Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28). 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9789150r
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2017
f)E L'AFR!QDE FRANÇAISE 83
l'Afrique équatoriale par le bassin du Tchad; avec la
Mauritanie, où il ravitaillait la colonne du lieutenant-colo-
nel Gouraud. Et chez tous, dès lors, des plus illustres aux
plus modestes, j'â! retrouvé l'écho -'es sentiments qu'ils
portaient à .ce véritable chef : chez Gouraud qui m'en par-
lait avec la chaleur vibrante dont vous gardez tous le sou-
venir ému; chez mon ancien officier d'ordonnance, le capi-
taine Boisboissel, que vous avez tous c»nnu, aujourd'hui
au front de France, et qui en 1916, à Fez, témoignait une
telle joie à se remettre aux ordres de celui qui l'avait tant
apprécié de so" côté comme lieutenant de «aeharistes.
De 1908 à 1914, M. Clozel se consacrait tout entier au
développement du Haut-Senégal-N-iger. y réalisant dans
tous les 01 drep, travaux p..blics, enseignement, assis'ance
médicale, i, tensiurat'on agricole et commercialè, la plus
belte œuvre coloniale.
C'est là que la guerre le trouve; mais bientôt la mort de
M. Mer laud poniy l'appelait au poste suprême de gouver-
lIellr 'général de î'Afckjue Occidentale Française. La lâche
qu'il y remplit pendant ces années tragiques où il usa ses
forces et laissa sa vie, tient en trois termes : maintenir
ayee le minimum de troupes cet empire de plus de
20 millions de sujets; contribuer dans la plus large mesure
au ravitaillement de la métropole; lui assurer le maximum
de recrutemeut de tirailleurs. C'est alors qu'au retour d'un
de ses déplacements en France, il tint à prendre la route
du Maroc, |ugeant que l'effort à donner en commun pour
la chère patrie par les deux possessions voisines ne pou-
vait que bénéficier d'un échange de vues et d'une connais-
sance personnelle (je ce Maïo^ qui, sur ses confins sud,
avait désormais les mêmes adversaires à combattre, les
mêmes précautions à prendre contre l'ennemi entre tous,
les mêmes intérêts à sauvegarder.
Mes services de- renseignements, mes commandants de
l'Extrême-Sud, peuvent témoIgner de la large mesure
dans laquè'le nous avons, depuis un an, bénéficié de ce
eoutad. J'ai eu, d'ailleurs, pendant mon court. passage au
ministère de la Guerre, la joie de reconnaître combien
hautemetit étaient appréciés- ses services et la satisfaction
de pouvoir lui apporter mon modeste témoignage.
Ce témoignage, c'est du" vaste pays qu'il gouverna qu'il
nous vient aujourd'hui. Après y avoir été remplacé par
M. van Yoltenhoven, dont vous m'en voudriez de ne pas
rappeler le nom qui nous est si glorieux et si douloureu-
sement cher. il eut, au bout de quelques mois, comme
second su ccesse)ur M. Angoulvant dont je viens de recevoir
le télégramme suivant :
« J'apprends avpc grande peine la mort du gouverneur
général Clozel. Je vous serais très reconnaissant de faire
exprimer lors de ses "bsèques, les sentiments qu'éprouve
toute l'Afrique occidentale devant la disparition de son
ancien chef dont personne n'oubliera les grands services
et la profonde bienveillance. »
Lorsque M. CI, zel avait dû quitter, il y a quelques mois,
ce gouvernement de l'Afrique occidentale, RI sa vigueur
illtellectue te' était intacte, ses forces physiques étaient
é.puisées : l'evénpment a prouvé, hélas ! qu'un repos trop
tardif ne pouvait plu'" rétablir sa santé que ce grand ser-
viteur de la France lui avait donnée sans compter.
Ne pouvant se résiguer au repos — ce repos dont chacun
rejetie même la pensée aussi longtemps que dure la lutte
où se jouent les destinées de notre pays et du monde —
voulant avant tout gardpr le contact de sa chère Afrique,
c'est au Maroc qu'il avait voulu revenir, non seulement
pour y trouver la clémence de notre climat, les chaules
sympathies dont il savait d-voir ètre entouré, et parmi
elles celle de plusieurs de ses anciens collaborateurs ici
présents, mais aussi et surtout pour y faire œuvre utile en
y poursuivant sur place les travaux dont il comptait, au
cours d'une retraite laborieuse, faire bénéficier son pays.
La mort l'a. surpris, impitoyable et clémente pourtant,
puisque dans sa soudaineté, elle lui a épargné toute souf-
france.
