Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-04-22
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 22 avril 1926 22 avril 1926
Description : 1926/04/22 (A27,N62). 1926/04/22 (A27,N62).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6397109n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- VINGT-8BPTIEME ANNEE. - N° 62 f."s UMBRO : 20 ClN"CIM.B8 - - - - - - - - .JE\ °HI S( )IH, 2,2 A \'I\IL 1;?Ai"
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0
Les Annales Coloniales
JOURNAL QUOTIDIEN
LES ARTICLES PUIIUts PAR hLES ANNALES COLONIALES" SONT LA PROPRIÉTÉ
( EXCLUSIVE DU JOURNAL
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us cologils et les mijugon des droits de douane 1
̃||» '4- -
Mon excellent collègue, Etienne An-
tlonelli, chez qui la (t critique des tex-
les » n'a pas perdu ses droits, se deman-
de ici même quelle est la portée exacte
'de la disposition suivante que mes collè-
igues coloniaux et moi avons fait insé-
rer in line dans la loi du 3 avril 1926
(portant relèvement de 30 des droits
Inscrits au tarif douanier métropolitain.
« Les majorations ci-dessus sont ap-
Ïdicables d'office aux colonies assimi-
ées, si, dans un délai de six mois, et
:suit'ant la procédure habituelle, elles
n'ont pas renoncé au bénéfice de la ré-
forme. »
Ou ce texte veut dire qu'un délai de
six mois est accordé aux colonies pla-
cées dans le cadre de l'assimilation
douanière pour présenter leurs deman-
des de dérogations, soumises ensuite à
la procédure des décrets en Conseil
d'Etat et l'on enfonce une porte ou-
verte ;
Ou Il signifie que les colonies sont dis-
pensées d'appliquer les relèvements de
tarifs de la loi du 3 avril si, dans les
six mois, elles y ont « renoncé », mais
alors les termes « suivant la procédure
'habituelle » viennent annuler l'effet qui
Ktrait avoir été recherché par les au-
leurs de cette innovation.
Les mots « applicables d'office dans
Be délai de six mois » le laissent, par
ailleurs, fort perplexe :
De l'analyse de la législation du Il
ganvier 1802 et des actes postérieurs
,qui l'ont modifiée ou interprétée, An-
tonelli croit pouvoir conclure, en effet,
que « jusqu'en 1910, les augmentations
e droits du tarif métropolitain étaient
Considérées comme Applicables ipso
facto aux colonies assimilées », mais
que, depuis 1910, s'afllrme la tendance
il en réserver l'application jusqu'à la
toromulgation des décrets de déroga-
tions, si bien que notre texte consti-
tuerait un retour à l'interprétation la
• plus stricte de la loi de 1892.
flous ne sommes pas aussi assurés
au'Antonelli de la a tendance » - qui
lui semble aujourd'hui dûment établie
-" à subordonner l'application de nou-
peaux tarifs à l'intervention des décrets
Statuant sur les demandes d'exception
nue les assemblées locales, aux termes
vie l'article 3, alinéa 4, de la loi du il
ganvier 1892, sont admises à formuler.
A l'opposé, nous constatons l'intention
Srès nettement affirmée de la Commis.
eion des Douanes de la Chambre ae
limiter à six mois le délai'imparti aux
:colonies « assimilées » pour rendre exé-
cutoires sur leur propre territoire les
sul'es promulguées dans la Métro-
tole : « Si les colonies, écrit expressé-
ment son rapporteur, M. Henry Le
Mire, ont bien la faculté de demander
des dérogations aux mesures douante.
res métropolitaines, il n'appartient pas
'à Vautorité locale d'ajourner au delà de
14 , rériode de six mois fixée par le Con-
teil d'Etat la mise en vigueur des dis-
positions décidées pour la Métropole
ou de n'en 'assurer qu'une promulgat-
ion partielle. »
Telle est, dans son état le plus récent,
la doctrine de la Commission compé-
tente de la Chambre et quelques réser-
ves que nous puissions faire quant à la
véritable portée de l'avis de la haute ju-
ridiction sur lequel elle est basée, il
nous faut bien tenir compte d'une indi-
cation aussi péremptoire.
Oue dit donc notre texte ?
Entrant dans les vues de la Commis-
sion des Douanes qui considère les co-
lonies m assimilées » comme formant
avec la France continentale « un seul
territoire douanier M, il étend d'office
aux colonies dites du premier groupe
des nouveaux tarifs. Mais, en même
temps, il remet aux collectivités inté-
ressées elles-mêmes le soin d'apprécier,
en fonction de leur situation géographi-
que et économique, les répercussions
de ces nouveaux droits sur leurs échan-
ges, la « procédure habituelle » consis-
tant dans la consultation des assemblées
locales. Il ne peut être question de l'in-
tervention de décrets en Conseil d'Etat
pour fixer les « dérogations » puis-
que ici nous ne sommes en présence que
de deux alternatives : application d'of-
fice de nouvelles majorations ou ré-
nonciation dans le délai de six mois
auxditesmadorations.
J'ai tenu, d'ailleurs, à préciser, au
tours des explications que j'ai fournies
& la Chambre qu'il ne s'agissait pas
d'un rejet en bloc de la réforme, mais
de « discriminations légitimes » à éta-
blir par les Conseils généraux ou les
Conseils d'administration appelés à sta-
tuer sur l'opportunité d'appliquer les
nouveaux droits.
Le texte « sybillin » dont mes collè-
frues des colonies et moi avons pris l'ini-
tiative est, dès lors, parfaitement clair :
tout en maintenant le principe de
l'union douanière, il fait sa juste part à
ridée de décentralisation et, par une
innovation dont on appréciera rimpor-
« M-
Lance, il appelle les assemblées locales
rt se prononcer en dernier ressort sur
l'application totale ou partielle des re-
lèvements de droits en cause, à adap-
ter les nouveaux tarifs aux conditions
générales de l'économie locale.
Il dépendra des colonies, en procé-
dant avec tout le soin désirable à l'exa-
men qui leur incombe, en usant avec
sagesse des prérogatives nouvelles qui
leur sont dévolues, de ne pas compro-
mettre le principe d'une réforme qui
peut être féconde en heureux résultat?.
Augutte Branet
Député de la HNntoII.
.1.
AU SENAT
- 0-0-
DANS LES COMMISSIONS
Négociation* avec le* Rifains
Le président du Conseil, entendu par la
Commission des Affaires étrangères, a dé-
claré qu'il avait sur les pourparlers en
cours une impression favorable. Après les
premières difficultés qui ont surgi au dé-
ut, il se dégage maintenant un sentiment
très net d'optimisme. La France veut Ja
paix, mais entend ne pas être 'dupe. VEs-
pagne aussi veut la paix. Dans ces condi-
tions, un accord qui ne lésera aucun des
Intérêts en présence doit nécessairement
Intervenir en harmonie avec l'Espagne.
8.8
A LA CHAMBRE
00
RAPPORT
M. Charles Caifort vient de déposer le
i apport dont la commission de l'Enseigne-
ment et des beaux-Arts l'avait chargé sur
les propositions de loi : 1° de M. Taittinger
tendant ii étendre le bénéfice des lois des 27
juillet 1917 et 26 octobre 1022 relatives aux
pupilles de la nation, aux enfants des sol-
dats tués sur les théâtres des opérations
extérieures ; 20 de M. Evain, tendant & ad-
mettre comme pupilles de la nation les en-
fants des militaires tombés sur les champs
de bataille du Maroc et de la Syrie ; 3° dp
M. Charles Desjardins et plusieurs de ses
collègues étendant les disposition de la loi
du 27 juillet 1917 aux orphelins dont le père
ou le soutien de famille a péri sur les théâ-
tres des opérations extérieures ou en service
à l'extérieur.
Le rapporteur conclut en demandant l'ex-
tension des dispositions de la loi du 27 juil-
let 1917, instituant les pupilles de la nation,
aux orphelins dont le père ou le soutien de
famille a péri, postérieurement à la guerre
de 1911, sur n'importe quel théâtre d'opé-
rations militaires, ou en service, à l'inté-
rieur ou à l'extérieur.
