Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (N1)-1919/12/31 (N12). 1919/01/01 (N1)-1919/12/31 (N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k98041559
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2017
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- SOMMAIRE
- Nos 1 et 2
- Nos 3 et 4
- Nos 5 et 6
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 111
- Nos 7 et 8
- Nos 9 et 10
BULLETIN DU COMITÉ DE L'AFRIQUE FRANÇAISE
Raconter 1 historique de la D. M., ce serait presque
raconter toute la guerre !
On sait déjà qu'elle fut formée d'éléments pris
parmi les troupes d'occupation du Maroc (1). « Ce
fut pour ces troupes, que leur ardeur guerrière avait,
sous la conduite .habile et vigoureuse du général
Lyautey, entraînées daus les profondeurs du Maghreb,
un entrtousiasme indescriptible. » Constituée sous les
ordres du général Humbert, la lre division du Maroc
comprenait au début de la guerre deux brigades, la
première, commandée par le général Blondlat, com-
prenait un régiment d'infanterie coloniale qui devint
le glorieux R. I. C. M. et un régiment de zouaves; la
deuxième, commandée par le colonel Cros, mort au
champ d'honneur, comprenait un régiment de tirail-
leurs et un régiment mixte de tirailleurs et de zouaves.
Et tout de suite ce fut l'entrée en Belgique, puis le
repli sur la Marne, les combats de Saint-Prix et du
château de Mondement, les marais de Saint-Gond et
la victoire de 1<,. Marne, et ensuite la poursuite.
Le 1er octobre 1914, la division marocaine est réor-
ganisée avec les éléments qu'elle gardera jusqu'à
la .,fin de la guerre, le 4e (2) et le 7e tirailleurs, le
se zouaves et le régiment de marche de la légion étran
gère, sous le commandement du général Blondlat (3).
Ce qu'elle a fait, les notices qu'on va lire et celle
que nous avons déjà consacrée au 8' zouaves et celle
qui sera sans doute publiée à la gloire de la Légion
étrangère le diront.
Nous couronnons ces récits en publiant ci-après
le dernier chapitre des « Pages de Gloire » de la D M.
Mais ici nous devons enregistrer ses citations col-
lectives. 'Le 22 septembre 1914 le général'Foch la
citait à l'ordre de 1 armé.'. Le 10 mai 1915 le général
Joffre la citait « à l'ord''c des armées ». Le 25 octo-
bre i915 le général de Cistelnau la citait encore à
l'ordre des armées.
Quant à ses régiments ils obtenaient : le régiment
de marche de la Légion étrangère 9 citations et la
double fourragère, honneur qu'il partage avec le seul
R I. C. M. ; le 8e zouaves 7 citations et la fourragère
rouge; 1<* 4" tirailleurs 6 citations et la fourragère
rouge ; le 7e tirailleurs 6 citations et la fourragère
rouge. C'est la première division de l'armée française
dont tous les régiments ont porté la fourragère rouge.
D~ plus l'artillerie de la di vision marocaine a obtenu
quatre citations plus une citation de batterie et une
de groupe), le 12" bataillon de chasseurs malgaches
3 citations, les compagnies du génie 4 citations, le ba-
taillon de légion russe 2 citations, le groupe de bran-
cardiers divisionnaires 1 citation, l'escadrille B. R. 104
2 citations. Enfin la croix de la Légion d honneur a été
conférée au drapeau du régiment de marche de la
Légion étrangère.
L1. D. M. a été commandée successivement par les
généraux Humbert, Blondlat, Codet, Dégoutté, et de-
puis septembre 1917, par "le général Daugan. Les
commandants de brigadeontélé es cotonets Méri(,niie-
Luca>, Livenir, fPein, DeLl V lU, Demetz, Mittelhaus-
ser, Bmchez (Lrc brigade), -¡- nro5, d'Anselme, t Giro.
doa, Schuhlcr, Bertrand, (2' brigade) tous des Afri-
cains.
(1) N )ti s rappelons que ta D. M. ne comprenait pas, pendant la
guerre. Les troupes marocaines proprement dites, tirailleurs et
spahis mirocaiils, qui ont conquis de leur coté une gloire imm0r-
t- I In
(2) Le Ie tirailleurs est passé à la deuxième Division Marocaine
en juillet 1918.
