Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-02-25
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 25 février 1928 25 février 1928
Description : 1928/02/25 (A29,N32). 1928/02/25 (A29,N32).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6451219n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
VINGT-NEUVIEME ANNSB. N. Je.
t-r Mmiimn • M numiiv
SAMEDI SOIR, 23 FEVRIER 1928.
Les Annales Coloniales
1
BM domo amle rI. T"-
IWM m
..1 ,.; '-
- - 1 à
- OVIRM e qplu et L<«. THftBAULT
Ir, -1 AMUM - m m Jac jméL
-aw - la iMV Ww IVPPPPm
JNMMJtrntftl
MèimHem+àâm**MmM– s
Mt ..,nni r .1,
, , PARIS "-'',
8 I8JlU-"
- niwn.wrti »w
lltlIEBIITS
mt I» supplément illustré t
u. 9 Iteb
- - -
tant* h --
Mxht tue Ub les
*lMpr.. (•»> tNi M»
-
III --
t' 'a 9 0 0
Le riliae douanier colonial
1.1 i ;- 1
-U-QiwÉhw-^ SrbS
1.]il1 - ':IIIÎf'
- III. Il' Il r GIIIt..
a sera jbcvtéT^Uîv^pv jS*!*O* J*
lIInÎt trop le lepetter. Oalégifère m le dé-
M avant Je poaer les prinCipes généraux. Une
UnftBéd|ode serait xelle qui procéderait exac-
•nmt à lmvane.
C'est aimi qu'en ce qui. concerne les colo-
MM on établira tIIih sans avoir au ptéa-
labié fixé le ifgimii frasai rr qui présidera à
leaf» relations fro–rairnifi tOit avec la pétre-
jptle, aoit avec l'étranger. 11 est mime poenble
aae cette dwcwaioai lie vienne jamais.
----- ..,-_H- --- ---
j 4 - œ ¡JOÏIIt q8 g M
NwM powwoNt dâA
iMÉittir Hpiwa du gotvememeut et celle £
Parlement - celte matière qui Mat es..--I
ém le nppaIt (fie M. Falcoat a présenté ail
- de la Pin–winiMka douanes. Certes. la
Aèae du rapporteur n'est que le reflet de la
pùmét d'une coanmiaaioD. mais il ne fait pas de
djute pour pcnOnne, qu'elle ne aoit aussi celui
dl l'opinion de la Chambre. Et si celleeei
éttit appelée à dire M i aentimeDt. elle ne man-
maerah pu J accepter la doctrine développée
dans le rapport. - '-
La Commillion; nous apprend-on, a consacré
8éaIàœ. t eQIMD cid
aulSln ^NySK éemamlanl^de11! In^
e avoc tes pMweMÎdBs d' j!'< fait sans idée préconçue. Elle s'estu attachée
WMqnenMBt l rechercher objectivement le ajjra-
llnse susceptible de favoriser au plus haut pomt
le développement économique de chacune des
wMtiet du domaine cotmial. » Ainsi parle M.
Falooz et 9 msôte pom qn'qn vewjln bien
moire que ses collègues de la Commission et
hi ne se sont aucunement préoccupés des doc-
trines d'école, qu'ils ont évité, comme -
veane et funeste, toute discussion qui aurait pu
.eair à lm degré quelconque un camdfce dog-
̃Éti.nie. Nous donnons volontiers acte an rap-
jptfovr et aux autres commissaires de leur dêcla-
aatfnq, mais ils n'auraient pas. à «et» modeste
cexam une erreur bien -grave s ils avaient
'j ., dqm 1-amea mé-
rie, A I tamsa de ce problème. Les concep-
lii** gtairmef résultent sans doute d une série
d'observations particulières, mais il n«st dl..
M part.-pas m iivMs ds mea dm pont gmdea,
dais une .c:ut.Q:I aussi délicate, yulquai m-
qks. Ce mlpria dés idée* génénfles gi en at-
fidm volontisM dans la dled- de
n^e* nas saut inconvénient grave.
A mi «Mil oMmmm sert orne àss
'inna, daJH Jgmdma qni labait de la -
mm le savoir. Elle a fait de la doctrine sans
• an doute: puisqu'elle s'est bornée à reprendra,
en la modifiant è pm, les di^witians de la
lai de 1892. La loi de 1892 était rabotfiaae-
̃nt d'un mouvement de réaction contre la
palitirpir à tendance libre-échangiste du second
--, - - ,
De 1814 à 1665 les colonies françaises
Imenk aiumaari à un régime de rigueurs
rappelaient cel les du pacte colonial. Elles
pu faim cwaweoce par une pro-
.-. 1 ta.. in 1. et à l' qricul..
tate de la mUnpnlo. fin dlgit de ses rigueurs
ggontes. ce fy|^ne élsât apr. tout suppor-
lime ao* pMtMMOM ne pM mt dm ihiMées complémentaires de celles de
linèi patrie et que .r.úIIe part l'iadmlrie
n'existait nos.
La. second Empire pins - moins gagné aux
iites.de Cobden renonça à ce régime et doaaa
mk colonies une autonomie douanière complète.
Cette politique fut sévèrement jugée plus tard
«I aujourd'hui M. Bokcnowski la condamne
JI t.:: f ,.. l' .1..
d'une façon foiaiclh : « Nos colonies, écrit-
3 dans rexposé des motifs de son projet de
tarif, situées à proximité de marchés capa bles
dis leur (punir, dans des conditions lavoeaWes,
fm matière» weiuhei, les*Wchine» et les pro-
fluits dont elles avaient besoin, pwdimn sau-
tent de vue Ins - oui im iem à la mé-
impole et tinrent eemple d'une façon peut-être
Imp exclusive, des intérêt* locanx »f. -'
Aussi bien M. Bokanowski est loin d'être le
premier à trouver ce régime détestable. Dès
1480 des restrictions intervinrent et fuient inl-
pooées à l'aveuglette. L'ln dezQ;me ht bnat.
Wammt soumise au iarif métropolitain sans tenir
emfepte de sa situation géogr^phimae. L'Algé-
an iuK en 1884 çoeaplèlemtnt englobéf dans le
h -' domniit français.
Là loi de 1892 marqua le désir de faire
fjriver Iaos colories dans le système douanier de
Iri métropole. Seu lement comme on ne pouvait
pa ne pas tenir compte de la diversité géo-
Ipepliirpir et éoonooùque de nos dittétentes
possessions, on n'osa pas allér jusqu'au bout et
appliquer irftteralement, la doctrlnef formul ée of-
feaellenaent. Qn fut obligé de se résoudre à une
aoljltion dui était en quelque manière une étape
filpf" la voie de l'inaplrialÍsme économique. On
* borna à partager les colonies en deux om-
ri : l'un qui jouissait du libre échange avec
Métropole et e tarif de eelle-ci devait
feè applique aux marchandises importées de
fonangei ; l'autre jouissait à l' de la
France de tarifs spéciaux aussi bien î l'impor-
ittkm tpk*à l'exportation. Tandis que le ptemier
«npe entrait au point de vue douanier dans
& cadre dte départemenls français, le second
J 'am i en r w me
fmmak ce qu'on appelait sous r ancien régime
tte pays réputés étrangets. - -
; Le législateur de 1892 espérait, souhaitait ar- 1
que le régime de l'assimilation ne
tarderait pu à prévaloir et que la prochaine loi
duuaniète en consacrerait la victoite. Mais ici
édate, comme aurait dit Bossue!, la faiblesse
1JIa.. ':; 'Ut' l il 'fi flJ.:. êm
m imnto «m te aonft pês iéatteês
'ila cmjfiimÀ la a jgme
"ëi'. ,":1'::
'', .",. ? ," ,.,.,.,-
o o< M vtc eoo<«!NMVteduit pas dans lo sens dia nationalisme étono-
ig|g• « dtet rêfaient po"a "médécoseeu*, los cas-
- * Mt «XtMtWXt 1- t– n«tî- -
Biot* pasnugfcl
étém qu die m fab m am immun. cim -
eenststatiên • * * contra laquelle aucun raisonneuse*.
* m M: .'4Iiii8 ('-,j
un paya «nein un tMmme rfe In Mme de fin
Joseph OMMiitt a obmplèteflsetit édmué *
dam ses projet» d'tm^éfiëlfaane douteter. Il a
été brisé daits cette beani- èt sa Wsits a
entraîné avec elle celle du font 1é"fMnti wn^ o» (
niste dont il était l'homme le fM» reptéaen-
tatîf. - i
Aussi bien le législateur de 1928 ne pense
pas que les idées d'assimilation aient (ad cie
bien jpands progrès. Le mmistre du commerce,
M. Bokanowsb, reconnaît qu'il ne faut pas
aller contre les indications que nous donnent le
climat, le lOI, en - met les condition» gftpgra-
phiques. Le r apport fm'de la C aiamiaiinn, M.
Falooc écrit pnadennnent : « Le législateur de
1892 avait nianifmlnmwul escompté que les ter-
ritoires du deuxième enffl seraient peu 4 peu
entraînés par I attraction de la métropole et
qu'ils iteteicat l'un après l'autre, de Atùt
plein gré dans l'anèbo douanière déjà réalisée
entre la Franoe el les aWres colonies. Bien que
cette ittente ne teit pas encore réalisée, valve
.commission est d'avis ou* il faut faire omàmoe
è l'avenir et psteaier les voies à une associa-
tion aussi 'coflôplète, aussi étroite que possible
de tons les tomteires plaeéa sons 1 autorité
française. »
Voeu pàoun 1 M/fUtetitay s'ot tM« dtes
la presse et 4 la tribme dn 3énat de ce Iwo
l'on n enseigMft pas la géoyaphie et en par-
ticulier la géomaphie coloniale aux Fais,
en transcrivant les lignes reproduites ci-dessus,
je me demandais si on leur enseignait l'histoire.