PROJET DE LOI
L'emprunt du Maroc
Le Gouvernement vient de déposer un pro-
jet de loi ayant pour* objet d'approuver, con-
formément aux dispositions de l'article 8
de la loi du 16 mars 1914 et de l'article 6
de la loi du 19 août 1920, le compt-e défini-
tif du budget des fonds d'emprunt du pro-
tectorat du Maroc pour l'exercice 1921.
PROPOSITION DE LOI
En faveur des maires d Atgérie
Le Sénat a renvoyé à la Chambre, apres
l'avoir modifiée, une proposition de loi ten-
dant à modifier l'article 2 de la loi du 11
avril 1924 relative au contingent annuel Je
croix de chevalier de la Légion d'honneur
destinées à récompenser les services rendus
par les maires des communes de France el
d'Algérie en fonctions et par ceux qui sont
restés en fonctions après le 1* août sont
Aux termes du texte voté par la Haute
Assemblée, trois croix seront décernées
pour récompenser les services exception-
nels rendus par les maires des communes
de plein exercice d'Algérie. Ce dernier, con-
tingent supplémentaire pourra être doublé
dans les deux promotions qui suivront 'a
promulgation de la présente loi.
QUESTIONS ECRITES
Rapatriement
M. Auguste Brunet, député, demande à M. le
Ministre des Colonies si la mère d'un sergent
mort pour la France au Maroc, et qui se trouve
aujourd'hui privée de toutes ressources et de
tout appui, ne peut prétendre à son rapa-
triement gratuit dans la colonie qu'elle avait
quittée pour se rapprocher de son tils et où
elle est assurée de recevoir l'aide que réclame
son infortune. (Question du 18 mars 1926.)
Réponse. Le décret du 3 juillet 1897, dans
son article 51 relatif aux concessions de pas-
sage aux frais de l'Etat, ne comprend pas les
ascendants au nombre des personnes considé-
rées comme faisant partie de la famille. Il en
résulte que le département des colonies ni
celui de la guerre, ne peuvent prendre à leur
charge le rapatriement envisagé. Il appartient
donc à l'intéressé de se mettre en instance au-
près du gouverneur de sa colonie d'origine
pour solliciter, en raison de sa situation parti-
culière, la faveur d'un retour gratuit dans cette
colonie.
1 la C–Issiit le riUféfie,
tes Mules et les Protectorats
00
Cette Commission se réunirâ (temaln ven-
dredi à 15 heures.
A l'ordre du jour :
Désignation d'un rapporteur pour le pro-
Jet 3734 portant renouvellement du privilège
d'émission de la Banque de l'Afrique Occi-
dentale.
Affaires (tivertel.
Un jugement fâcheux
--0-0--
Un des soucis constants des
Gouverneurs Généraux qui se sont
succédés depuis 30 ans à Mada-
gascar a été de défendre le commerce contre
les fraudes, les mauvaises préparations des
produits récoltés ou fabriqués par les indi-
gènes. pratiques qui ont valu à certains de
ces produits une cote inférieure sur les mar-
chés européens.
Par voie de conseils puis Par sanctions,
les indigènes ont été amenés à renoncer aux
fraudes qui consistaient à augmenter le poids
des marchandises par mélanges de matières
étrangères : terre, chiffon, gaines non dé-
cortiquées. Chaque année d'ailleurs de nom-
breux rappels de l'autorité supérieure témoi-
gnent de son souci constant dj ne laisser sor-
tir de la colonie que des marchandises
loyales. 0 0.0
De nombreux mercantis asiatiques ont re-
pris ces pratiques abolies, achetant à bas
prix et par des moyens toujours malhonné-
tes les Produits frelatés ou mal préparés.
Cest donc une vigilance de tous les instants
que les autorités administratives doivent
exercer. Le nombreuses plaintes des Cham-
bres de commerce de la Grande lie témoi-
gnent de l'importance de cette question tou-
jours à l'ordre du jour.
Malheureusement si les indigènes sont,
pour ces contraventions, de par leur statut,
soumis à la juridiction locale, encore assez
effective et rapide, il n'en est pas de même
pour les asiatiques qui doivent être déférés
devant les tribunaux français. Et les magis-
trats qui nont que rarement été en contact
avec le vrai pays, celui de la brousse, n'ap-
précient toujours Pas à leur juste valeur les
efforts de Vadministration civile pour mettre
fin à ces fraudes.
Ainsi dernièrement des plaintes nom-
breuses s'étant élevées dans une certaine ré-
gion de Madagascar contre la mauvaise pré-
paration du raphia, Tautorité locale put sur-
prendre un commerçant hindou qui vendait
les tresses après avoir trempé les tètes dans
Veau et ce pour leur donner plus de toids.
A trois francs le kilogramme l'opération
était intéressante mais autre résultat de cette
fraude as te a difficile à.déceler par l'acheteur
en gros, ce raphia pourrit et arrive en
France inutilisable. Procès-verbal fut dressé.
Le contrevenant fut déféré devant le tribunal
de première instance du lieu et condamné
h. 2 francs cC amende y moins de o fr. 40
or et encore par défaut! Ce jugement est tout
simplement déplorable et à ce taux les mer-
eantis auraient tort de se gêner f
Nous pensons bien que le magistrat qui
a ainsi jugé n'a pas connu Vimportance de
la question et les efforts de l'autorité admi-
nistrative pour enrayer un mal qui peut cau-
ser et cause d'ailleurs de gros préjudices à
tous les commerçants installés à Madagascar
et en définitive à la situation économique de
la Grande Ile.
Lucien Gasparin.
Député de la Mvnion.
Parmi les Gouverneurs
M. Dirat (Henri-Auguste-Alphonse), gouver-
neur de 38 classe des Colonies, secrétaire géné-
ral du Gouvernement général de l'Afrique Occi-
dentale Française, a été chargé de l'intérim du
Gouvernement général de cette possession,
pendant la durée de l'absence du titulaire,
autorisé à rentrer en France.
M. Tellier Théophile, administrateur en chef
des Colonies, provenant de l'Afrique Occiden-
tale Française, a été chargé, par intérim, des
fonctions de gouverneur de la Côte Française
des Somnhs. pendant l'absence de M. Chapon-
Baissac, gouverneur titulaire, autorisé à rentrer
en France.
M. Bleu Ernest-Augustin, administrateur en
chef des Colonies, a été chargé des fonctions
chef des Colonies, a 4,
de commissaire de la République par intérim
au Cameroun, pendant l'absence de M. Mar-
chand. titulaire, autorisé à rentrer en France
en congé.
NOMINATION 1
Au moment où la position prise par l'Ita-
lie et l'Angleterre en Abyssinte, exige à Dji-
bouti la présence d'un fonctionnaire habile
jouissant d'une autorité incontestée et de
l'estime unanime, nous ne pouvons qu'ap-
plaudir à la désignation de M. Tellier.
Nul doute que cet intérim prélude sous
peu à la titularisation comme gouverneur de
l'ancien conseiller technique de M. André
Hesse. 1..
Commission Supérieure
des Archives Coloniales
La Commission a discuté au cours de
sa dernière réunion, que nous avons annon-
cée, et approuvé un rapport très complet de
M. Duchène, directeur des Affaires politi-
ques au ministère des Colonies. Elle a dé-
cidé une réorganisation de la session des
Archives dont le but est de permettre la
mise plus complète à. la disposition du pu-
blic des incomparables collections conser-
vées aux Archives.
Le congrès mondial musulman
0*-
Le Comité Central du Califat des Indes a
aécept l'invitation d'Ibn Séoud d'assister
au Congrès mondial musulman qui doit se
réunir dans le Hedjaz.
Les dépenses des travaux publics
en A. O. F. en 1926
-–-0-0 ̃
L' ensemble des travaux publics entrepris en
1926 en A. O. F. va entraîner pour les diffé-
rents budgets intéressés (budget général, bud-
get des fonds d'emprunts, budgets locaux) une
dépense globale de plus de 122 millions re-
présentant 24 du total de ces budgets.