(3) A noter qu'en outre Je CJS quatre régiments qui en ont été
la base, la D. M. a compté, à certains moments, outre l'artillerie
et le génie divisionnaires, des chasseurs d'Afrique, une légion russe,
IJ 41e et h 27" bataillon sé .légal lis et le 12' bataillon malga-he.
Actuellement elle est aux bords du Rhin. La Légion
étrangère l'a quittée, le 4e tirailleurs tunisiens est
rentré en Afrique et se trouve maintenant à Taza.
A la Légion le général Daugan a adressé l'adieu
suivant :
Q. G. le 22 mars 1919.
Ordre général no 2.915.
La. Légion s'en va!
Depuis notre arrivée sur cette terre promise des bords
du Rhin, bien d'autres, hélas! nous ont déjà quittés; nous
les avons tous sincèrement regrettés.
Mais aujourd'hui le départ de la Légion jette dans la
division entière, dont elle partage depuis quatre ans et
demi les peines et les joies, une véritable consternation.
Depuis le jour lointain, mais à jamais mémorable du
9 mai 1915 où sa puissance d'héroïsme et de sacrifice fût
révélée dans toute sa beauté, jusqu'aux dernières batailles
de septembre 1918, sur les lignes Hindenburg, quels hauts
faits n'a-t-elle pas accomplis! Quelles vertus guerrières
n'a-t-elle pas déployées! Quels succès n'a-t-elle pas rem-
portés !
Elle a partout forcé notre admiration, comme elle avait
conquis notre affection.
La Légion s'en va.... mais les raisons de notre admira-
tion et de notre affection ne disparaissent pas avec elle.
Bientôt, lorsque après avoir parcouru l'Alsace recon-
quise, après avoir cueilli dans une traversée triomphale
les acclamations enthousiastes de la capitale, elle re-
prendra 'ians son berceau d Afrique,le cours de ses exploits
légendaires et fera rayonner à travers le monde la gloire
de la France, nous applaudirons encore à ses succès.
Nous serons fiers de pouvoir dire :
« Au cours de la grande guerre, elle fut avec nous de la
Division Marocaine! »
La Légion s'en va ! vive la Légion !
Au Quartier Général, le 22 mars 1919.
Le général DAUGAN,
Commandant la Division Marocaine.
C'est le régiment d'infanterie coloniale du Maroc,
R. I. C. M., son rival en gloire, qui a remplacé la
Légion à la D. IVI. qui comprend aujourd'hui les
unités suivantes :
Ire brigade : Colonel Colin. — Régiment d'infanterie
coloniale du Maroc : lieutenant-colonel Modat. —
1er régiment de chasseurs malgaches : lieutenant-
colonel Leduc.
2e brigade: Colonel Derigoin. — se zouaves : colonel
Lagarde. — 7" tirailleurs : lieutenant-colonel Mensier.
« A juste titre — dit la notice de ta D. IVI. — tirail-
leurs, zouaves, légionnaires, artilleurs, sapeurs,
chasseurs d'Afrique sont liers de leur histoire; ils
sont fiers des victoires remportées et des héros tom-
bé3 dont ils gardent pieusement la mémoire ; ils sont
fiers les uns des autres, fiers de leur uniforme kaki
et de la fourragère, comme du croissant qui est leur
emblème, Il n'y a pas un coin du front de France où
la Division Marocaine n'ait déployé ses drapeaux vic-
torieux, pas une grande offensive où elle n'ait eu sa
part glorieuse, pas un territoire libéré dont elle n'ait
racheté de son sang au moins une parcelle. Elle a
livré plus de batailles que n en comptaient les gran-
des divisions de la grande épopée et les plis de ses
fanions ne sont pas assez vastes pour contenir la
liste de ses victoires » (1).
En publiant les pages qu'on va lire nous apportons
à ses drapeaux et à ses fanions le salut des Africains.
