Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28). 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9789150r
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2017
X %
124 BULLETIN DU COMITÉ
— Abstraction faite de notre orientation internationale,
quelle doit être, à votre avis, notre politique au Maroc ?
— L œuvre de l'Espagne ici —dit Raissouti — doit être
une œivre de réforme prudente, adaptant votre travail ci-
vilisateur à ta condition des habitants. Nous n'avons pas,
nous autres, à opposer des obstacles à votre expansion
commerciale et civilisatrice ; nous désirons que vous fas-
siez des routes,que vous traciez des voies ferrées, que vous
profitiez de nos richesses minières, que vous apportiez le
progrès agricole, que vous l'appliquiez à la culture de nos
campagnes, mais en respectant toujours notre autonomie,
nos usages et nos coutumes. Apportez la civilisation et
nous ne mettrons, nous, aucun obstacle à ce que votre
effort aboutisse aux compensations économiques néces-
saires. Mais respectez les fondements de notre indépen-
dance, ayez la conviction que vous êtes nos protecteurs et
amis, nos alliés, non pas nos vainqueurs. Laissez le Maroc
se gouverner en musulman et par des musulmans, et si ce
sont là les orientations de votre politique, nous serons vos
meilleurs auxiliaires. Si vous vous départiez de cette ligne
de conduite, je ne pourrais continuer à coopérer à votre
action politique
Nous répliquons qu'une grande masse du peuple espa-
gnol est d'accord sur la politique qu il vient de préconiser,
mais que les gouvernements n'interprètent pas toujours
les vrais sentiments du pays.
— Je le sais, je le sais — répond le Raissouli. Mais la
mission de ceux qui gouvernent est pourtant d'imposer le
bon sens. Si je me laissais guider par ce que pensent ceux
d'en bas, je commettrais beaucoup d'énormités. Mais pour
commander, en Espagne comme ici il faut du courage do
la fermeté de caractère et la conviction dans ses idées.
Nous sommes de la même race. Votre mal, comme le nôtre,
consiste dans un individualisme exagéré qu'il faut re-
fréner à grands coups.
— Grâce à moi — ajoute-t-il — voire action au Maroc se
trouve très simplifiée. Jordana le sait ; fortifiez mon auto-
rité et mes moyens moraux et matériels, je vous promets,
en retour, d'étouffer toutes les révoltes naissantes, je
maintiendrai l'ordre le plus parfait afin que vous puissiez
développer votre œuvre civilisatrice. Mais si c'est vous qui
voulez gouverner le pays, la haine de la race ne s'éteindra
jamais, nous nous égorgerons inutilement les uns les au-
tres ; nous sommes des gens également tenaces. N'avez-
vous pas un exemple dans 1 histoire de ces guerres sécu-
laires et de ce que vous a coûté la conquête de votrepatrie?
Laissez-moi, à moi, institué comme gouvernement, tou-
jours sous votre protection, imposer l'ordre et accomplir
l'œuvre nécessaire de pacification en faisant comprendre à
mes compatriotes que vos projets ne sont pas des projets
de conquête, mais de civilisation... J'ai toujours facilité
votre oeuvre ; c'est à moi que vous devez d'avoir pu occu-
per El Kçar, sans tirer uu coup de fusil. Je suis un ami de
l'Espagne, parce que je crois que vos intérêts sont paral-
lèles aux nôtres ; parce que je considère que votre Protec-
torat est compatible avec l'indépendance de ma patrie. Je
vous ai faitoccuper El-Kçar, parce que je savais bien que
si vous ne le faisiez pas les Français le feraient, de même
que maintenant je dis que vous devez occuper d'autres
points pour empêcher que l'Angleterre et la France ne le
fassent ; je l'ai dit à Jordana. Pourquoi doutez-vous de
moi ? La meilleure garantie de ma sincérité doit être pour
vous la haine que m'ont vouée les Français et les Anglais..
Des émissaires de l'Angleterre et de la France m'ont sou-
vent visité et m'ont offert des trésors et la protection pour
que je serve leurs desseins contre vous, etjeles aichassés
indigné, et c'est pour cela que leurs journaux m'insultent
et m'appellent bandit, moi qui descends en ligne,directe du
premier empereur légitime qu'eut le Maroc.
Le Raissouli, en disant cela, se dresse sur son siège daps
une attitude altière.
— Eh bien — s'exclame t-il avec force — je veux que
vous le sachiez. Si je cédais aux pressions anglaises et
françaises, qui, à toute heure eten ce momentmême, s'exer-
cent sur moi, le Protectorat espagnol serait mort.