Voici la répartition de ces crédits par nature
de travaux :
Francs
1° Ports et rivières (Ports de
Dakar, Kaolack. Ziguinchor,
Saint-Louis, Conakry, aménage-
ment du Sénégal, wharf de
Vridi et de Cotonou, quais
d'Abidjan, phare de Cotonou,
barrage de Dakar-M , Bango,
matériel du port du Sénégal). 27.375 000
20 Chemins de fer (Thiès-Ni-
ger, Côte d'Ivoire, Conakry-
Kankan, Casamance, Louga-
Linghéré, Abomey-Bohicon-
Zagnanade, Porto-Novo-Coto-
nou) 53.859.756
3° Irrigations (vallée du Ni-
ger. usine du Félou) 6.800.000
40 Assistance médicale (Ecole
de médecine de Dakar, grou-
pes d' assistance médicale indi-
gène, maternités, dispensaires,
hôpitaux indigènes dans les dif-
férentes colonies) 2.606 400
• 50 Enseignement (groupes
scolaires, écoles régionales, pri-
maires, professionnelles dans les
différentes colonies) 515.600
6° Routes et ponts (dans les
différentes colonies) 7 126.500
7° Assainissement et adduc-
tion d'eau. édilité et voirie (St-
Louis. Dakar, Circonscription
de Dakar, Rufisque, Bamako,
Kaolack) construction de puits
dans différentes colonies) 11.770.468
80 Bâtiments administratifs et
logements de fonctionnaires
(Hôtel des postes de Dakar, bâ-
timents dans les différentes co-
lonies) 7019.650
9° Trooaux ogricole. et prot-
ections dans les différentes co-
lonies 3 769.600
> 10° Télégraphie, Télépho-
nie. Radiotélégraphie dans les
différentes colonies 1.304.000
Soit un total de 122.169-374
8.8 1
Ln mtriitn wiitis li rata limitai
Il Itrlpt MMM Frapiu
---D-()--
Au cours d'une tournée qu'il a récem-
ment effectuée h travers les colonies de.
l'Afrique Occidentale, M. Forbes, chef de
la mission scientifique permanente du co-
ton en A.O.F., a étudié les variétés de
coton actuellement cultivées par les indi-
gènes dans ces diverses colorues et il en a
éterminé les espèces. 11 distingue 4 zones
de cultures différentes :
1° La zone du Sud-Ouest, dans les ré-
gions maritimes ,est dépourvue de coton, à
l'exception d'une variété sauvage jï fleurs
rouges (gossypium animalum).
20 Dans les colonies de la côte de Gui-
née (zone de climat guinéen) on rencontre
des variétés sud-américaines (introduites
jadis par les négriers et qui y poussent
bien). Dans la partie Ouest de cette zone,
en Côte d'Ivoire, on trouve le coton rognon
(gossypium braziliensé) et dans la partie
Est, Togo et Dahomey, le coton du Daho-
mey (gossypium péruviannm). Dans cette
dernière région, en terres riches et profon-
des (contrée de Parahoué entre autres) on
constate que la variété Sea-Island (gossy-
pium barhadensé) y est bien établie. Dans
toute cette zone, on observe d'ailleurs le
mélange de ces diverses variétés. Malgré
?ette confusion, M. Forbes estime qu'il
era possible de sélectionner et d'amélio-
rer ohaque espèce. C'est à Parahoué (Da-
homC'y\ qu'il a rencontré le plus beau
champ indigène, parmi tous ceux qu'il
a observés en Afrique Occidentale.
3° Le colon du Soudan (gossypium punc-
tatum) à fibres courtes est répandu dans
la zone du climat sondanicn. Avec ses for-
tes et profondes racines, cette espèce s'est
bien adaptée au climat peu pluvieux de
cette région.
La culture du colon amélioré des Etats-
Unis, ainsi que la variété allen, de la Ni-
géria. pmt être favorablement envisagée
dans toutes la zone soudanienne.
4° Enfin, le coton du Soudan se rencon-
tre également dans la zone saJhéltienne. qui
appnrntt, en outre, favorable à la culture
irriguée du coton égyptien.
Lois, Décrets, Arrêtés
Arrêté du 17 avril 1926 autorisant l'intro-
duction de graines de cotonnier en Afri-
que occidentale française.
Aux ternies de cet arrôté. le Gouvernement
('nrn' de l'Afrique Occidentale Française
est, autorisé fi introduire, pour les besoins du
« Service des Textiles Il du Soudan Français,
quatre kilos de semences de coton « ("nmb')-
dia o, cultivé aux Inde* britanniques.
(J. O. du 21 avril 1926.)
TAUX DE LA PIASTRE
--0-
1^> 20 avril, le taux de la piastre à Saigon
«Ma-it ita suivant sur : Paris T. T., 16.75 ; vue,
16.80.
Dépêches d'Indochine
0
M. Varenne chez les fonctionnaires
indigènes
L'lnteramicale des fonctionnaires indigè-
nes englobant 17 associations prolessionnel-
les et plus de 2.000 fonctionnaires a reçu
le 17 avril le Gouverneur général Varenne.
Le président et le vice-président, après les
paroles di bienvenue, l'ont remercié de la
politique généreuse qu'il pratique depuis son
arrivée et qui, après avoir été définie dans
des discours est passée dans ses actes. Ils
l'ont prié d'a-gréer pour lui-même et de
transmettre au Gouvernement de la llépu-
blique l'expression de leur gratitude
Le Gouverneur général a renouvelé à
VInteramicale mdigène, l'expression de sa
bienveillance. Il la félicita lur son excel-
lent esprit ri pour la conception élevée
qu'elle se fait des rapports qu'e'le doit avoir
avec le Gouvernement. Il a déclaré que rien
ne ferait fléchir sa volonté de pratiquer une
politique conforme à la tradition française,
de collaboration de plus en plus étroite avec
la population. mais iF. a affirmé que la con-
dition de cette politique était l'ordre et la
discipline. Il lit appel à tous ceux qui sou-
haitent véritablement le développement de
la collaboration franco-annamite, pour que
les agitateurs, s'il s'en trouvait, voient
leurs manœuvres défouées et pour que l"œu-
vre entreprise se poursuive dans la con-
fiance et la tranquillité générale.
Crédit pour le logement des travailleurs
Sur avis du Conseil de défense, réuni à
Hanoi le 12 et ta avril, le Gouverneur gé-
néral a décidé qu'un crédit de 200.000 pias-
tres, réparti entre les deux exercices 1926-
1927 sciait alloué au compte du budget gé-
néral. pour la construction immédiate dans
les grands rentres, de loqements pour les
travailleurs chefs de famille. En outre une
indemnité journalière de quatre centimes
piastre sera attribuée à ces travailleurs
avec rappel du 1er janvier 1926. Cette der-
nière mesure sera étendue aux gardes indi-
gènes mariés. à
Kermesse
Le 18 avril eut lieu avec le plus vil suc-
cès à Hanoi, la kermesse organisée sous le
patronage de Mme Varenne, au prolil des
œuvres de bienfaisance locale. Le produit
total des recel tes bat de loin tous les re-
cords des fêtes antérieures, car il a dépassé
300.000 francs.
Le succès est dû en grande partie au con-
cours de la population annamite, désireuse
de manifester ainsi à la fois, sa sympathie
pour la politique du Gouverneur général el
sa gratitude pour l'effort dépensé par Mme
Varenne en faveur de toutes les œuvres
annamites de bienfaisance et d'assistance.
Cérémonie à Saigon
Le 16 avril, à 17 heures. le Gouverneur
Cngnacq a procédé solennellement à la pose
de la première pierre de la nouvelle Cham-
bre de commerce de Saïgo-n.
Retour
Pur le Paul-Lecat, sont partis le 18, ren-
trant en France avec le Gouverneur Co-
ït naeq, MM. A.-11. Fontaine. président des
Distilleries de VIndo-Chine, La Pommcraye,
président de la Chambre de Commerce de
Saigon, Le Gallen, Gouverneur général ho-
noraire.
