Presse et revues
20 pages
Titre : Annales de l'Institut colonial de Bordeaux
Auteur : Institut colonial (Bordeaux). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Institut colonial (Bordeaux)
Date d'édition : 1915-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693642v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 février 1915 01 février 1915
Description : 1915/02/01 (A3,N21)-1915/02/28. 1915/02/01 (A3,N21)-1915/02/28.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9805577k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-3105
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/12/2017
INSTITUT COLONIAL DE BORDEAUX
Bulletin Mensuel
gn,,e ign ements
Commerciaux
er Economiques
Supplément aux " ANNALES
de l'Institut Colonial de Bordeaux
3' Année - Février 1915 - N° 21
SOMMAIRE :
Le Congrès et l'Exposition du caoutchouc à Batavia.
Les Chemins de fer coloniaux français en 1914.
Informations diverses.
« Actes officiels intéressant les colonies. — Actes du pou-
voir central. — Actes îles pouvoirs locaux.
Avis d'adjudication.
Tableau des services postaux Bordeaux-Colonies.
Tarif des colis postaux à destination des Colonies.
Coût des télégrammes coloniaux.
Le Congrès et l'Exposition
du Caoutchouc à Batavia
Le congrès et l'exposition, du caoutchouc,
qui devaient avoir lieu dans les premiers jours
de septembre et pour lesquels Batavia prépa-
rait des fêtes brillantes, se sont inaugurés seu-
lement le 19 octobre et sans solennité, en vue
du malaise général provoqué par la guerre en
Europe.
La première conférence fut faite par M. Cra-
mer, de Buitenzorg, sur la sélection de l'hévéa.
L'orateur fit ressortir l'intérêt qu'il y a à im-
porter directement du pays d'origine des se-
mences d'hevea brasiliensis, à séparer ensuite
rigoureusement les résultats que l'on en ob-
tient; il engage aussi les producteurs à essayer
l'importation d'autres espèces d'hévéa. Pen-
dant son voyage au Brésil, M. Cramer a ren-
contré bien des espèces, qu'il a semées à Java
et dont il a obtenu de jeunes plants très ro-
bustes. Pour la sélection, il est nécessaire de
prendre des semences d'arbres séparées; de
les choisir parmi les arbres sains et âgés; de
donner à -ces arbres plus d'espace et de ne
plus les saigner.
Après une discussion, à laquelle prirent
part plusieurs personnes, M. Cramer dit en-
core qu'il ne faut pas croire que l'hévéa exige
un terrain élevé, parce que les Brésiliens af-
firment, que le caoutchouc venu « d'en haut .»
est le meilleur. Par cette expression, ils dési-
gnent la Haute-Amazone, qui coule en entier
dans une immense plaine.
M. Gallagher traite ensuite de : « The signi-
ficance of branching young heveatrees. » A
son avis, les épreuves faites jusqu'ici ne peu -
vent encore donner lieu à une conclusion dé-
finitive.
Ont été discutées ce même jour, les maladies
du caoutchouc, en particulier celles qui se
produisent aux Indes néerlandaises, telles le
cancer « Phytophthora Faberi et la Fomes se-
mitosus », les désinfectants et les remèdes à
employer. Plusieurs congressistes sont d'ac -
cord que le cancer du cacao et de l'hévéa, à
Java comme à Ceylan, est dû à la Phytophtora.
Le docteur Gehrmann, directeur du Jardin Bo
ta nique de Habaul, en Nouvelle-Guinée alle-
mande, croit que le cancer du cacao el celui
de l'hévéa ne sont pas causés par le même
parasite.
Le second jour du congrès fut consacré aux
catcherops et aux cultures intermédiaires. En
général, les congressistes se prononcent pour,
tout au plus, deux cultures à la fois, savoir
le café et l'hévéa, dont l'un des deux doit dis-
paraître au bout de quelques années. Certains
cependant, sont d'avis que plus de deux cultu-
res mélangées offrent une sécurité plus gran
de, que tout dépend de la condition du terrain.
