Presse et revues
20 pages
Titre : Annales de l'Institut colonial de Bordeaux
Auteur : Institut colonial (Bordeaux). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Institut colonial (Bordeaux)
Date d'édition : 1915-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693642v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mars 1915 01 mars 1915
Description : 1915/03/01 (A3,N22)-1915/03/31. 1915/03/01 (A3,N22)-1915/03/31.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k98055765
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-3105
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/12/2017
lNST1TUT COLONIAL DE BORDEAUX
Bulletin Mensuel
--",,6,gn ements
Commerciaux
Ip
Economiques
Supplément aux " ANNALES
de l'Institut Colonial de Bordeaux
3' Année - Mars 1915 - JV* 22
SOMMAIRE 1
L'Afrique Équatoriale française et la concurrence
allemande.
Le commerce allemand et autrichien aux Antilles
françaises.
Le commerce allemand et austro-hongrois au Ma-
roc et en Algérie,
Le Cacao.— Gold Coast et Côte d'Ivoire (Emile GALLAND).
Travaux du Service d'étude des productions colo-
niales à l'Office colonial.
Mouvement du commerce général des colonies fran-
çaises en 1913. *
Informations diverses.
- Actes officiels intéressant le's colonies. — Actes du pou-
voir central. — Actes des pouvoirs locaux.
Tableau des services postaux Bordeaux-Colonies.
Tarif des colis postaux à destination des Colonies.
Coût des. télégrammes coloniaux.
L'Afrique Equatoriale française
0 et la Concurrence allemande
Au cours d'un récent article M. Paul Bluy-
sen, député de l'Inde faisait connaître que
l'Allerçiagne, rien qu'en ce qui concerne les
bois de toutes essences, exportait de l'Afrique
Equatoriale Française, un stock dont la va-
leur atteignait en 1912 la somme de 2,408,582
francs et en 1913, s'élevait à 3,520,000 francs,
soit- depuis la cession du Congo une augmen-
tation de 11 cent mille francs. Hambourg
était le port vers lequel se dirigeaient ces
énormes quantité de" bois, la plupart desti-
nées à l'ébénisterie.
Or, depuis -le commencement de la guerre
avec l'Allemagne, cette situation a vivement
préoccupé M. Martial Merlin, gouverneur gé-
néral de l'Afrique Equatoriale Française, et
dans le but d'y remédier, il a adressé aux di-
vers lieutenants-gouverneurs de sa grande co-
lonie une excellente circulaire dont nous don-
nons ci-après les passages les plus importants :
...........................................
» Dès les premiers mois qui suivirent la dé-
claration de guerre de l'Allemagne à la Fran-
ce, le Département des Colonies a signalé la
nécessité d'étendre aux relations commerciales
la lutte contre une agression qui avait pour
but notre asservissement économique et notre
écrasement politique.
« Suivant l'exemple que nous avait déjà
donné l'Angleterre, les chefs du gouvernement
estiment que nous devons éliminer de notre
commerce extérieur, métropolitain et colonial,
les transactions avec les nations de l'Europe
centrale qui nous ont imposé des sacrifices
sans précédents dans l'histoire, en argent et
en vies humaines. Ce premier but étant atteint
facilement grâce aux mesures de prohibition
dont nous pouvons user pendant la période
des hostilités, tous nos efforts doivent tendre
à. dériver vers la France, et en second lieu
vers ses fidèles alliés, les échanges commer-
ciaux qui devenaient tous les jours plus nom-
breux entre nos colonies et l'Allemagne. Nous
éviterons ainsi une perturbation des affaires
qui résulterait de la disparition de certains
articles importés jusqu'ici exclusivement d'Al-
lemagne, et nous porterons un préjudice im-
portant à l'influence de cette puissance qui
cherchait à accaparer le commérce des posses-
sions françaises, réalisant ainsi la première
étape d'une prise de possession plus complète.