Le Gouverneur par intérim, M. Le Fol
est arrivé à Saigon le 17 au matin et a pris
la direction des services.
Le cours du riz
20 avril
SAIGON
(Les 1.0Cn> kilos en piastres)
Riz n° 1, 2T> 0;0 brisures 111 20
Hiz n° 2, -10 0/0 lwisures 106 20
Ri/, n° 3, 50 OyO brisuive 100 20
Ikisures nO" 1 et 2 8.)
Brisures no. 3 et .i. 71 50
l'arines J)
Padidy Vinh-Long 59 50
Paddy Co-O.ong 62 ;>
Paddy Baixau 61 :¡
Paddy Bac-Lien 62 »
Copl'àh (les 100 kilos) 17 50
(Par dépêche lndo-Pacifi.)
-oeq»
L'AVIATION COLONIALE
--0-0--
Performance
On nous signale la remarquable perror-
nancc accomplie par le dernier avion-cour-
Vr de la ligne Toulouse-Casablanca-Dakar,
exploitée par la Compagnie des Lignes Aé-
riennes Latéeoère.
Parti de Toulouse le vendredi 16 avril
l\ 5 heures 15, l'avion arrivait le soir mému
à Casablanca ; il en repartait le samedi Il
à 5 heures 20, pour parvenir à Dakar le.
dimanche 18 't 13 heures 40, couvrant ainsi
en 56 heures 25 minutes, escales et arrêts
compris, les 4.700 kilomètres séparant Tou-
louse de Dakar.
Il convient de souligner qu'il ne s'agit pas
la d'un raid ni d'une manifestation iSOlée,
mais d'un service absolument régulier, ce
qui explique tout le succès rencontré par
la liaison aérienne réalisée par la Compa-
gnie Latécoère entre la France et l'Afrique
Occidentale Française.
Du Cap au Caire
Les quatre avions militaires britanniques
qui effectuent le retour du Cap au Caire
sont arrivée hier ii Kimbcrley.
Madrid-Philippines
Les aviateurs espagnols Gallarza et Lo-
riga, qui accomplissent le raid Madrid-Phi-
lippines, ont atterri A Rangoon à 14 h. 30,
venant de Calcutta.
Le capitaine Estevez, toujours en traite-
ment à Ammnm, ne continue pas le raid.
La paix au Maroc ?
o'o
Une conférence au Quai d'Orsay
Le président d'i Conseil a reçu, hier ma-
lin en audience, M. ouinones de Léon, am-
bassadeur d'Kspugne. M. Painlevé, minis-
tre de la (luerre et M. Steeg, Résident Su-
périeur au Maroc, avec lesquels il a con-
féré sur la situation au Maroc.
Les préliminaires
D'une seconde réunion des diplomate*
qui a eu lieu hier à EI-Aïoun-Sidi Meliouk,
qiii a eu lieu Iiiei@ -l t 1-*
ioû se trouve le tombeau de Bou-Auiama, le
farouche adversaire de Négrier), il semble
qu'on .peut envisager avec optimisme la
conclusion des préliminaires de la Confé-
rence d'Oudjda. Tous ceux qui sont ou
courant des affaires arabes, ne seront pas
surpris des tergiversations des Rifains qui
savent, d'autre part, que nos canons et nos
fusils ne sont pas loin.
Les opérations militaires
Grave incident
C'est le commandant Guizot, du 53* ba-
taillon de mitrailleurs indocliinois qui a été
tué dans une embuscade à Sidi-Redouane.
Cet attentat serait un ac¡.te isolé de bandi-
tisme.
Exode de bon augure
Aux dernières nounlIes, de nombreux
Hifains passeraient par El-Aïoun pour aller
travailler en Oranie.
EN SYRIE
0
Le haut commandement
La population d'Alep a fait au général
Billotte une réception enthousiaste. Dans !a.
foule compacte qui se pressait sur son pas-
sage depuis la gare jusqu'à la résidence
toutes les conversations roulaient sur son
arrivée qui a causé à Alep une satisfaction
profonde dans tous les milieux.
Nouvelles soumissions
Plusieurs tribus rebelles de la région
d'Alep ont fuit leur soumission à la suite
du bombardements par avions au cours
desquels l'une de ces tribus a eu dix-huit
tués.
–-
Soldats libérables
du Maroc et de Syrie
En raison des opérations auxquelles ont pris
part les hommes du demi-contmgent 1924 ail
Maroc et au Levant, et à titre tout a fait ex-
ceptionnel, le3 militaires français libérables du
deuxième demj-cjntingent JU2-», rapatriés du Ma-
roc et du Levant sur la métropole, la Corse,
l'Algérie et la Tunisie, rejoindront, à l'expira-
tion de leurs permissions, les corps les pLIs
rapprocha de leur domicile où ils ont été aif- c-
1is ou mis en subsistance par les dépôts -te
transition.
II,;; n'y seront maintenus que Je truips ;0:;1: i.
ternent nécessaire aux opérations de leur III.
ration et, au&sitôt après, devront être renvey'x
dons 1er PS foyers, où ils attendront le 10 Hlai
192»;. Jitt<- a laquelle ils scron!, ravés des i-, n-
tr<»les et < Jasais tI:m" la disponibilité.
J.nt.ro la date de leur renvoi dans leurs fojer»
et 11' 10 mai, ils seront considérés comme ,.,,1'
missionnaires.
Le Congo à la Foire Commerciale
de Bruxelles
–M–
1/importanee de la Section Coloniale ;* t la
7° Foire Commerciale mérite d'être don-
née en exemple aux diverses expositions
régionales de noire pays.
Le groupement du stand du Congo lxUe
o<̃e!)p,.î la Halerie de fond du Grand Hall
des machines au Cinquantenaire. Le Minis-
tère des Colonies et les grandes Sociétés
Coloniales ont pris cette année une linge
part .'i cette manifestation, écrit la Tribune
Congolaise.
Au ecnlre de la Galerie figure un beau
g,l'tllr" de produits aimablement prété par
la lirnie Bunge d'Anvers et élégamment
composé par le service des expositions du
Ministère, des Colonies. Ce groupe comporte
d".s défenses d'ivoire, du coton, du cacao,
des amandes de palme, du t'opal, etc. En
faeo de ee groupe un diorama peint par
M. Versehoote représente un intérieur
cl' iteliep d'école professionnelle ; sur des ta-
bles on a déposé les objets en bois et en
fer exécutés par les élèves indigènes et des
meubles en rotang. L'Office Colonial mon-
tre les produits d'importation, que l'on de-
mande le plus fréquemment au Congo. fn
très joli panneau se rapporte aux terri-
toires occupés : Hnunda-Lrundi. lïans un
compartiment, ou a fait figurer de forts
beaux agrandissi ments photographiques
relatifs au voyage du prince LéopoUl au
C/'-ngo. Ici sont groupés aussi les agran-
dissements montrant les belles installa-
tions de l'Université Coloniale d'Anvers,
l'n panneau est. couvert, par la documen-
tation du service de propagande coloniale:
s.' 'laire.
Dans le S^tnrid de fl niou Minière on re-
marque le stade final de la transforma»
tion des métaux produits par le Kafanga
Plus loin, de jolies réductions des ha-
t';))i\ en service au Congo. Knlin, le skairt
de la, librairie coloniale Weverberg tl'r-
sente toutes 1< s publications sur le Con«io
h,.l,.
.1.
TROUPES COLONIALES
Les engagements pour l'Indochine
Il raj>pi\«'- que les engagements et les ren-
gagements im« pour une colonie ou 1111
groupe de '-oMue.-, ^>nl. artuolietnent adaii»
pour le groujv je l'Indochine.
iviur tous renseignements, s'adres-ep :-ott.
aux eoniinands/nts des bureaux de. recrutement,
^od aux chefs d,» corp-. du 22* régiment d'in-
fanterie e Moniale ou au :t:-;o régiment
d'artiMerle coloniale Toulon).