(1) Le 22 juillet 1918, une deuxième division marocaine a été
consiituée en Lorraine sous les ordres du général Modelon. Cou-
rant à grands pas sur les traces de son aînée, elle n'a pas tardé
à acquérir une réputation de valeur et d'ardeur offensive qui la
firent désigner pour les missions les plus délicates.
- H2 -
Raconter 1 historique de la D. M., ce serait presque
raconter toute la guerre !
On sait déjà qu'elle fut formée d'éléments pris
parmi les troupes d'occupation du Maroc (1). « Ce
fut pour ces troupes, que leur ardeur guerrière avait,
sous la conduite .habile et vigoureuse du général
Lyautey, entraînées daus les profondeurs du Maghreb,
un entrtousiasme indescriptible. » Constituée sous les
ordres du général Humbert, la lre division du Maroc
comprenait au début de la guerre deux brigades, la
première, commandée par le général Blondlat, com-
prenait un régiment d'infanterie coloniale qui devint
le glorieux R. I. C. M. et un régiment de zouaves; la
deuxième, commandée par le colonel Cros, mort au
champ d'honneur, comprenait un régiment de tirail-
leurs et un régiment mixte de tirailleurs et de zouaves.
Et tout de suite ce fut l'entrée en Belgique, puis le
repli sur la Marne, les combats de Saint-Prix et du
château de Mondement, les marais de Saint-Gond et
la victoire de 1<,. Marne, et ensuite la poursuite.
Le 1er octobre 1914, la division marocaine est réor-
ganisée avec les éléments qu'elle gardera jusqu'à
la .,fin de la guerre, le 4e (2) et le 7e tirailleurs, le
se zouaves et le régiment de marche de la légion étran
gère, sous le commandement du général Blondlat (3).
Ce qu'elle a fait, les notices qu'on va lire et celle
que nous avons déjà consacrée au 8' zouaves et celle
qui sera sans doute publiée à la gloire de la Légion
étrangère le diront.
Nous couronnons ces récits en publiant ci-après
le dernier chapitre des « Pages de Gloire » de la D M.
Mais ici nous devons enregistrer ses citations col-
lectives. 'Le 22 septembre 1914 le général'Foch la
citait à l'ordre de 1 armé.'. Le 10 mai 1915 le général
Joffre la citait « à l'ord''c des armées ». Le 25 octo-
bre i915 le général de Cistelnau la citait encore à
l'ordre des armées.
Quant à ses régiments ils obtenaient : le régiment
de marche de la Légion étrangère 9 citations et la
double fourragère, honneur qu'il partage avec le seul
R I. C. M. ; le 8e zouaves 7 citations et la fourragère
rouge; 1<* 4" tirailleurs 6 citations et la fourragère
rouge ; le 7e tirailleurs 6 citations et la fourragère
rouge. C'est la première division de l'armée française
dont tous les régiments ont porté la fourragère rouge.
D~ plus l'artillerie de la di vision marocaine a obtenu
quatre citations plus une citation de batterie et une
de groupe), le 12" bataillon de chasseurs malgaches
3 citations, les compagnies du génie 4 citations, le ba-
taillon de légion russe 2 citations, le groupe de bran-
cardiers divisionnaires 1 citation, l'escadrille B. R. 104
2 citations. Enfin la croix de la Légion d honneur a été
conférée au drapeau du régiment de marche de la
Légion étrangère.
L1. D. M. a été commandée successivement par les
généraux Humbert, Blondlat, Codet, Dégoutté, et de-
puis septembre 1917, par "le général Daugan. Les
commandants de brigadeontélé es cotonets Méri(,niie-
Luca>, Livenir, fPein, DeLl V lU, Demetz, Mittelhaus-
ser, Bmchez (Lrc brigade), -¡- nro5, d'Anselme, t Giro.
doa, Schuhlcr, Bertrand, (2' brigade) tous des Afri-
cains.
(1) N )ti s rappelons que ta D. M. ne comprenait pas, pendant la
guerre. Les troupes marocaines proprement dites, tirailleurs et
spahis mirocaiils, qui ont conquis de leur coté une gloire imm0r-
t- I In
(2) Le Ie tirailleurs est passé à la deuxième Division Marocaine
en juillet 1918.
