
ChHI'l'lItC\, Morle, Meyer (l.éou), Miellet,
Mistler, Montignv (Jean1, Noguro, Ossola
Jean), Paganon, Paluiade, Pascaud (Cha-
rente), Puigné, Perfetli, Pieyre, Poittevin
(i.«asion\ Proust, ijueiuue, Bameil (Pierre),
Baudo, Biohard (Bené), Holwrl, Hodhuin,
Bouinugnoux, Huy, Bucart, Schmidt
(Janimy), Sclafer, Sire, Ternois, Tessan
(de\ Valensi (Théodore), Ycrnay.
Secivtaire du Grcnipe : launoureux.
Groupe républicain socialiste (18 IllclHurcs)
MM. Antériou, Appdl, Busset (Hautc-
Viennej, ,Hl'Huzel (Puun, Berthczenne,
Bourgot, Brandon, Bravet, Briand (Aris-
tide), Descubes, Diagne, Forgeot (Pierre),
Hennessy (.JCUIl!, Painlevé, Pouzet, Pra-
d('n-\'uH:nx', Vincent (Léon) tPils-de-Lü-
lais), Yiollette.
Secivtairo du Grouji; : iollette.
Groupe des Indépendants de gauche
(15 membres)
MM. Besset (Lucien) (Seine), Duhict,
Dchnont, Dollat, Guernut, Henry Paté, La
Chiiinbre, Mnlingre, Palenôtre (Baymond),
Perrin, Beiuiitour, Boche, Hollalld, Hou-
quiei, Varenne (Alexandre).
Secrétaire du groupe : Delmllut,.
Groupe du parti républicain socialiste
et socialiste Français
(13 membres)
MM. Bibié (Muxene), Bouëssé, Breton
(André-J.-L.), Brunet (Frédéric) Seine),
Chubrun (Muyence), Debrégéas, Faure
(Emile), (Indre-et-Loire), Forcinnl, Philip-
puteaux, Planche, Pomuret, Biffuterrc,
Triballet.
Secrétaiie du Groupe : Chabrull.
1
Groupe du parti socialiste
(100 membres)
MM. Albertin, Andraud (Puy-de-Dôme),
Anlollclli, Auriol (Vincent), Baron (Char-
les) (Basses-Alpes), Barthe (Edouard),
Uedollce, Besnard-Ferron, Blaneho, Bou-
der (Allier), Bouisson (Fernand), (Bou-
ches-du-Bhône), Boutet (Ardennes), Brackc,
Brunet nené) (Drômc), Duisset, Burtjn,
Cadenat, Cadot, Calvet, Camboulives,
Capgras, Carniagnolle, Castanct, Clias-
tanet, Cliommeton, Ch ou ffct\ Compère.
Morel, Cionstans (Paul) (Allier), Cotin,
Déguisé, Delcourt, Evrard, Faure (Paul),
(Saône-et-Loire), Février. Fiancctte, Fh\
Frossard, F rot, Gamard, Gardiol, Geor-
ges (Biehard), Goniaux, Goude, Gouin
(Félix), loujon, Gounin, (Charente), Gros
(Arsène) (Jura), Gros (Louis (Vaucluse),
Grunibaoh, Guillon, Hyinans, Lafaye, La-
font (Ernest), Laroche, Laville, Lcbret,
Lefebvro (Frunçois), Locquin, Louart,
Luquet, Macs, Murquet., Marsais, Mussou,
Mistral, Moeh (Jules), Monnet, Morin
(Ferdinand), N'adi (Jules), Nicollet (Paul)
(Ain;, Nouelle, Parsy, Paul-Boncour, Pau-
lin (Albert), Payra, Peiroles, Plissiel" Ha-
madier, HilUZY, Havannt, Benaudel, Hcy-
naud Auguste) (Var), Hichcrunl, Bivière,
Bognon (Etienne), Hubert illouger, Boux
(Bémy) (Bouches-du-Bhône), Bucklin (He.
né) (Doubs), Salengro, Sérol (Alhert) (I.ni-
1e), Sixte-Onenin-Sizairc, Spinasse, lasso
Jlenri), Tollier, lhivrier, lliomas, Trico-
leaux, l'hry (Jules 1, (Vassal).
S'.vrétaiiv du Groupe : ineent Auiiol.
Groupe communiste
(12 membres)
Aurin, Beron. Beithon C\l\(h,') (Seine),
Beaugrand, :(l('hill (Marcel), Desoblin,
Doeblé, iDoriol. Bnelos, l'raisseix, Mourer,
Piqurmat.
Secrétaire du Groupe : Piquenuil.
LA VERIFICATION DES POUVOIRS
Confonnément aux conclusions des bu-
reaux, la Chambre a validé hior l'élection
JOURNALJUOTIDIl»
Rédaction & Administration :
14, IM 11 MMUMr
PARIS (W
VÈLAM. 1 LOUWHE 19-S7
» ammuscu 81.
Les Annales Coloniales
Les annonces et réclames sont reçue. au
bureau du iournal.
DIRECTEURS : Marcel RUEDEL et L.-G. THÉBAULT
Tous les articles publias dans notre journal ne peuvent
être reproduits qu'en citant les ANNALES CL)LoNIAI.ES.
âlOMNCMENTS
avec le supplément illustrés
VD." 6 Moi* 8 M«i»
Franu et
CofoniM 120 » M » Mw
ttronpr. - 180 > 100 » 50 »
On s'abonne sans frais dans
tous les bureaux de poste.
