Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (N1)-1919/12/31 (N12). 1919/01/01 (N1)-1919/12/31 (N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k98041559
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2017
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- SOMMAIRE
- Nos 1 et 2
- Nos 3 et 4
- Nos 5 et 6
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 111
- Nos 7 et 8
- Nos 9 et 10
M)!t)t)mi niiinnn
ET
DOCUMENTS
PUBLIÉS PAR
LE COMITÉ DE L'AFRIQUE FRANÇAISE ET LE COMITE DU MAROC
SOMMAIRE
LES BELLES FOURRAGÈRES D'AFRIQUE :
I. Le 8* zouaves. — II. Le bataillon Somali 45
LE CONGRÈS PANAFRICAIN. — M. DELAFOSSE.. 53
LA CONQUÊTE DE L'AFRIQUE ORIENTALE
ALLEMANDE : Rapport du général van Deventer.. 60
Le manifeste de la Ligue africaniste espagnole. 69
Les matières premières africaines i3
Le troisième Livre gris belge 78
Bibliographie 80
CARTE
La campagne en Afrique portugaise ............ 63
LES BELLES FOURRAGÈRES D'AFRIQUE
1, - LE 8" MIMES
Pan! Pan ! l'A)-bi !
Les chacals sont par ici!
Les zouaves sont une des troupes les plus repré-
sentatives de l'armée française. Il flotte autour de
leur chéchia un esprit de cocarde qui plaît au
tempéramenyrançais. Ils ont une tradition et un
esprit de corps très profonds, le recrutement en
est choisi et vient de toutes les provinces de
France et d'Algérie. Il y a quelque dix ans, leur
réputation sembla pâlir pour des raisons bien
connues. Au Maroc, et surtout dans la guerre
actuelle, les zouaves ont reporté cette réputation
à des hauteurs inconnues jusqu'alors. « Ils ont
décoré leurs drapeaux d'une gloire imnlOr-
telle. »
Le 27 décembre 1914, un officier belge, blessé
devant Lombaertzyde, était apporté sans connais-
sance au poste de secours du 4e bataillon du
8e zouaves. Quand il revint à lui, il demanda :
« Où suis-je ? — En sûreté au milieu des zouaves,
répondit le commandant. — Ah ! les zouaves,
reprit l'officier belge, ils sont toujours les pre-
miers soldats du monde ! »
Parmi les régiments de zouaves, le 8e est ait
premier rang avec le le. A la mobilisation, les
quatre bataillons, dont il fut composé, étaient
au Maroc. Le 1er bataillon (1er bataillon du
1er zouaves) assurait dans ses postes la tranquil-
lité de la Chaouia. Le 2c (2° bataillon du
36 zouaves) était à Rabat. Au Maroc depuis
deux ans, il avait occupé Safi et Mogador, fait
entre Mogador et Marrakech les fameuses colonnes
de Dar-el-Cadi et de Dar-Anflous, occupé et orga-
nisé Agadir, puis parcouru les plaines brûlées du
Tadla. Le 3e (3e bataillon du 2e zouaves) veillait
au Maroc oriental, dans la région d'Oudjda. Le
4° (46 bataillon du 3e zouaves) tenait les postes de
la vallée du Sebou, face au Maroc espagnol.
La vie de colonnes et de postes, sous la tente,
toute d'imprévu et d'alertes, avait aguerri les
corps et trempé les âmes. Ces quatre bataillons,
fondus au creuset des mêmes souffrances et des
mêmes joies, des mêmes espoirs indomptables et
des mêmes sacrifices, « bronzés au feu de
cent batailles 1), vont former la plus belle organi-
sation parmi les organisations humaines, « un
beau régiment ».
Au Maroc, au contact des Allemands, chacun
sentait venir la guerre. A la mobilisation,
chacun comprit que la partie décisive se jouerait
sur notre frontière du Nord-Est et que c'était là
qu'il fallait défendre et conquérir le Maroc. C'est
là que furent envoyés les zouaves. Parmi eux,
personne ne doutait de la victoire.
Débarqués à Bordeaux et à Cette, du 7 au
15 août, 3 bataillons (11", 2° et 46) forment le
régiment de marche du lieutenant-colonel Lé-
vêque, le 38 bataillon faisant partie d'un régiment
de marche de tirailleurs. Le 20 août, ils sont dans
la région de Mézières-Charleville. Les jours sui-
vant, ils entendent le canon de Charleroi. Le 25,
ils franchissent la frontière de Belgique, et, de
Sugny, petit village belge, ils voient flamber les
villages de la Meuse et de la Semoy. Ils recueillent
Supplément à l' Afrique Française de mars-avril .1919.