— Est-ce laFrance,demandé je qui insiste le plus?
— Non. Je le répète, vos pires ennemis sont les Anglais;
ne le sais, tu pas ?
Et il ajoute avec exaltation :
— Ah ! je suis, moi, convaincu que si vous connaissiez
tous à fond les intentions anglaises et françaises votre
opinion sur la ^guerre européenne serait très différente, et
il n'y aurait pas un seul Espagnol qui ne pense comme
moi que le pays qui parviendra à vaincre l'Angleterre, ou
tout au moins à humilier la superbe Britannique, que ce
pays, dis-je, méritera la gratitude de l'univers !... Tu
comprends maintenant que si nous sommes germanophiles,
nuus autres musulmans, c'est que nous sommes une race
qui souffre de l'oppression.
— Une question, Seigneur : et Tanger ? Quelle attitude
pensez-vous que doive suivre l'Espagne au regard du pro.
blème de Tanger ?
— Tanger doit être espagnol ; en tout cas, à personne
plus qu'à l'Espagne ; mais vous devez affronter immédia-
tement le problème, sans retard.
-- Et comment, Seigneur ?
Raissouli sourit. Ses yeux énormes d'hypnotiseur s'ou-
vrent démesurément; une sorte d'éclair passe sur eux ; et,
donnant à ses paroles un ton solennel, il me dit :
— Tanger est ma revendication et ma vengeance. J'ai
un compte à régler avec l'Angleterre et la France au sujet
de Tanger... Car, tant que je serai en vie, je te jure (et les
serments dit chérif Mouley Ahmed ne peuvent être rom-
pus que par la mort) que Tanger n'appartiendra ni à l'An-
gleterre, ni à la France, même si l'Espagne le leur cédait.
Ma voix soulèverait la plus puissante des armées que ja-
mais ont soulevée les musulmans du Maroc! Pour occuper
Tanger, je peux réunir vingt mille fusils en une semaine...
Et il ajoute énergiquement :
— Je n'ai même pas besoin de recourir à ce procédé. Si
je veux, demain Tanger sera en flammes.
En prononçant ces mots, le chérif se lève, il avance d'un
pas vers l'entrée de la tente et étend le bras comme si,
nouveau Jupiter, il voulait décharger ses foudres sur Tan-
ger. J'avoue sincèrement que le spectacle de la fureur de
ce colosse me fit frissonner.
Nous parlons delà guerre européenne.
Pour le Raissouli, la grande victoire morale des Empires
centraux ne fait aucun doute.
— Il devait en être ainsi, ajoute-t-il, parce qu'il y a un
Dieu.
Il nous dit que par sentiment d'humanité il désire que
la guerre finisse au plus tôt, afin que cessent les tueries ;
et cependant, comme musulman, il aimerait que la guerre
continuât jusqu'à ce que l'Europe se trouve entièrement
exténuée.
— Le Moghreb, ajoute-t-il, est un peuple offert aux am-
bitions de l'Europe, et le seul moyen pour que l'Europe
diminue sa puissance sur ces terres est précisément qu'elle
s'affaiblisse beaucoup Les conséquences immédiates de la
guerre seront que toutes les nations, même celles qui se-
ront victorieuses, se trouveront dans un état tel qu'il leur
faudra de longues années de paix pour se remettre des
ruines occasionnées par ces années de lutte où se dépen-
sent le sang et l'or, comme jamais.
La conversation retombe sur notre politique au Maroc.
Le Raissouli est d'avis que nous devons dénoncer le
traité de 1912 pour rectifier le point qui concerne les li-
mites de notre zone, et suivre le conseil qu'il donnait, il y
a six ans, à Fernandez Sylvestre et à Zugasti. La zone es-
pagnole doit avoir sa limite dans le fleuve Sebou, car,
dans le cas contraire, cette zone sera incomplète, la contrée
qui s'étend entre l'Ouerga et le Loukkos est la plus aisée
à exploiter immédiatement, et de nature à fournir à l'Es-
pagne une compensation sûre aux sacrifices économiques
qu'elle a supportés. C'est pour cela que la France vous le
dispute, ajoute-t-il. V
La zone internationale doit disparaître pour être incor-
porée à la zone d'influence espagnole. Cette zone interna-
tionale est une retraite pour les fauteurs de troubles contre
l'Espagne et contre le Maroc, et il est aussi intéressant
pour vous que pour nous qu'elle disparaisse.
La soumission du Rif, d'après le Raissouli, ne doit pas
être le problème dont se préoccupe l'Espagne. Il en sera
bientôt du Rif comme il en a été des Djebala.