« Afin d'étudier les moyens de réaliser cette
substitution de notre exportation nationale à
celle des austro-allemands, des Comités ont
été constitués dans la Métropole, réunissant
les hommes les plus compétents de l'Adminis-
tration, de la haute Finance, du Commerce et
de l'Industrie. Ces Comités ont entrepris de
Bulletin Mensuel
--",,6,gn ements
Commerciaux
Ip
Economiques
Supplément aux " ANNALES
de l'Institut Colonial de Bordeaux
3' Année - Mars 1915 - JV* 22
SOMMAIRE 1
L'Afrique Équatoriale française et la concurrence
allemande.
Le commerce allemand et autrichien aux Antilles
françaises.
Le commerce allemand et austro-hongrois au Ma-
roc et en Algérie,
Le Cacao.— Gold Coast et Côte d'Ivoire (Emile GALLAND).
Travaux du Service d'étude des productions colo-
niales à l'Office colonial.
Mouvement du commerce général des colonies fran-
çaises en 1913. *
Informations diverses.
- Actes officiels intéressant le's colonies. — Actes du pou-
voir central. — Actes des pouvoirs locaux.
Tableau des services postaux Bordeaux-Colonies.
Tarif des colis postaux à destination des Colonies.
Coût des. télégrammes coloniaux.
L'Afrique Equatoriale française
0 et la Concurrence allemande
Au cours d'un récent article M. Paul Bluy-
sen, député de l'Inde faisait connaître que
l'Allerçiagne, rien qu'en ce qui concerne les
bois de toutes essences, exportait de l'Afrique
Equatoriale Française, un stock dont la va-
leur atteignait en 1912 la somme de 2,408,582
francs et en 1913, s'élevait à 3,520,000 francs,
soit- depuis la cession du Congo une augmen-
tation de 11 cent mille francs. Hambourg
était le port vers lequel se dirigeaient ces
énormes quantité de" bois, la plupart desti-
nées à l'ébénisterie.
Or, depuis -le commencement de la guerre
avec l'Allemagne, cette situation a vivement
préoccupé M. Martial Merlin, gouverneur gé-
néral de l'Afrique Equatoriale Française, et
dans le but d'y remédier, il a adressé aux di-
vers lieutenants-gouverneurs de sa grande co-
lonie une excellente circulaire dont nous don-
nons ci-après les passages les plus importants :
...........................................
» Dès les premiers mois qui suivirent la dé-
claration de guerre de l'Allemagne à la Fran-
ce, le Département des Colonies a signalé la
nécessité d'étendre aux relations commerciales
la lutte contre une agression qui avait pour
but notre asservissement économique et notre
écrasement politique.
« Suivant l'exemple que nous avait déjà
donné l'Angleterre, les chefs du gouvernement
estiment que nous devons éliminer de notre
commerce extérieur, métropolitain et colonial,
les transactions avec les nations de l'Europe
centrale qui nous ont imposé des sacrifices
sans précédents dans l'histoire, en argent et
en vies humaines. Ce premier but étant atteint
facilement grâce aux mesures de prohibition
dont nous pouvons user pendant la période
des hostilités, tous nos efforts doivent tendre
à. dériver vers la France, et en second lieu
vers ses fidèles alliés, les échanges commer-
ciaux qui devenaient tous les jours plus nom-
breux entre nos colonies et l'Allemagne. Nous
éviterons ainsi une perturbation des affaires
qui résulterait de la disparition de certains
articles importés jusqu'ici exclusivement d'Al-
lemagne, et nous porterons un préjudice im-
portant à l'influence de cette puissance qui
cherchait à accaparer le commérce des posses-
sions françaises, réalisant ainsi la première
étape d'une prise de possession plus complète.
« Afin d'étudier les moyens de réaliser cette
substitution de notre exportation nationale à
celle des austro-allemands, des Comités ont
été constitués dans la Métropole, réunissant
les hommes les plus compétents de l'Adminis-
tration, de la haute Finance, du Commerce et
de l'Industrie. Ces Comités ont entrepris de
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