ET
DOCUMENTS
PUBLIÉS PAR
LE COMITÉ DE L'AFRIQUE FRANÇAISE ET LE COMITE DU MAROC
SOMMAIRE
LES BELLES FOURRAGÈRES D'AFRIQUE :
I. Le 8* zouaves. — II. Le bataillon Somali 45
LE CONGRÈS PANAFRICAIN. — M. DELAFOSSE.. 53
LA CONQUÊTE DE L'AFRIQUE ORIENTALE
ALLEMANDE : Rapport du général van Deventer.. 60
Le manifeste de la Ligue africaniste espagnole. 69
Les matières premières africaines i3
Le troisième Livre gris belge 78
Bibliographie 80
CARTE
La campagne en Afrique portugaise ............ 63
LES BELLES FOURRAGÈRES D'AFRIQUE
1, - LE 8" MIMES
Pan! Pan ! l'A)-bi !
Les chacals sont par ici!
Les zouaves sont une des troupes les plus repré-
sentatives de l'armée française. Il flotte autour de
leur chéchia un esprit de cocarde qui plaît au
tempéramenyrançais. Ils ont une tradition et un
esprit de corps très profonds, le recrutement en
est choisi et vient de toutes les provinces de
France et d'Algérie. Il y a quelque dix ans, leur
réputation sembla pâlir pour des raisons bien
connues. Au Maroc, et surtout dans la guerre
actuelle, les zouaves ont reporté cette réputation
à des hauteurs inconnues jusqu'alors. « Ils ont
décoré leurs drapeaux d'une gloire imnlOr-
telle. »
Le 27 décembre 1914, un officier belge, blessé
devant Lombaertzyde, était apporté sans connais-
sance au poste de secours du 4e bataillon du
8e zouaves. Quand il revint à lui, il demanda :
« Où suis-je ? — En sûreté au milieu des zouaves,
répondit le commandant. — Ah ! les zouaves,
reprit l'officier belge, ils sont toujours les pre-
miers soldats du monde ! »
Parmi les régiments de zouaves, le 8e est ait
premier rang avec le le. A la mobilisation, les
quatre bataillons, dont il fut composé, étaient
au Maroc. Le 1er bataillon (1er bataillon du
1er zouaves) assurait dans ses postes la tranquil-
lité de la Chaouia. Le 2c (2° bataillon du
36 zouaves) était à Rabat. Au Maroc depuis
deux ans, il avait occupé Safi et Mogador, fait
entre Mogador et Marrakech les fameuses colonnes
de Dar-el-Cadi et de Dar-Anflous, occupé et orga-
nisé Agadir, puis parcouru les plaines brûlées du
Tadla. Le 3e (3e bataillon du 2e zouaves) veillait
au Maroc oriental, dans la région d'Oudjda. Le
4° (46 bataillon du 3e zouaves) tenait les postes de
la vallée du Sebou, face au Maroc espagnol.
La vie de colonnes et de postes, sous la tente,
toute d'imprévu et d'alertes, avait aguerri les
corps et trempé les âmes. Ces quatre bataillons,
fondus au creuset des mêmes souffrances et des
mêmes joies, des mêmes espoirs indomptables et
des mêmes sacrifices, « bronzés au feu de
cent batailles 1), vont former la plus belle organi-
sation parmi les organisations humaines, « un
beau régiment ».
Au Maroc, au contact des Allemands, chacun
sentait venir la guerre. A la mobilisation,
chacun comprit que la partie décisive se jouerait
sur notre frontière du Nord-Est et que c'était là
qu'il fallait défendre et conquérir le Maroc. C'est
là que furent envoyés les zouaves. Parmi eux,
personne ne doutait de la victoire.
Débarqués à Bordeaux et à Cette, du 7 au
15 août, 3 bataillons (11", 2° et 46) forment le
régiment de marche du lieutenant-colonel Lé-
vêque, le 38 bataillon faisant partie d'un régiment
de marche de tirailleurs. Le 20 août, ils sont dans
la région de Mézières-Charleville. Les jours sui-
vant, ils entendent le canon de Charleroi. Le 25,
ils franchissent la frontière de Belgique, et, de
Sugny, petit village belge, ils voient flamber les
villages de la Meuse et de la Semoy. Ils recueillent
Supplément à l' Afrique Française de mars-avril .1919.
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