La Société coloniale des Artistes français
Si la France d'Europe resplendit à l'Occi-
dent du vieux monde comme un des diamants
de la race blanche, la France d'outre-mer
brille au travers des cinq continents comme
l'écharpe polychrome de toutes les races
humaines.
Cette France d'outre-mer renferme de véri-
tables paradis de lumière et de forme. L'énorme
et splendide substance de sensations, de senti-
ments, d'idées qui nait chaque jour de notre
empire colonial, chaque jour aussi s' incorpore
dans notre esthétique française.
La Grande Guette, en amenant sur les fronts
de la Somme et de Verdun nos héroïques popu-
lations coloniales, les a jetées plus vivement
dans le circulus de notre civilisation, Il en est
résulté pour les activités de la paix - activités
de l'art, comme du commerce et de l'industrie
- des échanges plus nombreux, une réciprocité
plus intime, qui s' est accentuée d'année en
année, et dont notre littérature, aussi bien que
nos arts d'après-guerre, portent le témoignage
sans cesse grandissant.
Au tout premier rang des groupements qui
ont contri b ué à ce magnifique renouveau de
notre esthétique par les colonies, personne ne
conteste plus sa place à la Société Coloniale
des Artistes Français. Fondée voici plus de
vingt ans par une pléiade avant-courriere d'ar-
tiltes, de littérateurs, d'hommes politiques, elle
a organisé chaque année, avec le concours de
ses grandes aînées, la Société des Artistes
Français et la Société Nationale des Beaux-
Arts. un salon plus particulièrement colonial
dans le Salon du Grand-Palais. Elle a créé et
distribué, chaque année, des prix et des bout ses
de voyage dans nos Colonies pour les jeunes
peintres, sculpteurs et architectes de la Métro-
pole. Elle a fondé un prix annuel de littérature
coloniale, un autre d'archéologie coloniale, un
troisième d'art musical et dramatique colonial.
Ainsi, avec la collaboration constante et prati-
que des Gouverneurs de nos Colonies, elle a
accompli un effort utile que vient de récom-
penser le décret de reconnaissance d' utilité
publique, signé hier par M. le Président de
la République, sur la double proposition du
Ministre des Colonies et du Ministre de 1 Inté-
rieur.
Rien n'est plus réconfortant, au point de vue
des résultats obtenus, que la lecture des rap-
, ports annuels des jeunes boursiers de la Société.
retour de leurs voyages dans nos Colonies. On
y voit cette jeunesse artiste. issue des généra-
tions de la guerre, se plonger délibérément
dans l'aventure de nouveaux climats, sous de
nouveaux cieux et avec des conditions
de vie totalement renouvelées. On la
voit, cette jeunesse de notre France
d'Europe, partout accueillie fraternelle-
ment dans nos lointaines familles colo-
niales, et toujours reconnaissante de cette frater-
nité. On sent sourdre en elle les synthèses
encore inexprimées qui formeront son génie à
l'image du Monde de Demain, lequel ne sera
ni tout à fait le Nouveau Monde, ni tout à fait
l'Ancien, mais une Renaissance de toute
l'humanité sur le plan le plus complet et le
plus complexe, le plus mobile et le plus
raoide. dans son étendue et dans son ensemble,
qu'elle ait encore jarfais connu.
Celui de nos boursiers qui a parcouru. l'an
dernier. toute notre Afrique Equatoriale, depus
Libreville jusqu'à Batangafo, Bangui et Bam-
béni, à travers les tomades et les soleils du
Congo, écrit ceci : « J'ai vu l'un des rares
« derniers pays sauvages On y vit, dans toute
« l'acception du mot. C'est parfois dur, mais
« la récompense est dans les sensations uniques
(t et le souvenir des choses primitives qui dis-
(( paraîtront et que peu sont à même d'avoir
« vues. Animalier, voulant voir ïe pays des
« bêtes, je l'ai vu et elles aussi, chez elles,
« sauvages. J'ai vu l'homme à l'âge de fer,
« l'homme nu, qui mange encore de la chair
« humaine. Cela disparaîtra. »
Un autre boursier. envoyé à Madagascar,
écrit : « En cette colonie, les éléments natu-
« rels, ainsi que les matières, abondent, incom-
« pareillement riches. Que d'objets artistiques
« et neufs d'invention pourraient être obtenus
« par une directive faite de méthode et de
« tact, basée sur les vestiges d'art malgache
« existants (quoique rares) et les tendances
« natives des indigènes. Imitateurs, dira-t-on :
« comme tous primitifs. Il suthra de ne pas
« leur montrer des modèles parisiens, ni faire
« étalage à leurs yeux de trucs personnels, mais
« plutôt de découvrir, diriger, développer les
« instincts d'art ataviques. » Et il énumère tous
« les articles originaux qu'on pourrait produire,
M dentelles, broderies, tapis (soi es d'araignées
« et de vers spéciaux) , avec lesquels on pour-
« rait provoquer une renaissance de la fabri-
te cation du vrai lamba mena décoré à la mal-
« gâche, dont il existe de merveilleux spéci-
« mens au Palais de la Reine. »
Ainsi, les boursiers de la Coloniale ne ramè-
nent pas seulement en France d'intéressants
essais ou de curieux albums, mais plus encore
des cerveaux revivifiés par le grand air de la
planète et aptes désormais aux plus neuves
créations.
La Société Coloniale des Artistes Français j
a donc déjà réalisé, depuis vingt ans, une œuvre
considérable de création et d'éducation. Mais
l'oeuvre à accomplir reste plus grande que celle
déià accomplie. Il y faut des ressources maté-
rie lles plus larges, une propagande intellectuelle
plus intensive. Maintenant que la Société est
reconnue officiellement d'utilité publique, main-
tenant qu'elle est apte à recevoir légalement
des dons et des legs, elle fait appel à la haute
et compréhensive bienveillance de tous les
grands coloniaux - - amis et - protecteurs de l'art
français sous toutes ses tonnes.