D'aillews, un peu plus loin, le arpporteur
émet des pensées fort sages et qui, fYidem-
ment, conhediteet, si elles ne ruinent pas, ses
espoirs, car il déclare : « Il est ms-
n-teste et hors de discussion que le tant métro-
politain ne doit jamais être une gtne, une charge
écrasante pour aucune de nos colonies ; il faut.
au coraraire, que ce tarif s'fdopte aux néces-
sités du milieu dans lequel chacun de ces ter-
ritoires est appelé à évoluer. » dae ux n é cell-
On ne saurait mieux dire, mais qui ne voit
que cette conception va exacteaaent à t enMtt-
tre des idées qui guidairiri le législateur de
1892 et de la decttiaw <|iila léguée à la Com-
mission d* aujourd hua.
LA guerre et l'après-guerre ont faussé ^quel-
ques-unes des plus saines parmi les vérités éco-
IIOIIIÏquet. Préoccupées par l'éventualité des
dangers qu'elles ont couru il y a quelque dix
ans, et dominées par le souvenir des difficultés
formidables avec lesquelles elles se sont trou-
vées aux prises, les nations ne songent plus qu'à
produire sur leur territoire métropolitain - co-
lonial tout ce dont elles pourraient avoir besoin
en cas'd'hostilités. Les conséquences écommi-
qnes d'une pareille conception sont désastreu-
ses. Elles .ont déjà engencàé un accroissement
considérable du prix de la vie, et elles mar-
quent une régression momentanée de la civili-
sation. Elles sont en opposition absolue avec
l'évolution générale dû sociétés modeaes.
MalheumlMlllent. il faudra longtemps pour dit-
siper ces erreurs que nous rencontrons non seu-
lement lcrsau'il s'agit de la question douanière,
mais aussi tonqfà ifeg question de la mise
en valeur de notre domaine colonial.
Le tarif douanier que la Commission a éla-
bora ne pmud pal abodum« pmti pou, l'une
boré ne prend pas absolument parti pour l'une
ou l'autre de ces conceptiaas. Il se présente
comme une application de la doctrine de l'unité
économiqae, irais il n'en maintient pas moins
les pays du second* (poupe. Il laine, en outre,
aux assemblées locales une assez grande ini-
tiative pour demander des déroaations, ce qui
constitue certainement un pas dans la voie de la
1 ! liberté économique. Cela n est pas, comme le
constate une revue anglaise, une révolution
dans les méthodes eoteniales. Certainement non.
Mais les faits se chargeront peu à peu d'éclai-
rer nos heaumes d Etat et nous ne donnons pas
longtemps pour que des pay comme la Tuni-
imate Madagascar, et, la Tuni-
sie et 1 Indochine, l'Algérie, ) ne demandent et
certaine mesure, ,. Alaérie, ne demandent et
n'obtiennent des dérogations qui seront une gra-
ve atteinte; aux principes formulés en 1892 et
repris en 1928. Aussi bien, il est des courante
qu'il est vain de vouloir remonter.
Henry Fontanier
Pépulê du Cantal
Vice-président de la Commission
des Cotonies.
Sécrétait* de la CommMoh
des Àtfaire» étrangère».
ItrEtlEI BE LillicHiME
00
Attentat
A la suite d'une contestation de terrain
remontant à l'année 1916 deux gendarmes
français et plusieurs auxiliaires annamites
chargés de t'exécution du jugement ont été
assaillis, le 16 lévrier, dans un village de
la province de bac-Lieu (Cochinchit%e), par
une bande d'individus appartenant à la
famille intéressée m procès. Un des gen-
doreus a été mortellement blessé à coups
de lance et de coupe-gorge. Le calme a
été immédiatement rétabli grtke au sang-
froid et A l'attitude courageuse de l'autre
genoonne. les coupables ont été arrêtés.
Les indigènes de la provirice ont ouvert
spontanément une souscription en afveur
de la veuve du gendarme français.
Bit GUfford n quitté 1 Indochine
Sir IIUflh Clifford, gouverneur de Sin-
gapour et haut commissaire britannique
des Etals ritalau, m quittant VIndochine,
a adressé au Gouverneur général un télé-
gramme particulièrement chaleureux de
remerciements, où il se (éMette de ootr
resserrer les rapports empreints du souve-
nt r des dures épreuves subies en commun
par la France et ta Grande-Bretagne rap-
ports fondés sur une identité d'idéal et
d'intérêts qui n'est nulle part plus évidente
que dans cet Bxlréme-Orientt oil nos
compatriotes sont enqugés dans une
grande Œuvre de civuisation, de pacifi-
cation et de progrès.
BANANES ; 1
,
̃niMi aeisaf rina teinti ita^n^M
MHte PWwB® nR HBswi eptofQ/fwt
.,' si tint wm \mum
m U Ht puis risijftet àJ d
fl&dir. >̃
- - Detu son rapport , fdit çti no tu
de fa Commission de 111 Marine Marihamtt,
sur le Projet de Loi concernent Pexploita
lien des services maritimes postaux et ii'iti-
térèt tènérûl entré là France, le Mexique, les
Alitillts il VAmérique Centrale, notre ami
Pierre Vélude signale que Grmtun Canda'.c
est intervenu auprès du Ministre des Travaux
pstàlics.
- Il a demandé à M. Tardieu d agir auprès
de la Compagnie Transatlantique. Ctllr-ci
a ajouté quelque chose au deuxième farégta
phe de t article 8 du cahier des chargei, ainsi
rédigé : t
a Les navires à construire doivent posséder
les installaient de ventilation reconnues né-
cessaires pour le transport des denrccs péris
sables et notamment des bananes. »
Ce : « et netamment des bananes a a paru
à Grafien Candaee -manquer de pré ci sien.
Pierre Valu de, très attirmatit, déclare qu'un
avenant a été ajouté i l'article 8 en vertu
duquel les navires è construire seront emè
nagé s pour transporter - moins mille ré-
gimes de bjetpsntf à la fois, et les escale*
f'dmow. réglée* de fa^pn è. permettre Vembat
quittent it ces banancs « et atrirtt Htarebatt *
aise» déclarées ».
Cette fois, cc sont les bananes qui passent
à la place d" honneury et les autres maullan-
dises qui reculent en seconde ligne.
Moins affirmatif en un sens et plus .ffir-
matif dans un autre, Gratien Candaee, au
cours de son avis présenté au nom de la
Commission des .Finances, parle d'une lettre
que lui a^ttdrcssie ainsi qu'à la Commission"
de la Marine Marchande, l'Administration,
dans cette lettre, V Administrât ion s engage a
faciliter Wilt..,.,t des bananes en obligeant
le concéstiiimuirc à s arranger pour potevoir
charger âWlUêins mille caisses à la fois.
C";'$ts,.;.n, c'est à voir. Mais il ne
saurait y avoir de doute. Gratien Candaee a
bimfeiê de réclamer, M. Tardieu a bien
fejt d'&gir appris de la Compagnie, Pierre
Veludc a bien faif-de louer eeltH-ei èt tHui-
li éÊtiêtte circonstance.
Gratien Candaee exprime les sentiments
d: tristesse aui s'emparaient de ses compa-
triotes quatta ils constataient que cric* eux
les bananes pourrissaient sur plan et que la
France employait son argent à faire venir
des bananes étrangères.
Voici les chiffres des importations tels que
Gratien Candaee les donne dans son rap-
port :
Pays-Bas 102.126 qumtaux
Espagne 562.989
C cJomb;e 29.847 -
Autres pays étrangers. 13 3*1 -
Guadeloupe 9.790 -
A. O. F.,. 4347 -
Autres colonies franç. 13*
7 2 1 - 5 5
Cela représente 124.107.000 francs. la
part des colonies françaises est de 14.268
qfintanx, sait 2.454.000 francs.
Cela va changer. « Au moment où la
France comprend enfin que son intérêt est
de rechercher si ses colonies ne peuvent pas
concurrencer victorieusement l'étranger sur
un terrain si important, noire excellent col
lègue de la Guadeloupe aura par cela même
rendu ainsi à sa grande et à sa petite patrie
un service notoire. »
Bravo! Bravol B,trllo! Un pour chacun de
ces trois messieîtrsi Dans tme couvent i où-
maritime on s'occupe donc du transport dis
produits coloniauxI V a bon.
Mario Rousian
Sénateur de Vllérault, ancien ministre
Vie* Président de la Commission
sénatoriale des Colonies.
LtAvialion Coloniale
1 (HV––̃
La radiogoniométrie
Les capitaines" Girardot et CorniUon,
terminant leur voyage d'essai prépara-
toire à leur raid par navigation radio-
goniOlnétriquc, Paris - Dakar-Tombouctou-
Paria, sont arrivéa au Bourget, hier, à
11 h. 50, venant d'Istres. où ils avaient
elToctué oai. voyage d'essai.
Pilotes à l'honneur
A r issue d'un dîner offert aux pilotes;
des lignes aériennes, l'Aéro-Clai» de
France a décerné sa médaille d'or à MM.
Pons et Maillard, dont nous avons annoncé
l'amérissage forcé et le courageux ex-
ploit en tenant la mer pendant soixante-
douze heures.