- --- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 1
0
Les Annales Coloniales
JOURNAL QUOTIDIEN
LES ARTICLES PUIIUts PAR hLES ANNALES COLONIALES" SONT LA PROPRIÉTÉ
( EXCLUSIVE DU JOURNAL
f jr^rumanjn.n.r.-.- ~r.nn n
Lm An noncet et Réclame» sont reçue* aux Bureaux du Journal d dan» la Agences de PublicUé
DIRECTEURS : MARCEL RUEDEL et L.-G. THEBAULT
RéditlitB et Admisiitraticn : 34, Rue du Mont-Thabor, PARIS-1" Téléphone : LOUVRE 19-37
Un an 0 mois H n.
8WH le supplément L' 120 n 45 a 25 »
- inuatré ( Etranger - 120 * 45 » 35 »
On s'abonne da. tout les Bureaux de porte et chez les principaux libraires
us cologils et les mijugon des droits de douane 1
̃||» '4- -
Mon excellent collègue, Etienne An-
tlonelli, chez qui la (t critique des tex-
les » n'a pas perdu ses droits, se deman-
de ici même quelle est la portée exacte
'de la disposition suivante que mes collè-
igues coloniaux et moi avons fait insé-
rer in line dans la loi du 3 avril 1926
(portant relèvement de 30 des droits
Inscrits au tarif douanier métropolitain.
« Les majorations ci-dessus sont ap-
Ïdicables d'office aux colonies assimi-
ées, si, dans un délai de six mois, et
:suit'ant la procédure habituelle, elles
n'ont pas renoncé au bénéfice de la ré-
forme. »
Ou ce texte veut dire qu'un délai de
six mois est accordé aux colonies pla-
cées dans le cadre de l'assimilation
douanière pour présenter leurs deman-
des de dérogations, soumises ensuite à
la procédure des décrets en Conseil
d'Etat et l'on enfonce une porte ou-
verte ;
Ou Il signifie que les colonies sont dis-
pensées d'appliquer les relèvements de
tarifs de la loi du 3 avril si, dans les
six mois, elles y ont « renoncé », mais
alors les termes « suivant la procédure
'habituelle » viennent annuler l'effet qui
Ktrait avoir été recherché par les au-
leurs de cette innovation.
Les mots « applicables d'office dans
Be délai de six mois » le laissent, par
ailleurs, fort perplexe :
De l'analyse de la législation du Il
ganvier 1802 et des actes postérieurs
,qui l'ont modifiée ou interprétée, An-
tonelli croit pouvoir conclure, en effet,
que « jusqu'en 1910, les augmentations
e droits du tarif métropolitain étaient
Considérées comme Applicables ipso
facto aux colonies assimilées », mais
que, depuis 1910, s'afllrme la tendance
il en réserver l'application jusqu'à la
toromulgation des décrets de déroga-
tions, si bien que notre texte consti-
tuerait un retour à l'interprétation la
• plus stricte de la loi de 1892.
flous ne sommes pas aussi assurés
au'Antonelli de la a tendance » - qui
lui semble aujourd'hui dûment établie
-" à subordonner l'application de nou-
peaux tarifs à l'intervention des décrets
Statuant sur les demandes d'exception
nue les assemblées locales, aux termes
vie l'article 3, alinéa 4, de la loi du il
ganvier 1892, sont admises à formuler.
A l'opposé, nous constatons l'intention
Srès nettement affirmée de la Commis.
eion des Douanes de la Chambre ae
limiter à six mois le délai'imparti aux
:colonies « assimilées » pour rendre exé-
cutoires sur leur propre territoire les
sul'es promulguées dans la Métro-
tole : « Si les colonies, écrit expressé-
ment son rapporteur, M. Henry Le
Mire, ont bien la faculté de demander
des dérogations aux mesures douante.
res métropolitaines, il n'appartient pas
'à Vautorité locale d'ajourner au delà de
14 , rériode de six mois fixée par le Con-
teil d'Etat la mise en vigueur des dis-
positions décidées pour la Métropole
ou de n'en 'assurer qu'une promulgat-
ion partielle. »
Telle est, dans son état le plus récent,
la doctrine de la Commission compé-
tente de la Chambre et quelques réser-
ves que nous puissions faire quant à la
véritable portée de l'avis de la haute ju-
ridiction sur lequel elle est basée, il
nous faut bien tenir compte d'une indi-
cation aussi péremptoire.
Oue dit donc notre texte ?
Entrant dans les vues de la Commis-
sion des Douanes qui considère les co-
lonies m assimilées » comme formant
avec la France continentale « un seul
territoire douanier M, il étend d'office
aux colonies dites du premier groupe
des nouveaux tarifs. Mais, en même
temps, il remet aux collectivités inté-
ressées elles-mêmes le soin d'apprécier,
en fonction de leur situation géographi-
que et économique, les répercussions
de ces nouveaux droits sur leurs échan-
ges, la « procédure habituelle » consis-
tant dans la consultation des assemblées
locales. Il ne peut être question de l'in-
tervention de décrets en Conseil d'Etat
pour fixer les « dérogations » puis-
que ici nous ne sommes en présence que
de deux alternatives : application d'of-
fice de nouvelles majorations ou ré-
nonciation dans le délai de six mois
auxditesmadorations.
J'ai tenu, d'ailleurs, à préciser, au
tours des explications que j'ai fournies
& la Chambre qu'il ne s'agissait pas
d'un rejet en bloc de la réforme, mais
de « discriminations légitimes » à éta-
blir par les Conseils généraux ou les
Conseils d'administration appelés à sta-
tuer sur l'opportunité d'appliquer les
nouveaux droits.
Le texte « sybillin » dont mes collè-
frues des colonies et moi avons pris l'ini-
tiative est, dès lors, parfaitement clair :
tout en maintenant le principe de
l'union douanière, il fait sa juste part à
ridée de décentralisation et, par une
innovation dont on appréciera rimpor-
« M-
Lance, il appelle les assemblées locales
rt se prononcer en dernier ressort sur
l'application totale ou partielle des re-
lèvements de droits en cause, à adap-
ter les nouveaux tarifs aux conditions
générales de l'économie locale.
Il dépendra des colonies, en procé-
dant avec tout le soin désirable à l'exa-
men qui leur incombe, en usant avec
sagesse des prérogatives nouvelles qui
leur sont dévolues, de ne pas compro-
mettre le principe d'une réforme qui
peut être féconde en heureux résultat?.
Augutte Branet
Député de la HNntoII.
.1.
AU SENAT
- 0-0-
DANS LES COMMISSIONS
Négociation* avec le* Rifains
Le président du Conseil, entendu par la
Commission des Affaires étrangères, a dé-
claré qu'il avait sur les pourparlers en
cours une impression favorable. Après les
premières difficultés qui ont surgi au dé-
ut, il se dégage maintenant un sentiment
très net d'optimisme. La France veut Ja
paix, mais entend ne pas être 'dupe. VEs-
pagne aussi veut la paix. Dans ces condi-
tions, un accord qui ne lésera aucun des
Intérêts en présence doit nécessairement
Intervenir en harmonie avec l'Espagne.
8.8
A LA CHAMBRE
00
RAPPORT
M. Charles Caifort vient de déposer le
i apport dont la commission de l'Enseigne-
ment et des beaux-Arts l'avait chargé sur
les propositions de loi : 1° de M. Taittinger
tendant ii étendre le bénéfice des lois des 27
juillet 1917 et 26 octobre 1022 relatives aux
pupilles de la nation, aux enfants des sol-
dats tués sur les théâtres des opérations
extérieures ; 20 de M. Evain, tendant & ad-
mettre comme pupilles de la nation les en-
fants des militaires tombés sur les champs
de bataille du Maroc et de la Syrie ; 3° dp
M. Charles Desjardins et plusieurs de ses
collègues étendant les disposition de la loi
du 27 juillet 1917 aux orphelins dont le père
ou le soutien de famille a péri sur les théâ-
tres des opérations extérieures ou en service
à l'extérieur.