Dans la saisissante évolution qui porte les
grandes nations à n'être plus seulement les
provinces de tel ou tel continent, mais de véri-
tables systèmes intercontinefttaux, rayonnant sur
toute la planète, la France a marqué sa place
comme créatrice d'un idéal d'association des
races. Cet idéal porte en soi des conséquences
infinies pour le développement de l'originalité
artistique française.
En contribuant, pour une part chaque année
plus efficace, à la propagation d'un pareil idéal,
la Société Coloniale des Artistes Français a
plus que mérité sa reconnaissance actuelle d'uti-
lité publique. Elle pourra désormais servir, effi-
cacement de centre nerveux au grand mouve-
ment artistique de notre Exposition Coloniale
de 1931.
ITenry Afrenyer,
Sénateur de la Guadeloupe,
Ambassadeur de France,
Président de la Société Coloniale des
Artistes Français.
Nous publions en seconde page le compte
rendu détaillé du banquet de cette Société.
1.1
M. BELUEL
et l'enseignement coloaial
.IT
Beaucoup d'allées et venues, dans la salle
des Pas Perdus de la Chambre, hier, après
le discours de Vincent Auriol. Beaucoup de
fijrùres nouvelles de parlementaires.
Je finis pourtant par trouver M. Beluel,
deputé de la Haute-Garonne, que je cher-
chais depuis un moment à travers le forum.
Ce tin méridional, Cettois d'origine (ou
Setois, comme, parait-il, on doit écrire main-
tenant), a des yeux clairs de Scandinave et
plutôt l'accent de la Touraine que celui des
rivages où prospère la rascasse. Et cela ne
lait rien, évidemment, aux colonies.
Mais AI. Beluel vient d'entrer à la Com-
mission des Colonies avec son balafre de
professeur hautement cultive, et, justement,
l'on s'est aperçu depuis quelque temps, que
la causc coloniale avait besoin d'esprits
d'élite.
Spécialisé ? fait mon interlocuteur, ré-
pondant de bonne grâce à mon indiscrète
question, oui et non. J enseigne la langue
et la littérature latines à la Faculté des
Lettres de Toulouse, mais ce n'est point
parce que les Romains, grands colonisateurs,
me sont familiers, que je puis me dire spé-
cialisé.
Il Seulement, j'ai souvenir d'une mission
en Syrie, dont je fus chargé en 1922. Je vi-
sitai d'abord l'Egypte, où je trouvai le foyci
bien connu de culture française qui main-
tient vivant sur cette terre le renom de no-
tre pays. Mais en Syrie, rien de pareil.
L'enseignement y était inexistant.
« Depuis cette époque, j'ai pu m'assurer
que, s'il n'en était pas tout à fait de même
dans nos colonies ou protectorats, il y avait
cependant un grand effort à accomplir pour
donner à nos possessions lointaines des orga-
nismes d'instruction et d'éducation dignes
de la mission civilisatrice que nous avons
assumée.
« Et, simultanément, je n'eus aucune
peine à me convaincre nue l'éducation colo-
niale des Français métropolitains laissait
plus encore a désirer
( j e d Je trouve donc qui! y a, en ce domaine
de l'enseignement, où je suis, en somme,
professionnellement porté, ample matière à
travailler. - - -
Que faire d'abord t
Oh ! d'abord, prendre les jeunes Fran-
çais sur les bancs de l'école et leur incul-
quer tout au moins le rudiment colonial.
Question de crédits.
A qui le dites-vous. Nous avons à Tou-
louse une association, « Les Amis Colo-
niaux », active, nombreuse près de 500
membres mais qui déplore chaque jour
l'impécuniosité de l'Etat.
La-dessus, la séance reprenant, je dus quit-
ter M. Beluel, méditant la question qui avait
été le « leit-motiv » du discours de Vincent
Auriol : I( Oit trouverez-vous les ressources ? »
Jt. m. tfc LaroanlyaiMrc.
) (
Le Commerce de la Fronce
avec ses colonies
l' 1
Pendant les quatre premiers mois de 1928,
la valeur des marchandises importées en
France, en provenance des colonies et des
protectoiats, s'établit comme il suit, compa-
rée à celle des. marchandises importées pen-
dant la période correspondante de 1927 :
Importations (en milliers de francs) ,
11928 1927
Algérie. 898.320 866.432
Tunisie ., 136.719 136.290
Maroc 86.398 51.606
Afrique Occid. Franç. 289.343 267.296
Madagasc. et dépend. 148.966 123.174
Indochine française. 235.417 205.088
Autres colonies et
pays de protectorat 264.064 257.820
Totaux des colonies
françaises et pays de
protectorat 2.055.227 1.907.706
Quant à la valeur des exportations fran-
çaises à destination des principaux pays
étrangers, des colonies et pays de protecto-
étrangers, s'établit de la façon suivante :
rat, elle
Exportations (en milliers de francs)
1928 1927
- -
Algérie 1.060.201 1.065.208
Tunisie 208.588 270.050
Maroc 336-*>34 294.657
Afrique Occid. Franç. 216.845 215.200
Madagasc. et dépend. 121.381 113.916
Indochine française.. 278.240 4*3-773
Autres colonies et
pays de protectorat. 185.901 209.058
Totaux des colonies
françaises et pays de
protectorat 2.407.790 2.582.771
8..
unE EN SECONDE PAGE :
M. LEON PERRIER A L'EXPOSITION FORES-
TIERE
AU CONSEIL D'ETAT,
A L'OFFICIEL.
