Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-11-28
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 novembre 1927 28 novembre 1927
Description : 1927/11/28 (A28,N176). 1927/11/28 (A28,N176).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64511696
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
VINGT-HUITIEME ANNEE. N° 176
LE NUMERO : 30 - CENTIMES
LUNDI SOIn, 2* NOVEMBRE 17
le 1, » "-
1- ~l f --. 0 1 0- %P
Les Annales Coloniales
fj09 annonces et rêcimrMt ., feffl -
tarem du (MmsL
Directeurs i M. RUB0EL it L.-G. THÉBAULT
Tout les articles pubUés dans notre journal ne peuvent
être reproduits qu'en citant les Amiales Coujmalbb.
JOMML WTtBtM
Rédaction & Administration :
14, In <• K«Ri-TlnNr
PARIS O.,)
TtLtPH. 1 LOUVfVC lt-17
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avec le supplément illustré :
Un aD fi Mois 3 Moi.
France et
Colonies 120 » 65 » 35 »
Etranger.. 180 » 100 » 50 »
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tous les bureaux de poste.
Les ressources minérales de RAODOFO
«i» *
- Il est toujours aisé d'écrire que l'on ne tire
lm de notre eapire colonial toutel les ressaut
ces qu'il contient tant en Afrique qu'à Mada-
gascar et en Extrême-Orient, pour ne parler
que de nos grands gouve nements coton aux
Ces ressources sont connues en grande partie,
catatoguées, classées, est' mées et pour a plu-
part elles intéressent les capitalistes frança s.
D'autres, celles du sous-sol, sont plus long-
temps restées dans le domaine des hypothèss
par suite de nos trop faibles connais ances de
la géologie coloniale.
Ce n'est que depuis 1911 que les études
géologiques dirigées par M. l'adminis rate, r
des Colonies Henry Hubert ncus ont init éi en
pa;tie aux mystères du sous-sol de r Afrique
Occidentale, dont on ne connaissait guè e que
l' or comme produit minéral, et encore à l'état
alluvionnaire. Il ne faut donc pas jeter trcp
«
hâtivement la perre aux pionniers de h pre-
mière heure, qui n' ont souvent éié encouragés
.ni par les captatistes (encore bien timoré à
l'heure actuele) ni par des études scientifiques
Jeur ouvrant la voie dans leurs prosp:ctons.
Par centre, nous devons reconnaître qu' une ad-
ministration prévoyante a, dès 1899, soumis le
régime minier, encore à l'état embryonnaire,
1 une législation précise dont les prem ère; ma-
idalités ont été successivement modifiées et
adaptées aux circonstances par me série de -dé»
«rets dont on trouvera la nomenclature c'am
VAnnuaire de l'Afrique Occidentale française
de 1922 (le dernier en date).
Les premiers capitaux inve tis dans lej ex-
ploitations minières (il ne s' agiîsait que de l'ex-
tracticn de l'or du Soudan) ont été tournis à
Ae rudis épreuves, oi do:t le reconnaître. Les
vétcrsns ce tAU.r. te souviennent eu fa-
ineux Bérr.ond de Vcragaud t qui fonda la
Société des Mines d'or de la Falémé et qui
disparut soudain, laissant en plan tous ses col-
laborateurs. Il ét it sans doute n tourné aux
p Iacer. de3 Guyanes d'où il s'état évaé,
Cette malheureuse entreprise, suivie d'autres
analogues, Ita t p u encourageante. Ajoutons
I ce la l'ignorance de la valeur du sous-:ol ,
nous comprendrons le retard dans lequel nous
atous tcuvons par rapport à nos vohins de la
ÀGdd Coast et de la Nigéna qui tirent actuel-
lement de grands prcfits de leurs riches!es mi-
nières : étain, bajxite, manganèsc, e c. Mais
•ce 'dont. il faut au:si tenir c) e. c'est de la
différence entre les Lrrains d: l'A.O.F. et
•ceux d'autres régions minéralisées telles que
.l'Afrique du Sud ou les régions monlagneu es
,de l'Atlas. D'aspect extfri.u: analcgu. ces
•égiens mi^éialei diffèrent par l'agir, le Fouta-
Ojallon est d'origine volcanique tort ancienne
-et n'a pas suSi les plissements de l'Atla , d'où
pas de grandes faillrs donnant 1 eu à de) filons
de minerai. Ce massif o ographique n'est qu'un
simple soulèvement et sa prospection ne don-
nera !ans doute rien d'intéressant.
Le piemûr !tad z d études géolog:qu s crga-
nisées par M. Henry Hubert a été une œuvre
de dégrossissement p:menant de pouvoir en-
treprendre les recherches de détail, et les ré-
sultats, comme nou3 allons le voir, n'en sont
PaJ néglg tables pour un pays comme
^.O.F. qui, en réalité, ne semble pas devo'r
jamais ctre l'o'ojet d'tne g and ; exploitation
minière.
Pour l'instant, nous ne connaissons que l'or
du Bambouk et de ta, Hautî-Guinée et les
-sables titanifères du Sénégal, comre produits
miné. aux dont l'extrac ion et intér ssante.
El encore doit-on rare de prudentes réser-
ves sur les possibilités de r £ uïsite d'un- exploi-
tation en grand de e s deux produite
L'or
Des renseignements qui nous on" été très
aimablement fournis par l'Agence Economi-
se de l'Afrique Occ dertale Française, il ré-
tube que l' or exis'.e en Haute-Guinée en gise-
ments filoniens, alluvionnaires et fluviaux. Rap-
felons que, dès 1896. au cours d'un voyage
d'inspection du Gouverneur général Chaudié,
fe capitaine Devaux, an i que le note M. le
csseut Laurent dans son livre sur les pro-
duits coloniaux, trouva des paillettes d'or dans
le sable du Tankisso, aifiuent du Nigr. Cei
gisements alluvionnàires ou fluviaux provien-
nent de l'é.osien des affleurements fiionens.
Dans le cercle de Sigu n, on a constaté
l'existence de gisements ifloniens tur une
grande étendue dans une masse a-gilmss po-
venant de la décampait en de schi te IVLis
l'or s'y trouve cïisémlné d'une façon plus ou
inoins homog ne et l'exploitation en e. t ainsi
plus difficile et beaucoup plus onéreuse. Car
si le prix d'extinction p r les méthodes ind -
cènes est peu élevé, il n'en est pas de même
de l'extraction par les procédés européns,
Au Bouré (Haute-Guin), comme au Bam-
bouk, les chefs indigènes font extraire l'or
pendant la saison sèche par Kurs esclaves alors
inoccupés, ils ne les nourrissent donc pas à ne
tien faire et le peu d' or extrait con ttue un
bon bénéfice pour l'exploitant ind gène.
Les récents films cinématographiques nous
ont montré les p océdés d'extraction des indi-
gènes. Les stati tque; I s plus exactes nous
montrent que d: 38.235 gramme3 en 1913,
Importation de l'or guréen a attent 165.209
grammes en 1926. Chiffra sans coue au-des-
sous de la poductton totat: : une grande pari e
de cet or est en eîTet transpo tée au march; oe
Tombouctou, où il est transformé en bijoux
par les richcs irjQgène:. La pto ucticn totale
t.nnuelle de l'o: eu Bcuré serait d' environ
650 kilogramme.,
Quant Ji l'or du Bambook, de la vallée de la
Falemé, les principaux placers se trouvent à
mi-chemin enre Sénoudébou et - Satadougou.
D'après 1 étude de M. H. de Mathelin de
Papilny, publiée dans le BuUe'.iti du Comité
d'Etudes historiettes et scientifiques de VA.
O..F. il y a plus de cent ans que l'or a été
découvert dans la Basse-Falémé et, depuis cin-
quante ans, l'industrie de l'or s'est étendue
vers le svd. Les plac n ci Djabara, dé ou-
verts il y a vingt m 3. celui de Tiol kôttknu,
découvert-il 'A:"
exploitation.. ;
La plus grande partie des terrains aurifères
n'a jamais fait l'objet de recherches suivies et
il y a tout lieu de supposer que les terrains
exploités réservent encore des surprise *.
La producton par les procédés indigènes a
donné 30.000 kilogrammes depuis le début d s
exploitations. La teneur moyenne du placer de
Tiolikoukou est de 4 grammes au mètre cube.
avec une couche stérile de 4 à 9 mètres
n'offrant rien de récupérable.
L'extraction de 1922 a été de 4.575 mètres
cubes de gravier, donnant un peu plus de
18 kilogrammes d'or. ---
Pour la région de Sa adougou, en IVZZla
production a été d'environ 90 kilogrammes d'or
pour 22.000 mètres cubes de terre.
D' après M. Mathelin de Papigny, Je ren-
dement de l'ouvrier ind gène peut été triplé,
les pertes de l'exploitation indigène étant de
15 de l'or produit. Mais, comme me le
faisait remarquer M. Henry Hubert, pour que
l' or soit rémunérateur pour une entrepri e euro-
péenne, il faudrait qu un mètre cube de terre
traitée ne revienne à pas plus de 7 à 8 francs.
- - 8'1. Il --
Je ne crois pas que les trais consiaeraDies occa-
sionnés par une exploration eurogé'iinî p r-
mettent de deseewîre à cet pfix. C'est cepen-
dant vers ce but que doivent tendre les études
de simplification des procédés mécaniques
d'extraction.