Dan? les brèves minutes où elle lui aura permis de se
recueillir, il aura du moins éprouvé la .douceur de sentir
qu'il tombait en terre amie, entouré d'amis qui lui font
aujourd'hui un cortège où les sentiments personnels l'em-
portent de beaucoup sur les manifestations officielles.
Oui, en terre amie. Ce Maroc, il l'aimait profondément,
il s'intéressait passionnément à son développement. Avec
quelle vivacité et quelle chaleur il nous en donnait le té-
moignage Et la sympathie qu'il lui portait n'aliait pas
seulement à l oeuvre française, mais à l'œuvre française en
pays d'Islam parce qu'il était parmi ceux qui avaient le
plus étudié et connaissaient le mieux le monde musulman.
Il en avait fait dans son gouvernement l'objet d'études
particulières. Il en connaissait l'histoire, la complexité,
et les ressources ; et sa profonde érudition musulmane
était certes une des choses qui avaient le plus frappé mes
collaborateurs et moi à notre première rencontre à Fès. Il
nous avait donné les indications les plus précieuses sur
les grands mouvements qui agitent comme des vagues de
fond ce monde du Sud et dont la répercussion s'est exercée
sur le Maroc tout au cours de son histoire. Par là même, il
nous faisait saisir les lipns qui unissent les destinées de
nos possessions de l'Afrique du Nord et qui. les uniront
plus encore à mesure que disparaîtront, les derniers foyers
de dissidence qui nous séparent et que se. développeront
les communications. Cette liaison matérielle de l'Afrique
Occidentale Française et du Maroc était une des choses
qui préoccupaient le plus son esprit, non pas sous sa
forme militaire et conquérante, mais sous sa forme paci-
fique et commerciale. Je n'aurais garde d'oublier le con-
cours qu'il prit tellement à cœur d'apporter à notre expo-
sition de Casablanca, en 1915, son souci d'y donner à son
gouvernement la représentation la plus brillante, et avant
tout d'y montrer les objets d'échange qui pouvaient donner
lieu à un trafic de plus en plus actif entre Dakar et nos
ports.
Ceux de ses anciens collaborateurs, les nôtres aujour-
d hui, qui y contribuèrent avéc lui, ne me démentiront pas.
% Mais je ne puis laisser refermer cette tombe sans rap-
peler que ce grand administrateur était dans toute la force
du terme « l'honnête homme » au sens que le XVIIe siècle
donnait à ces mots. Erudit éclairé et lettré il n'a pas seu-
lement laissé sur des sujets coloniaux spéciaux des publi-
cations de haute valeur, mais il avait gardé jalousement un
domaine réservé où il préparait une édition nouvelle des
Mémoires de Sainl-Simon pour laquelle il avait réuni la
plus riche collection d'estampes. Quel charme il y avait à
causer vieux livres avec ce bibliophile passionné !...
Enfin, l'expression d' « honnête homme » ne s'appli-
quait pas seulement aux facultés intellectuelles, mais
aussi aux hautes qualités morales, et parmi elles, celles
qui caractérisent avant tout le grand citoyen : la droiture,
la fermeté de caractère, le courage civique. M. Clozel les
possédait au suprême degré, j'en ai eu maintes preuves,
et, dans la lourde charge que j'occupe, je puis attester que
rien n'était plus réconfortant que. de se retremper à leur
chaleur. Tout ceux qui l'''nt approché, et ils sont bien
nombreux parmi vous, partagent les sentiments dont je
voudr ais être un meilleur interprète, les regrets profonds
qu'il laisse derrière lui. Ils s'associent à moi pour envoyer
aux siens, si douloureusement surpris par cette mort im-
prévue, le tribut de notre profonde sympathie et pour leur
dire, le jour où ils viendront nous redemander sa dépouille
gardée pieusement ici fn dépôt, que c'est en terre fran-
çais», bien française que ce grand citoyen s'est endormi
pour toujours, enveloppé du cher et glo ieux drapeau tri-
colore, eutuurp du respect et de la sympathie unanime
de ces indigènes musulmans qu'il a si bien compris et
aimés, et des fils de cette France qu'il a si bien servie.
M. Cosnier, commissaire géaéral à la production
agr icole pour l'Afrique du Nord et les colonies fran-
çaises, prononça au nom du gouvernement quelques
paroles émues en rendant hommage à l'activité et au
dévouement de M. Clozel pour l'aide qu'il avait ap-
portée àla Métropole dans la grande guerre, en faisant
rendre à l'Afrique occidentale le maximum de ce
qu'elle pouvait produire.
M. Collieaux, chef des services municipaux de Casa-
blanca, au nom des administrateurs coloniaux, donna
un adieu ému à ce grand Africain et retraça la car-
rière de l'administrateur éminent qu'avait été
IVl. Clozel.