LE MOUVEMENT COMMERCIAL DU NIOBR.
Les indigènes devant l'impôt
i
J'ai demandé des chiffres.
Combien un indigène, qui ne pos-
sède ni château, ni automobile,
doit-il prélever sur ses salaires pour s'acquit-
ter de ses impôts à Madagascarî Voici la
réponse ;
Dans le Sud, il paye 50 francs de taxe
personnelle, 12 francs pour l'Assistance mé-
dicale, 1 franc par hectare pour le Foncier,
25 francs pour les prestations, soit un total
de 88 francs par an, s'il n'est propriétaire
que d'ult liee/are.
Ailleurs, il paye davantage, il est vrai:
60 francs pour la taxe personnelle, de 12
à 15 francs pour l'Assistance médicale, 1 fr.
par hectare pour le Foncier, de 30 à 40 fr.
pour les prestations, soit un total de 103 fr.
ou de 116 tr. par année.
C'est un maximum, m'af firme mon cor-
respondant, qu'on ne saurait dépasser ; le
travailleur peut, en effet, gagner 3 francs
par jour dans le Sud et 5 francs dans d'au-
tres régions.
Mais, il y a plusieurs mais :
i" POllr la sommî de 12 francs par an,
il faut observer que l'indigène a droit aux
soins gratuits et aux médicaments gratuits ;
il n'a rien à donner au toubib, rien au phar-
macien, rien à l'hôpital s'il a la malechancc
d'y aller, rien à la AI atemité si sa femme
a la bonne chance d'avoir un enfant ou
deux;
20 Au lieu de verser 25, 30 ou 40 francs
pour les prestations, l'indigène peut rem-
placer la taxe eu faisant dit jours de tra-
vail, et, soyez tranquilles, d' une façon gé-
nérale, il n'en donne pas pottr 40 francs,
Pas même pour - 25;
3" S'il est âgé, impotent on chargé de
famille, il n'a qu'à faire valoir ses années,
son infirmité, le nombre des gens dont il
doit assurer la subsistancc; on l'exem pte
partiellement ou totalement de ses contribu-
tions, et ce n'est que justice. Mon corres-
pondant m'affirme que, dans la province
qu'il connaît bien, sur 34.479 contribuables,
il y en a 1.232 qui sont dispensés des taxes.
Je ne dis pas que ce soit beaucoup, mais je
dis que, ccux-là du moins, sont débarrassés
du souci de travailler, un mois durant, en
mcvtnne. tour le fisc.
Mon correspondant, qui lit d'une façon
régulière et attentive les journaux de la mé-
tropole, me rappelle un de nies articles ou
je montrais que présentement le citoyen fran-
çais, par suite des nécessités budgétaires if
financières, a à fournir un effort, parfois
quadruple, pour accomplir son devoir de
contribuable. Je suis tenté de lui répondre
par cette formule qui peut être, selon les cas,
très vague ou très précise : « Ce n'est pas
la même chose. » Mais je ne répondrai rien
du tout, ayant demandé des chiffres, préci-
sément pottr éviter toute considération com-
plémentaire et tout développement oraloire
le crois seulement pouvoir conclure que, si
ces chiffres sont rigoureusement exacts, j'en-
tends à la fois ceux des contributions et ceux
des salaires, et si, d'autre part, on tient
compte des avantages accessoires et impor-
tants dont j ai parlé, h contribuable indi-
gène a le droit de dire qu'il aimerait autant
payer beaucoup moins, ce qui est l'opinion
de tous les hommes depuis que l'impôt a
paru sur la terre, mais qu'on n'a pas le droit
de prétendre qu'il est une bête de somme
accablée de taxes de toutes natl/rn, et qui
rue dans les brancards parce qu'elle doit
tirer un fardeau très au-dessus de ses forces.
C'est tout.
Mmrio JtoM«fa*s,
Sénateur de l'Hérault, ancien ministre
Vice-président de la Commission
sénatoriale dei Côlonte*
Avocat à la Cour d'Appel de Parts.
1
L'Aviation Coloniale
Un courageux aviateur colonial
11 s'agit du commandant Guilbaud, oui
accomplit le magnifique raid Paris-Mada-
guscar et retour. Il est parti ce matin, sur
un hydravion Farman hi-moteur de 1.000
('V, le Lalliam u 0 17 pour se mettre à la
disposition d'Amundsen allant au secours
du général Nobile et de ses compagnons
perdus dans les régions polaires, au
N.-N.-E. du Spitzberg
Le ministre de la Marine et le ministre
du Commerce se sont mis d'accord pour
que l'aviation française se joigne à celle
des autres puissances pour les recherches
de Vital ia.
Le radiotélégraphiste Valette et le hiéca-
nicien Brazi accompagnent le commandant
Guibuud.
Les progrès de l'aviation coloniale
Dans une récente causerie rudio-télépho-
nique au poste de la Tour Eiffel, M. Phi-
lippar, de l'Académie de Marine, président
des Messageries Maritimes, a fait ressortir
clairement et puissamment l'extrême inté-
rêt que présente le développement de
l'aviation coloniale, tant pour les relations
avec la Métropole et les colonies, que pour
les colonies elles-mêmes.
Dans celles-ci, où les moyens de commu-
nication sont généralement très rudimen-
taires, l'avion ou, mieux encore, l'hydra-
vion, supprime la distance.