Pierre Taittinger,
Véptitè de Paris, Vice président
de la Commission de f Algérie,
des Colonies et des Protectorats.
m m
Les thèses co'on aies
M. Burollet soutiendra le mardi 6 décem-
bre, à 14 h. 1/2, à la Sorbonne, une thèse
pour le doctorat ès sciences sur le sujet sui-
vant : « Le Sahel de Sousse, monographie
phytogéographique IJ,
La esntinnet ntrMinciine le 1128
La Conférence des Gouverneurs et Rési-
dents Généraux de l'Afrique du Nord et Oc-
cidentale française s'ouvrira à Rabat le 14
avril 1928.
Céramiques marocaines
--G-()-
M. Lechevalier-ChcvignâYd, administrateur
de la manufacture nationàle de Sèvres, a
pris l'initiative d'organiser une exposition de
céramiques marocaines au Musée de Sèvres.
Cette exposition s'ouvrira au début de dé.
cembre, sous le patronage de M. Herriot,
ministre de l'Instruction publique.
Nous préciserons en temps utile la date de
cette inauguration.
-00.
Les digues au Tonkin
De vastes travaux ont été exécutés ces der-
niers mois pour assurer la preiection du Tonkin
contre les désastreuses inondations qui affligent
périodiquement les populations. On est à la
veille d'en entreprendre de très considérables.
Depuis un millénaire, au moins, les Anna-
mites avaient tenté d'endiguer utilement le
Fleuve Rouge et ses défluents. Dès notre arri-
vée dans la colonie, nous avons repris les ou-
vrages des indigènes. Nous les avons consolidés
et accrus. Après l' inondation de 1915, il ap-
parut indispensable de renforcer considérable-
ment tous les barrages existanis. On travailla
ferme. Aux 32 millions de mètres cubes que
représentaient alors les digues construites,
s ajoutèrent 9 autres millions, de 1917 à 19/3,
et 4.500.000, de 1924 à 1925.
Le désastre sans précédent de 1926 à mon-
tré que ce n'était pas assez. Pour éviter le
retour d'une pareille calamité publique, on a
immédiatement élaboré un projet définitif
d'amélioration de l'endiguement actuel.
De novembre 1926 à mars 1927, on a payé
6 millions de journées de travail et on a mis
en œuvre 8.900.000 mètres cubes de terre.
300 kilomètres de digues ont été consolidées,
surélevées ou complètement reconstruites. Le
coût a été de 3.800.000 piastres.
L'effort principal s' est porté sur le bassin
du Fleuve Rouge et sur la rive droite du Canal
des Rapides.
On a préparé au service de l'hvdraulique un
nouveau programme de travaux dont l'exécu-
tion sera activement poussée. 11 comporte des
renforcements et des exhaussements analogues
à ceux faits antérieurement.
BASE NAVALE PORTUGAISE
DANS LES EAUX INDOCHINOISES
On annonce la prochains, erration d'une
base navale portugaise dans les eaux indo-
chinoises du ltiii de la, dilua lion anormal1
EN CHINE.
TAUX DE LA PIASTRE
Le (ioirverneur (lonéral de rimlo< liin111' faire connu lire um Niinfstre (h's C()!llif's qll':'¡
lit dale du 25 nmcinbre lî>27 le taux ofjiciel de
In piastre dait île \i fr. };).
Four remplacer le sigul S O.S.
04
l.e signal S. O. S. qui a, jusqu'il mainU-nant,
ité utilisé coininç hppel de détresse pourrait
I)¡t'Il être bientôt remplacé, s'il înul t ", croire
une II('j}i>('he de Washington, 1 ar cl'lui de
Mnyday. ,"
I.e 811 correspond à la prunonc nliuii pho-
nétique île In phrase française « ni'aidcr ».
1.(\ nouveau signal a du iidoptc par la Cou-
l'érenco ïnlernfttiôrlnle de radio fi "a"'¡lin!!tiifl
ot ajouté à la nouvelle convention in1on:i;itio-
nale de T. S. F. t
EN A.O.F.
un nlillQK le pnpineii elle ise
n vue» rapHe fe - mutes
Pourquoi, disions-nous dans un
récent article, n'a-t-on pas instauré
depuis longtemps eu A.O.F. une
politique de lente migration, vers les zones
cfitières, des populations de l'intérieur? En-
tendons-nous et précisons notre pensée : Il ne
s'agit pas de déraciner les gens et de les
transplanter, si délicatement que puisse être
faite l'opération, dans des régions autres,
dont le climat, les ressources, Vambiance,
etc., etc., sont très différents du climat, des
ressources, de l'ambiance, des régions où ces
gens auront toujours vécu. On pourrait par
contre, par diverses mesures, favoriser Us
exodes au lieu de les entraver comme on a
cherché à le faire, en diverses circonstances.
Exode de travailleurs d'abord, de familles
ensuite. Il ne doit pas y avoir de cloisons
étanches entre les différentes colonies qui
forment l'A.O.F. ci, sous prétexte que le
rôle d'impôt de tel ou tel cercle pourra su-
bir Vannée suivante une diminution de quel-
ques centaines de francs, on ne doit pas
s'opposer au déplacemctrt provisoire ou dé-
finitif 'd'indigènes dont le rôle productif,
de nul qu'il était, peut devenir subitement
intéressant pour Vemembte de la fédlraiïoffà
La diminution d'impôts est du reste com-
pensée par une augmentation, dans la co-
lonie voisine et VAdministration, dans son
ensemble, bénéficie largement dit délldop-
pement. du mouvement commercial qui résulte
de ces migrations, car l'indigène qui pro-
duit abondamment vend et achète, tandis que
celui qui récolte à peine four manger reste
un client sans intérêt pour le marchand, le
transporteur et le douanier.
Qu'on ne soutienne pas que l'indigiwc de
ces zones arides est fermement attaché à sa
terre et qu'il est refractaire à des déplace-
ments de ce genre. Deux exemples suffisent
à démontrer le contraire : celui des travail-
leurs soudanais qui viennent chaque année,
par dizaines de milliers, ait Sénégal pour la
culture des arachides et se fixeraient cer-
tainement en majeure partie dans cette der-
nière colonie, si certaines facilités leur
étaient accordées par VAdministration et sur-
tout si on en les ennuyait pas, eux ou leur
famille restée au Soudan, par des tracasse-
ries souvent ilzjustitiées, celui des travail-
leurs de la Haute-Volta qui se rendent en
beaucoup plus grand nombre encore dans la
colonie anglaise de Gold-Coast et même a la
Côte d'Ivoire, pour la culture ou la récolte
du cacao et les exploitations minières, Ce
dernier mouvement atteint de très grandes
proportions; on parle de 60, 80.000 indi-
gènes qui s'en vont périodiquement, alors
que le nombre de ceux qui sont déjà fixés en
pays ashanti dépasserait 100.000 indi-
vidus. Il est incontestablement très regret-
table que ledit mouvement tic se produise
pas au profit exclusif de' la Côte d'Ivoire.
Quel clan, un tel appoint de travailleurs
donnerait à l'industrie forestière et surtout
à la colonisation dans cette magnifique
colonie!
Soudanais vers le Shlégal, et vers la Gui-
née, habitants de la Haute-Yolta et du Ni-
ger vers la Côte d'Ivoire et le Ras ou Moyen
Dahomey, voilà le mouvement de migration
qu'il faut favoriser et créer si nécessaire.
Les régions côtières sont trop peu peuplées
en égard à leurs possibilités de production.
Leurs populations, industrieuses au Sénégal
et' au Dahomey, sont à la Côte d'Ivoire,
parmi les plus refractaires ait progrès et à la
mise en valeur des terres tenues à leur dis-
position. Comblées par la uature, disposant
de palmeraies ou elles n'ont qu'à cueillir,
partisans de la propriété collective et du
moindre effort, elles opposent une force
d'inertie contre laquelle se heurte générale-
ment l'action de VAdministration, C'est
aux colons indigènes immigrés, Appolotticns,
Agnis, Baoulés, Soudanais (ces derniers en
petit nombre) qu'on doit presque exclusive-
ment l'extension prise par la culture indi-
gène dit cacaoyer, dans la Basse-Côte. Com.
bien serait souhaitable pour ces régions une
immigration plus active?
Or, cette immigration plus active, nous
avons les moyens de l'obtenir.
Pierre Valude,
- ItepulA dit Cher,
Ancien mtnistre.
or_
Les soirs se sont pas des litres
0 o()-
C'est que l'on ne sait pas suffisamment
dans le monde profane.
14'., MVique, l'expression de sale nègre
est employée par les indigènes quand ils
se disputent.
M. André Tiré oui, l'autre soir, traita
de nl\gl'e le Sénégalais Akkla Vikgn, gar-
çon de salle, en a reçu doux coups de
poing au visage.
Malheureusement pour lui, Akkla eut la
fAeheusc idée de monter sur un banc et de
se déshabiller, voulant sans doute imiter
.Joséphine Baker. On rarrcta et on l'envoya
au dépôt pour blessures et outrage à la
nudeur. Espérons qu'on ne retiendra con-
tre ce « noir Il que le délit d'outrage, à
la pudeur.