Prochain raid trnnnatinnttqt»
Le lieutenant de vaisseau sala, comman-
dant l'escadrille d'hydravions 1B1, du'
centre d'aéronautique maritime, à C-,
bourg, doit se rendre aux Açorês en vue
de prémrer, pour le printemps prochain,
un raid transatlantique au départ de
Dakair.
Baisse-Maroc et retour
Le capitaine Wirth a pris hier le départ
à 9 li. 30, sur son avionnette, se rendant à
Berne, en passant par l'Espagne. Sa pre-
mière escale est Séville.
-, -mt* –!–
Un cyclone à la Réunion
Un cyclone est passé A environ 5 milles
au nord-ouest de Vite Maurice, se dirigeant
vers le stid-ouest, et s'est perdu au delà de
l'fie di la Réunion, qu'il a balayée à la vi-
tesse de (50 milles à l'heure et oit il aurait
came de nombreux ravages.
Dans If le Maurice, le vent n'a pas dé-
passé la vitesse de 00 milles à l'heure, et
les dégdls causés aux plantations de tabac
et de canne A sucre sont pen importants.
Le financier trop cité
":+-0-0-
Notre confrère Aux Ecoutes, dont on sait
les attaches avec le Bloc national, est sans
tendresse pour M. Octave Homberg, le finan-
cier. trop cité qui, après avoir cherché en
1 1927, un siège sénatorial d,ps les
£ mJbli»scmente franga» .de l'Inde, dams Isa
Pyrénées-Orientales et un peu partout, a
voulu pêcher en eau trouble de Seine-et-Oisé
un mandat de député, ti'acc^ri avec un pu-
bliciste marron et quelftues-wtus Ibeaux de
même couleur.
Grillé dans la région parisienne, cet hom-
me d'affaires opère des forages électoraux
çà et là, sous l'égide de M. Albert Sar-
rattt auquel il est lié comme un frère.
Aut Ecoutes publie donc l'écho suivant
TROIS CENTS BILLETS
- C'est une bien étrange aventure que celle
ami advint à un ami dé M. Paituevé aux
fours récents où le ministre de la Guerre
convoitait - après quelqUes-unes et avant
quelques autres - la circonscription de Ca".
nos-Antibes-Grasse.
M.' Hombeçg avait déjà jeté son dévolu sur
ce Pays de cocagne et désirait secrèttpieni
d'y itre élu.
Un soir, l'ami do M. Pminlové ayant bris
à Cattnes le train pour Paris, vit entrer dans
rots compartiment un personnage souriant qui
lui tint ** langage :
Y eus avez assisté ce matin au banquet
que lacunaires de V arrosais te me ni ont offert
ait ministre de la Guerre. On m'a 4i# qui
vous, aviez sur M. Painlevé wR grande inr
fiuence. Déconseillst-lui donc de briguer
les suffrages de Cannes aé, d'aUieurs, U sera
"1tIt.
Mats, monsieur, qui étes-vons pour me 1
Parler ainsi t
JI ¡"ute! J'ajoute que si vous obtenez la
renonciation de M. Painlevé à ce siège incer- i
tain, il vous sera tout aussitôt versé trois
cents billets de mille.
A Paris, l'ami dit ministre sut, sans se don-
ner beaucou p de peine, qui était cet individu
si généreux et impatient de voir s'éloigner
au plus 7-ite le mathématicien de la côte
d'Aiur. Il apprit qu'il était journaliste colo-
nial ou se donnait pour, tel et qu'il avait ha-
bite plus souvent le Dépôt que les palais des
gouverneurs. -
,- Il est un des agents de M. Itomber g et
lui fait quelque propagande.
Ces jours derniers, il opérait dans la ré-
glnn. entre Nice et Marseille, et tentait de
« convaincre m des directeurs et des rédac-
teurs en chef de journaux, qui le congédiè-
rent.
Cinéma Colonial
Il
Visions tropicales
René Leprince vient de filmer une fête po-
pulaire curieusement colorée, telle qu'on en
féavsit voir i la Martinique dans la pre-
mière moitié du dix-neuvième siècle. Le film,
gwooosi sur un scénario original de Jean-
Loais Bouquet, aura pour pittoresque décor
4a tore martiniquaise.
tc- LtOœldeDt »
Dans une chambre aux tapis de fourrures,
Hassina (Claudia Victrix) rêve douloureuse-
ment. Elle regarde la photographie de Ca-
utères (Lucien Dabace). C'est aussi devant
des images autrefois chéries que médite Ar-
naud (Jaque Catelain) dans sa garçonnière
de Toulon, aux meubles en bois rares, au di-
van cambodgien.
(M. Raymond Guérin vient d'être. engagé
ipour tourner, dans l'Occident, le rôle d'un
officier de marine.)
La mission Le Somptier
La mission cinématographique Le Somp-
tier est arrivée à Port-Gentil (Gabon), après
une excellente traversée.
Rappelons que cette mission, qui s'était
embarquée au Havre, à bord de YAtsne, com-
prend le metteur en scône Le Somptier, sa
vedette Marquisette Bosky, deux assistants
el un opérateur, et va en Afrique Equato-
riale tourner la Marche vers le soleil. Ce
film constituera le premier document du Li-
vre d'or des colonies françaises.
L'avion-cinéma
Un avion va partir pour le Cap, avec mis-
sion de rapporter une bande qui puisse don-
ner à chacun l'illusion d'avoir fait le voyage
à son bord. Musant du nord au sud de
l'Afrique, faisant tous les crochets néces-
saires, atterrissant partout où il y a à voir
et à»se documenter, ledit avion promènera
sur toutes choses son objectif.
A cette randonnée aérienne prendront part
les aviateurs Mauler et Baud et le cinégra-
phiste Cohendy.
Cet équipage s'envolera, d'ici très peu de
jours, à bord d'un biplan Caudron, et, par
petites étapes, se rendra au Cap, en passant
par Dakar et le Congo belge, puis revien-
dra en France par la région des grands lacs
et la vallée du Nil.
Le cardinal Dubois, archevêque de Paris,
s'est rendu à l'aéroport du Bourget, afin de
bénir l'avion.
C'était la première fois qu'avait lieu une
semblable cérémonie. Jamais, en effet, un
prélat français n'était venu apporter ses en-
couragements à des aviateurs en partance
pour un raid lointain.
Ce fut à la fois simple et émouvant.
« La Symphonie pathétique n
• MM. Mario Nalpas et Henri Etiévant
continuent au Maroc la raélisation des scè-
pnes de La Symphonie pathétique; un com-
r."t entre avions et Marocains qui s'en-
fuient tout en déchargeant leurs longs fu-
silfe contre les machines volantes, fournit un
épisode particulièrement mouvementé.
La troupe sera bientôt de retour sur le
continent.
-
En camionncite nu Sahara
00
Après de très grosses difficultés de route,
souffrant de plus des fièvres, M. Roger J.
Lacor et le comte Pierre de Varlemont, ont
atteint le lac Tchad le 20 février.
Ils sont partis vers Agadès pour gagner
la Tripolitaine par le massif de l'Air.
Les voyageurs comptent être de retour le
-1 S
MM Ro J. Lacor et le comte de Varlemont,
venant de Dakar, avaient atteint Bamako le 10
décembre et Ouagadougou le 3 Janvier.,
Les débouchés pour les fûts en bois
en Afrique Occidentale française
8.' i
L'Afrique Occidentale Française, très riche
ce oléagineux, exporte sur lea principaux pays
du inonde un important tonnage d'huile de
palme. de beurre de karité et d'huile d' ara- !
chide. Les chiffres de ces exportations pour les
dernières amafts, empruntés aux statistiques
douanières. sont indiqués en kilop dans le
tableau suivant :
Années Palme Karité Arachides
1926 25.435.000 4.003.000 49.000
1925 26 025.000 1.404 000 25.000
1924 25.786 000 987.000 69.000
1923 22.514.000 207 000 33.000
1922 18.965.000 337.000 42 000
Ces produitssont expédiés généralement en
France et à t étranger dans des fûts en bois
t répondant surtout au gabarit anglais dénom-
1 mé couramment « ponchon de Liverpool » ;
leurs dimensions sont de 105 centimètres de
hauteur pour un diamètre de 95 centimètres de
fond ; les douves sont en chêne et lea fonds en
pin ou en sapin ; ils sont ceinturés dé dix
cercles en feuillard ; leur contenance est de 600
kilos environ.
Un autre modèle dit u inégulier » a comme
dimensions 100 à 104 centimètres de hauteur
et 90 à 94 centimètres de diamètre de fond ;
odu le poftdmn « batard » ou « marseillais »
de dimensions bien inférieures - précédent, a
une contenance de 450 à 500 kilos.
Ces fûts, ne pouvant être confectionnés %w
place, sont demandés au commerce extérieur et
expédiés dans les colonies du groupe aux mai-
sons spécialisées dans l'exportation des produits
en question. - -.
Pendant I annee 19/6, il a été importé dans
les colonies de l'Afrique Occidentale fran-
çaise 6.124.317 kilos de futailles ; ces chif-
fres présentent une légère régression sur les
entrées de 1925 qui avaient atteint 6.785.942
kilos, mais sont en plUl-value sur les ÏmpoIta.
tions cW 1924 qui se chiffraient par 5.751.503
kilos.