C'est ainsi qu'au cours de son voyage
de France à Madagascar, comme nos lec-
teurs peuvent s'en souvenir, le lieutenant
de vaisseau Bernard parcourut en six heu-
res ln distance nui sénnfe. an Cameroun,
Garoua sur la Bénoué, de Fort-Archam-
bault, sur le Gribingui, alors que le même
trajet demande trente-cinq jours pour être
accompli par voie terrestre.
De Paris au Cap
Manier, Maurice Baud et l'opératenr de
cinéma Gohendy continuant sans incident
leur voyage de tourisme de Paris au Cap
à bord de l'avion Cinéma, sont arrivés à
Douala (Cameroun) lundi dernier.
La Commission des Colonies
Les listes des candidats aux grandes com-
missions permanentes sont maintenant com-
plètes.
Voici, par ordre alphabétique, la compo-
sition de la Commission de l'Algérie, des
colonies et des protectorats.
LES MEMBRES DE LA COMMISSION
MM. Béluel, Bénazet Paul, Bret Georges,
Briquet, Brunet Auguste, Coponat, Cravoi-
sier, Cuttoli Jules, Dclsol, Desbons, Diagne,
Fougère Henry, Frossard, Gamard, Gaspa-
rin, Goude, Gouin Félix, Graeve, comman-
dant de Grandmaison, de la Groudière, Lam-
bert, Mazerand, Meunier Mourer, Nouelle,
Odin, Outrey Ernest, Pélissier, Perreau-Pra-
dier Pierre, Pezet, Pinault, Poncet Paul,
Proust, Ricci, Ricolti Humbert, Rochereau,
Rolland, Roux-Freissineng, Taittinger, de
Tastes, Thomas, Thomson, Varenne Alexan-
dre, de Warren Edouard.
Membres sortants
Les membres de la nouvelle Commission
qui faisaient partie de l'ancienne dans la
précédente législature, sont les suivants :
MM. Brunet Auguste, Diagne, Goude Emi-
le, Gasparin Lucien, Gouin Félix, le com-
mandant de Grandmaison, de la Groudière.
Mazerand, Nouelle, Outrey, Perreau-Pra-
dier Pierre, Proust, Roux-Fieissineng, Tait-
tinger, Thomson, E. de Warren.
LA COMMISSION PAR GROUPES
Voici maintenant les membres classés par
groupes.
Los nouveaux membres de la Commission
sont inscrits en italiques.
Léputés n'appartenant à aucun groupe (38)
MM.
Pcsbons (Hautes-Pyrénées).
l'fliti Poucet (Seine).
Rochereau (Vendée).
Groupe de l'union républicaine
démocratique (102)
Hret Georges (Ile-et-Vilaine).
Cravoisier (Seine-et-Marne).
Fougère Henri (Indre).
Commandant de Grandmaison (Maine-et-
Loire).
De ta Groudière (Manche).
Taittinger Pierre (Seine).
De Warren Edouard (Meurthe-et-Moselle).
Groupe des démocrates populaires (19)
Pe^ct (Morbihan).
Pinault (llle-et-Vilaine).
Groupe d'action démocratique et sociale (29)
Delsol (Seine).
Ricci (Alger).
Groupe des républicains de gauche (64)
Mazerand (Meurthe-et-Moselle).
Prrreau-Pradier (Yonne).
Rico/fi Humbert (Alpes-Maritimes).
De Tastes (Seine).
Groupe de la gauche unioniste et sociale (18)
Meunier Albert (Ardennes).
Groupe de la gauche radicale (53)
Odin (Gironde).
Outrey (Cochinchine).
Roux-Frrissincng (Oran).
Thomson (Constantine).
Groupe républicain radical
et radical socialiste (125)
lîeluel (Haute-Garonne).
Briquet (Eure).
Biunet Auguste (La Réunion).
Coponat (Indes Françaises).
Cuttoli Jules (Constantine).
Gasparin Lucien) (La Réunion).
Graeve (Guadeloupe).
Lambert (Rhône).
Proust (Indre-et-Loire).
Groupe républicain socialiste (18)
Benaset (Indre).
Diagne Biaise (Sénégal).
Groupe des indépendants de gauche (15)
Rolland (Maine-et-Loire).
Varenne Alexandre (Puy-de-Dôme).
Groupe du parti républicain socialiste
et socialiste français (13)
Aucun membre.
Groupe du parti socialiste (S. F. I. O.) (100)
Frossard (Martinique).
Gamard (Nièvre).
Goude (Finistère).
Gouin Félix (Bouches-du-Rhône).
Nouelle (Saône-et-Loire).
Pelissier (Aude).
Thomas (Saône-et-Loire).
Groupe communiste (12)
Mourer (Bas-Rhin).
»
Consul Supérieur des Colonies
1.1'
Le Conseil Economique du Conseil Supé-
rieur des Colonies s'est réuni hier matin en
Assemblée plénière, sous la présidence de
M. Lucien Hubert, sénateur, président du
Conseil Economique. Le Conseil a commencé
l'examen des conclusions rédigées par sa
Commission spéciale de la main-d'oeuvre. Des
exposés fort intéressants ont été faits par deux
rapporteurs, MM. Du Vivier de Streel et Jean
Weber. Les conclusions sur cette question
primordiale pour la mise en valeur de notre
domaine colonial seront soumises à la discus-
sion et au vote du Conseil dans une prochaine
séance fixée au 28 juin.
AU SENAT
.tl
COMMISSION DE L'ALGERIE
La question du Transsaharien
La Commission sénatoriale de l'Alger in
s'est réunio jeudi 14 juin, sous la prési-
dence du général Bourgeois, pour désigner
celui de ses membres qui serait chargé de
rédiger le rapport pour avis, au nom de la
Commission, sur le projet relatif ei l'étude
du Transsaharion.