L'assistance défila ensuite devant le cercueil de
M. le gouverneur général.Clozel.
l'Afrique équatoriale par le bassin du Tchad; avec la
Mauritanie, où il ravitaillait la colonne du lieutenant-colo-
nel Gouraud. Et chez tous, dès lors, des plus illustres aux
plus modestes, j'â! retrouvé l'écho -'es sentiments qu'ils
portaient à .ce véritable chef : chez Gouraud qui m'en par-
lait avec la chaleur vibrante dont vous gardez tous le sou-
venir ému; chez mon ancien officier d'ordonnance, le capi-
taine Boisboissel, que vous avez tous c»nnu, aujourd'hui
au front de France, et qui en 1916, à Fez, témoignait une
telle joie à se remettre aux ordres de celui qui l'avait tant
apprécié de so" côté comme lieutenant de «aeharistes.
De 1908 à 1914, M. Clozel se consacrait tout entier au
développement du Haut-Senégal-N-iger. y réalisant dans
tous les 01 drep, travaux p..blics, enseignement, assis'ance
médicale, i, tensiurat'on agricole et commercialè, la plus
belte œuvre coloniale.
C'est là que la guerre le trouve; mais bientôt la mort de
M. Mer laud poniy l'appelait au poste suprême de gouver-
lIellr 'général de î'Afckjue Occidentale Française. La lâche
qu'il y remplit pendant ces années tragiques où il usa ses
forces et laissa sa vie, tient en trois termes : maintenir
ayee le minimum de troupes cet empire de plus de
20 millions de sujets; contribuer dans la plus large mesure
au ravitaillement de la métropole; lui assurer le maximum
de recrutemeut de tirailleurs. C'est alors qu'au retour d'un
de ses déplacements en France, il tint à prendre la route
du Maroc, |ugeant que l'effort à donner en commun pour
la chère patrie par les deux possessions voisines ne pou-
vait que bénéficier d'un échange de vues et d'une connais-
sance personnelle (je ce Maïo^ qui, sur ses confins sud,
avait désormais les mêmes adversaires à combattre, les
mêmes précautions à prendre contre l'ennemi entre tous,
les mêmes intérêts à sauvegarder.
Mes services de- renseignements, mes commandants de
l'Extrême-Sud, peuvent témoIgner de la large mesure
dans laquè'le nous avons, depuis un an, bénéficié de ce
eoutad. J'ai eu, d'ailleurs, pendant mon court. passage au
ministère de la Guerre, la joie de reconnaître combien
hautemetit étaient appréciés- ses services et la satisfaction
de pouvoir lui apporter mon modeste témoignage.
Ce témoignage, c'est du" vaste pays qu'il gouverna qu'il
nous vient aujourd'hui. Après y avoir été remplacé par
M. van Yoltenhoven, dont vous m'en voudriez de ne pas
rappeler le nom qui nous est si glorieux et si douloureu-
sement cher. il eut, au bout de quelques mois, comme
second su ccesse)ur M. Angoulvant dont je viens de recevoir
le télégramme suivant :
« J'apprends avpc grande peine la mort du gouverneur
général Clozel. Je vous serais très reconnaissant de faire
exprimer lors de ses "bsèques, les sentiments qu'éprouve
toute l'Afrique occidentale devant la disparition de son
ancien chef dont personne n'oubliera les grands services
et la profonde bienveillance. »
Lorsque M. CI, zel avait dû quitter, il y a quelques mois,
ce gouvernement de l'Afrique occidentale, RI sa vigueur
illtellectue te' était intacte, ses forces physiques étaient
é.puisées : l'evénpment a prouvé, hélas ! qu'un repos trop
tardif ne pouvait plu'" rétablir sa santé que ce grand ser-
viteur de la France lui avait donnée sans compter.
Ne pouvant se résiguer au repos — ce repos dont chacun
rejetie même la pensée aussi longtemps que dure la lutte
où se jouent les destinées de notre pays et du monde —
voulant avant tout gardpr le contact de sa chère Afrique,
c'est au Maroc qu'il avait voulu revenir, non seulement
pour y trouver la clémence de notre climat, les chaules
sympathies dont il savait d-voir ètre entouré, et parmi
elles celle de plusieurs de ses anciens collaborateurs ici
présents, mais aussi et surtout pour y faire œuvre utile en
y poursuivant sur place les travaux dont il comptait, au
cours d'une retraite laborieuse, faire bénéficier son pays.
La mort l'a. surpris, impitoyable et clémente pourtant,
puisque dans sa soudaineté, elle lui a épargné toute souf-
france.