- - - - -
Importations 1926. Le Principal client
des fabricants de ponctions a été la colonie du
Dahomey, dont les exportations d'huiles de
palme ont représenté plus de 70 des sotties
de l'A. 0. F. D'après les statistiques locales
l'administration des douaœI a cOllltat, en
1926, l'entrée de 4.178.864 kilos de futailles,1
ce qui représente 68 des importations ; la
Côte d'Ivoire, qui se place en A. O. F. au
second rang des prod ucteurs de palmistes vient
apaès le Dahomey dans les mêmes importations
avec 1.547.864 kilos soit 25 ; la Guinée
prend la troisième place avec un chiffre de
217.115 kilos et enfin le Sénégal et le Soadu
s'inscrivent inpnitiiernint pour 101.745 kilos
et 78.729 kilos.
- Concurrence. - Dans cette spécialité, 1.1
France iwcowirt plusieurs concurrents sur le
wcfcé do la Côte Occidentale d'Afrique. Elle
se classe cependant au ptemier rang des four-
nisseurs avec 3.690.291 kilos soit 60.2 des
importations totales, améliorant son pourcentage
des années précédentes qui était de 50*5
en 1925 et de 52,8 en 1924.
L Angleterre vient ensuite avec une part de 1
21.1 correspondant à 1.297.641 kilos ;
l'importation des fûts de provenance anglaise
est en décroissance sur les années 1925 et syr
1924 au cours desquelles la Grande-Bretagne
figurait pour 24.6 et 32.2
Les Etats-Unis s'inscrivent aux statistiques
douanières pour 905.117 kilos, soit 14,7
contre 16 o en 1925 et 4.3 en 1924.
Le pourcentage de la Hollande n' atteint pas
3 avec 170.661 kilos- et la Belgique et
l'Allemagne figurent aux pays de provenant*
pour 29.600 kilos et 22.50# àitha 2 ceN la*
nière puissance passe ainsi au miaèine rang alors
qu'elle occupait la quatrième place en 19
avec un pourcentage de 3,2
Les colonies anglaises (6.663 ki, I Emm*
gne (luOOO. kilos) et les « autres pays u (Mt
kilos) se partagent le reliquat des importations.
Valeur à l'entrée. -• D'après les déclara-
tions faites pendant r année 1926 à r adminis-
tration des douanes, les valeurs à t eottee des
futailles vides, montées ou non, sont les sui-
vantes. par pays de provenance :
- - - Kilos Fruq
- -
France 3.6907291 7.940065
Angleterre 1.297 .641 4.946.674
Etats-Unis 905.117 3.495.
Hollande 170.661 I.198.8B
Belgique 29.600 30.541
Allemagne 22.504 52.23)
Colonies anglaises.. 6.663 5.388
Espagne I 000 1.875
Autres pays 840 590
-
6J24T317 17.673.449
ce qui donne un prix unitaire moyen de :
2 fr. 15 le kilo pour la France ; 3 fr. 8t
pour l' Angleterre ; 3 fr. 86 pour les. Etats-
Jnis ; 7 fr. 02 pour la Hollrade 1 fr. œ
pour la Belgique ; 2 fr. 32. l'Allemagne ;
0 fr. 80 pour les colonies anglaises ; 1 fr. 87
pour r Eapqne ; 0 fr. 70 pour les autres pays.
Maisons - locales susceptibles de recevoir des
après. - La plupart des maisons importatrices
de la colonie sont susceptibles de recevoir des
offres. UAeme Economique Mie l'Afrique
Occidentale Française. 159, boulevard Hauss-
mann à Paris, tient à la disposition des fabri-
cants et commerçants que ces articles pour-
raient intéresser les listes des principales ntmes
installées en A. O. F.
Méthodes Commerciales. Les yanwst
destinés au transport des huiles et grsi^p vé-
gétales sont expédiés sur la colonie de fa façon
suivante : un premier fût monté renferme les
fonds démontés et numérotés de neuf autres
ponctions ; un second fût contient neuf paqtaefte
de douves numérotées et repérées correspondant
aux fonds contenus dans le premier fût ; enfin
un troisième ponchon pèut contenir les cercles
quand ceux-ci ne sont pas expédiés en vrac.
- Les méthodes commerciales employées pour
la vente de l' exportation des articles dont ir
s'agit sont celles communes à toutes les mar-
chandises expédiées des différents ports de la
Métropole (Dunketque, le Havre, Bordeao.
Marseille) par les maisons de commerce è lents
succursale. La marchandise est généralement
veadue pli te fabricant fnnco au pcxt cr-
barquement. Les paiements s effectuent soit m
comptant, soit à 30 jours ou 90 joun. Les fa..
bricants étrangers vendent F. 0. B.
Les frets applicables aux futailles embar-
quées sur vapeurs de charge au départ de Dutt-
keraue. Le Havre et Bordeaux à destination
de Dakar, sont de 150 francs environ pour les
fûts démontés et de 180 francs pour les fûts
emboîtés ; par tonneau de 1 mètre cube ou de
1.000 kilos, et, à destination de Conakiy,
Grand-Bauam et Cotonou, de 230 fr. pour r.
premiers et de 270 pour les seconds. Les frpia
de mise à bord 'au départ et au débarquement
depuis sous palan à 1 arrivée sont à la charma
de la marchandise.
Régime Joucmier. Les futailles montées
ou non ne paient aucun droit d'entrée dane. Ites
colonies de l'Afrique Occidentale Française.
La liaison des pistes sahariennes
00
Apaès s'être rencontré à Fort Flatten. It
22 février. avec le commandant Gauthi. le
général Toulat, commandant militaire du Sud
Tunisien, a adressé le télégramme suivant au
Cabinet du Gouverneur Général de l'Algérie,
à Alger :
Arrivé ce jour à Flatters, vous prie d'agréer
mes sentiments respectueux et mes remercie-
ments de m'avoir permis d'accomplir la liai-
son avec les camarades algériens. En raison
des difficultés extrêmes du terrain, je me pro-
pose, après avis du commandant Gauthier, qui
me fournira un guide, de rentrer par Gassi-
Touil et Ouargia, sauf objection de 'oLre part.
Général Toulat.
Ainsi que les Annales Coloniales récrivant
le 22 février, au sujet de la mission du Hoggar
et des autres missions qui sillonnent nos terri-
toires du sud, la liaison des pistes saharien-
nes sera d'un effet salutaire sur les populations.
NIGERIA
–o–
Le Conseil Mgislatit de li\ Nigeria a voté Itt
somme (le }tiO,OOO livres sterling pour la cons-
truction que nous avons annoncée, d'un pont
Immense sur la Bénoué (affluenl du Niger).
Offl
Visite princière en Ethiopie
00
S. A. R. le Prince Humbert d'Italie a
visité la ville de Massaouah, complète-
ment rebâtie après le tremblement de terre
-dont elle a souffert il y à quelques années.
le Prince, qui a été l'objet des accla-
mations de la foule des indigènes, s'est
embarqué à bord du croiseur San Giorgio,
qui a levé l'ancre à destination de Moga-
dichou (Somalie italienne), salué par les
salves de l'artillerie et les ovations de la
population.
A l'occasion de la visite du Prince en
Erythrée le Ras Tafari, régent d'Ethiopie,
et le Prince Humbert ont échangé des
télégrammes chaleureux.
LIRE EN * PAGE :
AU SBNAT.
POUR LES SINISTRES D'ALGERIE.
POUR LU TRANSSAIIARIEX.
MAGISTRATURE COLONIALE.
A LA CHAMBRE
00
DEBATS
Les modifications au régime douanier
Au cours de ces importants débats, M.
Alcide Delmont a présenté un amendement
tendant à porter les droits sur les bananes
à 50 fr. et 25 fr., au lieu de 24 fr. et 12 fr.
M. Alcidc Delmont. - Cette augmentation d$
droit a pour objet de favoriser la culture des
bananes daais nos colonies.
Cette cqllure intéresse au plus haut point
l'avemt agricotc de nos colonies : celles-ci, ert
effet, ne produisent, à l'heure actuelle 4ue 3 Ole
de la consommation française.
M. Accambray,- Cette question est de la plus
haute importance, nos colonies pourraient, en
effet, produire en bananes, la totalité Je la con-
sommation française : notre Guinée est particu.
lièrement propre à cette culture, Mais la protec-
tion insuffisante et la pénurie de moyens de
transport découragent actuellement nos cultiva-
teurs.
Toutefois, un gros effort est poursuivi en A.
O. F. tant efi ce qui concerne ces moyens de
transport que pour l'entrcpôt dans les ports, et
si nous voulons, de notre côté, augmellter lu
protection douanière, notre production peut
s'accroitre .suivant une progression isométri-
que.
W. Cat/tv). - Chacun, ici, se préoccupe de de-
velopper le plus largement possible notre pro-
duction coloniale, mais ce n'est pas un relè-
vement de droits qui favorisera cette culture,
mais les consommateurs en souffriront, Je de-
mande donc, au nom de IgL commission du
commerce, de repousser l'amendement.
L'amendement de M. Delmont, mis aux
voix, n'est pas adopté.
M. Roux-Freissineng, prenant la parole,
déclare que la culture des oranges est sua-
ceptible d'un très grand développement en
Algérie mais que la concurrence espa-
gnole, très redoutable, fait que, depuis un
certain temps, les campagnes sont défi-
citaires.
M. lioux-Freissincnd. - L'orange est une
culture complémentaire des cultures métropo-
litaincs, non une culture concurrence ; - i elle se
développe dans notre Afrique du Nord, la franco
pourra réduite d'autant des importations oné-
reuses. (Très bien ! très bien !)
M. le ministre de l'Agriculture. - Nous ac-
ceptons un droit de 35 fr. au lieu de ?5.
M. Morinaud. - C'est une protection tout fi
fait insuffisante. Si vous ne la renforcez pas,
qu'arrivera-t-il ?