C'est M. Le Hors, sénateur du Finistère,
qui a été chargé de ce rapport.
A LA CHAMBRE
1
-– 8.. (
Demande d'interpellation
M.Charles L'affort a déposé sur le bureau
de la Chambre, une demande d'interpella-
tion sur les retards upportés en Tunisie au
fonctionnement de la déclaration de récolte
des vins, cependant promis pour la pro-
duction de VJ27 ; et sur les retards appor-
tés, également en Tunisie, à l'augmenta-
tion des droits de douane à l'impurtaliun,
qui auraient dû être portés à 55 francs au
lieu de ¥Z, depuis lu loi du 1er avril 1928.
PROPOSITION DE LOI
Lue proposition de loi, adoptée par le
Sénat, eoncenrint les fraudes sur les
rhums a été mise en distribution le Il juin
1U18.
LES GROUPES
Il nous parait intéressant de donner,
comme nous l'avons fait il y a quatre ans,
la liste complète des groupes, où nous in-
diquons par des caractères italiques les
noms des représentants de l'Algérie et des
colonies.
Liste des députés qui n'appartiennent
à aucun groupe (-38 membres;
MM. Andigné (Geoffroy d'), Barbot, Bel.
Jauger, Bergev (G, Bougère (Ferdi-
nlind), Bringer, Urocurd, Brogly, Cu/iduc',
Chambrun (marquis de), Oesbolls, D<:'.-
grunges, Kscarteligue, Faure (Huné) (Nord),
Foulon, Haye '.Henry), Juigné (marquis de),
La Ferronnays (marquis de), Laniel (Hen-
ri), Le Cour Grandmaison (Jemi), Le Pûvc-
dit', Lesosne (Gustavc), Mandel (Georges),
Molinié (Jean), Neyret, Payen (Isère), Puycr
(André) (Seine), r"ncft (,Puul), Itamel (de),
Hoclirreau, Itodez-Benavent (dei,Hothsoliild
(M-iurice de), Sabiuni, Schuman (Hoh.rl\
Taudière, Taurines, Yullat (Xuvier), Vin-
cent (Emilc) (Côle-d'Or).
Groupe de l'union républicaine démocra-
tique (lOt membres)
MM. About, Adam, Amiùieu-du-Clos, An-
cludil (puul), Antoine, Appourchaux, Ara-
inon (Bertrand d'), Auditlret-Pusquier (duc
d'.), Auriol (Henri), Berge rot, Blaisot, Bloui'.
Bonuefous (Georges) (Seine-et-Oise), Bon-
nefous (Luuis) (Aveyron;, Bouteille, Bruise,
Brel (Georges), CatUe, Cailies (leulcllUBI.
colonel), Capi-oii' Caulru, Clwssuigne-
G«»yon, Constans 1 Adrien) (Tarn-et-Garon-
nef, Coutel, Cravoisier, Ûelorrne, Lielport,
Denais Joscph), Dessaint, Dubois (Luuis)
(Reine), Duboys Kresuey, I)uclatix-.Nlc)i)tei!,
Dumuiuc, Diïmat (Louis), Dupin, Duval
(Alexandre), Duval-Arnould, lingerand
(Fernand), Eseudier (Puul), lîvain (Seine),
l'aine (Emilc) (Seine), Ferry (Désiré) Flau-
diu (Ernest) (Calvados), Fougère (Henryï
(Indre), Fould, Fournier-Sarlovèze, Cuuinet
(Loiret), Gérard (baron) (Calvados), Grand-
m-aison (commandant de), Groussau, Gué-
l'ln, Haut (dc), Inizan, Juin Lambert, Lu,
Groudière (de), Lunuuou-Hetbeder, Lastey-
rie (deI, Le Corbeiller, Lefas, Le Guen (Côl
tes-du-Nord), Le Mire (Henry), Lissar, Lu-
die (commandant de), LYOll8 de Feuebin
(baron des), Maeouin, Marin (Louis), Mu-
tiiii-ii, Ménil, Merlunt, Moncelle, Monieuult
(de), Montuigu (de), Moustier (comte de),
Nieolle (Louis) (Nord}, Nomiué, Oberkirch,
Pérliin, Peisset, l'ernot, Flléger, Plichllll
lieutenant-colonel), Poliguac (de),Queinne.\
Killart de Yerneuil, Hotllwttc, Botours ùjeb),
lloulleaux Dugaue (Heiirv), Sabatier, Saint-
Just) (général de), Salles, Schlcilcl", Sérol
(Uobert) (Moselle!, Soulier (Edouunl), Tail-
liandier, Taittinger, Tinguy du Pouét (de).
Vallette-Yiallard, Warren (Edouard devM
Wendel iFi'iineuis de), W'eydnmnn, Wolff,
Ylwirnégaray.
Secrétaire général du groupe : Edouard
de Warren.
Groupe des démocrates populaires
(.11) membres)
MM. Antier, Baliier, Berger ^Loiret), Bil-
ger, Broin, Ch-ainpetier de Bibes, Durand
(Auguste) (Vendée), Gallet, Jadé, Lubuch,
Lerolle, Meek (Hns-Hhill), Pezet, Pinuult,
Beille-Soult (duc de Dalmutie), Seltz (Tho-
mas), Simon (puul), TrélUintin, Walter (Mi-
chel).