Pour la maison de la Chimie
Parmi les souscriptions destinées à la Mai-
son de la chimie, nous relevons celles du Gou-
vernement Général de l'Indochine (100.900
francs), du Protectorat du Maroc (100.000
francs).
M. Bordes à Paris
M. Albert Sarraut, ministre de l'Intérieur,
a eu une longue conversation, hier après-
midi, avec M. Bordes, Gouverneur Général
de l'Algérie. <
f Interrogé à sa sortie du ministère sur la
politique qu'il compté suivre à Alger, M.
Bordes a déclaré :
Je ne suis pas encore Gouverneur Général
de VAlgérie ou tout dit moins pas encore ins-
tallé.
AI. Viollettc. mon prédéce sseftr continue à
exercer ses fonctions et la transmission des
pouvoirs n'atlra lieu que le 3 décembre, à
Ptlris. dans le hurcau du ministre de VInté-
ricllr.
Vous comprenez rue jusqu'à cette date je
dois me montrer très réservé.
Je ne veux d'ailleurs songer atijour.
d'hit i qu'à l'épouvantable catastrophe surve-
nue dans une partie du Cltélif et de l'Oranie.
Je suis passé dernièrement, en iOttrnée. dam
cette région : elle commençait de se remettre
de la sécheresse qui l'avait déjà éprouvée pen-
dant l'été dernier.
Dès que la nouvelle de cette terrible cala-
mité lui a été connue, mon chef de cabinet
qui est, comme vous le saves, mon fils, m'a
télégraphié. J'ai immédiatement envoyé un
message à M. Viollette pour le prier de m'as-
,.----.7- --_.L_" - lL'-
socier a 1 expression ae sa sympaime cpiorec
aux populations sinistrées, qui sont parmi les
plus vaillantes et les plus laborieuses de nu-
tre grande colollie.
Je compte d'ailleurs avancer mon départ-
que j'avais fixé vers le 15 décembre pour'me
-fendre moi-même sur les litJ. - -et assurer
l'exécution des mesures que mon honorable
prédécesseur a prises dès aujourd'hui.
Jusqu'à plus ample informé, M. Bordes
quitterait Paris le 10 décembre pour rejoindre
son poste.
e..
L Aviation Coloniale
00
Au Maroc
Cillii avions bimoteurs de l'escadrille de
Fez étaient partis pour tk>u-Denil> afin de
photographier à haute altitude la région du
Huut-Todgdu. Au passuge du col ue Gour-
fallla, illn d'eux, pour une coose./ iucon-
nue, a .pitl U( du nez et s'est écrasé Cil
riummes sur le sofl.
Il était monté par un lieutenant et par 5
hommes d'équipage.
Tous ont été tués.
Les coips des victimes ont été ramenés
ù Fez où ont eu lieu les obsèques en pré-
sence des généraux Vidatan et de Cham-
brun et de toutes les personnalités civiles
et mililuircs,
Marseille-Beyrouth et retour
Hier à 15 h. ao, est arrivé à La Ciotat,
venant de Beyrouth et en dernier lieu de
Naples, un hydravion commercial trimo-
teur, monté par Noguès, le radjo-lédégra-
phiste (Jirard et le mécanicien Morin.
Ce voyage qui vient d'être accompli est
le premier de la future liaison aérienne di-
recte et constante en toutes saisons entre
la France et la Syrie, par Naples et Athè-
nes, itinéraire long de a.*2U0 kilomètres.
Cotte liane méditerranéenne est d'ail-
leurs appelée à être une des sections de la
granule artère aérienne internationale qui
reliera l'Kurope occidentale à l'Extrême-
Orient.
L'nnpaiei! piloté par Noguès est un hy-
dravion trimoteur qui, pour donner toute
sécurité, rénlise la condition particulière-
ment intéressante de pouvoir continuer son
vol en cas d'arrêt de l'un quelconque de
ses moteurs.
Paris-Saïgon et retour
Sur leur avion 450 C. V. Lorraine, les
aviateurs Challe et lltypin ont, ces temps
derniers, gagné Téhéran où ils sont tou-
jours les hôtes de l'aviation persane,
Ils seront vraisemblablement fin décem-
bre a Villuooubiuy après avoir séjourné en
Turquie et en Grèce.
Aux cr h - mamlés contemporaines»
---()o()--
Au cours du premier congrès des hum»ni<
tés contemporaines qui s'est tenu à l'Ecole
des Hautes Etudes Sociales, Mme (;adala a
présenté une étude sur le Sahara français.
Cette association, rappelons-le, a pour but de
mettre de la méthode dans les pensées et
dans les lectures.
Un éléphant nain
Le Jardin zoologicluc d'Anvers va s'enri-
chir bientôt d'un spécimen d'éléphant raris-
sime. Il s'agit, en effet, d'un éléphant nain.
Celui-ci est offert et envoyé au fameux jar-
din anversois par le Couvernement du Congo
belge. Il a été capturé récemment dans la
grande forêt équatoriale, si riche en animaux
de toutes espèces. L'arrivée du phénomène est
attendue .!VCC impatience dans les milieux
scientifiques belges. Nous serions curieux de
savoir quelles sont les difformités permettant
de conclure que ce pachyderme est nain.
C'est peut-être simplement un petit éléphant.
Eco'e des liflfaes orieatales vivaales
0<>--
Pai- décret en date du 24 novembre 1927,
hudu sur la proposition du ministre de
l'Instruction publique et des Beaux-Arts,
M. babourct (Henri), administrateur des
colonies, déflégué dans les fonctions do
professeur d naises de l'cc(<]e des langues orientales
vivantes, est nommé professeur titulaire
de ladite chaire.
JBX AgÀujt
Le sons-marin Slonsv, un de nos plus récents
submersibles, qui offecluait une croisière d'en-
durance et qui ,.:.:.¡ trouvait, la nuit dernière,
entre 1 île Mn joigne et la côte d'Espagne, a
f;ignaté, à 22 h. 30, qu'il avait une avarie de
basre. It a été rejoint par le navire câblier
":,";I(.n(ltld()tt qui était prêt, dès le point du
jour, ii le prendre en remorque. Pour libérer
le câblier. le pr.-fet maritime de Toulon a en-
voyé les remorqueurs nécessaires. n'a ;iu-
ume inquiétude sur le Morse.
BROUSSES
* BROUTILLES
Petite cencpiête pacifique
Mme Natonn nftfosadit, veove Ramdahi, qui
habite Rouiba, dans le département d'Alger,
non seulement veut désormais s'appeler Mme
Noël, mais elle désire que ses quatre enfants,
qui portent ces prénoms, d'ailleurs char-
mants, Tessadit-Yahia, Rabah, Lounès et
Aïssa, s'appellent Marguerite-Marie, René,
François, Jean et Marcel.
Elle a déposé une demande dans ce sens
à la chancellerie qui, sans doute. lui donnera
satisfaction.
Mme Naroun semble avoir été conquise par
les consonances les plus fi françaises » qui
soient : Marguerite-Marie, René.
Et ce nom de Noël! La Chancellerie de-
vrait faire diligence pour que la demande-
resse pût le recevoir le 25 décembre.
Audion
..8 –-–
La rançon des captifs
du Maroc
--00--
La rançon des captifs des Chleuhs n'a pas
atteint les «itnffres fabuleux qui avaient été
annoncés
En fuit, pour les qajutre prisonniers de
Beiii-Mellui, les Chleuhs exigeaient, au dé-
but, 230.000 clouros 1 uissanls. 20 burnous, 20
paftans, 20~cticffllsès et "^foatnf mouBquc*
tons. Les exigences étaient aussi exagérées
en ce qui cOlerlltlil les pauvres petites Ar-
nuud.
Gràec à d'habiles négociations, écrit le
Matin, il n'a été acellrdé, pour les quatre
captifs de Bcni-Mellult que 175.000 dourus
hassanis qui, atu cours de 2.5 représentent
437.050 douros français, soit 2,177.500 fr.,
1G burnous, 10 cuJtans 10 chemises, une
selle pouir le murubllut. et de menus objets,
et, d'autre part, pour les petites Arnaud,
70.000 douros hHSSHllis, soit 875.000 francs,
une dizaine de burnous, des caftans, des
selles et un phonographe. Bref, au total :
a. 152.000 francs en douros, 150.000 francs
en coupures et quelques fout nitures sans
grande importance.
Il est à noter que 'es Chleuhs, se préva-
lant de la notoriété de leurs prises, avaient
manifesté des exigences excessives.
Outre la livraison d'arsnes modernes, les
bandits avaient émis la prétention d'obtenir
une sorte de trêve forcée qui, pendant huit
années, leur aurait assuré l'impiuinité et au-
rait différé les représailles nécessaires.
A ce point de vue, la résidence générale,
d'accord avec les autorités milituircs, a fait
preuve d'une intransigeance indispensable
h notre politique au Maroc.
M. Sleeg a, non seulement, repoussé
toute demandj d'armes, mais il s'est refusé
avec autorité à engager l'avenir par des
concessions (lui auraient pu nuire au pres-
tige de la France.
D'après M. Steeg, lui-même, les rebelles
seraient mal fondés à croire que cette trans-
action peut créer um précédent et qu'il leur
suffira de descendre dans la plaine de Tadla
pour réussi!' une fructueuse opération de
brigandage.