L'Algérie abandonnera l'oranger pour la vt-
gne, et sous le climat africain, les vignes, con..
t-r Mmiimn • M numiiv
SAMEDI SOIR, 23 FEVRIER 1928.
Les Annales Coloniales
1
BM domo amle rI. T"-
IWM m
..1 ,.; '-
- - 1 à
- OVIRM e qplu et L<«. THftBAULT
Ir, -1 AMUM - m m Jac jméL
-aw - la iMV Ww IVPPPPm
JNMMJtrntftl
MèimHem+àâm**MmM– s
Mt ..,nni r .1,
, , PARIS "-'',
8 I8JlU-"
- niwn.wrti »w
lltlIEBIITS
mt I» supplément illustré t
u. 9 Iteb
- - -
tant* h --
Mxht tue Ub les
*lMpr.. (•»> tNi M»
-
III --
t' 'a 9 0 0
Le riliae douanier colonial
1.1 i ;- 1
-U-QiwÉhw-^ SrbS
1.]il1 - ':IIIÎf'
- III. Il' Il r GIIIt..
a sera jbcvtéT^Uîv^pv jS*!*O* J*
lIInÎt trop le lepetter. Oalégifère m le dé-
M avant Je poaer les prinCipes généraux. Une
UnftBéd|ode serait xelle qui procéderait exac-
•nmt à lmvane.
C'est aimi qu'en ce qui. concerne les colo-
MM on établira tIIih sans avoir au ptéa-
labié fixé le ifgimii frasai rr qui présidera à
leaf» relations fro–rairnifi tOit avec la pétre-
jptle, aoit avec l'étranger. 11 est mime poenble
aae cette dwcwaioai lie vienne jamais.
----- ..,-_H- --- ---
j 4 - œ ¡JOÏIIt q8 g M
NwM powwoNt dâA
iMÉittir Hpiwa du gotvememeut et celle £
Parlement - celte matière qui Mat es..--I
ém le nppaIt (fie M. Falcoat a présenté ail
- de la Pin–winiMka douanes. Certes. la
Aèae du rapporteur n'est que le reflet de la
pùmét d'une coanmiaaioD. mais il ne fait pas de
djute pour pcnOnne, qu'elle ne aoit aussi celui
dl l'opinion de la Chambre. Et si celleeei
éttit appelée à dire M i aentimeDt. elle ne man-
maerah pu J accepter la doctrine développée
dans le rapport. - '-
La Commillion; nous apprend-on, a consacré
8éaIàœ. t eQIMD cid
aulSln ^NySK éemamlanl^de11! In^
e avoc tes pMweMÎdBs d'
WMqnenMBt l rechercher objectivement le ajjra-
llnse susceptible de favoriser au plus haut pomt
le développement économique de chacune des
wMtiet du domaine cotmial. » Ainsi parle M.
Falooz et 9 msôte pom qn'qn vewjln bien
moire que ses collègues de la Commission et
hi ne se sont aucunement préoccupés des doc-
trines d'école, qu'ils ont évité, comme -
veane et funeste, toute discussion qui aurait pu
.eair à lm degré quelconque un camdfce dog-
̃Éti.nie. Nous donnons volontiers acte an rap-
jptfovr et aux autres commissaires de leur dêcla-
aatfnq, mais ils n'auraient pas. à «et» modeste
cexam une erreur bien -grave s ils avaient
'j ., dqm 1-amea mé-
rie, A I tamsa de ce problème. Les concep-
lii** gtairmef résultent sans doute d une série
d'observations particulières, mais il n«st dl..
M part.-pas m iivMs ds mea dm pont gmdea,
dais une .c:ut.Q:I aussi délicate, yulquai m-
qks. Ce mlpria dés idée* génénfles gi en at-
fidm volontisM dans la dled- de
n^e* nas saut inconvénient grave.
A mi «Mil oMmmm sert orne àss
'inna, daJH Jgmdma qni labait de la -
mm le savoir. Elle a fait de la doctrine sans
• an doute: puisqu'elle s'est bornée à reprendra,
en la modifiant è pm, les di^witians de la
lai de 1892. La loi de 1892 était rabotfiaae-
̃nt d'un mouvement de réaction contre la
palitirpir à tendance libre-échangiste du second
--, - - ,
De 1814 à 1665 les colonies françaises
Imenk aiumaari à un régime de rigueurs
rappelaient cel les du pacte colonial. Elles
pu faim cwaweoce par une pro-
.-. 1 ta.. in 1. et à l' qricul..
tate de la mUnpnlo. fin dlgit de ses rigueurs
ggontes. ce fy|^ne élsât apr. tout suppor-
lime ao* pMtMMOM ne pM
linèi patrie et que .r.úIIe part l'iadmlrie
n'existait nos.
La. second Empire pins - moins gagné aux
iites.de Cobden renonça à ce régime et doaaa
mk colonies une autonomie douanière complète.
Cette politique fut sévèrement jugée plus tard
«I aujourd'hui M. Bokcnowski la condamne
JI t.:: f ,.. l' .1..
d'une façon foiaiclh : « Nos colonies, écrit-
3 dans rexposé des motifs de son projet de
tarif, situées à proximité de marchés capa bles
dis leur (punir, dans des conditions lavoeaWes,
fm matière» weiuhei, les*Wchine» et les pro-
fluits dont elles avaient besoin, pwdimn sau-
tent de vue Ins - oui im iem à la mé-
impole et tinrent eemple d'une façon peut-être
Imp exclusive, des intérêt* locanx »f. -'
Aussi bien M. Bokanowski est loin d'être le
premier à trouver ce régime détestable. Dès
1480 des restrictions intervinrent et fuient inl-
pooées à l'aveuglette. L'ln dezQ;me ht bnat.
Wammt soumise au iarif métropolitain sans tenir
emfepte de sa situation géogr^phimae. L'Algé-
an iuK en 1884 çoeaplèlemtnt englobéf dans le
h -' domniit français.
Là loi de 1892 marqua le désir de faire
fjriver Iaos colories dans le système douanier de
Iri métropole. Seu lement comme on ne pouvait
pa ne pas tenir compte de la diversité géo-
Ipepliirpir et éoonooùque de nos dittétentes
possessions, on n'osa pas allér jusqu'au bout et
appliquer irftteralement, la doctrlnef formul ée of-
feaellenaent. Qn fut obligé de se résoudre à une
aoljltion dui était en quelque manière une étape
filpf" la voie de l'inaplrialÍsme économique. On
* borna à partager les colonies en deux om-
ri : l'un qui jouissait du libre échange avec
Métropole et e tarif de eelle-ci devait
feè applique aux marchandises importées de
fonangei ; l'autre jouissait à l' de la
France de tarifs spéciaux aussi bien î l'impor-
ittkm tpk*à l'exportation. Tandis que le ptemier
«npe entrait au point de vue douanier dans
& cadre dte départemenls français, le second
J 'am i en r w me
fmmak ce qu'on appelait sous r ancien régime
tte pays réputés étrangets. - -
; Le législateur de 1892 espérait, souhaitait ar- 1
que le régime de l'assimilation ne
tarderait pu à prévaloir et que la prochaine loi
duuaniète en consacrerait la victoite. Mais ici
édate, comme aurait dit Bossue!, la faiblesse
1JIa.. ':; 'Ut' l il 'fi flJ.:. êm
m imnto «m te aonft pês iéatteês
'ila cmjfiimÀ la a jgme
"ëi'. ,":1'::
'', .",. ? ," ,.,.,.,-
o o< M vtc eoo<«!NM
ig|g• « dtet rêfaient po"a "médécoseeu*, los cas-
- * Mt «XtMtWXt 1- t– n«tî- -
Biot* pasnugfcl
étém qu die m fab m am immun. cim -
eenststatiên • * * contra laquelle aucun raisonneuse*.
* m M: .'4Iiii8 ('-,j
un paya «nein un tMmme rfe In Mme de fin
Joseph OMMiitt a obmplèteflsetit édmué *
dam ses projet» d'tm^éfiëlfaane douteter. Il a
été brisé daits cette beani- èt sa Wsits a
entraîné avec elle celle du font 1é"fMnti wn^ o» (
niste dont il était l'homme le fM» reptéaen-
tatîf. - i
Aussi bien le législateur de 1928 ne pense
pas que les idées d'assimilation aient (ad cie
bien jpands progrès. Le mmistre du commerce,
M. Bokanowsb, reconnaît qu'il ne faut pas
aller contre les indications que nous donnent le
climat, le lOI, en - met les condition» gftpgra-
phiques. Le r apport fm'de la C aiamiaiinn, M.
Falooc écrit pnadennnent : « Le législateur de
1892 avait nianifmlnmwul escompté que les ter-
ritoires du deuxième enffl seraient peu 4 peu
entraînés par I attraction de la métropole et
qu'ils iteteicat l'un après l'autre, de Atùt
plein gré dans l'anèbo douanière déjà réalisée
entre la Franoe el les aWres colonies. Bien que
cette ittente ne teit pas encore réalisée, valve
.commission est d'avis ou* il faut faire omàmoe
è l'avenir et psteaier les voies à une associa-
tion aussi 'coflôplète, aussi étroite que possible
de tons les tomteires plaeéa sons 1 autorité
française. »
Voeu pàoun 1 M/fUtetitay s'ot tM« dtes
la presse et 4 la tribme dn 3énat de ce Iwo
l'on n enseigMft pas la géoyaphie et en par-
ticulier la géomaphie coloniale aux Fais,
en transcrivant les lignes reproduites ci-dessus,
je me demandais si on leur enseignait l'histoire.