Secrétaire du groupe : Beille-SoulL
Groupe d'action démocratique et sociale
(25) membres)
MM. Autrand (Jean) (Cher), Ballu, Bai-
bier, Baudouin-Bugnet, Blondel, Hrière,
Bussat, Delsol, Didry, Dior, Fabry (Jean),
Faget, François-Poucet, Frey (Charles), Gi-
gnoux, Laijuière, Lauvray, .Lecaeheux, Lé-
gué (Sartlie), Lorin (ilenri), Maginot, Molle,
Patureau-Miraud, Peter, lleibel lClmrles),
Beynaud (Puul) (Seine), Hicci, Scapini, Vi-
dal (Joseph).
Président du Comité directeur du grou-
pe : Maginot.
Groupe des républicains de gauche
(6i membres)
MM. Arnet (Camille (Vosges), Baréty
(Léon), Boisseau, Boissel-Dombreval, lion-
nevay, Bouctot, Bouhenry, Bouissoud
(Clla ries) (Saône-et-Loire), Boulanger (Nar-
cisse), Uréallt, Bureau (Georges), Castellu-
ne (Stanislas de), Caujolc, Coquelle, Coty
(K ené, Detailleur, Dignac (Pierre), Dous-
sain, Filhoud-Lavergne, Flandin (PiCITC.
Etienne) 1 Yonne), Fougère (Etienne) (Loire),
Gcllie, llianotti, Gramont de Lcsparre (de),
Grinda (Edouard), Guérault, lléraud (Mar-
cel), llonnorat (Alphonse), Lëglise, Legros
(Georges), Leygues lieol'ges), Lierman,
Lupel (de), Nlarteau, Massé (Auguste)
(Cher). Masse (Jean) (Somme), Ma/.erand,
Minvielle, Montjou (Edgard - de), Moltu,
Noinblot, Parenteau, PatenÔlrc-Desnoyer,
Perreau-Pradier (Pierre), Petsehe (Miuni-
ce), Picot (colonel), Piétri, Pllech (Louis"
Quesnel, Bégis, Hieolti (Humbert), Hpen-
Serra (de), Bollin (Louis), Sa linon, Sevestre,
Sibille (Maurice), Stern (Jacques), Surmont,
Tardieii, Tastes (flt'\ Talon-Vassal, "r lii-
bault, Thoumyre, Tricard-GravoTf»n.
Président, du gioupe : «Maurice Sibille.
Groupe de la gauche unioniste et sociale
(18 membres"!
MM. Augagneur. Boucheron, Boy or (Ed-
mond) (Maine-et-Loire), Brun (Fernand),
Buyat (Isère), Camuzet. Cathaln (Seine-et-
Oise), Cazaud, Delesalle, Dion, Franklin-
Bouillon, Gov (Jean\ Jaooulot, Meunier
(Ardennes), Aforinatid, Puyhaudet (de), IU-
ché, Verlot..
Président du bureau du groupe : Frnn-
klin-Bouillon.
Groupe de la Gauche radicale
(53 membres)
MM. André (Adrien), Bariilcl, Bascoji,
Blanc, Bokanowski, Bouilloux-Lafont,
Boyer (Jules), (Huute-Luire), Carlier-Caf-
fieri, Cels (Jules), Chappedelaine {de), Char-
lot, Charrier, Chuulin-.scrviniere, Chéron,
(Adolphe), DaniéJou, Duriac (Adrien), .Dc-
bève, IJclignc, Delrnotte, Dormann, Ëiynac
(Laurent), Fels (de), Fringunt, Gadaud,
Gaston - Gérard (Côte - d'Or), Gonnct
(Somme), Gourdeau, Giiernier, Lubroue,
Landry, Largier, Laurent, Lemelle, Le
Trocquer tYvcs), Le VezouCt, Lillaz, Lou-
ehour, Mallarmé, Manaut, Martin (Ger-
lHaill), Masclanis, Iillut, Odin, Outrey
(Ernest), Pucaud ,\'cnd¡'p\ Pic, -
Poillot. Torterat, Biiiibert, lloux-Freissi-
teny, Thomson, Tratlehand.
Président du Groupe : Charles Duniélou.
Groupe républicain radical et radical
socialiste (I;?;j IIlcIlIlJrtj
MM. Aecainbray, Albert (François), Aie*,
Amat i Haute-Garonne,), Amiot, Archini-
baud 'Léon,', Aubuud Oise), Augé, Baron
Etienne) (Ta.rn-et-Gaivnno), Bastid (Puuli,
Hazile (Gaston), Bellocq, Béluel, Bergory,
Bi-rnier (Paul), Berthod (Aimé) (Juru).
Bertrand (William), Borel (Emile), (Avey-
ron), Borrol (Antoine, Savoie). Bouat.