— Je me charge de maintenir et assurer le Protectorat
espagnol, sans que vous ayiez à soutenir cet énorme ap-
124 BULLETIN DU COMITÉ
— Abstraction faite de notre orientation internationale,
quelle doit être, à votre avis, notre politique au Maroc ?
— L œuvre de l'Espagne ici —dit Raissouti — doit être
une œivre de réforme prudente, adaptant votre travail ci-
vilisateur à ta condition des habitants. Nous n'avons pas,
nous autres, à opposer des obstacles à votre expansion
commerciale et civilisatrice ; nous désirons que vous fas-
siez des routes,que vous traciez des voies ferrées, que vous
profitiez de nos richesses minières, que vous apportiez le
progrès agricole, que vous l'appliquiez à la culture de nos
campagnes, mais en respectant toujours notre autonomie,
nos usages et nos coutumes. Apportez la civilisation et
nous ne mettrons, nous, aucun obstacle à ce que votre
effort aboutisse aux compensations économiques néces-
saires. Mais respectez les fondements de notre indépen-
dance, ayez la conviction que vous êtes nos protecteurs et
amis, nos alliés, non pas nos vainqueurs. Laissez le Maroc
se gouverner en musulman et par des musulmans, et si ce
sont là les orientations de votre politique, nous serons vos
meilleurs auxiliaires. Si vous vous départiez de cette ligne
de conduite, je ne pourrais continuer à coopérer à votre
action politique
Nous répliquons qu'une grande masse du peuple espa-
gnol est d'accord sur la politique qu il vient de préconiser,
mais que les gouvernements n'interprètent pas toujours
les vrais sentiments du pays.
— Je le sais, je le sais — répond le Raissouli. Mais la
mission de ceux qui gouvernent est pourtant d'imposer le
bon sens. Si je me laissais guider par ce que pensent ceux
d'en bas, je commettrais beaucoup d'énormités. Mais pour
commander, en Espagne comme ici il faut du courage do
la fermeté de caractère et la conviction dans ses idées.
Nous sommes de la même race. Votre mal, comme le nôtre,
consiste dans un individualisme exagéré qu'il faut re-
fréner à grands coups.
— Grâce à moi — ajoute-t-il — voire action au Maroc se
trouve très simplifiée. Jordana le sait ; fortifiez mon auto-
rité et mes moyens moraux et matériels, je vous promets,
en retour, d'étouffer toutes les révoltes naissantes, je
maintiendrai l'ordre le plus parfait afin que vous puissiez
développer votre œuvre civilisatrice. Mais si c'est vous qui
voulez gouverner le pays, la haine de la race ne s'éteindra
jamais, nous nous égorgerons inutilement les uns les au-
tres ; nous sommes des gens également tenaces. N'avez-
vous pas un exemple dans 1 histoire de ces guerres sécu-
laires et de ce que vous a coûté la conquête de votrepatrie?
Laissez-moi, à moi, institué comme gouvernement, tou-
jours sous votre protection, imposer l'ordre et accomplir
l'œuvre nécessaire de pacification en faisant comprendre à
mes compatriotes que vos projets ne sont pas des projets
de conquête, mais de civilisation... J'ai toujours facilité
votre oeuvre ; c'est à moi que vous devez d'avoir pu occu-
per El Kçar, sans tirer uu coup de fusil. Je suis un ami de
l'Espagne, parce que je crois que vos intérêts sont paral-
lèles aux nôtres ; parce que je considère que votre Protec-
torat est compatible avec l'indépendance de ma patrie. Je
vous ai faitoccuper El-Kçar, parce que je savais bien que
si vous ne le faisiez pas les Français le feraient, de même
que maintenant je dis que vous devez occuper d'autres
points pour empêcher que l'Angleterre et la France ne le
fassent ; je l'ai dit à Jordana. Pourquoi doutez-vous de
moi ? La meilleure garantie de ma sincérité doit être pour
vous la haine que m'ont vouée les Français et les Anglais..
Des émissaires de l'Angleterre et de la France m'ont sou-
vent visité et m'ont offert des trésors et la protection pour
que je serve leurs desseins contre vous, etjeles aichassés
indigné, et c'est pour cela que leurs journaux m'insultent
et m'appellent bandit, moi qui descends en ligne,directe du
premier empereur légitime qu'eut le Maroc.
Le Raissouli, en disant cela, se dresse sur son siège daps
une attitude altière.
— Eh bien — s'exclame t-il avec force — je veux que
vous le sachiez. Si je cédais aux pressions anglaises et
françaises, qui, à toute heure eten ce momentmême, s'exer-
cent sur moi, le Protectorat espagnol serait mort.