D'aillews, un peu plus loin, le arpporteur
émet des pensées fort sages et qui, fYidem-
ment, conhediteet, si elles ne ruinent pas, ses
espoirs, car il déclare : « Il est ms-
n-teste et hors de discussion que le tant métro-
politain ne doit jamais être une gtne, une charge
écrasante pour aucune de nos colonies ; il faut.
au coraraire, que ce tarif s'fdopte aux néces-
sités du milieu dans lequel chacun de ces ter-
ritoires est appelé à évoluer. » dae ux n é cell-
On ne saurait mieux dire, mais qui ne voit
que cette conception va exacteaaent à t enMtt-
tre des idées qui guidairiri le législateur de
1892 et de la decttiaw <|iila léguée à la Com-
mission d* aujourd hua.
LA guerre et l'après-guerre ont faussé ^quel-
ques-unes des plus saines parmi les vérités éco-
IIOIIIÏquet. Préoccupées par l'éventualité des
dangers qu'elles ont couru il y a quelque dix
ans, et dominées par le souvenir des difficultés
formidables avec lesquelles elles se sont trou-
vées aux prises, les nations ne songent plus qu'à
produire sur leur territoire métropolitain - co-
lonial tout ce dont elles pourraient avoir besoin
en cas'd'hostilités. Les conséquences écommi-
qnes d'une pareille conception sont désastreu-
ses. Elles .ont déjà engencàé un accroissement
considérable du prix de la vie, et elles mar-
quent une régression momentanée de la civili-
sation. Elles sont en opposition absolue avec
l'évolution générale dû sociétés modeaes.
MalheumlMlllent. il faudra longtemps pour dit-
siper ces erreurs que nous rencontrons non seu-
lement lcrsau'il s'agit de la question douanière,
mais aussi tonqfà ifeg question de la mise
en valeur de notre domaine colonial.
Le tarif douanier que la Commission a éla-
bora ne pmud pal abodum« pmti pou, l'une
boré ne prend pas absolument parti pour l'une
ou l'autre de ces conceptiaas. Il se présente
comme une application de la doctrine de l'unité
économiqae, irais il n'en maintient pas moins
les pays du second* (poupe. Il laine, en outre,
aux assemblées locales une assez grande ini-
tiative pour demander des déroaations, ce qui
constitue certainement un pas dans la voie de la
1 ! liberté économique. Cela n est pas, comme le
constate une revue anglaise, une révolution
dans les méthodes eoteniales. Certainement non.
Mais les faits se chargeront peu à peu d'éclai-
rer nos heaumes d Etat et nous ne donnons pas
longtemps pour que des pay comme la Tuni-
imate Madagascar, et, la Tuni-
sie et 1 Indochine, l'Algérie, ) ne demandent et
certaine mesure, ,. Alaérie, ne demandent et
n'obtiennent des dérogations qui seront une gra-
ve atteinte; aux principes formulés en 1892 et
repris en 1928. Aussi bien, il est des courante
qu'il est vain de vouloir remonter.
Henry Fontanier
Pépulê du Cantal
Vice-président de la Commission
des Cotonies.
Sécrétait* de la CommMoh
des Àtfaire» étrangère».
ItrEtlEI BE LillicHiME
00
Attentat
A la suite d'une contestation de terrain
remontant à l'année 1916 deux gendarmes
français et plusieurs auxiliaires annamites
chargés de t'exécution du jugement ont été
assaillis, le 16 lévrier, dans un village de
la province de bac-Lieu (Cochinchit%e), par
une bande d'individus appartenant à la
famille intéressée m procès. Un des gen-
doreus a été mortellement blessé à coups
de lance et de coupe-gorge. Le calme a
été immédiatement rétabli grtke au sang-
froid et A l'attitude courageuse de l'autre
genoonne. les coupables ont été arrêtés.
Les indigènes de la provirice ont ouvert
spontanément une souscription en afveur
de la veuve du gendarme français.
Bit GUfford n quitté 1 Indochine
Sir IIUflh Clifford, gouverneur de Sin-
gapour et haut commissaire britannique
des Etals ritalau, m quittant VIndochine,
a adressé au Gouverneur général un télé-
gramme particulièrement chaleureux de
remerciements, où il se (éMette de ootr
resserrer les rapports empreints du souve-
nt r des dures épreuves subies en commun
par la France et ta Grande-Bretagne rap-
ports fondés sur une identité d'idéal et
d'intérêts qui n'est nulle part plus évidente
que dans cet Bxlréme-Orientt oil nos
compatriotes sont enqugés dans une
grande Œuvre de civuisation, de pacifi-
cation et de progrès.
BANANES ; 1
,
̃niMi aeisaf rina teinti ita^n^M
MHte PWwB® nR HBswi eptofQ/fwt
.,' si tint wm \mum
m U Ht puis risijftet àJ d
fl&dir. >̃
- - Detu son rapport , fdit çti no tu
de fa Commission de 111 Marine Marihamtt,
sur le Projet de Loi concernent Pexploita
lien des services maritimes postaux et ii'iti-
térèt tènérûl entré là France, le Mexique, les
Alitillts il VAmérique Centrale, notre ami
Pierre Vélude signale que Grmtun Canda'.c
est intervenu auprès du Ministre des Travaux
pstàlics.
- Il a demandé à M. Tardieu d agir auprès
de la Compagnie Transatlantique. Ctllr-ci
a ajouté quelque chose au deuxième farégta
phe de t article 8 du cahier des chargei, ainsi
rédigé : t
a Les navires à construire doivent posséder
les installaient de ventilation reconnues né-
cessaires pour le transport des denrccs péris
sables et notamment des bananes. »
Ce : « et netamment des bananes a a paru
à Grafien Candaee -manquer de pré ci sien.
Pierre Valu de, très attirmatit, déclare qu'un
avenant a été ajouté i l'article 8 en vertu
duquel les navires è construire seront emè
nagé s pour transporter - moins mille ré-
gimes de bjetpsntf à la fois, et les escale*
f'dmow. réglée* de fa^pn è. permettre Vembat
quittent it ces banancs « et atrirtt Htarebatt *
aise» déclarées ».
Cette fois, cc sont les bananes qui passent
à la place d" honneury et les autres maullan-
dises qui reculent en seconde ligne.
Moins affirmatif en un sens et plus .ffir-
matif dans un autre, Gratien Candaee, au
cours de son avis présenté au nom de la
Commission des .Finances, parle d'une lettre
que lui a^ttdrcssie ainsi qu'à la Commission"
de la Marine Marchande, l'Administration,
dans cette lettre, V Administrât ion s engage a
faciliter Wilt..,.,t des bananes en obligeant
le concéstiiimuirc à s arranger pour potevoir
charger âWlUêins mille caisses à la fois.
C";'$ts,.;.n, c'est à voir. Mais il ne
saurait y avoir de doute. Gratien Candaee a
bimfeiê de réclamer, M. Tardieu a bien
fejt d'&gir appris de la Compagnie, Pierre
Veludc a bien faif-de louer eeltH-ei èt tHui-
li éÊtiêtte circonstance.
Gratien Candaee exprime les sentiments
d: tristesse aui s'emparaient de ses compa-
triotes quatta ils constataient que cric* eux
les bananes pourrissaient sur plan et que la
France employait son argent à faire venir
des bananes étrangères.
Voici les chiffres des importations tels que
Gratien Candaee les donne dans son rap-
port :
Pays-Bas 102.126 qumtaux
Espagne 562.989
C cJomb;e 29.847 -
Autres pays étrangers. 13 3*1 -
Guadeloupe 9.790 -
A. O. F.,. 4347 -
Autres colonies franç. 13*
7 2 1 - 5 5
Cela représente 124.107.000 francs. la
part des colonies françaises est de 14.268
qfintanx, sait 2.454.000 francs.
Cela va changer. « Au moment où la
France comprend enfin que son intérêt est
de rechercher si ses colonies ne peuvent pas
concurrencer victorieusement l'étranger sur
un terrain si important, noire excellent col
lègue de la Guadeloupe aura par cela même
rendu ainsi à sa grande et à sa petite patrie
un service notoire. »
Bravo! Bravol B,trllo! Un pour chacun de
ces trois messieîtrsi Dans tme couvent i où-
maritime on s'occupe donc du transport dis
produits coloniauxI V a bon.
Mario Rousian
Sénateur de Vllérault, ancien ministre
Vie* Président de la Commission
sénatoriale des Colonies.
LtAvialion Coloniale
1 (HV––̃
La radiogoniométrie
Les capitaines" Girardot et CorniUon,
terminant leur voyage d'essai prépara-
toire à leur raid par navigation radio-
goniOlnétriquc, Paris - Dakar-Tombouctou-
Paria, sont arrivéa au Bourget, hier, à
11 h. 50, venant d'Istres. où ils avaient
elToctué oai. voyage d'essai.
Pilotes à l'honneur
A r issue d'un dîner offert aux pilotes;
des lignes aériennes, l'Aéro-Clai» de
France a décerné sa médaille d'or à MM.
Pons et Maillard, dont nous avons annoncé
l'amérissage forcé et le courageux ex-
ploit en tenant la mer pendant soixante-
douze heures.
Prochain raid trnnnatinnttqt»
Le lieutenant de vaisseau sala, comman-
dant l'escadrille d'hydravions 1B1, du'
centre d'aéronautique maritime, à C-,
bourg, doit se rendre aux Açorês en vue
de prémrer, pour le printemps prochain,
un raid transatlantique au départ de
Dakair.
