Presse et revues
720 pages
Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28). 1918/01/01 (N1,A28)-1918/12/31 (N12,A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9789150r
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2017
^04 BULLETIN DU COMITÉ
l'ordre des troupes d'occupation les militaires qui se sont
particulièrement distingués et dont les noms suivent :
GIRAUDEAU, maréchal des logis, matricule 793. du 8e esca-
dron du 2' spahis. le Le 7 février 1918, s'est élancé avec
quelques cavaliers de son peloton et des tribus au secours
des travailleurs de la voie ferrée aux prises avec un en-
nemi mordant et supérieur en nombre j. mis l'adversaire
en fuite, le serrant de près dans une furieuse poursuite,
abattant trois agents allemands qui dirigèaient l'attaque. »
L'HAum OULD KHELIFA, maréehal des logis, m'" 585, du
8" escadron du 26 spahis. « Sous-officier indigène d'un al-
lant remarquable ; s'est particulièrement distingué le 7 fé-
vrier 1918 oÙ il a secondé avec un sang froid et un cou-
rage remarquables le chef du peloton qui courait dégager
les travailleurs de la voie ferrée entourés d'adversaires
tenaces. A contribué à les mettre en fuite et les a obligés à
faire tète, permettant ainsi d'abattre trois agents allemands
qui menaient l'attaque. »
MOHAMMED BEL BACHIR, cavaier du douar Melloukline.
K Au cours du combat du 7 février à... (région de...) a
montré un cran remarquable en s'élançant à la tête de ca-
"aliers à la poursuite d'un fort contingent d'Abd el
Malek ; a réussi à l'atteindre et a mené vigoureusement la
contre-attaque après un violent corps à corps ; a infligé à
l'ennemi de lourdes pertes. »
CHEIKH AHMED BELHADJ, cheikh de la fractiou Melloukline.
« Le 7 février 1918, à la tête de cavaliers, s'est élancé à la
poursuite d'un groupe de partisans d'Abd el Malek qui ve-
naient d'attaquer les travailleurs de la voie ferrée de..., a
rejoint l'adversaire après une longue poursuite et, dans un
furieux corps à corps, a fait subir à l'ennemi des pertes
sévères. »
Au quartier général à Fez, le 10 mars 1 18.
Ordre général n° 82.
Le 12 janvier 1918, le 46 goum mixte recevait l'ordre de
protéger, en coopération avec les partisans du poste de
Boujad, le repli de deux fractions campées en pays dissi-
dent, sur la rive droite de l'ùum-er Rebia, et qui venaient
de faire leur soumission.
En 32 heures, le 4° goum a accompli un raid de 100 ki-
lomètres, soutenu un combat de plusieurs heures contre un
ennemi très supérieur en nombre et des plus mordants,
lui infligeant des pertes sévères (39 tués et 70 blessés), le
mettant en fuite et assurant ainsi le succès de l'opération.
Le général de division, commissaire Résident général,
commandant en chef, cite à l'ordre des troupes d'occupa-
tion du Maroc :
LE 4° GOUM MixTE MAROCAIN. « Uuité d'élite,-qui s'est, en
maintes circonstances, signalée par son endurance, ses
qualités manœuvrières et sa bravoure. Le 13 janvier 1918,
malgré les fatigues d'une longue étape dans un terrain des
plus difficiles, a soutenu un dur combat, trois heures du-
rant, contre un ennemi mordant et acharné, lui a inlligé
des pertes et l'a mis en fuite, assurant le succès de la
journée. »
BALUSSOU, adjudant-chef au 4E goum mixte marocain.
I( Ancien de services, a toujours fait preuve de bravoure
et de sang-froid. S est particulièrement distingué, le 13 jan-
vier 1918, à la lète du goum à cheval, où il a tenu en res-
pect un adversaire supérieur en nombre et des plus mor-
dants, lui infligeant des pertes. A été pour les goumiers et
tous les partisans un exemple vivant d'audace et de mépris
du danger. J)
Fait au quartier général à Fez. le 20 mars 1918.
Ordre général n° 83.
Le gunéra! dl' division LYACTIÎY, commissaire Résident
géucr.d de France au Maroc, commandant en chef. cite à
l'ordre des troupes d'Occupation du Maroc les militaires
ci-après désignes :
y MARIANI. 5'' ctasse. ;\ la 1re compagnie du 1er bataillon
de tirailleurs marocains « Le 3 janvier 1918. agent de
liaison au combat de Sidi BeIkacem. a rempli sa mission
avec le plus parfait mépris du danger ; au cours d'un mou-
vement en avant dans une zone battue par un adversaire
bien armé, est tombé glorieusement d'une balle en pleine
poitrine. »
DAHMAN BEN ZIANE, chef du maghzen de M'çoun. « Chef
de maghzeu particulièrement brave et courageux, véritable
entraîneur d'hommes. Le 5 janvier 1918, à Sidi-Belkacem,
a donné de nouvelles preuves de sa loyauté et de son
énergie en couvrant a-vec son peloton le repli d'un batail-
lon, s'accrochant au terrain sous un feu violent jusqu-à ce
que l'unité qu'il protégeait ait pu rctra verser l'oued M'roun
sans incidents ni pertes. »
Ordre général n° 8.