Cette rançon globale, e'est un compte ou-
vert, un compte débiteur que les dissidents
du Ibut-Atlas auront à solder intégrale-
ment. Dès aujourd'hui, une ,Helion politique
intensive est déclanehée h leur endroit.Par
IJYÍUHS, des proclamations seront dispo-
sées dans leurs douars, les conjurant rte
rembourser de plein gré urne dette dont ils
sont considérés comme responsables puis-
qu'ils se sont solidarisés avec une poignée
de bandits de grands chemins. lit cette ac-
tion n'est pas illusoire si l'on songe que
l'hiver rigoureux commence et que les mon-
tagnards du Haut-Atlas sont à la ville
d'être forcés de descendre dans lu plaine
du- Tadla pour pourvoir à leur ravitaille-
ment. et qiui la sévérité de la r épression les
y guette.
Enfin, si par impossible cette action po-
litique ne parvient pus it les persuader de
venir à résipiscence, d'ores et déjà, des
opérations militaires à objectif limité, voire
de grande envergure, sont envisagées pour
assainir un coini du Maroc en rébellion con-
tre l'autorité du sultan et de lu Franco tu-
trice.
Ces opérations, qui ne seraient, entrcprl-
ses 'qn',l toute extrémité, et avec tout le mé-
nagement désirable dans l'intérêl de nos
effectifs supplétifs et coloniaux ne pour-
raient être entreprises qu'aux beaux jours.
D'ici la., sans optimisme exagéré, il est
permis d'espérer une solution pacifique à
la réalisation de laquelle s'emploiera, avec
le zèle et l'intelligence que l'on suit, notre
corps admirable d'officiers de renseigne-
ments.
-
AU MAROC
00
M. Steeg visite les régions sinistrées
f.c Résident Général est arrivé samedi soir
à Safi où il a commencé à visiter hier les
sinistrés de l'inondation et la région entou-
rant la ville. Il visitera ensuite Mogador.
f l'ar dépêche.ï
Communications postales
Des équipes spéciales de postiers chêrifiens
ont été constituées pour assurer Ies commu-
nications postales et télégraphiques entre le
département d'Oran et la France qui se f^nt
par Casablanca à la suite du désastre de Mos-
faganem et environs.
(Par dépêche.)
La tempête
De véritables trombes d'eau continuent
à s'abattre sur le Maroc, causant des dégâts
importlmls cf faisant même des victimes.
A Safi, où la tempête prit la tournure d'un
véritable sinistre, la douane a été envahie par
1('s eau* et on compte trois noyés et des dé-
gâts coneidérables. A Mogador, une partie
de la ville est submergée et lis communica-
tions sont coupées. A Mazagan, un car s'est
enfoncé dans un trou d'eau et, sans des se-
cours immédiats, on aurait eu des victimes
à déplorer.
(Par dépêche.)
Très graves inondations
en Algérie
Plaiee torerntielles
{tes pluies torrentielles se sont abattues
le 2i e. te 25 novembre sur Irs trois dépar-
tements algériens, causant jiarlout de yra
vr déydts aux cultures.
nans ta nuit du 27.3 au 20, 1rs trombes
d'eau ont provoque de véritables catastro-
pha, notamment dans la région Orleans.
ville-Tenôs (département d'Algérie) et dans
les réuions de P erre g aux et Mostaganem
!déuartentent. d'Oran).
, La ligne ferrée (Jrléansville-Tenès a été
coupée en plusieurs endroits, les ponts d
travaux d'art emportés. On compte une
vingtaine de inorts. i Gouraja, un cy-
clone a rasé deux maisons et enlevé quatre
ponts. Toutes les communications sont irt-
lenompues.
Lu catastrophe est beaucoup plus grande
dans L" département d'Oran. A Perregaux,
le barrage de L'oued Fergoug, mesurant 500
métrés de long sur 40 métrés de Irauteur,
s'est rompu et la ville a été complètement
inondée.
Dans la région de Mostaganem, l'éboulé-
ment d'une montayne a provoqué le chan-
gement du cours de l'Ain-Sefra, déjà grossi
par les eauv. Là rivière a emporté tout le
quartier de la Marine où plus de cinquante
maisons ont été rasées, Des cadavres
sont retrouvés dans le port. La voie ferrée
Oran-Alger est coupée. Mostaganem est
complètement isolée. Des troupes ont été
envoyées d'urgence pour assurer le ser-
vice d'ordre et organiser les secours. M.
Mollette, accompagné de M. Causeret, se-
crétaire général du gouvernement de l'.11-
gérie, est parti d'Alger samedi soir pour se
rendre dans les régions dévastées.
La rupture du barrage
La rupture du barrage de l'oued Fergoug
a cuusé à Perregaux une véritable culustro-
phe. Ce serait à un hasard providentiel
(],,:on doit Wc ne pas avoir plus de victimes
ni de dégilts à (Mplorer.
Les communications téléphoniques étaient
Interrompues entre le barrage et la ville de
l'erreyaux. C'est juste pendant queù/ucs
minull' où elles avaient pu être rétablies
que l'ingénieur subdivisionnaire qui, ven-
dredi, avait fait ouvrir les vannes d'évacua-
tion et qui veillait sur le barrage, put crier
au maire de Perregaux : « Le barrage
saule ! Sonnez le tocsin : Alarmez la popu-
lation ! »
Il etad tombé plus de 171 millimètres
d'eau sur une surface d'un million d'hec-
tares, représentant le bassin hydrographi-
que du barrage. Samedi matin, à 10 heures,
l'eau commença à passer par-dessus le dé-
versoir du barrage, ce qui représentait une
chute de 35 mètres de hauteur sur 125 md-
tres (le longueur.
A 10 h. 45, le barrage vacilla littérale'
meut, sous les yeux terrifiés de l'ingénieur;
une trombe d'eau formidable jaillit au cen-
tre, puis le barrage s'ouvrit,
Cinq à six mille mètres cubes de maçon.
neries furent comme happés par les eaux
qui se précipitèrent en emportant tout sur
leur passage, avec, un débit, de 2.500 mètres
cubes à la seconde. Il était 11 h. 20.
Perregaux envahie
Quarante minutes plus tard, le torrent
dévastateur rencontrait, à 12 kilomètres,
la coquette cité de Perregaux, qui compte
environ 10.000 hubitauts,
Ct'ux-ci avaient heureusement cté préve-
nus et avaient pu gagner une éminence voi-
sine ou les étages supérieurs des maisul/s,
Il n'y a pus de victimes dans la l'illc,lILuis
les dégdts sont considérables. L'eau mpnla
ti deux ou trois mètres dans les maisons qui
furent ravagées et renversées ; les mobi-
liers, les marchandises, les automobiles el
autres voitures lurent culbutées el empor-
tées : les plantations de primeurs el d'oran-
gers, richesse de la région., furent itélruili's.
lA's boulangeries étant fennecs, te pre-
mier ravitaillement vint par le train d'Al-
ger, qui apporta du fuiin el îles couvcrtuies
et amena des troupes.
Les chemins de fer de l'Etat algérien,
qui ont leurs ateliers à Perregaux, ont dé
particulièrement éprouvés. Les wagons et
les locomotives renversés et littéralement
tordus ; les trains sur Les voies et dans les
dépôts ont été télescopés.
IAI voie se aingeani sur uran est eoupem
sur 3 kilomètres. Un train de eoijageuts
est en panne vers Debrou&seville, sué la
ligne d'Arzeie ; un autre, vers Saint-Denis-
du-Sig. On put, après mille difficultés, (aire
parvenir du lait pour les bébés du train de
Debroussevitle.
Il est impossible de savoir combien il i/ a
eu de victimes dans la plaine el hors d•' ta
ville, mais il y a certainement des morts.
l>eux Européens furent vus sur des ar-
bres, attendant vainement des secours
i/u'on ne put leur porter : il est très vrai-
semblable que des ingénieurs périrent.
IA'S habitants disent que la catastrophe
est pire qu'en 1SS1, où le barrage avait dé-
jà crevé, faisant 200 victimes.
Lu gravité de la situation s'accroît du fait
qlie toute la région vivait des irrigatinns
venant du barrage, de sorte que les cultu-
res sont compromises, sinon rendues ru-
possibles pour plusieurs années,
D'ore et dt*ià les dégdts se chiffrent par
dizaines de millions au minimum pour la
seule région de Perregaux. F.n vaille, cin-
<{liante maisons se seraient écroulées.
Nombreuses victimes à Mostaganem
Le désastre est. sans précèdent, à Mosta-
ganem. I ne vonte. rouvrant une rivière sou-
f/,,.,.II;I/,' s'est effondrée sous la pression
des eaux. Tout un reste de la ville est inondé.
Le port est complètement ensable. I"
lielizane à Mostaganem, aucnn di'ij îl v: .1-
lériel sérieux ; niais à l'ouest, vas u
!,,,¡f,',.., ('II"IlIIlI/);,'lIf1/1/1S Sf/I/I l'fJ/(lh"' ̃ ; ie
préfet d'Oran n'a. pu parvenii ô Mostaga-
nem.
.-I linon,! eau atteint une hauteur de deux
mètres, mais les dégdts sont paiement ma-
tériels. Le ravitaillement est assure.
Suivant le< renseignement* officiels <<>m-
(iti (li, lit
sécurité générale, trente-quatre cadavres
ont i{lé retirés du torrent, dont viniit-quatie
ont été identifiés. Dans le nombre on comp-
te einqt Européens.