Baisse-Maroc et retour
Le capitaine Wirth a pris hier le départ
à 9 li. 30, sur son avionnette, se rendant à
Berne, en passant par l'Espagne. Sa pre-
mière escale est Séville.
-, -mt* –!–
Un cyclone à la Réunion
Un cyclone est passé A environ 5 milles
au nord-ouest de Vite Maurice, se dirigeant
vers le stid-ouest, et s'est perdu au delà de
l'fie di la Réunion, qu'il a balayée à la vi-
tesse de (50 milles à l'heure et oit il aurait
came de nombreux ravages.
Dans If le Maurice, le vent n'a pas dé-
passé la vitesse de 00 milles à l'heure, et
les dégdls causés aux plantations de tabac
et de canne A sucre sont pen importants.
Le financier trop cité
":+-0-0-
Notre confrère Aux Ecoutes, dont on sait
les attaches avec le Bloc national, est sans
tendresse pour M. Octave Homberg, le finan-
cier. trop cité qui, après avoir cherché en
1 1927, un siège sénatorial d,ps les
£ mJbli»scmente franga» .de l'Inde, dams Isa
Pyrénées-Orientales et un peu partout, a
voulu pêcher en eau trouble de Seine-et-Oisé
un mandat de député, ti'acc^ri avec un pu-
bliciste marron et quelftues-wtus Ibeaux de
même couleur.
Grillé dans la région parisienne, cet hom-
me d'affaires opère des forages électoraux
çà et là, sous l'égide de M. Albert Sar-
rattt auquel il est lié comme un frère.
Aut Ecoutes publie donc l'écho suivant
TROIS CENTS BILLETS
- C'est une bien étrange aventure que celle
ami advint à un ami dé M. Paituevé aux
fours récents où le ministre de la Guerre
convoitait - après quelqUes-unes et avant
quelques autres - la circonscription de Ca".
nos-Antibes-Grasse.
M.' Hombeçg avait déjà jeté son dévolu sur
ce Pays de cocagne et désirait secrèttpieni
d'y itre élu.
Un soir, l'ami do M. Pminlové ayant bris
à Cattnes le train pour Paris, vit entrer dans
rots compartiment un personnage souriant qui
lui tint ** langage :
Y eus avez assisté ce matin au banquet
que lacunaires de V arrosais te me ni ont offert
ait ministre de la Guerre. On m'a 4i# qui
vous, aviez sur M. Painlevé wR grande inr
fiuence. Déconseillst-lui donc de briguer
les suffrages de Cannes aé, d'aUieurs, U sera
"1tIt.
Mats, monsieur, qui étes-vons pour me 1
Parler ainsi t
JI ¡"ute! J'ajoute que si vous obtenez la
renonciation de M. Painlevé à ce siège incer- i
tain, il vous sera tout aussitôt versé trois
cents billets de mille.
A Paris, l'ami dit ministre sut, sans se don-
ner beaucou p de peine, qui était cet individu
si généreux et impatient de voir s'éloigner
au plus 7-ite le mathématicien de la côte
d'Aiur. Il apprit qu'il était journaliste colo-
nial ou se donnait pour, tel et qu'il avait ha-
bite plus souvent le Dépôt que les palais des
gouverneurs. -
,- Il est un des agents de M. Itomber g et
lui fait quelque propagande.
Ces jours derniers, il opérait dans la ré-
glnn. entre Nice et Marseille, et tentait de
« convaincre m des directeurs et des rédac-
teurs en chef de journaux, qui le congédiè-
rent.
Cinéma Colonial
Il
Visions tropicales
René Leprince vient de filmer une fête po-
pulaire curieusement colorée, telle qu'on en
féavsit voir i la Martinique dans la pre-
mière moitié du dix-neuvième siècle. Le film,
gwooosi sur un scénario original de Jean-
Loais Bouquet, aura pour pittoresque décor
4a tore martiniquaise.
tc- LtOœldeDt »
Dans une chambre aux tapis de fourrures,
Hassina (Claudia Victrix) rêve douloureuse-
ment. Elle regarde la photographie de Ca-
utères (Lucien Dabace). C'est aussi devant
des images autrefois chéries que médite Ar-
naud (Jaque Catelain) dans sa garçonnière
de Toulon, aux meubles en bois rares, au di-
van cambodgien.
(M. Raymond Guérin vient d'être. engagé
ipour tourner, dans l'Occident, le rôle d'un
officier de marine.)
La mission Le Somptier
La mission cinématographique Le Somp-
tier est arrivée à Port-Gentil (Gabon), après
une excellente traversée.
Rappelons que cette mission, qui s'était
embarquée au Havre, à bord de YAtsne, com-
prend le metteur en scône Le Somptier, sa
vedette Marquisette Bosky, deux assistants
el un opérateur, et va en Afrique Equato-
riale tourner la Marche vers le soleil. Ce
film constituera le premier document du Li-
vre d'or des colonies françaises.
L'avion-cinéma
Un avion va partir pour le Cap, avec mis-
sion de rapporter une bande qui puisse don-
ner à chacun l'illusion d'avoir fait le voyage
à son bord. Musant du nord au sud de
l'Afrique, faisant tous les crochets néces-
saires, atterrissant partout où il y a à voir
et à»se documenter, ledit avion promènera
sur toutes choses son objectif.
A cette randonnée aérienne prendront part
les aviateurs Mauler et Baud et le cinégra-
phiste Cohendy.
Cet équipage s'envolera, d'ici très peu de
jours, à bord d'un biplan Caudron, et, par
petites étapes, se rendra au Cap, en passant
par Dakar et le Congo belge, puis revien-
dra en France par la région des grands lacs
et la vallée du Nil.
Le cardinal Dubois, archevêque de Paris,
s'est rendu à l'aéroport du Bourget, afin de
bénir l'avion.
C'était la première fois qu'avait lieu une
semblable cérémonie. Jamais, en effet, un
prélat français n'était venu apporter ses en-
couragements à des aviateurs en partance
pour un raid lointain.
Ce fut à la fois simple et émouvant.
« La Symphonie pathétique n
• MM. Mario Nalpas et Henri Etiévant
continuent au Maroc la raélisation des scè-
pnes de La Symphonie pathétique; un com-
r."t entre avions et Marocains qui s'en-
fuient tout en déchargeant leurs longs fu-
silfe contre les machines volantes, fournit un
épisode particulièrement mouvementé.
La troupe sera bientôt de retour sur le
continent.
-
En camionncite nu Sahara
00
Après de très grosses difficultés de route,
souffrant de plus des fièvres, M. Roger J.
Lacor et le comte Pierre de Varlemont, ont
atteint le lac Tchad le 20 février.
Ils sont partis vers Agadès pour gagner
la Tripolitaine par le massif de l'Air.
Les voyageurs comptent être de retour le
-1 S
MM Ro J. Lacor et le comte de Varlemont,
venant de Dakar, avaient atteint Bamako le 10
décembre et Ouagadougou le 3 Janvier.,
Les débouchés pour les fûts en bois
en Afrique Occidentale française
8.' i
L'Afrique Occidentale Française, très riche
ce oléagineux, exporte sur lea principaux pays
du inonde un important tonnage d'huile de
palme. de beurre de karité et d'huile d' ara- !
chide. Les chiffres de ces exportations pour les
dernières amafts, empruntés aux statistiques
douanières. sont indiqués en kilop dans le
tableau suivant :
Années Palme Karité Arachides
1926 25.435.000 4.003.000 49.000
1925 26 025.000 1.404 000 25.000
1924 25.786 000 987.000 69.000
1923 22.514.000 207 000 33.000
1922 18.965.000 337.000 42 000
Ces produitssont expédiés généralement en
France et à t étranger dans des fûts en bois
t répondant surtout au gabarit anglais dénom-
1 mé couramment « ponchon de Liverpool » ;
leurs dimensions sont de 105 centimètres de
hauteur pour un diamètre de 95 centimètres de
fond ; les douves sont en chêne et lea fonds en
pin ou en sapin ; ils sont ceinturés dé dix
cercles en feuillard ; leur contenance est de 600
kilos environ.
Un autre modèle dit u inégulier » a comme
dimensions 100 à 104 centimètres de hauteur
et 90 à 94 centimètres de diamètre de fond ;
odu le poftdmn « batard » ou « marseillais »
de dimensions bien inférieures - précédent, a
une contenance de 450 à 500 kilos.
Ces fûts, ne pouvant être confectionnés %w
place, sont demandés au commerce extérieur et
expédiés dans les colonies du groupe aux mai-
sons spécialisées dans l'exportation des produits
en question. - -.
Pendant I annee 19/6, il a été importé dans
les colonies de l'Afrique Occidentale fran-
çaise 6.124.317 kilos de futailles ; ces chif-
fres présentent une légère régression sur les
entrées de 1925 qui avaient atteint 6.785.942
kilos, mais sont en plUl-value sur les ÏmpoIta.
tions cW 1924 qui se chiffraient par 5.751.503
kilos.
- - - - -
Importations 1926. Le Principal client
des fabricants de ponctions a été la colonie du
Dahomey, dont les exportations d'huiles de
palme ont représenté plus de 70 des sotties
de l'A. 0. F. D'après les statistiques locales
l'administration des douaœI a cOllltat, en
1926, l'entrée de 4.178.864 kilos de futailles,1
ce qui représente 68 des importations ; la
Côte d'Ivoire, qui se place en A. O. F. au
second rang des prod ucteurs de palmistes vient
apaès le Dahomey dans les mêmes importations
avec 1.547.864 kilos soit 25 ; la Guinée
prend la troisième place avec un chiffre de
217.115 kilos et enfin le Sénégal et le Soadu
s'inscrivent inpnitiiernint pour 101.745 kilos
et 78.729 kilos.
