Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (N1)-1919/12/31 (N12). 1919/01/01 (N1)-1919/12/31 (N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k98041559
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/10/2017
- Aller à la page de la table des matières3
- SOMMAIRE
- Nos 1 et 2
- Nos 3 et 4
- Nos 5 et 6
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 111
- Nos 7 et 8
- Nos 9 et 10
BULLETIN DU COMITÉ DE L'AFRIQUE FRANÇAISE
190 8 18.607
190 9 24.909
191 0 ....... 26.926
191 1 27.446
191 2 ....... 29. t65
Mission vétérinaire. — Avant la guerre, un institut vété-
rinaire, à Addis-Abeba, comprenait un vétérinaire-major
et un aide-major, français tous deux : il avait pour objet
principal de rechercher et de combattre les maladies qui
atteignent le bétail abyssin et d'introduire en Ethiopie les
moutons de l'Afrique du Nord.
Entravée par la mobilisation, cette mission vétérinaire
devra être réorganisée et mieux dotée : elle s'était rapide-
ment développée et ses services étaient appréciés par les
Abyssins. L' « Institut Ménélick » couvrait ses frais grâce
aux consultations, aux vaccinations contre la variole
(20.000 en 1912 1913), à la vente du vaccin. L'Institut avait
constitué une bergerie avec des moutons algériens, cher-
chant à constituer une race à laine dans le pays.
Les vaccinations contre la peste bovine furent interrom-
pues faute de personnel en avril 1913, le vétérinaire ad-
joint ayant demandé à rentrer en France ; le ministère de
la Guerre avait cherché en vain depuis cette époque, jus-
qu'en 1914, un aide-vétérinaire qui voulût prendre la place
vacante. Le traitement offert (5.000 fr.) fut trop faible pour
tenter un jeune officier; le seul qui s'était fait inscrire
avait retiré sa candidature après informations plus détail-
lées. A la veille de la guerre, le ministère des Affaires
étrangères avait promis au ministère de la Guerre qu'il
demanderait des crédits au Parlement pour lui permettre
d'augmenter le traitement du vétérinaire en second. La
vie à Addis-Abeba (2 500 mètres d'altitude) est des plus
sévères ; 1 Institut Ménélick est isolé à 6 kilomètres de la
ville; toutes les denrées sont à des prix très élevés : de
plus, l'aide-vétérinaire doit passer la plus grande partie de
l'année, en dehors de la saison des pluies, en tournée
dans le pays pour la vaccination contre la peste bovine.
Le travail de la mission augmentant chaque année —
ainsi que ses résultats — il sera donc impossible de res-
treindre le personnel. Le chemin de fer étant arrivé à
Addis-Abeba, développer et assainir le bétail, créer une
race de moutons à laine, sera préparer un trafic pour le
chemin de fer et du fret pour le port de Djibouti.
La missi01i agricole. — L'empereur Ménélick avait entre-
tenu le ministre de la République en Ethiopie de projets
utiles au développement économique de son empire et pour
la réalisation desquels il désirait le concours des fonction-
naires français.
Ayant obtenu la mission vétérinaire précitée pour l'orga-
nisation du service sanitaire des animaux, il avait égale-
ment sollicité le concours d'un ingénieur agronome chargé
d'étudier l'hydrographie du pays et d'enseigner aux Abys-
sins les meilleures méthodes de culture.
Cette mission agricole, qui n'a eu jusqu'ici qu'un repré-
sentant resté quelques mois à peine et évacué pour raison
de santé, rendrait les plus grands services, notamment
pour l'amélioration de la culture du café et le développe-
ment de la culture du coton, qui commence à donner des
résultats le long de la ligne de chemin de fer et nous pen-
sons qu'il serait intéressant d'en reprendre l'organisation.
M. Louis Marin conclut qu'il est nécessaire
qu'à Addis-Abeba, comme dans toutes les capi-
tales de pays indépendants, notre représentation
soit assurée d'un immeuble nous appartenant et
digne de la France. C'est particulièrement vrai
de cette Ethiopie où nous saurons conserver tous
nos intérêts et dont Djibouti doit rester, sur la
route de l'Indochine et de Madagascar, le grand
port d'accès.
Toute cotisation versée par l'entremise d'un
libraire ou d'un commissionnaire sera comptée
au prix de l'abonnement, soit 24 francs.