Le rapporteur conclut en demandant l'ex-
tension des dispositions de la loi du 27 juil-
let 1917, instituant les pupilles de la nation,
aux orphelins dont le père ou le soutien de
famille a péri, postérieurement à la guerre
de 1911, sur n'importe quel théâtre d'opé-
rations militaires, ou en service, à l'inté-
rieur ou à l'extérieur.
PROJET DE LOI
L'emprunt du Maroc
Le Gouvernement vient de déposer un pro-
jet de loi ayant pour* objet d'approuver, con-
formément aux dispositions de l'article 8
de la loi du 16 mars 1914 et de l'article 6
de la loi du 19 août 1920, le compt-e défini-
tif du budget des fonds d'emprunt du pro-
tectorat du Maroc pour l'exercice 1921.
PROPOSITION DE LOI
En faveur des maires d Atgérie
Le Sénat a renvoyé à la Chambre, apres
l'avoir modifiée, une proposition de loi ten-
dant à modifier l'article 2 de la loi du 11
avril 1924 relative au contingent annuel Je
croix de chevalier de la Légion d'honneur
destinées à récompenser les services rendus
par les maires des communes de France el
d'Algérie en fonctions et par ceux qui sont
restés en fonctions après le 1* août sont
Aux termes du texte voté par la Haute
Assemblée, trois croix seront décernées
pour récompenser les services exception-
nels rendus par les maires des communes
de plein exercice d'Algérie. Ce dernier, con-
tingent supplémentaire pourra être doublé
dans les deux promotions qui suivront 'a
promulgation de la présente loi.
QUESTIONS ECRITES
Rapatriement
M. Auguste Brunet, député, demande à M. le
Ministre des Colonies si la mère d'un sergent
mort pour la France au Maroc, et qui se trouve
aujourd'hui privée de toutes ressources et de
tout appui, ne peut prétendre à son rapa-
triement gratuit dans la colonie qu'elle avait
quittée pour se rapprocher de son tils et où
elle est assurée de recevoir l'aide que réclame
son infortune. (Question du 18 mars 1926.)
Réponse. Le décret du 3 juillet 1897, dans
son article 51 relatif aux concessions de pas-
sage aux frais de l'Etat, ne comprend pas les
ascendants au nombre des personnes considé-
rées comme faisant partie de la famille. Il en
résulte que le département des colonies ni
celui de la guerre, ne peuvent prendre à leur
charge le rapatriement envisagé. Il appartient
donc à l'intéressé de se mettre en instance au-
près du gouverneur de sa colonie d'origine
pour solliciter, en raison de sa situation parti-
culière, la faveur d'un retour gratuit dans cette
colonie.
1 la C–Issiit le riUféfie,
tes Mules et les Protectorats
00
Cette Commission se réunirâ (temaln ven-
dredi à 15 heures.
A l'ordre du jour :
Désignation d'un rapporteur pour le pro-
Jet 3734 portant renouvellement du privilège
d'émission de la Banque de l'Afrique Occi-
dentale.
Affaires (tivertel.
Un jugement fâcheux
--0-0--
Un des soucis constants des
Gouverneurs Généraux qui se sont
succédés depuis 30 ans à Mada-
gascar a été de défendre le commerce contre
les fraudes, les mauvaises préparations des
produits récoltés ou fabriqués par les indi-
gènes. pratiques qui ont valu à certains de
ces produits une cote inférieure sur les mar-
chés européens.
Par voie de conseils puis Par sanctions,
les indigènes ont été amenés à renoncer aux
fraudes qui consistaient à augmenter le poids
des marchandises par mélanges de matières
étrangères : terre, chiffon, gaines non dé-
cortiquées. Chaque année d'ailleurs de nom-
breux rappels de l'autorité supérieure témoi-
gnent de son souci constant dj ne laisser sor-
tir de la colonie que des marchandises
loyales. 0 0.0
De nombreux mercantis asiatiques ont re-
pris ces pratiques abolies, achetant à bas
prix et par des moyens toujours malhonné-
tes les Produits frelatés ou mal préparés.
Cest donc une vigilance de tous les instants
que les autorités administratives doivent
exercer. Le nombreuses plaintes des Cham-
bres de commerce de la Grande lie témoi-
gnent de l'importance de cette question tou-
jours à l'ordre du jour.
Malheureusement si les indigènes sont,
pour ces contraventions, de par leur statut,
soumis à la juridiction locale, encore assez
effective et rapide, il n'en est pas de même
pour les asiatiques qui doivent être déférés
devant les tribunaux français. Et les magis-
trats qui nont que rarement été en contact
avec le vrai pays, celui de la brousse, n'ap-
précient toujours Pas à leur juste valeur les
efforts de Vadministration civile pour mettre
fin à ces fraudes.
Ainsi dernièrement des plaintes nom-
breuses s'étant élevées dans une certaine ré-
gion de Madagascar contre la mauvaise pré-
paration du raphia, Tautorité locale put sur-
prendre un commerçant hindou qui vendait
les tresses après avoir trempé les tètes dans
Veau et ce pour leur donner plus de toids.
A trois francs le kilogramme l'opération
était intéressante mais autre résultat de cette
fraude as te a difficile à.déceler par l'acheteur
en gros, ce raphia pourrit et arrive en
France inutilisable. Procès-verbal fut dressé.
Le contrevenant fut déféré devant le tribunal
de première instance du lieu et condamné
h. 2 francs cC amende y moins de o fr. 40
or et encore par défaut! Ce jugement est tout
simplement déplorable et à ce taux les mer-
eantis auraient tort de se gêner f
Nous pensons bien que le magistrat qui
a ainsi jugé n'a pas connu Vimportance de
la question et les efforts de l'autorité admi-
nistrative pour enrayer un mal qui peut cau-
ser et cause d'ailleurs de gros préjudices à
tous les commerçants installés à Madagascar
et en définitive à la situation économique de
la Grande Ile.
Lucien Gasparin.
Député de la Mvnion.
Parmi les Gouverneurs
M. Dirat (Henri-Auguste-Alphonse), gouver-
neur de 38 classe des Colonies, secrétaire géné-
ral du Gouvernement général de l'Afrique Occi-
dentale Française, a été chargé de l'intérim du
Gouvernement général de cette possession,
pendant la durée de l'absence du titulaire,
autorisé à rentrer en France.
M. Tellier Théophile, administrateur en chef
des Colonies, provenant de l'Afrique Occiden-
tale Française, a été chargé, par intérim, des
fonctions de gouverneur de la Côte Française
des Somnhs. pendant l'absence de M. Chapon-
Baissac, gouverneur titulaire, autorisé à rentrer
en France.
M. Bleu Ernest-Augustin, administrateur en
chef des Colonies, a été chargé des fonctions
chef des Colonies, a 4,
de commissaire de la République par intérim
au Cameroun, pendant l'absence de M. Mar-
chand. titulaire, autorisé à rentrer en France
en congé.
NOMINATION 1
Au moment où la position prise par l'Ita-
lie et l'Angleterre en Abyssinte, exige à Dji-
bouti la présence d'un fonctionnaire habile
jouissant d'une autorité incontestée et de
l'estime unanime, nous ne pouvons qu'ap-
plaudir à la désignation de M. Tellier.
Nul doute que cet intérim prélude sous
peu à la titularisation comme gouverneur de
l'ancien conseiller technique de M. André
Hesse. 1..
Commission Supérieure
des Archives Coloniales
La Commission a discuté au cours de
sa dernière réunion, que nous avons annon-
cée, et approuvé un rapport très complet de
M. Duchène, directeur des Affaires politi-
ques au ministère des Colonies. Elle a dé-
cidé une réorganisation de la session des
Archives dont le but est de permettre la
mise plus complète à. la disposition du pu-
blic des incomparables collections conser-
vées aux Archives.
Le congrès mondial musulman
0*-
Le Comité Central du Califat des Indes a
aécept l'invitation d'Ibn Séoud d'assister
au Congrès mondial musulman qui doit se
réunir dans le Hedjaz.
Les dépenses des travaux publics
en A. O. F. en 1926
-–-0-0 ̃
L' ensemble des travaux publics entrepris en
1926 en A. O. F. va entraîner pour les diffé-
rents budgets intéressés (budget général, bud-
get des fonds d'emprunts, budgets locaux) une
dépense globale de plus de 122 millions re-
présentant 24 du total de ces budgets.