- Concurrence. - Dans cette spécialité, 1.1
France iwcowirt plusieurs concurrents sur le
wcfcé do la Côte Occidentale d'Afrique. Elle
se classe cependant au ptemier rang des four-
nisseurs avec 3.690.291 kilos soit 60.2 des
importations totales, améliorant son pourcentage
des années précédentes qui était de 50*5
en 1925 et de 52,8 en 1924.
L Angleterre vient ensuite avec une part de 1
21.1 correspondant à 1.297.641 kilos ;
l'importation des fûts de provenance anglaise
est en décroissance sur les années 1925 et syr
1924 au cours desquelles la Grande-Bretagne
figurait pour 24.6 et 32.2
Les Etats-Unis s'inscrivent aux statistiques
douanières pour 905.117 kilos, soit 14,7
contre 16 o en 1925 et 4.3 en 1924.
Le pourcentage de la Hollande n' atteint pas
3 avec 170.661 kilos- et la Belgique et
l'Allemagne figurent aux pays de provenant*
pour 29.600 kilos et 22.50# àitha 2 ceN la*
nière puissance passe ainsi au miaèine rang alors
qu'elle occupait la quatrième place en 19
avec un pourcentage de 3,2
Les colonies anglaises (6.663 ki, I Emm*
gne (luOOO. kilos) et les « autres pays u (Mt
kilos) se partagent le reliquat des importations.
Valeur à l'entrée. -• D'après les déclara-
tions faites pendant r année 1926 à r adminis-
tration des douanes, les valeurs à t eottee des
futailles vides, montées ou non, sont les sui-
vantes. par pays de provenance :
- - - Kilos Fruq
- -
France 3.6907291 7.940065
Angleterre 1.297 .641 4.946.674
Etats-Unis 905.117 3.495.
Hollande 170.661 I.198.8B
Belgique 29.600 30.541
Allemagne 22.504 52.23)
Colonies anglaises.. 6.663 5.388
Espagne I 000 1.875
Autres pays 840 590
-
6J24T317 17.673.449
ce qui donne un prix unitaire moyen de :
2 fr. 15 le kilo pour la France ; 3 fr. 8t
pour l' Angleterre ; 3 fr. 86 pour les. Etats-
Jnis ; 7 fr. 02 pour la Hollrade 1 fr. œ
pour la Belgique ; 2 fr. 32. l'Allemagne ;
0 fr. 80 pour les colonies anglaises ; 1 fr. 87
pour r Eapqne ; 0 fr. 70 pour les autres pays.
Maisons - locales susceptibles de recevoir des
après. - La plupart des maisons importatrices
de la colonie sont susceptibles de recevoir des
offres. UAeme Economique Mie l'Afrique
Occidentale Française. 159, boulevard Hauss-
mann à Paris, tient à la disposition des fabri-
cants et commerçants que ces articles pour-
raient intéresser les listes des principales ntmes
installées en A. O. F.
Méthodes Commerciales. Les yanwst
destinés au transport des huiles et grsi^p vé-
gétales sont expédiés sur la colonie de fa façon
suivante : un premier fût monté renferme les
fonds démontés et numérotés de neuf autres
ponctions ; un second fût contient neuf paqtaefte
de douves numérotées et repérées correspondant
aux fonds contenus dans le premier fût ; enfin
un troisième ponchon pèut contenir les cercles
quand ceux-ci ne sont pas expédiés en vrac.
- Les méthodes commerciales employées pour
la vente de l' exportation des articles dont ir
s'agit sont celles communes à toutes les mar-
chandises expédiées des différents ports de la
Métropole (Dunketque, le Havre, Bordeao.
Marseille) par les maisons de commerce è lents
succursale. La marchandise est généralement
veadue pli te fabricant fnnco au pcxt cr-
barquement. Les paiements s effectuent soit m
comptant, soit à 30 jours ou 90 joun. Les fa..
bricants étrangers vendent F. 0. B.
Les frets applicables aux futailles embar-
quées sur vapeurs de charge au départ de Dutt-
keraue. Le Havre et Bordeaux à destination
de Dakar, sont de 150 francs environ pour les
fûts démontés et de 180 francs pour les fûts
emboîtés ; par tonneau de 1 mètre cube ou de
1.000 kilos, et, à destination de Conakiy,
Grand-Bauam et Cotonou, de 230 fr. pour r.
premiers et de 270 pour les seconds. Les frpia
de mise à bord 'au départ et au débarquement
depuis sous palan à 1 arrivée sont à la charma
de la marchandise.
Régime Joucmier. Les futailles montées
ou non ne paient aucun droit d'entrée dane. Ites
colonies de l'Afrique Occidentale Française.
La liaison des pistes sahariennes
00
Apaès s'être rencontré à Fort Flatten. It
22 février. avec le commandant Gauthi. le
général Toulat, commandant militaire du Sud
Tunisien, a adressé le télégramme suivant au
Cabinet du Gouverneur Général de l'Algérie,
à Alger :
Arrivé ce jour à Flatters, vous prie d'agréer
mes sentiments respectueux et mes remercie-
ments de m'avoir permis d'accomplir la liai-
son avec les camarades algériens. En raison
des difficultés extrêmes du terrain, je me pro-
pose, après avis du commandant Gauthier, qui
me fournira un guide, de rentrer par Gassi-
Touil et Ouargia, sauf objection de 'oLre part.
Général Toulat.
Ainsi que les Annales Coloniales récrivant
le 22 février, au sujet de la mission du Hoggar
et des autres missions qui sillonnent nos terri-
toires du sud, la liaison des pistes saharien-
nes sera d'un effet salutaire sur les populations.
NIGERIA
–o–
Le Conseil Mgislatit de li\ Nigeria a voté Itt
somme (le }tiO,OOO livres sterling pour la cons-
truction que nous avons annoncée, d'un pont
Immense sur la Bénoué (affluenl du Niger).
Offl
Visite princière en Ethiopie
00
S. A. R. le Prince Humbert d'Italie a
visité la ville de Massaouah, complète-
ment rebâtie après le tremblement de terre
-dont elle a souffert il y à quelques années.
le Prince, qui a été l'objet des accla-
mations de la foule des indigènes, s'est
embarqué à bord du croiseur San Giorgio,
qui a levé l'ancre à destination de Moga-
dichou (Somalie italienne), salué par les
salves de l'artillerie et les ovations de la
population.
A l'occasion de la visite du Prince en
Erythrée le Ras Tafari, régent d'Ethiopie,
et le Prince Humbert ont échangé des
télégrammes chaleureux.
LIRE EN * PAGE :
AU SBNAT.
POUR LES SINISTRES D'ALGERIE.
POUR LU TRANSSAIIARIEX.
MAGISTRATURE COLONIALE.
A LA CHAMBRE
00
DEBATS
Les modifications au régime douanier
Au cours de ces importants débats, M.
Alcide Delmont a présenté un amendement
tendant à porter les droits sur les bananes
à 50 fr. et 25 fr., au lieu de 24 fr. et 12 fr.
M. Alcidc Delmont. - Cette augmentation d$
droit a pour objet de favoriser la culture des
bananes daais nos colonies.
Cette cqllure intéresse au plus haut point
l'avemt agricotc de nos colonies : celles-ci, ert
effet, ne produisent, à l'heure actuelle 4ue 3 Ole
de la consommation française.
M. Accambray,- Cette question est de la plus
haute importance, nos colonies pourraient, en
effet, produire en bananes, la totalité Je la con-
sommation française : notre Guinée est particu.
lièrement propre à cette culture, Mais la protec-
tion insuffisante et la pénurie de moyens de
transport découragent actuellement nos cultiva-
teurs.
Toutefois, un gros effort est poursuivi en A.
O. F. tant efi ce qui concerne ces moyens de
transport que pour l'entrcpôt dans les ports, et
si nous voulons, de notre côté, augmellter lu
protection douanière, notre production peut
s'accroitre .suivant une progression isométri-
que.
W. Cat/tv). - Chacun, ici, se préoccupe de de-
velopper le plus largement possible notre pro-
duction coloniale, mais ce n'est pas un relè-
vement de droits qui favorisera cette culture,
mais les consommateurs en souffriront, Je de-
mande donc, au nom de IgL commission du
commerce, de repousser l'amendement.
L'amendement de M. Delmont, mis aux
voix, n'est pas adopté.
M. Roux-Freissineng, prenant la parole,
déclare que la culture des oranges est sua-
ceptible d'un très grand développement en
Algérie mais que la concurrence espa-
gnole, très redoutable, fait que, depuis un
certain temps, les campagnes sont défi-
citaires.
M. lioux-Freissincnd. - L'orange est une
culture complémentaire des cultures métropo-
litaincs, non une culture concurrence ; - i elle se
développe dans notre Afrique du Nord, la franco
pourra réduite d'autant des importations oné-
reuses. (Très bien ! très bien !)
M. le ministre de l'Agriculture. - Nous ac-
ceptons un droit de 35 fr. au lieu de ?5.
M. Morinaud. - C'est une protection tout fi
fait insuffisante. Si vous ne la renforcez pas,
qu'arrivera-t-il ?
L'Algérie abandonnera l'oranger pour la vt-
gne, et sous le climat africain, les vignes, con..
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 57.38%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 57.38%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/2
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6451219n/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6451219n/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6451219n/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6451219n
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6451219n