Cette décision ne s'applique pas aux souscrip-
tions des Français établis aux colonies qui nous
sont versées par des correspondants ou des amis.
Chronique de l'Armée coloniale
Promotions. — Le général de brigade Peyrègne, des troupes
coloniales, est promu au grade de général de division.
Sont promus au grade supérieur les lieutenants-colonels Des-
portes, Pierlot, les chefs de bataillon Moreau, Montégu, Ozil, de
l infanterie coloniale ; le lieutenant-colonel de Vignes de Puyla-
roque, le lieutenant-colonel à titre provisoire Lotte.
RENSEIGNEMENTS DIVERS
Décorations. — Sont promus ou nommés dans la Légion
d'honneur :
Officiers MM. Le Cesne, pré-ident de l'Union coloniale fran-
çaise; Vitalien, docteur en médecine, directeur du Foyer colonial;
Guédès, administrateur en chef des colonies à Madagascar; Lé-
vecque, lieutenant-gouverneur du Sénégal; Delafosse, gouverneur
des colonies;
Chevaliers : MM. Dénouai, secrétaire général de l'Union colo-
niale; les administrateurs en chef Bensch, Maillet; les adminis-
trateurs Teysandier, Gerbinis, Brisset; Chimère, premier adjoint
de Saint-Louis Damiens, administrateur des colonies ; Saude-
mont, colon au Dahomey; Potin, adjoint au maire de Gorée ;
Babonneau, directeur de la compagnie des Messageries fluviales
du Congo.
Est nommée au grade de chevalier de la Légion d'honneur :
M'"' NATS (Thérèse). « Magnifique conduite au Sénégal où elle
est très populaire parmi les Européens et les indigènes qui la
vénèrent. D'un dévouement admirable pour toutes les œuvres de
charité et de guerre. Quelles que soient les rigueurs des saisons et
malgré son âge partait en tournée, pendant les épidémies de
grippe et de peste, pour porter des médicaments, des provisions et
réconforter toutes les souffrances indistinctement. Dans l'accomplis-
sement de sa belle mission, a contracté la gangrène à une main.
Durant la guerre, s'est dépensée sans compter pour les oeuvres de
bienfaisance. Depuis trente-six ans au Sénégal. »
BIBLIOGRAPHIE
La France et l'Algérie, par JEAN MÉLIA, 1 vol. in-16
de 266 pages. — Librairie Pion, Paris.
A la sortie de la grande guerre qui a affaibli considérablement le
vainqueur, se pose le difficile problème du relèverrent de la France,
tant des ruines matérielles de nos départements envahis et pillés
que des ruines morales que l'Allemagne a semées partout. Il est
logique que de nombreux auteurs abordent ce sujet d'une brûlante
actualité et d'une singulière complexité. Très diverses sont, en
effet, les opinions que l'on peut émettre, relativement à cette re-
naissance de notre pays.
Les coloniaux ne manqueront pas de préconiser, et ils auront
mille fois raison, l'exploitation des richesses naturelles de la
colonie. Ils l'ont même déjà fait et nous avons eu l'occasion ici
de signaler, pendant la guerre, des ouvrages qui proclamaient le
salut par les colonies. A leur suite nous avons le plaisir de classer
aujourd'hui le nouveau livre de M. Jean Mélia, qui est entière-
ment empreint du patriotique souci de montrer a la France ce
qu'elle peut attendre d'un pays, qui n'est pour elle ni une colonie
ni un protectorat : l'Algérie. Elle n'a qu'à y puiser pour trouver
tout ce dont elle a besoin.
Car l'Algérie n'est pas un pays ordinaire. M. Jean Mélia, dans
de magnifiques envolées qui sèment l'espoir et qui rappellent les
belles pages que l'on a pu lire dans le précédent ouvrage de
l'auteur, L'Algérie et La Guerre, nous exprime toute sa foi dans
l'avenir de cette merveilleuse Afrique du Nord que la guerre a
rendue partie intégrante de la France et dont la base est cette Algé-
rie qui, vraie source de vie, doit par son prodigieux développement,
susciter au plus haut point l'admiration des âmes étonnées. Le
mot d'ordre de l'auteur est en conséquence : à l'œuvre, par l'Algé-
rie, pour la France intégrale.