Du 21 janvier au ie,. février 1918, les forces mobiles du
Tadla avaient à assurer le ravitaillement d'hiver de Khe.
nifra.
Le 28, au cours de cette opération, elles eurent à subir
une violente attaque menée par des contingents ennemis,
fantassins et cavaliers, nombreux et parfaitement armés,
Gràce aux judicieuses dispositions tactiques prises par
le colonel Théveny, aux qualités manœuvrières et au cou-
rage des troupes, ainsi qu'à l'étroite collaboration de toutes
les armes, de l'aviation, en particulier, l'ennemi put être
brillamment repoussé après avoir eu plus de cent hommes
mis hors de combat.
Le général de division, commissaire Résident général de
France au Maroc, commandant en chef, cite à l'ordre de
l'armée tes militaires qui se sont particulièrement distin-
gués et dont les noms-suivent :
t BERTESI, 2e classe, à la 26 compagnie du 1er régiment
étranger. « Volontaire au service de la France, s'est tou-
jours distingué par son courage et son ardeur. Le 28 jan-
vier 1918, au combat du djebel Bou-Arar, a été mortelle-
ment atteint au moment où il chargeait pour la troisième
fois à la baïonnette. »
BILLIGT, lieutenant, commandant la S. M^_u° 2 du le, ba.-
taillon du 1er étranger. « Officier mitrailleur d'une rare
bravoure. Au combat du 28 janvier 1918, au djebel Bdu-
Arar. a infligé à l'ennemi des pertes sanglantes et soutenu
le décrochage de sa compagnie sous un feu intense ; ne
s'est replié que sur ordre, l'opération terminée, et après
avoir brûlé ses dernières cartouches. Deux fois blessé au
front de France ; évadé de captivité à la deuxième tenta-
tive. »
BALUSSOU, adjudant-chef au 4e goum mixte marocain.
« Toujours intrépide sous le feu. Le 28 janvier 1918,
chargé d'occuper le col de Ziar, a défendu la position
contre les attaques d'un fort groupe ennemi. SVst dé nou-
veau distingué, le 29 janvier 1918, au combat de Zrahina,
où il a combattu presque seul au milieu d'adversaires opi-
niâtres et ramené au- combat, par son attitude héroïque,
les cavaliers qui faiblissaient. A eu son cheval atteint de ~~
trois balles. »
Y STEINBACH, 2e classe, à la 2e compagnie-du 1er étranger.
Il Modèle de calme et de sang-froid, tombé glorieusement
en brave légionnaire, le 28 janvier 1918, au djebel Bou-
Arar, au cours d'une furieuse charge à la baïonnette. »
LA 2E COMPAGNIE DU fer PATAILLON DU 1er RÉGIMENT ÉTRAN-
GER. M Chargée, le 28 janvier 1918, de couvrir le passage
du convoi de Khenifra a rempli pleinement sa mission.
Toutes ses cartouches brûlées. assaillie sur trois côtés à
la fois par une ma,se ennemie fanatisée, a exécuté, sous
la vigoureuse impulsion du capitaine Piollet, quatre fu-
rieuses charges à la baïonnette. A réussi à se dégager,
infligeant des pertes sévères à l'adversaire, ne laissant
entré ses mains ni mort ni blessé, ni arme. »
j STANTON, 2e classe, à la 2e compagnie du ier régiment
étranger. « Au combat du djebel Bou-Arar, le 28 jan-
vier 1918. s'est fait remarquer par son audace et son cou-
rage en s'élançant. à la tête de la légion étrangère. contre
un ennemi nombreux et mordant. A la troisième charge, est
tombé glorieusement. »
BPXET (René), sergent pilote à l'escadrille 552. a Blessé
grièvement en octobre i9t5, maintenu sur sa demande for-
melle dans le personnel navigant, a conservé tout son
allant, malgré un grave accident. Toujours prêt à exécuter
l'ordre des troupes d'occupation les militaires qui se sont
particulièrement distingués et dont les noms suivent :
GIRAUDEAU, maréchal des logis, matricule 793. du 8e esca-
dron du 2' spahis. le Le 7 février 1918, s'est élancé avec
quelques cavaliers de son peloton et des tribus au secours
des travailleurs de la voie ferrée aux prises avec un en-
nemi mordant et supérieur en nombre j. mis l'adversaire
en fuite, le serrant de près dans une furieuse poursuite,
abattant trois agents allemands qui dirigèaient l'attaque. »
L'HAum OULD KHELIFA, maréehal des logis, m'" 585, du
8" escadron du 26 spahis. « Sous-officier indigène d'un al-
lant remarquable ; s'est particulièrement distingué le 7 fé-
vrier 1918 oÙ il a secondé avec un sang froid et un cou-
rage remarquables le chef du peloton qui courait dégager
les travailleurs de la voie ferrée entourés d'adversaires
tenaces. A contribué à les mettre en fuite et les a obligés à
faire tète, permettant ainsi d'abattre trois agents allemands
qui menaient l'attaque. »
MOHAMMED BEL BACHIR, cavaier du douar Melloukline.