On a signalé d'autre pari conimissa-
LE NUMERO : 30 - CENTIMES
LUNDI SOIn, 2* NOVEMBRE 17
le 1, » "-
1- ~l f --. 0 1 0- %P
Les Annales Coloniales
fj09 annonces et rêcimrMt ., feffl -
tarem du (MmsL
Directeurs i M. RUB0EL it L.-G. THÉBAULT
Tout les articles pubUés dans notre journal ne peuvent
être reproduits qu'en citant les Amiales Coujmalbb.
JOMML WTtBtM
Rédaction & Administration :
14, In <• K«Ri-TlnNr
PARIS O.,)
TtLtPH. 1 LOUVfVC lt-17
- RICHELIKU S7-*4
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avec le supplément illustré :
Un aD fi Mois 3 Moi.
France et
Colonies 120 » 65 » 35 »
Etranger.. 180 » 100 » 50 »
nn s'abonne sans frais dans
tous les bureaux de poste.
Les ressources minérales de RAODOFO
«i» *
- Il est toujours aisé d'écrire que l'on ne tire
lm de notre eapire colonial toutel les ressaut
ces qu'il contient tant en Afrique qu'à Mada-
gascar et en Extrême-Orient, pour ne parler
que de nos grands gouve nements coton aux
Ces ressources sont connues en grande partie,
catatoguées, classées, est' mées et pour a plu-
part elles intéressent les capitalistes frança s.
D'autres, celles du sous-sol, sont plus long-
temps restées dans le domaine des hypothèss
par suite de nos trop faibles connais ances de
la géologie coloniale.
Ce n'est que depuis 1911 que les études
géologiques dirigées par M. l'adminis rate, r
des Colonies Henry Hubert ncus ont init éi en
pa;tie aux mystères du sous-sol de r Afrique
Occidentale, dont on ne connaissait guè e que
l' or comme produit minéral, et encore à l'état
alluvionnaire. Il ne faut donc pas jeter trcp
«
hâtivement la perre aux pionniers de h pre-
mière heure, qui n' ont souvent éié encouragés
.ni par les captatistes (encore bien timoré à
l'heure actuele) ni par des études scientifiques
Jeur ouvrant la voie dans leurs prosp:ctons.
Par centre, nous devons reconnaître qu' une ad-
ministration prévoyante a, dès 1899, soumis le
régime minier, encore à l'état embryonnaire,
1 une législation précise dont les prem ère; ma-
idalités ont été successivement modifiées et
adaptées aux circonstances par me série de -dé»
«rets dont on trouvera la nomenclature c'am
VAnnuaire de l'Afrique Occidentale française
de 1922 (le dernier en date).
Les premiers capitaux inve tis dans lej ex-
ploitations minières (il ne s' agiîsait que de l'ex-
tracticn de l'or du Soudan) ont été tournis à
Ae rudis épreuves, oi do:t le reconnaître. Les
vétcrsns ce tAU.r. te souviennent eu fa-
ineux Bérr.ond de Vcragaud t qui fonda la
Société des Mines d'or de la Falémé et qui
disparut soudain, laissant en plan tous ses col-
laborateurs. Il ét it sans doute n tourné aux
p Iacer. de3 Guyanes d'où il s'état évaé,
Cette malheureuse entreprise, suivie d'autres
analogues, Ita t p u encourageante. Ajoutons
I ce la l'ignorance de la valeur du sous-:ol ,
nous comprendrons le retard dans lequel nous
atous tcuvons par rapport à nos vohins de la
ÀGdd Coast et de la Nigéna qui tirent actuel-
lement de grands prcfits de leurs riches!es mi-
nières : étain, bajxite, manganèsc, e c. Mais
•ce 'dont. il faut au:si tenir c) e. c'est de la
différence entre les Lrrains d: l'A.O.F. et
•ceux d'autres régions minéralisées telles que
.l'Afrique du Sud ou les régions monlagneu es
,de l'Atlas. D'aspect extfri.u: analcgu. ces
•égiens mi^éialei diffèrent par l'agir, le Fouta-
Ojallon est d'origine volcanique tort ancienne
-et n'a pas suSi les plissements de l'Atla , d'où
pas de grandes faillrs donnant 1 eu à de) filons
de minerai. Ce massif o ographique n'est qu'un
simple soulèvement et sa prospection ne don-
nera !ans doute rien d'intéressant.
Le piemûr !tad z d études géolog:qu s crga-
nisées par M. Henry Hubert a été une œuvre
de dégrossissement p:menant de pouvoir en-
treprendre les recherches de détail, et les ré-
sultats, comme nou3 allons le voir, n'en sont
PaJ néglg tables pour un pays comme
^.O.F. qui, en réalité, ne semble pas devo'r
jamais ctre l'o'ojet d'tne g and ; exploitation
minière.
Pour l'instant, nous ne connaissons que l'or
du Bambouk et de ta, Hautî-Guinée et les
-sables titanifères du Sénégal, comre produits
miné. aux dont l'extrac ion et intér ssante.
El encore doit-on rare de prudentes réser-
ves sur les possibilités de r £ uïsite d'un- exploi-
tation en grand de e s deux produite
L'or
Des renseignements qui nous on" été très
aimablement fournis par l'Agence Economi-
se de l'Afrique Occ dertale Française, il ré-
tube que l' or exis'.e en Haute-Guinée en gise-
ments filoniens, alluvionnaires et fluviaux. Rap-
felons que, dès 1896. au cours d'un voyage
d'inspection du Gouverneur général Chaudié,
fe capitaine Devaux, an i que le note M. le
csseut Laurent dans son livre sur les pro-
duits coloniaux, trouva des paillettes d'or dans
le sable du Tankisso, aifiuent du Nigr. Cei
gisements alluvionnàires ou fluviaux provien-
nent de l'é.osien des affleurements fiionens.
Dans le cercle de Sigu n, on a constaté
l'existence de gisements ifloniens tur une
grande étendue dans une masse a-gilmss po-
venant de la décampait en de schi te IVLis
l'or s'y trouve cïisémlné d'une façon plus ou
inoins homog ne et l'exploitation en e. t ainsi
plus difficile et beaucoup plus onéreuse. Car
si le prix d'extinction p r les méthodes ind -
cènes est peu élevé, il n'en est pas de même
de l'extraction par les procédés européns,
Au Bouré (Haute-Guin), comme au Bam-
bouk, les chefs indigènes font extraire l'or
pendant la saison sèche par Kurs esclaves alors
inoccupés, ils ne les nourrissent donc pas à ne
tien faire et le peu d' or extrait con ttue un
bon bénéfice pour l'exploitant ind gène.
Les récents films cinématographiques nous
ont montré les p océdés d'extraction des indi-
gènes. Les stati tque; I s plus exactes nous
montrent que d: 38.235 gramme3 en 1913,
Importation de l'or guréen a attent 165.209
grammes en 1926. Chiffra sans coue au-des-
sous de la poductton totat: : une grande pari e
de cet or est en eîTet transpo tée au march; oe
Tombouctou, où il est transformé en bijoux
par les richcs irjQgène:. La pto ucticn totale
t.nnuelle de l'o: eu Bcuré serait d' environ
650 kilogramme.,
Quant Ji l'or du Bambook, de la vallée de la
Falemé, les principaux placers se trouvent à
mi-chemin enre Sénoudébou et - Satadougou.
D'après 1 étude de M. H. de Mathelin de
Papilny, publiée dans le BuUe'.iti du Comité
d'Etudes historiettes et scientifiques de VA.
O..F. il y a plus de cent ans que l'or a été
découvert dans la Basse-Falémé et, depuis cin-
quante ans, l'industrie de l'or s'est étendue
vers le svd. Les plac n ci Djabara, dé ou-
verts il y a vingt m 3. celui de Tiol kôttknu,
découvert-il 'A:"
exploitation.. ;
La plus grande partie des terrains aurifères
n'a jamais fait l'objet de recherches suivies et
il y a tout lieu de supposer que les terrains
exploités réservent encore des surprise *.
La producton par les procédés indigènes a
donné 30.000 kilogrammes depuis le début d s
exploitations. La teneur moyenne du placer de
Tiolikoukou est de 4 grammes au mètre cube.
avec une couche stérile de 4 à 9 mètres
n'offrant rien de récupérable.
L'extraction de 1922 a été de 4.575 mètres
cubes de gravier, donnant un peu plus de
18 kilogrammes d'or. ---
Pour la région de Sa adougou, en IVZZla
production a été d'environ 90 kilogrammes d'or
pour 22.000 mètres cubes de terre.
D' après M. Mathelin de Papigny, Je ren-
dement de l'ouvrier ind gène peut été triplé,
les pertes de l'exploitation indigène étant de
15 de l'or produit. Mais, comme me le
faisait remarquer M. Henry Hubert, pour que
l' or soit rémunérateur pour une entrepri e euro-
péenne, il faudrait qu un mètre cube de terre
traitée ne revienne à pas plus de 7 à 8 francs.
- - 8'1. Il --
Je ne crois pas que les trais consiaeraDies occa-
sionnés par une exploration eurogé'iinî p r-
mettent de deseewîre à cet pfix. C'est cepen-
dant vers ce but que doivent tendre les études
de simplification des procédés mécaniques
d'extraction.