(3) A noter qu'en outre Je CJS quatre régiments qui en ont été
la base, la D. M. a compté, à certains moments, outre l'artillerie
et le génie divisionnaires, des chasseurs d'Afrique, une légion russe,
IJ 41e et h 27" bataillon sé .légal lis et le 12' bataillon malga-he.
Actuellement elle est aux bords du Rhin. La Légion
étrangère l'a quittée, le 4e tirailleurs tunisiens est
rentré en Afrique et se trouve maintenant à Taza.
A la Légion le général Daugan a adressé l'adieu
suivant :
Q. G. le 22 mars 1919.
Ordre général no 2.915.
La. Légion s'en va!
Depuis notre arrivée sur cette terre promise des bords
du Rhin, bien d'autres, hélas! nous ont déjà quittés; nous
les avons tous sincèrement regrettés.
Mais aujourd'hui le départ de la Légion jette dans la
division entière, dont elle partage depuis quatre ans et
demi les peines et les joies, une véritable consternation.
Depuis le jour lointain, mais à jamais mémorable du
9 mai 1915 où sa puissance d'héroïsme et de sacrifice fût
révélée dans toute sa beauté, jusqu'aux dernières batailles
de septembre 1918, sur les lignes Hindenburg, quels hauts
faits n'a-t-elle pas accomplis! Quelles vertus guerrières
n'a-t-elle pas déployées! Quels succès n'a-t-elle pas rem-
portés !
Elle a partout forcé notre admiration, comme elle avait
conquis notre affection.
La Légion s'en va.... mais les raisons de notre admira-
tion et de notre affection ne disparaissent pas avec elle.
Bientôt, lorsque après avoir parcouru l'Alsace recon-
quise, après avoir cueilli dans une traversée triomphale
les acclamations enthousiastes de la capitale, elle re-
prendra 'ians son berceau d Afrique,le cours de ses exploits
légendaires et fera rayonner à travers le monde la gloire
de la France, nous applaudirons encore à ses succès.
Nous serons fiers de pouvoir dire :
« Au cours de la grande guerre, elle fut avec nous de la
Division Marocaine! »
La Légion s'en va ! vive la Légion !
Au Quartier Général, le 22 mars 1919.
Le général DAUGAN,
Commandant la Division Marocaine.
C'est le régiment d'infanterie coloniale du Maroc,
R. I. C. M., son rival en gloire, qui a remplacé la
Légion à la D. IVI. qui comprend aujourd'hui les
unités suivantes :
Ire brigade : Colonel Colin. — Régiment d'infanterie
coloniale du Maroc : lieutenant-colonel Modat. —
1er régiment de chasseurs malgaches : lieutenant-
colonel Leduc.
2e brigade: Colonel Derigoin. — se zouaves : colonel
Lagarde. — 7" tirailleurs : lieutenant-colonel Mensier.
« A juste titre — dit la notice de ta D. IVI. — tirail-
leurs, zouaves, légionnaires, artilleurs, sapeurs,
chasseurs d'Afrique sont liers de leur histoire; ils
sont fiers des victoires remportées et des héros tom-
bé3 dont ils gardent pieusement la mémoire ; ils sont
fiers les uns des autres, fiers de leur uniforme kaki
et de la fourragère, comme du croissant qui est leur
emblème, Il n'y a pas un coin du front de France où
la Division Marocaine n'ait déployé ses drapeaux vic-
torieux, pas une grande offensive où elle n'ait eu sa
part glorieuse, pas un territoire libéré dont elle n'ait
racheté de son sang au moins une parcelle. Elle a
livré plus de batailles que n en comptaient les gran-
des divisions de la grande épopée et les plis de ses
fanions ne sont pas assez vastes pour contenir la
liste de ses victoires » (1).
En publiant les pages qu'on va lire nous apportons
à ses drapeaux et à ses fanions le salut des Africains.
(1) Le 22 juillet 1918, une deuxième division marocaine a été
consiituée en Lorraine sous les ordres du général Modelon. Cou-
rant à grands pas sur les traces de son aînée, elle n'a pas tardé
à acquérir une réputation de valeur et d'ardeur offensive qui la
firent désigner pour les missions les plus délicates.
- H2 -
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