La manière de planter et l'espace à donner
aux arbres donnèrent lieu à des discussions inu
téressantes.
Le troisième jour, le congrès traita des en -
grais, de la manière de saigner les arbres et
de la séparation du caoutchouc. Les trois su--
jets provoquèrent des discussions prolongées
du plus grand intérêt.
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Commerciaux
er Economiques
Supplément aux " ANNALES
de l'Institut Colonial de Bordeaux
3' Année - Février 1915 - N° 21
SOMMAIRE :
Le Congrès et l'Exposition du caoutchouc à Batavia.
Les Chemins de fer coloniaux français en 1914.
Informations diverses.
« Actes officiels intéressant les colonies. — Actes du pou-
voir central. — Actes îles pouvoirs locaux.
Avis d'adjudication.
Tableau des services postaux Bordeaux-Colonies.
Tarif des colis postaux à destination des Colonies.
Coût des télégrammes coloniaux.
Le Congrès et l'Exposition
du Caoutchouc à Batavia
Le congrès et l'exposition, du caoutchouc,
qui devaient avoir lieu dans les premiers jours
de septembre et pour lesquels Batavia prépa-
rait des fêtes brillantes, se sont inaugurés seu-
lement le 19 octobre et sans solennité, en vue
du malaise général provoqué par la guerre en
Europe.
La première conférence fut faite par M. Cra-
mer, de Buitenzorg, sur la sélection de l'hévéa.
L'orateur fit ressortir l'intérêt qu'il y a à im-
porter directement du pays d'origine des se-
mences d'hevea brasiliensis, à séparer ensuite
rigoureusement les résultats que l'on en ob-
tient; il engage aussi les producteurs à essayer
l'importation d'autres espèces d'hévéa. Pen-
dant son voyage au Brésil, M. Cramer a ren-
contré bien des espèces, qu'il a semées à Java
et dont il a obtenu de jeunes plants très ro-
bustes. Pour la sélection, il est nécessaire de
prendre des semences d'arbres séparées; de
les choisir parmi les arbres sains et âgés; de
donner à -ces arbres plus d'espace et de ne
plus les saigner.
Après une discussion, à laquelle prirent
part plusieurs personnes, M. Cramer dit en-
core qu'il ne faut pas croire que l'hévéa exige
un terrain élevé, parce que les Brésiliens af-
firment, que le caoutchouc venu « d'en haut .»
est le meilleur. Par cette expression, ils dési-
gnent la Haute-Amazone, qui coule en entier
dans une immense plaine.
M. Gallagher traite ensuite de : « The signi-
ficance of branching young heveatrees. » A
son avis, les épreuves faites jusqu'ici ne peu -
vent encore donner lieu à une conclusion dé-
finitive.
Ont été discutées ce même jour, les maladies
du caoutchouc, en particulier celles qui se
produisent aux Indes néerlandaises, telles le
cancer « Phytophthora Faberi et la Fomes se-
mitosus », les désinfectants et les remèdes à
employer. Plusieurs congressistes sont d'ac -
cord que le cancer du cacao et de l'hévéa, à
Java comme à Ceylan, est dû à la Phytophtora.
Le docteur Gehrmann, directeur du Jardin Bo
ta nique de Habaul, en Nouvelle-Guinée alle-
mande, croit que le cancer du cacao el celui
de l'hévéa ne sont pas causés par le même
parasite.
Le second jour du congrès fut consacré aux
catcherops et aux cultures intermédiaires. En
général, les congressistes se prononcent pour,
tout au plus, deux cultures à la fois, savoir
le café et l'hévéa, dont l'un des deux doit dis-
paraître au bout de quelques années. Certains
cependant, sont d'avis que plus de deux cultu-
res mélangées offrent une sécurité plus gran
de, que tout dépend de la condition du terrain.
La manière de planter et l'espace à donner
aux arbres donnèrent lieu à des discussions inu
téressantes.
Le troisième jour, le congrès traita des en -
grais, de la manière de saigner les arbres et
de la séparation du caoutchouc. Les trois su--
jets provoquèrent des discussions prolongées
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