Pierre Taittinger,
Véptitè de Paris, Vice président
de la Commission de f Algérie,
des Colonies et des Protectorats.
m m
Les thèses co'on aies
M. Burollet soutiendra le mardi 6 décem-
bre, à 14 h. 1/2, à la Sorbonne, une thèse
pour le doctorat ès sciences sur le sujet sui-
vant : « Le Sahel de Sousse, monographie
phytogéographique IJ,
La esntinnet ntrMinciine le 1128
La Conférence des Gouverneurs et Rési-
dents Généraux de l'Afrique du Nord et Oc-
cidentale française s'ouvrira à Rabat le 14
avril 1928.
Céramiques marocaines
--G-()-
M. Lechevalier-ChcvignâYd, administrateur
de la manufacture nationàle de Sèvres, a
pris l'initiative d'organiser une exposition de
céramiques marocaines au Musée de Sèvres.
Cette exposition s'ouvrira au début de dé.
cembre, sous le patronage de M. Herriot,
ministre de l'Instruction publique.
Nous préciserons en temps utile la date de
cette inauguration.
-00.
Les digues au Tonkin
De vastes travaux ont été exécutés ces der-
niers mois pour assurer la preiection du Tonkin
contre les désastreuses inondations qui affligent
périodiquement les populations. On est à la
veille d'en entreprendre de très considérables.
Depuis un millénaire, au moins, les Anna-
mites avaient tenté d'endiguer utilement le
Fleuve Rouge et ses défluents. Dès notre arri-
vée dans la colonie, nous avons repris les ou-
vrages des indigènes. Nous les avons consolidés
et accrus. Après l' inondation de 1915, il ap-
parut indispensable de renforcer considérable-
ment tous les barrages existanis. On travailla
ferme. Aux 32 millions de mètres cubes que
représentaient alors les digues construites,
s ajoutèrent 9 autres millions, de 1917 à 19/3,
et 4.500.000, de 1924 à 1925.
Le désastre sans précédent de 1926 à mon-
tré que ce n'était pas assez. Pour éviter le
retour d'une pareille calamité publique, on a
immédiatement élaboré un projet définitif
d'amélioration de l'endiguement actuel.
De novembre 1926 à mars 1927, on a payé
6 millions de journées de travail et on a mis
en œuvre 8.900.000 mètres cubes de terre.
300 kilomètres de digues ont été consolidées,
surélevées ou complètement reconstruites. Le
coût a été de 3.800.000 piastres.
L'effort principal s' est porté sur le bassin
du Fleuve Rouge et sur la rive droite du Canal
des Rapides.
On a préparé au service de l'hvdraulique un
nouveau programme de travaux dont l'exécu-
tion sera activement poussée. 11 comporte des
renforcements et des exhaussements analogues
à ceux faits antérieurement.
BASE NAVALE PORTUGAISE
DANS LES EAUX INDOCHINOISES
On annonce la prochains, erration d'une
base navale portugaise dans les eaux indo-
chinoises du ltiii de la, dilua lion anormal1
EN CHINE.
TAUX DE LA PIASTRE
Le (ioirverneur (lonéral de rimlo< liin111' faire connu lire um Niinfstre (h's C()!llif's qll':'¡
lit dale du 25 nmcinbre lî>27 le taux ofjiciel de
In piastre dait île \i fr. };).
Four remplacer le sigul S O.S.
04
l.e signal S. O. S. qui a, jusqu'il mainU-nant,
ité utilisé coininç hppel de détresse pourrait
I)¡t'Il être bientôt remplacé, s'il înul t ", croire
une II('j}i>('he de Washington, 1 ar cl'lui de
Mnyday. ,"
I.e 811 correspond à la prunonc nliuii pho-
nétique île In phrase française « ni'aidcr ».
1.(\ nouveau signal a du iidoptc par la Cou-
l'érenco ïnlernfttiôrlnle de radio fi "a"'¡lin!!tiifl
ot ajouté à la nouvelle convention in1on:i;itio-
nale de T. S. F. t
EN A.O.F.
un nlillQK le pnpineii elle ise
n vue» rapHe fe - mutes
Pourquoi, disions-nous dans un
récent article, n'a-t-on pas instauré
depuis longtemps eu A.O.F. une
politique de lente migration, vers les zones
cfitières, des populations de l'intérieur? En-
tendons-nous et précisons notre pensée : Il ne
s'agit pas de déraciner les gens et de les
transplanter, si délicatement que puisse être
faite l'opération, dans des régions autres,
dont le climat, les ressources, Vambiance,
etc., etc., sont très différents du climat, des
ressources, de l'ambiance, des régions où ces
gens auront toujours vécu. On pourrait par
contre, par diverses mesures, favoriser Us
exodes au lieu de les entraver comme on a
cherché à le faire, en diverses circonstances.
Exode de travailleurs d'abord, de familles
ensuite. Il ne doit pas y avoir de cloisons
étanches entre les différentes colonies qui
forment l'A.O.F. ci, sous prétexte que le
rôle d'impôt de tel ou tel cercle pourra su-
bir Vannée suivante une diminution de quel-
ques centaines de francs, on ne doit pas
s'opposer au déplacemctrt provisoire ou dé-
finitif 'd'indigènes dont le rôle productif,
de nul qu'il était, peut devenir subitement
intéressant pour Vemembte de la fédlraiïoffà
La diminution d'impôts est du reste com-
pensée par une augmentation, dans la co-
lonie voisine et VAdministration, dans son
ensemble, bénéficie largement dit délldop-
pement. du mouvement commercial qui résulte
de ces migrations, car l'indigène qui pro-
duit abondamment vend et achète, tandis que
celui qui récolte à peine four manger reste
un client sans intérêt pour le marchand, le
transporteur et le douanier.
Qu'on ne soutienne pas que l'indigiwc de
ces zones arides est fermement attaché à sa
terre et qu'il est refractaire à des déplace-
ments de ce genre. Deux exemples suffisent
à démontrer le contraire : celui des travail-
leurs soudanais qui viennent chaque année,
par dizaines de milliers, ait Sénégal pour la
culture des arachides et se fixeraient cer-
tainement en majeure partie dans cette der-
nière colonie, si certaines facilités leur
étaient accordées par VAdministration et sur-
tout si on en les ennuyait pas, eux ou leur
famille restée au Soudan, par des tracasse-
ries souvent ilzjustitiées, celui des travail-
leurs de la Haute-Volta qui se rendent en
beaucoup plus grand nombre encore dans la
colonie anglaise de Gold-Coast et même a la
Côte d'Ivoire, pour la culture ou la récolte
du cacao et les exploitations minières, Ce
dernier mouvement atteint de très grandes
proportions; on parle de 60, 80.000 indi-
gènes qui s'en vont périodiquement, alors
que le nombre de ceux qui sont déjà fixés en
pays ashanti dépasserait 100.000 indi-
vidus. Il est incontestablement très regret-
table que ledit mouvement tic se produise
pas au profit exclusif de' la Côte d'Ivoire.
Quel clan, un tel appoint de travailleurs
donnerait à l'industrie forestière et surtout
à la colonisation dans cette magnifique
colonie!
Soudanais vers le Shlégal, et vers la Gui-
née, habitants de la Haute-Yolta et du Ni-
ger vers la Côte d'Ivoire et le Ras ou Moyen
Dahomey, voilà le mouvement de migration
qu'il faut favoriser et créer si nécessaire.
Les régions côtières sont trop peu peuplées
en égard à leurs possibilités de production.
Leurs populations, industrieuses au Sénégal
et' au Dahomey, sont à la Côte d'Ivoire,
parmi les plus refractaires ait progrès et à la
mise en valeur des terres tenues à leur dis-
position. Comblées par la uature, disposant
de palmeraies ou elles n'ont qu'à cueillir,
partisans de la propriété collective et du
moindre effort, elles opposent une force
d'inertie contre laquelle se heurte générale-
ment l'action de VAdministration, C'est
aux colons indigènes immigrés, Appolotticns,
Agnis, Baoulés, Soudanais (ces derniers en
petit nombre) qu'on doit presque exclusive-
ment l'extension prise par la culture indi-
gène dit cacaoyer, dans la Basse-Côte. Com.
bien serait souhaitable pour ces régions une
immigration plus active?
Or, cette immigration plus active, nous
avons les moyens de l'obtenir.
Pierre Valude,
- ItepulA dit Cher,
Ancien mtnistre.
or_
Les soirs se sont pas des litres
0 o()-
C'est que l'on ne sait pas suffisamment
dans le monde profane.
14'., MVique, l'expression de sale nègre
est employée par les indigènes quand ils
se disputent.
M. André Tiré oui, l'autre soir, traita
de nl\gl'e le Sénégalais Akkla Vikgn, gar-
çon de salle, en a reçu doux coups de
poing au visage.
Malheureusement pour lui, Akkla eut la
fAeheusc idée de monter sur un banc et de
se déshabiller, voulant sans doute imiter
.Joséphine Baker. On rarrcta et on l'envoya
au dépôt pour blessures et outrage à la
nudeur. Espérons qu'on ne retiendra con-
tre ce « noir Il que le délit d'outrage, à
la pudeur.