— Est-ce laFrance,demandé je qui insiste le plus?
— Non. Je le répète, vos pires ennemis sont les Anglais;
ne le sais, tu pas ?
Et il ajoute avec exaltation :
— Ah ! je suis, moi, convaincu que si vous connaissiez
tous à fond les intentions anglaises et françaises votre
opinion sur la ^guerre européenne serait très différente, et
il n'y aurait pas un seul Espagnol qui ne pense comme
moi que le pays qui parviendra à vaincre l'Angleterre, ou
tout au moins à humilier la superbe Britannique, que ce
pays, dis-je, méritera la gratitude de l'univers !... Tu
comprends maintenant que si nous sommes germanophiles,
nuus autres musulmans, c'est que nous sommes une race
qui souffre de l'oppression.
— Une question, Seigneur : et Tanger ? Quelle attitude
pensez-vous que doive suivre l'Espagne au regard du pro.
blème de Tanger ?
— Tanger doit être espagnol ; en tout cas, à personne
plus qu'à l'Espagne ; mais vous devez affronter immédia-
tement le problème, sans retard.
-- Et comment, Seigneur ?
Raissouli sourit. Ses yeux énormes d'hypnotiseur s'ou-
vrent démesurément; une sorte d'éclair passe sur eux ; et,
donnant à ses paroles un ton solennel, il me dit :
— Tanger est ma revendication et ma vengeance. J'ai
un compte à régler avec l'Angleterre et la France au sujet
de Tanger... Car, tant que je serai en vie, je te jure (et les
serments dit chérif Mouley Ahmed ne peuvent être rom-
pus que par la mort) que Tanger n'appartiendra ni à l'An-
gleterre, ni à la France, même si l'Espagne le leur cédait.
Ma voix soulèverait la plus puissante des armées que ja-
mais ont soulevée les musulmans du Maroc! Pour occuper
Tanger, je peux réunir vingt mille fusils en une semaine...
Et il ajoute énergiquement :
— Je n'ai même pas besoin de recourir à ce procédé. Si
je veux, demain Tanger sera en flammes.
En prononçant ces mots, le chérif se lève, il avance d'un
pas vers l'entrée de la tente et étend le bras comme si,
nouveau Jupiter, il voulait décharger ses foudres sur Tan-
ger. J'avoue sincèrement que le spectacle de la fureur de
ce colosse me fit frissonner.
Nous parlons delà guerre européenne.
Pour le Raissouli, la grande victoire morale des Empires
centraux ne fait aucun doute.
— Il devait en être ainsi, ajoute-t-il, parce qu'il y a un
Dieu.
Il nous dit que par sentiment d'humanité il désire que
la guerre finisse au plus tôt, afin que cessent les tueries ;
et cependant, comme musulman, il aimerait que la guerre
continuât jusqu'à ce que l'Europe se trouve entièrement
exténuée.
— Le Moghreb, ajoute-t-il, est un peuple offert aux am-
bitions de l'Europe, et le seul moyen pour que l'Europe
diminue sa puissance sur ces terres est précisément qu'elle
s'affaiblisse beaucoup Les conséquences immédiates de la
guerre seront que toutes les nations, même celles qui se-
ront victorieuses, se trouveront dans un état tel qu'il leur
faudra de longues années de paix pour se remettre des
ruines occasionnées par ces années de lutte où se dépen-
sent le sang et l'or, comme jamais.
La conversation retombe sur notre politique au Maroc.
Le Raissouli est d'avis que nous devons dénoncer le
traité de 1912 pour rectifier le point qui concerne les li-
mites de notre zone, et suivre le conseil qu'il donnait, il y
a six ans, à Fernandez Sylvestre et à Zugasti. La zone es-
pagnole doit avoir sa limite dans le fleuve Sebou, car,
dans le cas contraire, cette zone sera incomplète, la contrée
qui s'étend entre l'Ouerga et le Loukkos est la plus aisée
à exploiter immédiatement, et de nature à fournir à l'Es-
pagne une compensation sûre aux sacrifices économiques
qu'elle a supportés. C'est pour cela que la France vous le
dispute, ajoute-t-il. V
La zone internationale doit disparaître pour être incor-
porée à la zone d'influence espagnole. Cette zone interna-
tionale est une retraite pour les fauteurs de troubles contre
l'Espagne et contre le Maroc, et il est aussi intéressant
pour vous que pour nous qu'elle disparaisse.
La soumission du Rif, d'après le Raissouli, ne doit pas
être le problème dont se préoccupe l'Espagne. Il en sera
bientôt du Rif comme il en a été des Djebala.
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