— 130 —
190 8 18.607
190 9 24.909
191 0 ....... 26.926
191 1 27.446
191 2 ....... 29. t65
Mission vétérinaire. — Avant la guerre, un institut vété-
rinaire, à Addis-Abeba, comprenait un vétérinaire-major
et un aide-major, français tous deux : il avait pour objet
principal de rechercher et de combattre les maladies qui
atteignent le bétail abyssin et d'introduire en Ethiopie les
moutons de l'Afrique du Nord.
Entravée par la mobilisation, cette mission vétérinaire
devra être réorganisée et mieux dotée : elle s'était rapide-
ment développée et ses services étaient appréciés par les
Abyssins. L' « Institut Ménélick » couvrait ses frais grâce
aux consultations, aux vaccinations contre la variole
(20.000 en 1912 1913), à la vente du vaccin. L'Institut avait
constitué une bergerie avec des moutons algériens, cher-
chant à constituer une race à laine dans le pays.
Les vaccinations contre la peste bovine furent interrom-
pues faute de personnel en avril 1913, le vétérinaire ad-
joint ayant demandé à rentrer en France ; le ministère de
la Guerre avait cherché en vain depuis cette époque, jus-
qu'en 1914, un aide-vétérinaire qui voulût prendre la place
vacante. Le traitement offert (5.000 fr.) fut trop faible pour
tenter un jeune officier; le seul qui s'était fait inscrire
avait retiré sa candidature après informations plus détail-
lées. A la veille de la guerre, le ministère des Affaires
étrangères avait promis au ministère de la Guerre qu'il
demanderait des crédits au Parlement pour lui permettre
d'augmenter le traitement du vétérinaire en second. La
vie à Addis-Abeba (2 500 mètres d'altitude) est des plus
sévères ; 1 Institut Ménélick est isolé à 6 kilomètres de la
ville; toutes les denrées sont à des prix très élevés : de
plus, l'aide-vétérinaire doit passer la plus grande partie de
l'année, en dehors de la saison des pluies, en tournée
dans le pays pour la vaccination contre la peste bovine.
Le travail de la mission augmentant chaque année —
ainsi que ses résultats — il sera donc impossible de res-
treindre le personnel. Le chemin de fer étant arrivé à
Addis-Abeba, développer et assainir le bétail, créer une
race de moutons à laine, sera préparer un trafic pour le
chemin de fer et du fret pour le port de Djibouti.
La missi01i agricole. — L'empereur Ménélick avait entre-
tenu le ministre de la République en Ethiopie de projets
utiles au développement économique de son empire et pour
la réalisation desquels il désirait le concours des fonction-
naires français.
Ayant obtenu la mission vétérinaire précitée pour l'orga-
nisation du service sanitaire des animaux, il avait égale-
ment sollicité le concours d'un ingénieur agronome chargé
d'étudier l'hydrographie du pays et d'enseigner aux Abys-
sins les meilleures méthodes de culture.
Cette mission agricole, qui n'a eu jusqu'ici qu'un repré-
sentant resté quelques mois à peine et évacué pour raison
de santé, rendrait les plus grands services, notamment
pour l'amélioration de la culture du café et le développe-
ment de la culture du coton, qui commence à donner des
résultats le long de la ligne de chemin de fer et nous pen-
sons qu'il serait intéressant d'en reprendre l'organisation.
M. Louis Marin conclut qu'il est nécessaire
qu'à Addis-Abeba, comme dans toutes les capi-
tales de pays indépendants, notre représentation
soit assurée d'un immeuble nous appartenant et
digne de la France. C'est particulièrement vrai
de cette Ethiopie où nous saurons conserver tous
nos intérêts et dont Djibouti doit rester, sur la
route de l'Indochine et de Madagascar, le grand
port d'accès.
Toute cotisation versée par l'entremise d'un
libraire ou d'un commissionnaire sera comptée
au prix de l'abonnement, soit 24 francs.
Cette décision ne s'applique pas aux souscrip-
tions des Français établis aux colonies qui nous
sont versées par des correspondants ou des amis.
Chronique de l'Armée coloniale
Promotions. — Le général de brigade Peyrègne, des troupes
coloniales, est promu au grade de général de division.