Pour la maison de la Chimie
Parmi les souscriptions destinées à la Mai-
son de la chimie, nous relevons celles du Gou-
vernement Général de l'Indochine (100.900
francs), du Protectorat du Maroc (100.000
francs).
M. Bordes à Paris
M. Albert Sarraut, ministre de l'Intérieur,
a eu une longue conversation, hier après-
midi, avec M. Bordes, Gouverneur Général
de l'Algérie. <
f Interrogé à sa sortie du ministère sur la
politique qu'il compté suivre à Alger, M.
Bordes a déclaré :
Je ne suis pas encore Gouverneur Général
de VAlgérie ou tout dit moins pas encore ins-
tallé.
AI. Viollettc. mon prédéce sseftr continue à
exercer ses fonctions et la transmission des
pouvoirs n'atlra lieu que le 3 décembre, à
Ptlris. dans le hurcau du ministre de VInté-
ricllr.
Vous comprenez rue jusqu'à cette date je
dois me montrer très réservé.
Je ne veux d'ailleurs songer atijour.
d'hit i qu'à l'épouvantable catastrophe surve-
nue dans une partie du Cltélif et de l'Oranie.
Je suis passé dernièrement, en iOttrnée. dam
cette région : elle commençait de se remettre
de la sécheresse qui l'avait déjà éprouvée pen-
dant l'été dernier.
Dès que la nouvelle de cette terrible cala-
mité lui a été connue, mon chef de cabinet
qui est, comme vous le saves, mon fils, m'a
télégraphié. J'ai immédiatement envoyé un
message à M. Viollette pour le prier de m'as-
,.----.7- --_.L_" - lL'-
socier a 1 expression ae sa sympaime cpiorec
aux populations sinistrées, qui sont parmi les
plus vaillantes et les plus laborieuses de nu-
tre grande colollie.
Je compte d'ailleurs avancer mon départ-
que j'avais fixé vers le 15 décembre pour'me
-fendre moi-même sur les litJ. - -et assurer
l'exécution des mesures que mon honorable
prédécesseur a prises dès aujourd'hui.
Jusqu'à plus ample informé, M. Bordes
quitterait Paris le 10 décembre pour rejoindre
son poste.
e..
L Aviation Coloniale
00
Au Maroc
Cillii avions bimoteurs de l'escadrille de
Fez étaient partis pour tk>u-Denil> afin de
photographier à haute altitude la région du
Huut-Todgdu. Au passuge du col ue Gour-
fallla, illn d'eux, pour une coose./ iucon-
nue, a .pitl U( du nez et s'est écrasé Cil
riummes sur le sofl.
Il était monté par un lieutenant et par 5
hommes d'équipage.
Tous ont été tués.
Les coips des victimes ont été ramenés
ù Fez où ont eu lieu les obsèques en pré-
sence des généraux Vidatan et de Cham-
brun et de toutes les personnalités civiles
et mililuircs,
Marseille-Beyrouth et retour
Hier à 15 h. ao, est arrivé à La Ciotat,
venant de Beyrouth et en dernier lieu de
Naples, un hydravion commercial trimo-
teur, monté par Noguès, le radjo-lédégra-
phiste (Jirard et le mécanicien Morin.
Ce voyage qui vient d'être accompli est
le premier de la future liaison aérienne di-
recte et constante en toutes saisons entre
la France et la Syrie, par Naples et Athè-
nes, itinéraire long de a.*2U0 kilomètres.
Cotte liane méditerranéenne est d'ail-
leurs appelée à être une des sections de la
granule artère aérienne internationale qui
reliera l'Kurope occidentale à l'Extrême-
Orient.
L'nnpaiei! piloté par Noguès est un hy-
dravion trimoteur qui, pour donner toute
sécurité, rénlise la condition particulière-
ment intéressante de pouvoir continuer son
vol en cas d'arrêt de l'un quelconque de
ses moteurs.
Paris-Saïgon et retour
Sur leur avion 450 C. V. Lorraine, les
aviateurs Challe et lltypin ont, ces temps
derniers, gagné Téhéran où ils sont tou-
jours les hôtes de l'aviation persane,
Ils seront vraisemblablement fin décem-
bre a Villuooubiuy après avoir séjourné en
Turquie et en Grèce.
Aux cr h - mamlés contemporaines»
---()o()--
Au cours du premier congrès des hum»ni<
tés contemporaines qui s'est tenu à l'Ecole
des Hautes Etudes Sociales, Mme (;adala a
présenté une étude sur le Sahara français.
Cette association, rappelons-le, a pour but de
mettre de la méthode dans les pensées et
dans les lectures.
Un éléphant nain
Le Jardin zoologicluc d'Anvers va s'enri-
chir bientôt d'un spécimen d'éléphant raris-
sime. Il s'agit, en effet, d'un éléphant nain.
Celui-ci est offert et envoyé au fameux jar-
din anversois par le Couvernement du Congo
belge. Il a été capturé récemment dans la
grande forêt équatoriale, si riche en animaux
de toutes espèces. L'arrivée du phénomène est
attendue .!VCC impatience dans les milieux
scientifiques belges. Nous serions curieux de
savoir quelles sont les difformités permettant
de conclure que ce pachyderme est nain.
C'est peut-être simplement un petit éléphant.
Eco'e des liflfaes orieatales vivaales
0<>--
Pai- décret en date du 24 novembre 1927,
hudu sur la proposition du ministre de
l'Instruction publique et des Beaux-Arts,
M. babourct (Henri), administrateur des
colonies, déflégué dans les fonctions do
professeur d
vivantes, est nommé professeur titulaire
de ladite chaire.
JBX AgÀujt
Le sons-marin Slonsv, un de nos plus récents
submersibles, qui offecluait une croisière d'en-
durance et qui ,.:.:.¡ trouvait, la nuit dernière,
entre 1 île Mn joigne et la côte d'Espagne, a
f;ignaté, à 22 h. 30, qu'il avait une avarie de
basre. It a été rejoint par le navire câblier
":,";I(.n(ltld()tt qui était prêt, dès le point du
jour, ii le prendre en remorque. Pour libérer
le câblier. le pr.-fet maritime de Toulon a en-
voyé les remorqueurs nécessaires. n'a ;iu-
ume inquiétude sur le Morse.
BROUSSES
* BROUTILLES
Petite cencpiête pacifique
Mme Natonn nftfosadit, veove Ramdahi, qui
habite Rouiba, dans le département d'Alger,
non seulement veut désormais s'appeler Mme
Noël, mais elle désire que ses quatre enfants,
qui portent ces prénoms, d'ailleurs char-
mants, Tessadit-Yahia, Rabah, Lounès et
Aïssa, s'appellent Marguerite-Marie, René,
François, Jean et Marcel.
Elle a déposé une demande dans ce sens
à la chancellerie qui, sans doute. lui donnera
satisfaction.
Mme Naroun semble avoir été conquise par
les consonances les plus fi françaises » qui
soient : Marguerite-Marie, René.
Et ce nom de Noël! La Chancellerie de-
vrait faire diligence pour que la demande-
resse pût le recevoir le 25 décembre.
Audion
..8 –-–
La rançon des captifs
du Maroc
--00--
La rançon des captifs des Chleuhs n'a pas
atteint les «itnffres fabuleux qui avaient été
annoncés
En fuit, pour les qajutre prisonniers de
Beiii-Mellui, les Chleuhs exigeaient, au dé-
but, 230.000 clouros 1 uissanls. 20 burnous, 20
paftans, 20~cticffllsès et "^foatnf mouBquc*
tons. Les exigences étaient aussi exagérées
en ce qui cOlerlltlil les pauvres petites Ar-
nuud.
Gràec à d'habiles négociations, écrit le
Matin, il n'a été acellrdé, pour les quatre
captifs de Bcni-Mellult que 175.000 dourus
hassanis qui, atu cours de 2.5 représentent
437.050 douros français, soit 2,177.500 fr.,
1G burnous, 10 cuJtans 10 chemises, une
selle pouir le murubllut. et de menus objets,
et, d'autre part, pour les petites Arnaud,
70.000 douros hHSSHllis, soit 875.000 francs,
une dizaine de burnous, des caftans, des
selles et un phonographe. Bref, au total :
a. 152.000 francs en douros, 150.000 francs
en coupures et quelques fout nitures sans
grande importance.
Il est à noter que 'es Chleuhs, se préva-
lant de la notoriété de leurs prises, avaient
manifesté des exigences excessives.
Outre la livraison d'arsnes modernes, les
bandits avaient émis la prétention d'obtenir
une sorte de trêve forcée qui, pendant huit
années, leur aurait assuré l'impiuinité et au-
rait différé les représailles nécessaires.
A ce point de vue, la résidence générale,
d'accord avec les autorités milituircs, a fait
preuve d'une intransigeance indispensable
h notre politique au Maroc.
M. Sleeg a, non seulement, repoussé
toute demandj d'armes, mais il s'est refusé
avec autorité à engager l'avenir par des
concessions (lui auraient pu nuire au pres-
tige de la France.
D'après M. Steeg, lui-même, les rebelles
seraient mal fondés à croire que cette trans-
action peut créer um précédent et qu'il leur
suffira de descendre dans la plaine de Tadla
pour réussi!' une fructueuse opération de
brigandage.