Voici la répartition de ces crédits par nature
de travaux :
Francs
1° Ports et rivières (Ports de
Dakar, Kaolack. Ziguinchor,
Saint-Louis, Conakry, aménage-
ment du Sénégal, wharf de
Vridi et de Cotonou, quais
d'Abidjan, phare de Cotonou,
barrage de Dakar-M , Bango,
matériel du port du Sénégal). 27.375 000
20 Chemins de fer (Thiès-Ni-
ger, Côte d'Ivoire, Conakry-
Kankan, Casamance, Louga-
Linghéré, Abomey-Bohicon-
Zagnanade, Porto-Novo-Coto-
nou) 53.859.756
3° Irrigations (vallée du Ni-
ger. usine du Félou) 6.800.000
40 Assistance médicale (Ecole
de médecine de Dakar, grou-
pes d' assistance médicale indi-
gène, maternités, dispensaires,
hôpitaux indigènes dans les dif-
férentes colonies) 2.606 400
• 50 Enseignement (groupes
scolaires, écoles régionales, pri-
maires, professionnelles dans les
différentes colonies) 515.600
6° Routes et ponts (dans les
différentes colonies) 7 126.500
7° Assainissement et adduc-
tion d'eau. édilité et voirie (St-
Louis. Dakar, Circonscription
de Dakar, Rufisque, Bamako,
Kaolack) construction de puits
dans différentes colonies) 11.770.468
80 Bâtiments administratifs et
logements de fonctionnaires
(Hôtel des postes de Dakar, bâ-
timents dans les différentes co-
lonies) 7019.650
9° Trooaux ogricole. et prot-
ections dans les différentes co-
lonies 3 769.600
> 10° Télégraphie, Télépho-
nie. Radiotélégraphie dans les
différentes colonies 1.304.000
Soit un total de 122.169-374
8.8 1
Ln mtriitn wiitis li rata limitai
Il Itrlpt MMM Frapiu
---D-()--
Au cours d'une tournée qu'il a récem-
ment effectuée h travers les colonies de.
l'Afrique Occidentale, M. Forbes, chef de
la mission scientifique permanente du co-
ton en A.O.F., a étudié les variétés de
coton actuellement cultivées par les indi-
gènes dans ces diverses colorues et il en a
éterminé les espèces. 11 distingue 4 zones
de cultures différentes :
1° La zone du Sud-Ouest, dans les ré-
gions maritimes ,est dépourvue de coton, à
l'exception d'une variété sauvage jï fleurs
rouges (gossypium animalum).
20 Dans les colonies de la côte de Gui-
née (zone de climat guinéen) on rencontre
des variétés sud-américaines (introduites
jadis par les négriers et qui y poussent
bien). Dans la partie Ouest de cette zone,
en Côte d'Ivoire, on trouve le coton rognon
(gossypium braziliensé) et dans la partie
Est, Togo et Dahomey, le coton du Daho-
mey (gossypium péruviannm). Dans cette
dernière région, en terres riches et profon-
des (contrée de Parahoué entre autres) on
constate que la variété Sea-Island (gossy-
pium barhadensé) y est bien établie. Dans
toute cette zone, on observe d'ailleurs le
mélange de ces diverses variétés. Malgré
?ette confusion, M. Forbes estime qu'il
era possible de sélectionner et d'amélio-
rer ohaque espèce. C'est à Parahoué (Da-
homC'y\ qu'il a rencontré le plus beau
champ indigène, parmi tous ceux qu'il
a observés en Afrique Occidentale.
3° Le colon du Soudan (gossypium punc-
tatum) à fibres courtes est répandu dans
la zone du climat sondanicn. Avec ses for-
tes et profondes racines, cette espèce s'est
bien adaptée au climat peu pluvieux de
cette région.
La culture du colon amélioré des Etats-
Unis, ainsi que la variété allen, de la Ni-
géria. pmt être favorablement envisagée
dans toutes la zone soudanienne.
4° Enfin, le coton du Soudan se rencon-
tre également dans la zone saJhéltienne. qui
appnrntt, en outre, favorable à la culture
irriguée du coton égyptien.
Lois, Décrets, Arrêtés
Arrêté du 17 avril 1926 autorisant l'intro-
duction de graines de cotonnier en Afri-
que occidentale française.
Aux ternies de cet arrôté. le Gouvernement
('nrn' de l'Afrique Occidentale Française
est, autorisé fi introduire, pour les besoins du
« Service des Textiles Il du Soudan Français,
quatre kilos de semences de coton « ("nmb')-
dia o, cultivé aux Inde* britanniques.
(J. O. du 21 avril 1926.)
TAUX DE LA PIASTRE
--0-
1^> 20 avril, le taux de la piastre à Saigon
«Ma-it ita suivant sur : Paris T. T., 16.75 ; vue,
16.80.
Dépêches d'Indochine
0
M. Varenne chez les fonctionnaires
indigènes
L'lnteramicale des fonctionnaires indigè-
nes englobant 17 associations prolessionnel-
les et plus de 2.000 fonctionnaires a reçu
le 17 avril le Gouverneur général Varenne.
Le président et le vice-président, après les
paroles di bienvenue, l'ont remercié de la
politique généreuse qu'il pratique depuis son
arrivée et qui, après avoir été définie dans
des discours est passée dans ses actes. Ils
l'ont prié d'a-gréer pour lui-même et de
transmettre au Gouvernement de la llépu-
blique l'expression de leur gratitude
Le Gouverneur général a renouvelé à
VInteramicale mdigène, l'expression de sa
bienveillance. Il la félicita lur son excel-
lent esprit ri pour la conception élevée
qu'elle se fait des rapports qu'e'le doit avoir
avec le Gouvernement. Il a déclaré que rien
ne ferait fléchir sa volonté de pratiquer une
politique conforme à la tradition française,
de collaboration de plus en plus étroite avec
la population. mais iF. a affirmé que la con-
dition de cette politique était l'ordre et la
discipline. Il lit appel à tous ceux qui sou-
haitent véritablement le développement de
la collaboration franco-annamite, pour que
les agitateurs, s'il s'en trouvait, voient
leurs manœuvres défouées et pour que l"œu-
vre entreprise se poursuive dans la con-
fiance et la tranquillité générale.
Crédit pour le logement des travailleurs
Sur avis du Conseil de défense, réuni à
Hanoi le 12 et ta avril, le Gouverneur gé-
néral a décidé qu'un crédit de 200.000 pias-
tres, réparti entre les deux exercices 1926-
1927 sciait alloué au compte du budget gé-
néral. pour la construction immédiate dans
les grands rentres, de loqements pour les
travailleurs chefs de famille. En outre une
indemnité journalière de quatre centimes
piastre sera attribuée à ces travailleurs
avec rappel du 1er janvier 1926. Cette der-
nière mesure sera étendue aux gardes indi-
gènes mariés. à
Kermesse
Le 18 avril eut lieu avec le plus vil suc-
cès à Hanoi, la kermesse organisée sous le
patronage de Mme Varenne, au prolil des
œuvres de bienfaisance locale. Le produit
total des recel tes bat de loin tous les re-
cords des fêtes antérieures, car il a dépassé
300.000 francs.
Le succès est dû en grande partie au con-
cours de la population annamite, désireuse
de manifester ainsi à la fois, sa sympathie
pour la politique du Gouverneur général el
sa gratitude pour l'effort dépensé par Mme
Varenne en faveur de toutes les œuvres
annamites de bienfaisance et d'assistance.
Cérémonie à Saigon
Le 16 avril, à 17 heures. le Gouverneur
Cngnacq a procédé solennellement à la pose
de la première pierre de la nouvelle Cham-
bre de commerce de Saïgo-n.
Retour
Pur le Paul-Lecat, sont partis le 18, ren-
trant en France avec le Gouverneur Co-
ït naeq, MM. A.-11. Fontaine. président des
Distilleries de VIndo-Chine, La Pommcraye,
président de la Chambre de Commerce de
Saigon, Le Gallen, Gouverneur général ho-
noraire.