Botiligand, Bouyssou (Léo) (Lundcs), Bn-
quet, lUunrl .(Auguste), (lu Béunion1,
Bruyas Bhône), Calfort, Oiilu, Carron,
Castel, Catalan (Gers), CulOls, Chummurd
d<'). Chassaing, Chavrier, Colomb, Coït-
nevot, Coponat, Cot, Courront, Coute-
hOllx, Cuttoli (Jules)..Daladier, Dalimicr
Delabarre, Delbos, Deris (Pierre), Ikzur-
naulds, Ducos, Dumesnil (Jacques-Iyouis),
Durafour, Durand (Julien) (l)oubs), Hvun
'( :,)tp,HIII-:'\ord}, Falcoz, Faugère (Georges*
(Dordogne), Fayolle, FilYS, Feriu (Ha-
mOlld), FelTHlld, (juml, Lnisparin, Geist-
doerfer, Gout, draeve, Gratien (Auguste),
Guersy, Guicliard, Guilliaumon (Charles),
Guy, HUlld, llérard, Herriot, liesse (Ali-
div), Jaeipiier, Jaubert, Jouffrault, La-
laniie fGaston), Lambert, LUltIIIUrt!UX, Lus-
salle, Lauinond, Luutier Eugène), Le
Louédee, Lévy.AIpluindéry, Longuet, Lor-
geré, Malvv, Marchaiideau, Mürcombes,
Margaine, Marie (André», Massé (Emile),
(Puy-de-Dôme), Massimi, Muu|>oil, Ménier
ChHI'l'lItC\, Morle, Meyer (l.éou), Miellet,
Mistler, Montignv (Jean1, Noguro, Ossola
Jean), Paganon, Paluiade, Pascaud (Cha-
rente), Puigné, Perfetli, Pieyre, Poittevin
(i.«asion\ Proust, ijueiuue, Bameil (Pierre),
Baudo, Biohard (Bené), Holwrl, Hodhuin,
Bouinugnoux, Huy, Bucart, Schmidt
(Janimy), Sclafer, Sire, Ternois, Tessan
(de\ Valensi (Théodore), Ycrnay.
Secivtaire du Grcnipe : launoureux.
Groupe républicain socialiste (18 IllclHurcs)
MM. Antériou, Appdl, Busset (Hautc-
Viennej, ,Hl'Huzel (Puun, Berthczenne,
Bourgot, Brandon, Bravet, Briand (Aris-
tide), Descubes, Diagne, Forgeot (Pierre),
Hennessy (.JCUIl!, Painlevé, Pouzet, Pra-
d('n-\'uH:nx', Vincent (Léon) tPils-de-Lü-
lais), Yiollette.
Secivtairo du Grouji; : iollette.
Groupe des Indépendants de gauche
(15 membres)
MM. Besset (Lucien) (Seine), Duhict,
Dchnont, Dollat, Guernut, Henry Paté, La
Chiiinbre, Mnlingre, Palenôtre (Baymond),
Perrin, Beiuiitour, Boche, Hollalld, Hou-
quiei, Varenne (Alexandre).
Secrétaire du groupe : Delmllut,.
Groupe du parti républicain socialiste
et socialiste Français
(13 membres)
MM. Bibié (Muxene), Bouëssé, Breton
(André-J.-L.), Brunet (Frédéric) Seine),
Chubrun (Muyence), Debrégéas, Faure
(Emile), (Indre-et-Loire), Forcinnl, Philip-
puteaux, Planche, Pomuret, Biffuterrc,
Triballet.
Secrétaiie du Groupe : Chabrull.
1
Groupe du parti socialiste
(100 membres)
MM. Albertin, Andraud (Puy-de-Dôme),
Anlollclli, Auriol (Vincent), Baron (Char-
les) (Basses-Alpes), Barthe (Edouard),
Uedollce, Besnard-Ferron, Blaneho, Bou-
der (Allier), Bouisson (Fernand), (Bou-
ches-du-Bhône), Boutet (Ardennes), Brackc,
Brunet nené) (Drômc), Duisset, Burtjn,
Cadenat, Cadot, Calvet, Camboulives,
Capgras, Carniagnolle, Castanct, Clias-
tanet, Cliommeton, Ch ou ffct\ Compère.
Morel, Cionstans (Paul) (Allier), Cotin,
Déguisé, Delcourt, Evrard, Faure (Paul),
(Saône-et-Loire), Février. Fiancctte, Fh\
Frossard, F rot, Gamard, Gardiol, Geor-
ges (Biehard), Goniaux, Goude, Gouin
(Félix), loujon, Gounin, (Charente), Gros
(Arsène) (Jura), Gros (Louis (Vaucluse),
Grunibaoh, Guillon, Hyinans, Lafaye, La-
font (Ernest), Laroche, Laville, Lcbret,
Lefebvro (Frunçois), Locquin, Louart,
Luquet, Macs, Murquet., Marsais, Mussou,
Mistral, Moeh (Jules), Monnet, Morin
(Ferdinand), N'adi (Jules), Nicollet (Paul)
(Ain;, Nouelle, Parsy, Paul-Boncour, Pau-
lin (Albert), Payra, Peiroles, Plissiel" Ha-
madier, HilUZY, Havannt, Benaudel, Hcy-
naud Auguste) (Var), Hichcrunl, Bivière,
Bognon (Etienne), Hubert illouger, Boux
(Bémy) (Bouches-du-Bhône), Bucklin (He.
né) (Doubs), Salengro, Sérol (Alhert) (I.ni-
1e), Sixte-Onenin-Sizairc, Spinasse, lasso
Jlenri), Tollier, lhivrier, lliomas, Trico-
leaux, l'hry (Jules 1, (Vassal).
S'.vrétaiiv du Groupe : ineent Auiiol.
Groupe communiste
(12 membres)
Aurin, Beron. Beithon C\l\(h,') (Seine),
Beaugrand, :(l('hill (Marcel), Desoblin,
Doeblé, iDoriol. Bnelos, l'raisseix, Mourer,
Piqurmat.
Secrétaire du Groupe : Piquenuil.
LA VERIFICATION DES POUVOIRS
Confonnément aux conclusions des bu-
reaux, la Chambre a validé hior l'élection
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 56.6%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 56.6%.
- Auteurs similaires Ruedel Marcel Ruedel Marcel /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Ruedel Marcel" or dc.contributor adj "Ruedel Marcel")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6451269j/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6451269j/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6451269j/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6451269j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6451269j
Facebook
Twitter