Cette rançon globale, e'est un compte ou-
vert, un compte débiteur que les dissidents
du Ibut-Atlas auront à solder intégrale-
ment. Dès aujourd'hui, une ,Helion politique
intensive est déclanehée h leur endroit.Par
IJYÍUHS, des proclamations seront dispo-
sées dans leurs douars, les conjurant rte
rembourser de plein gré urne dette dont ils
sont considérés comme responsables puis-
qu'ils se sont solidarisés avec une poignée
de bandits de grands chemins. lit cette ac-
tion n'est pas illusoire si l'on songe que
l'hiver rigoureux commence et que les mon-
tagnards du Haut-Atlas sont à la ville
d'être forcés de descendre dans lu plaine
du- Tadla pour pourvoir à leur ravitaille-
ment. et qiui la sévérité de la r épression les
y guette.
Enfin, si par impossible cette action po-
litique ne parvient pus it les persuader de
venir à résipiscence, d'ores et déjà, des
opérations militaires à objectif limité, voire
de grande envergure, sont envisagées pour
assainir un coini du Maroc en rébellion con-
tre l'autorité du sultan et de lu Franco tu-
trice.
Ces opérations, qui ne seraient, entrcprl-
ses 'qn',l toute extrémité, et avec tout le mé-
nagement désirable dans l'intérêl de nos
effectifs supplétifs et coloniaux ne pour-
raient être entreprises qu'aux beaux jours.
D'ici la., sans optimisme exagéré, il est
permis d'espérer une solution pacifique à
la réalisation de laquelle s'emploiera, avec
le zèle et l'intelligence que l'on suit, notre
corps admirable d'officiers de renseigne-
ments.
-
AU MAROC
00
M. Steeg visite les régions sinistrées
f.c Résident Général est arrivé samedi soir
à Safi où il a commencé à visiter hier les
sinistrés de l'inondation et la région entou-
rant la ville. Il visitera ensuite Mogador.
f l'ar dépêche.ï
Communications postales
Des équipes spéciales de postiers chêrifiens
ont été constituées pour assurer Ies commu-
nications postales et télégraphiques entre le
département d'Oran et la France qui se f^nt
par Casablanca à la suite du désastre de Mos-
faganem et environs.
(Par dépêche.)
La tempête
De véritables trombes d'eau continuent
à s'abattre sur le Maroc, causant des dégâts
importlmls cf faisant même des victimes.
A Safi, où la tempête prit la tournure d'un
véritable sinistre, la douane a été envahie par
1('s eau* et on compte trois noyés et des dé-
gâts coneidérables. A Mogador, une partie
de la ville est submergée et lis communica-
tions sont coupées. A Mazagan, un car s'est
enfoncé dans un trou d'eau et, sans des se-
cours immédiats, on aurait eu des victimes
à déplorer.
(Par dépêche.)
Très graves inondations
en Algérie
Plaiee torerntielles
{tes pluies torrentielles se sont abattues
le 2i e. te 25 novembre sur Irs trois dépar-
tements algériens, causant jiarlout de yra
vr déydts aux cultures.
nans ta nuit du 27.3 au 20, 1rs trombes
d'eau ont provoque de véritables catastro-
pha, notamment dans la région Orleans.
ville-Tenôs (département d'Algérie) et dans
les réuions de P erre g aux et Mostaganem
!déuartentent. d'Oran).
, La ligne ferrée (Jrléansville-Tenès a été
coupée en plusieurs endroits, les ponts d
travaux d'art emportés. On compte une
vingtaine de inorts. i Gouraja, un cy-
clone a rasé deux maisons et enlevé quatre
ponts. Toutes les communications sont irt-
lenompues.
Lu catastrophe est beaucoup plus grande
dans L" département d'Oran. A Perregaux,
le barrage de L'oued Fergoug, mesurant 500
métrés de long sur 40 métrés de Irauteur,
s'est rompu et la ville a été complètement
inondée.
Dans la région de Mostaganem, l'éboulé-
ment d'une montayne a provoqué le chan-
gement du cours de l'Ain-Sefra, déjà grossi
par les eauv. Là rivière a emporté tout le
quartier de la Marine où plus de cinquante
maisons ont été rasées, Des cadavres
sont retrouvés dans le port. La voie ferrée
Oran-Alger est coupée. Mostaganem est
complètement isolée. Des troupes ont été
envoyées d'urgence pour assurer le ser-
vice d'ordre et organiser les secours. M.
Mollette, accompagné de M. Causeret, se-
crétaire général du gouvernement de l'.11-
gérie, est parti d'Alger samedi soir pour se
rendre dans les régions dévastées.
La rupture du barrage
La rupture du barrage de l'oued Fergoug
a cuusé à Perregaux une véritable culustro-
phe. Ce serait à un hasard providentiel
(],,:on doit Wc ne pas avoir plus de victimes
ni de dégilts à (Mplorer.
Les communications téléphoniques étaient
Interrompues entre le barrage et la ville de
l'erreyaux. C'est juste pendant queù/ucs
minull' où elles avaient pu être rétablies
que l'ingénieur subdivisionnaire qui, ven-
dredi, avait fait ouvrir les vannes d'évacua-
tion et qui veillait sur le barrage, put crier
au maire de Perregaux : « Le barrage
saule ! Sonnez le tocsin : Alarmez la popu-
lation ! »
Il etad tombé plus de 171 millimètres
d'eau sur une surface d'un million d'hec-
tares, représentant le bassin hydrographi-
que du barrage. Samedi matin, à 10 heures,
l'eau commença à passer par-dessus le dé-
versoir du barrage, ce qui représentait une
chute de 35 mètres de hauteur sur 125 md-
tres (le longueur.
A 10 h. 45, le barrage vacilla littérale'
meut, sous les yeux terrifiés de l'ingénieur;
une trombe d'eau formidable jaillit au cen-
tre, puis le barrage s'ouvrit,
Cinq à six mille mètres cubes de maçon.
neries furent comme happés par les eaux
qui se précipitèrent en emportant tout sur
leur passage, avec, un débit, de 2.500 mètres
cubes à la seconde. Il était 11 h. 20.
Perregaux envahie
Quarante minutes plus tard, le torrent
dévastateur rencontrait, à 12 kilomètres,
la coquette cité de Perregaux, qui compte
environ 10.000 hubitauts,
Ct'ux-ci avaient heureusement cté préve-
nus et avaient pu gagner une éminence voi-
sine ou les étages supérieurs des maisul/s,
Il n'y a pus de victimes dans la l'illc,lILuis
les dégdts sont considérables. L'eau mpnla
ti deux ou trois mètres dans les maisons qui
furent ravagées et renversées ; les mobi-
liers, les marchandises, les automobiles el
autres voitures lurent culbutées el empor-
tées : les plantations de primeurs el d'oran-
gers, richesse de la région., furent itélruili's.
lA's boulangeries étant fennecs, te pre-
mier ravitaillement vint par le train d'Al-
ger, qui apporta du fuiin el îles couvcrtuies
et amena des troupes.
Les chemins de fer de l'Etat algérien,
qui ont leurs ateliers à Perregaux, ont dé
particulièrement éprouvés. Les wagons et
les locomotives renversés et littéralement
tordus ; les trains sur Les voies et dans les
dépôts ont été télescopés.
IAI voie se aingeani sur uran est eoupem
sur 3 kilomètres. Un train de eoijageuts
est en panne vers Debrou&seville, sué la
ligne d'Arzeie ; un autre, vers Saint-Denis-
du-Sig. On put, après mille difficultés, (aire
parvenir du lait pour les bébés du train de
Debroussevitle.
Il est impossible de savoir combien il i/ a
eu de victimes dans la plaine el hors d•' ta
ville, mais il y a certainement des morts.
l>eux Européens furent vus sur des ar-
bres, attendant vainement des secours
i/u'on ne put leur porter : il est très vrai-
semblable que des ingénieurs périrent.
IA'S habitants disent que la catastrophe
est pire qu'en 1SS1, où le barrage avait dé-
jà crevé, faisant 200 victimes.
Lu gravité de la situation s'accroît du fait
qlie toute la région vivait des irrigatinns
venant du barrage, de sorte que les cultu-
res sont compromises, sinon rendues ru-
possibles pour plusieurs années,
D'ore et dt*ià les dégdts se chiffrent par
dizaines de millions au minimum pour la
seule région de Perregaux. F.n vaille, cin-
<{liante maisons se seraient écroulées.
Nombreuses victimes à Mostaganem
Le désastre est. sans précèdent, à Mosta-
ganem. I ne vonte. rouvrant une rivière sou-
f/,,.,.II;I/,' s'est effondrée sous la pression
des eaux. Tout un
Le port est complètement ensable. I"
lielizane à Mostaganem, aucnn di'ij îl v: .1-
lériel sérieux ; niais à l'ouest, vas u
!,,,¡f,',.., ('II"IlIIlI/);,'lIf1/1/1S Sf/I/I l'fJ/(lh"' ̃ ; ie
préfet d'Oran n'a. pu parvenii ô Mostaga-
nem.
.-I linon,! eau atteint une hauteur de deux
mètres, mais les dégdts sont paiement ma-
tériels. Le ravitaillement est assure.
Suivant le< renseignement* officiels <<>m-
(iti (li, lit
sécurité générale, trente-quatre cadavres
ont i{lé retirés du torrent, dont viniit-quatie
ont été identifiés. Dans le nombre on comp-
te einqt Européens.
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