Dan? les brèves minutes où elle lui aura permis de se
recueillir, il aura du moins éprouvé la .douceur de sentir
qu'il tombait en terre amie, entouré d'amis qui lui font
aujourd'hui un cortège où les sentiments personnels l'em-
portent de beaucoup sur les manifestations officielles.
Oui, en terre amie. Ce Maroc, il l'aimait profondément,
il s'intéressait passionnément à son développement. Avec
quelle vivacité et quelle chaleur il nous en donnait le té-
moignage Et la sympathie qu'il lui portait n'aliait pas
seulement à l oeuvre française, mais à l'œuvre française en
pays d'Islam parce qu'il était parmi ceux qui avaient le
plus étudié et connaissaient le mieux le monde musulman.
Il en avait fait dans son gouvernement l'objet d'études
particulières. Il en connaissait l'histoire, la complexité,
et les ressources ; et sa profonde érudition musulmane
était certes une des choses qui avaient le plus frappé mes
collaborateurs et moi à notre première rencontre à Fès. Il
nous avait donné les indications les plus précieuses sur
les grands mouvements qui agitent comme des vagues de
fond ce monde du Sud et dont la répercussion s'est exercée
sur le Maroc tout au cours de son histoire. Par là même, il
nous faisait saisir les lipns qui unissent les destinées de
nos possessions de l'Afrique du Nord et qui. les uniront
plus encore à mesure que disparaîtront, les derniers foyers
de dissidence qui nous séparent et que se. développeront
les communications. Cette liaison matérielle de l'Afrique
Occidentale Française et du Maroc était une des choses
qui préoccupaient le plus son esprit, non pas sous sa
forme militaire et conquérante, mais sous sa forme paci-
fique et commerciale. Je n'aurais garde d'oublier le con-
cours qu'il prit tellement à cœur d'apporter à notre expo-
sition de Casablanca, en 1915, son souci d'y donner à son
gouvernement la représentation la plus brillante, et avant
tout d'y montrer les objets d'échange qui pouvaient donner
lieu à un trafic de plus en plus actif entre Dakar et nos
ports.
Ceux de ses anciens collaborateurs, les nôtres aujour-
d hui, qui y contribuèrent avéc lui, ne me démentiront pas.
% Mais je ne puis laisser refermer cette tombe sans rap-
peler que ce grand administrateur était dans toute la force
du terme « l'honnête homme » au sens que le XVIIe siècle
donnait à ces mots. Erudit éclairé et lettré il n'a pas seu-
lement laissé sur des sujets coloniaux spéciaux des publi-
cations de haute valeur, mais il avait gardé jalousement un
domaine réservé où il préparait une édition nouvelle des
Mémoires de Sainl-Simon pour laquelle il avait réuni la
plus riche collection d'estampes. Quel charme il y avait à
causer vieux livres avec ce bibliophile passionné !...
Enfin, l'expression d' « honnête homme » ne s'appli-
quait pas seulement aux facultés intellectuelles, mais
aussi aux hautes qualités morales, et parmi elles, celles
qui caractérisent avant tout le grand citoyen : la droiture,
la fermeté de caractère, le courage civique. M. Clozel les
possédait au suprême degré, j'en ai eu maintes preuves,
et, dans la lourde charge que j'occupe, je puis attester que
rien n'était plus réconfortant que. de se retremper à leur
chaleur. Tout ceux qui l'''nt approché, et ils sont bien
nombreux parmi vous, partagent les sentiments dont je
voudr ais être un meilleur interprète, les regrets profonds
qu'il laisse derrière lui. Ils s'associent à moi pour envoyer
aux siens, si douloureusement surpris par cette mort im-
prévue, le tribut de notre profonde sympathie et pour leur
dire, le jour où ils viendront nous redemander sa dépouille
gardée pieusement ici fn dépôt, que c'est en terre fran-
çais», bien française que ce grand citoyen s'est endormi
pour toujours, enveloppé du cher et glo ieux drapeau tri-
colore, eutuurp du respect et de la sympathie unanime
de ces indigènes musulmans qu'il a si bien compris et
aimés, et des fils de cette France qu'il a si bien servie.
M. Cosnier, commissaire géaéral à la production
agr icole pour l'Afrique du Nord et les colonies fran-
çaises, prononça au nom du gouvernement quelques
paroles émues en rendant hommage à l'activité et au
dévouement de M. Clozel pour l'aide qu'il avait ap-
portée àla Métropole dans la grande guerre, en faisant
rendre à l'Afrique occidentale le maximum de ce
qu'elle pouvait produire.
M. Collieaux, chef des services municipaux de Casa-
blanca, au nom des administrateurs coloniaux, donna
un adieu ému à ce grand Africain et retraça la car-
rière de l'administrateur éminent qu'avait été
IVl. Clozel.
L'assistance défila ensuite devant le cercueil de
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