Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (N1)-1919/12/31 (N12). 1919/01/01 (N1)-1919/12/31 (N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k98041559
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2017
- Aller à la page de la table des matières3
- SOMMAIRE
- Nos 1 et 2
- Nos 3 et 4
- Nos 5 et 6
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 111
- Nos 7 et 8
- Nos 9 et 10
RENSEIGNEMENTS COLONIAUX
Le 29 juin, après une étape très dure pourfran-
chir une zone de partage, entre les affluents
qui coulent vers l'Ouest et le Nord-Ouest, c'est-à-
dire vont certainement se jeter dans le Bardaï,
et ceux qui se dirigent vers l'Est et sont tribu-
taires de l'Aozou, nous arrivons au point d'eau
de l'enneri Yodoye. Il est natroné à un point tel,
que les tirailleurs se refusent à manger leur
couscous de riz, qu'ils ont fait bouillir avec cette
eau ; elle devient noirâtre à l'ébullition, ce dont
les guides nous avaient prévenus.
On descend dans l'enneri par un long et rapide
sentier. Le Kassoum est dissimulé dans le flanc
d'un immense bloc rocheux qui domine le pied
de l'enneri, pauvre en bois et en pàturage.
Enfin le 30 juin, après une étape normale et
assez facile sauf au départ, la reconnaissance est
en vue d'Aozou, où nous sommes salués par des
coups de fusil, tirés trop loin pour être dange-
reux.
En résumé, cette route, manifestement plus
courte mais beaucoup plus pénible, ne nous avait
pas permis de gagner un jour sur l'horaire de la
reconnaissance du capitaine Figaret. C'était en
quelque sorte une transversale que nous avions
levée et qui, au point de vue topographique, per-
mettait de se rendre compte de la physionomie de
la région. La piste directe Aozou-Bardaï n'était
pas celle-là, nous devions la découvrir au retour
seulement.
V. — Occupation de la palmeraie et tentatives
de pacification de la région (30 juin-9 juillet).
— Les patrouilles qui fouillaient la palmeraie au
moment de notre installation et qui furent saluées
dans sa partie sud par des coups de fusil trou-
vèrent les villages déserts. Un groupe dirigé par
l'interprète s'empara d'une quinzaine de femmes
et de captifs qui furent ramenés au camp. Inter-
rogés, ils ne purent ou ne voulurent donner au-
cun renseignement sur les intentions des indi-
gènes. Un d'entre eux fut dépêché le soir même
porteur d'un ultimatum. Un délai de quarante-
huit heures était accordé aux habitants pour se
soumettre et passé ce délai la récolte serait dé-
truite.
En attendant la réponse et en représailles de
l'attitude hostile montrée le matin même, un
certain nombre de lougans de blé furent coupés
pour alimenter nos chameaux.
En prévision d'une attaque possible, un ouvrage
triangulaire fut organisé avec fossé, parapet et
zériba d'épineux. A l'intérieur, des cagnas furent
construites, la durée du séjour devant être d'en-
viron une dizaine de jours.
— 195 —
Le 29 juin, après une étape très dure pourfran-
chir une zone de partage, entre les affluents
qui coulent vers l'Ouest et le Nord-Ouest, c'est-à-
dire vont certainement se jeter dans le Bardaï,
et ceux qui se dirigent vers l'Est et sont tribu-
taires de l'Aozou, nous arrivons au point d'eau
de l'enneri Yodoye. Il est natroné à un point tel,
que les tirailleurs se refusent à manger leur
couscous de riz, qu'ils ont fait bouillir avec cette
eau ; elle devient noirâtre à l'ébullition, ce dont
les guides nous avaient prévenus.
On descend dans l'enneri par un long et rapide
sentier. Le Kassoum est dissimulé dans le flanc
d'un immense bloc rocheux qui domine le pied
de l'enneri, pauvre en bois et en pàturage.
Enfin le 30 juin, après une étape normale et
assez facile sauf au départ, la reconnaissance est
en vue d'Aozou, où nous sommes salués par des
coups de fusil, tirés trop loin pour être dange-
reux.
En résumé, cette route, manifestement plus
courte mais beaucoup plus pénible, ne nous avait
pas permis de gagner un jour sur l'horaire de la
reconnaissance du capitaine Figaret. C'était en
quelque sorte une transversale que nous avions
levée et qui, au point de vue topographique, per-
mettait de se rendre compte de la physionomie de
la région. La piste directe Aozou-Bardaï n'était
pas celle-là, nous devions la découvrir au retour
seulement.
V. — Occupation de la palmeraie et tentatives
de pacification de la région (30 juin-9 juillet).
— Les patrouilles qui fouillaient la palmeraie au
moment de notre installation et qui furent saluées
dans sa partie sud par des coups de fusil trou-
vèrent les villages déserts. Un groupe dirigé par
l'interprète s'empara d'une quinzaine de femmes
et de captifs qui furent ramenés au camp. Inter-
rogés, ils ne purent ou ne voulurent donner au-
cun renseignement sur les intentions des indi-
gènes. Un d'entre eux fut dépêché le soir même
porteur d'un ultimatum. Un délai de quarante-
huit heures était accordé aux habitants pour se
soumettre et passé ce délai la récolte serait dé-
truite.
En attendant la réponse et en représailles de
l'attitude hostile montrée le matin même, un
certain nombre de lougans de blé furent coupés
pour alimenter nos chameaux.
En prévision d'une attaque possible, un ouvrage
triangulaire fut organisé avec fossé, parapet et
zériba d'épineux. A l'intérieur, des cagnas furent
construites, la durée du séjour devant être d'en-
viron une dizaine de jours.
— 195 —
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