Le Gouverneur par intérim, M. Le Fol
est arrivé à Saigon le 17 au matin et a pris
la direction des services.
Le cours du riz
20 avril
SAIGON
(Les 1.0Cn> kilos en piastres)
Riz n° 1, 2T> 0;0 brisures 111 20
Hiz n° 2, -10 0/0 lwisures 106 20
Ri/, n° 3, 50 OyO brisuive 100 20
Ikisures nO" 1 et 2 8.)
Brisures no. 3 et .i. 71 50
l'arines J)
Padidy Vinh-Long 59 50
Paddy Co-O.ong 62 ;>
Paddy Baixau 61 :¡
Paddy Bac-Lien 62 »
Copl'àh (les 100 kilos) 17 50
(Par dépêche lndo-Pacifi.)
-oeq»
L'AVIATION COLONIALE
--0-0--
Performance
On nous signale la remarquable perror-
nancc accomplie par le dernier avion-cour-
Vr de la ligne Toulouse-Casablanca-Dakar,
exploitée par la Compagnie des Lignes Aé-
riennes Latéeoère.
Parti de Toulouse le vendredi 16 avril
l\ 5 heures 15, l'avion arrivait le soir mému
à Casablanca ; il en repartait le samedi Il
à 5 heures 20, pour parvenir à Dakar le.
dimanche 18 't 13 heures 40, couvrant ainsi
en 56 heures 25 minutes, escales et arrêts
compris, les 4.700 kilomètres séparant Tou-
louse de Dakar.
Il convient de souligner qu'il ne s'agit pas
la d'un raid ni d'une manifestation iSOlée,
mais d'un service absolument régulier, ce
qui explique tout le succès rencontré par
la liaison aérienne réalisée par la Compa-
gnie Latécoère entre la France et l'Afrique
Occidentale Française.
Du Cap au Caire
Les quatre avions militaires britanniques
qui effectuent le retour du Cap au Caire
sont arrivée hier ii Kimbcrley.
Madrid-Philippines
Les aviateurs espagnols Gallarza et Lo-
riga, qui accomplissent le raid Madrid-Phi-
lippines, ont atterri A Rangoon à 14 h. 30,
venant de Calcutta.
Le capitaine Estevez, toujours en traite-
ment à Ammnm, ne continue pas le raid.
La paix au Maroc ?
o'o
Une conférence au Quai d'Orsay
Le président d'i Conseil a reçu, hier ma-
lin en audience, M. ouinones de Léon, am-
bassadeur d'Kspugne. M. Painlevé, minis-
tre de la (luerre et M. Steeg, Résident Su-
périeur au Maroc, avec lesquels il a con-
féré sur la situation au Maroc.
Les préliminaires
D'une seconde réunion des diplomate*
qui a eu lieu hier à EI-Aïoun-Sidi Meliouk,
qiii a eu lieu Iiiei@ -l t 1-*
ioû se trouve le tombeau de Bou-Auiama, le
farouche adversaire de Négrier), il semble
qu'on .peut envisager avec optimisme la
conclusion des préliminaires de la Confé-
rence d'Oudjda. Tous ceux qui sont ou
courant des affaires arabes, ne seront pas
surpris des tergiversations des Rifains qui
savent, d'autre part, que nos canons et nos
fusils ne sont pas loin.
Les opérations militaires
Grave incident
C'est le commandant Guizot, du 53* ba-
taillon de mitrailleurs indocliinois qui a été
tué dans une embuscade à Sidi-Redouane.
Cet attentat serait un ac¡.te isolé de bandi-
tisme.
Exode de bon augure
Aux dernières nounlIes, de nombreux
Hifains passeraient par El-Aïoun pour aller
travailler en Oranie.
EN SYRIE
0
Le haut commandement
La population d'Alep a fait au général
Billotte une réception enthousiaste. Dans !a.
foule compacte qui se pressait sur son pas-
sage depuis la gare jusqu'à la résidence
toutes les conversations roulaient sur son
arrivée qui a causé à Alep une satisfaction
profonde dans tous les milieux.
Nouvelles soumissions
Plusieurs tribus rebelles de la région
d'Alep ont fuit leur soumission à la suite
du bombardements par avions au cours
desquels l'une de ces tribus a eu dix-huit
tués.
–-
Soldats libérables
du Maroc et de Syrie
En raison des opérations auxquelles ont pris
part les hommes du demi-contmgent 1924 ail
Maroc et au Levant, et à titre tout a fait ex-
ceptionnel, le3 militaires français libérables du
deuxième demj-cjntingent JU2-», rapatriés du Ma-
roc et du Levant sur la métropole, la Corse,
l'Algérie et la Tunisie, rejoindront, à l'expira-
tion de leurs permissions, les corps les pLIs
rapprocha de leur domicile où ils ont été aif- c-
1is ou mis en subsistance par les dépôts -te
transition.
II,;; n'y seront maintenus que Je truips ;0:;1: i.
ternent nécessaire aux opérations de leur III.
ration et, au&sitôt après, devront être renvey'x
dons 1er PS foyers, où ils attendront le 10 Hlai
192»;. Jitt<- a laquelle ils scron!, ravés des i-, n-
tr<»les et < Jasais tI:m" la disponibilité.
J.nt.ro la date de leur renvoi dans leurs fojer»
et 11' 10 mai, ils seront considérés comme ,.,,1'
missionnaires.
Le Congo à la Foire Commerciale
de Bruxelles
–M–
1/importanee de la Section Coloniale ;* t la
7° Foire Commerciale mérite d'être don-
née en exemple aux diverses expositions
régionales de noire pays.
Le groupement du stand du Congo lxUe
o<̃e!)p,.î la Halerie de fond du Grand Hall
des machines au Cinquantenaire. Le Minis-
tère des Colonies et les grandes Sociétés
Coloniales ont pris cette année une linge
part .'i cette manifestation, écrit la Tribune
Congolaise.
Au ecnlre de la Galerie figure un beau
g,l'tllr" de produits aimablement prété par
la lirnie Bunge d'Anvers et élégamment
composé par le service des expositions du
Ministère, des Colonies. Ce groupe comporte
d".s défenses d'ivoire, du coton, du cacao,
des amandes de palme, du t'opal, etc. En
faeo de ee groupe un diorama peint par
M. Versehoote représente un intérieur
cl' iteliep d'école professionnelle ; sur des ta-
bles on a déposé les objets en bois et en
fer exécutés par les élèves indigènes et des
meubles en rotang. L'Office Colonial mon-
tre les produits d'importation, que l'on de-
mande le plus fréquemment au Congo. fn
très joli panneau se rapporte aux terri-
toires occupés : Hnunda-Lrundi. lïans un
compartiment, ou a fait figurer de forts
beaux agrandissi ments photographiques
relatifs au voyage du prince LéopoUl au
C/'-ngo. Ici sont groupés aussi les agran-
dissements montrant les belles installa-
tions de l'Université Coloniale d'Anvers,
l'n panneau est. couvert, par la documen-
tation du service de propagande coloniale:
s.' 'laire.
Dans le S^tnrid de fl niou Minière on re-
marque le stade final de la transforma»
tion des métaux produits par le Kafanga
Plus loin, de jolies réductions des ha-
t';))i\ en service au Congo. Knlin, le skairt
de la, librairie coloniale Weverberg tl'r-
sente toutes 1< s publications sur le Con«io
h,.l,.
.1.
TROUPES COLONIALES
Les engagements pour l'Indochine
Il raj>pi\«'- que les engagements et les ren-
gagements im« pour une colonie ou 1111
groupe de '-oMue.-, ^>nl. artuolietnent adaii»
pour le groujv je l'Indochine.
iviur tous renseignements, s'adres-ep :-ott.
aux eoniinands/nts des bureaux de. recrutement,
^od aux chefs d,» corp-. du 22* régiment d'in-
fanterie e Moniale ou au :t:-;o régiment
d'artiMerle coloniale Toulon).
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