Sont promus au grade supérieur les lieutenants-colonels Des-
portes, Pierlot, les chefs de bataillon Moreau, Montégu, Ozil, de
l infanterie coloniale ; le lieutenant-colonel de Vignes de Puyla-
roque, le lieutenant-colonel à titre provisoire Lotte.
RENSEIGNEMENTS DIVERS
Décorations. — Sont promus ou nommés dans la Légion
d'honneur :
Officiers MM. Le Cesne, pré-ident de l'Union coloniale fran-
çaise; Vitalien, docteur en médecine, directeur du Foyer colonial;
Guédès, administrateur en chef des colonies à Madagascar; Lé-
vecque, lieutenant-gouverneur du Sénégal; Delafosse, gouverneur
des colonies;
Chevaliers : MM. Dénouai, secrétaire général de l'Union colo-
niale; les administrateurs en chef Bensch, Maillet; les adminis-
trateurs Teysandier, Gerbinis, Brisset; Chimère, premier adjoint
de Saint-Louis Damiens, administrateur des colonies ; Saude-
mont, colon au Dahomey; Potin, adjoint au maire de Gorée ;
Babonneau, directeur de la compagnie des Messageries fluviales
du Congo.
Est nommée au grade de chevalier de la Légion d'honneur :
M'"' NATS (Thérèse). « Magnifique conduite au Sénégal où elle
est très populaire parmi les Européens et les indigènes qui la
vénèrent. D'un dévouement admirable pour toutes les œuvres de
charité et de guerre. Quelles que soient les rigueurs des saisons et
malgré son âge partait en tournée, pendant les épidémies de
grippe et de peste, pour porter des médicaments, des provisions et
réconforter toutes les souffrances indistinctement. Dans l'accomplis-
sement de sa belle mission, a contracté la gangrène à une main.
Durant la guerre, s'est dépensée sans compter pour les oeuvres de
bienfaisance. Depuis trente-six ans au Sénégal. »
BIBLIOGRAPHIE
La France et l'Algérie, par JEAN MÉLIA, 1 vol. in-16
de 266 pages. — Librairie Pion, Paris.
A la sortie de la grande guerre qui a affaibli considérablement le
vainqueur, se pose le difficile problème du relèverrent de la France,
tant des ruines matérielles de nos départements envahis et pillés
que des ruines morales que l'Allemagne a semées partout. Il est
logique que de nombreux auteurs abordent ce sujet d'une brûlante
actualité et d'une singulière complexité. Très diverses sont, en
effet, les opinions que l'on peut émettre, relativement à cette re-
naissance de notre pays.
Les coloniaux ne manqueront pas de préconiser, et ils auront
mille fois raison, l'exploitation des richesses naturelles de la
colonie. Ils l'ont même déjà fait et nous avons eu l'occasion ici
de signaler, pendant la guerre, des ouvrages qui proclamaient le
salut par les colonies. A leur suite nous avons le plaisir de classer
aujourd'hui le nouveau livre de M. Jean Mélia, qui est entière-
ment empreint du patriotique souci de montrer a la France ce
qu'elle peut attendre d'un pays, qui n'est pour elle ni une colonie
ni un protectorat : l'Algérie. Elle n'a qu'à y puiser pour trouver
tout ce dont elle a besoin.
Car l'Algérie n'est pas un pays ordinaire. M. Jean Mélia, dans
de magnifiques envolées qui sèment l'espoir et qui rappellent les
belles pages que l'on a pu lire dans le précédent ouvrage de
l'auteur, L'Algérie et La Guerre, nous exprime toute sa foi dans
l'avenir de cette merveilleuse Afrique du Nord que la guerre a
rendue partie intégrante de la France et dont la base est cette Algé-
rie qui, vraie source de vie, doit par son prodigieux développement,
susciter au plus haut point l'admiration des âmes étonnées. Le
mot d'ordre de l'auteur est en conséquence : à l'œuvre, par l'Algé-
rie, pour la France intégrale.
— 130 —
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.96%.
- Auteurs similaires Comité de l'Afrique française Comité de l'Afrique française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Comité de l'Afrique française" or dc.contributor adj "Comité de l'Afrique française")Comité du Maroc Comité du Maroc /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Comité du Maroc" or dc.contributor adj "Comité du Maroc")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 130/210
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k98041559/f130.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k98041559/f130.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k98041559/f130.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k98041559
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k98041559
Facebook
Twitter