K Au cours du combat du 7 février à... (région de...) a
montré un cran remarquable en s'élançant à la tête de ca-
"aliers à la poursuite d'un fort contingent d'Abd el
Malek ; a réussi à l'atteindre et a mené vigoureusement la
contre-attaque après un violent corps à corps ; a infligé à
l'ennemi de lourdes pertes. »
CHEIKH AHMED BELHADJ, cheikh de la fractiou Melloukline.
« Le 7 février 1918, à la tête de cavaliers, s'est élancé à la
poursuite d'un groupe de partisans d'Abd el Malek qui ve-
naient d'attaquer les travailleurs de la voie ferrée de..., a
rejoint l'adversaire après une longue poursuite et, dans un
furieux corps à corps, a fait subir à l'ennemi des pertes
sévères. »
Au quartier général à Fez, le 10 mars 1 18.
Ordre général n° 82.
Le 12 janvier 1918, le 46 goum mixte recevait l'ordre de
protéger, en coopération avec les partisans du poste de
Boujad, le repli de deux fractions campées en pays dissi-
dent, sur la rive droite de l'ùum-er Rebia, et qui venaient
de faire leur soumission.
En 32 heures, le 4° goum a accompli un raid de 100 ki-
lomètres, soutenu un combat de plusieurs heures contre un
ennemi très supérieur en nombre et des plus mordants,
lui infligeant des pertes sévères (39 tués et 70 blessés), le
mettant en fuite et assurant ainsi le succès de l'opération.
Le général de division, commissaire Résident général,
commandant en chef, cite à l'ordre des troupes d'occupa-
tion du Maroc :
LE 4° GOUM MixTE MAROCAIN. « Uuité d'élite,-qui s'est, en
maintes circonstances, signalée par son endurance, ses
qualités manœuvrières et sa bravoure. Le 13 janvier 1918,
malgré les fatigues d'une longue étape dans un terrain des
plus difficiles, a soutenu un dur combat, trois heures du-
rant, contre un ennemi mordant et acharné, lui a inlligé
des pertes et l'a mis en fuite, assurant le succès de la
journée. »
BALUSSOU, adjudant-chef au 4E goum mixte marocain.
I( Ancien de services, a toujours fait preuve de bravoure
et de sang-froid. S est particulièrement distingué, le 13 jan-
vier 1918, à la lète du goum à cheval, où il a tenu en res-
pect un adversaire supérieur en nombre et des plus mor-
dants, lui infligeant des pertes. A été pour les goumiers et
tous les partisans un exemple vivant d'audace et de mépris
du danger. J)
Fait au quartier général à Fez. le 20 mars 1918.
Ordre général n° 83.
Le gunéra! dl' division LYACTIÎY, commissaire Résident
géucr.d de France au Maroc, commandant en chef. cite à
l'ordre des troupes d'Occupation du Maroc les militaires
ci-après désignes :
y MARIANI. 5'' ctasse. ;\ la 1re compagnie du 1er bataillon
de tirailleurs marocains « Le 3 janvier 1918. agent de
liaison au combat de Sidi BeIkacem. a rempli sa mission
avec le plus parfait mépris du danger ; au cours d'un mou-
vement en avant dans une zone battue par un adversaire
bien armé, est tombé glorieusement d'une balle en pleine
poitrine. »
DAHMAN BEN ZIANE, chef du maghzen de M'çoun. « Chef
de maghzeu particulièrement brave et courageux, véritable
entraîneur d'hommes. Le 5 janvier 1918, à Sidi-Belkacem,
a donné de nouvelles preuves de sa loyauté et de son
énergie en couvrant a-vec son peloton le repli d'un batail-
lon, s'accrochant au terrain sous un feu violent jusqu-à ce
que l'unité qu'il protégeait ait pu rctra verser l'oued M'roun
sans incidents ni pertes. »
Ordre général n° 8.
Du 21 janvier au ie,. février 1918, les forces mobiles du
Tadla avaient à assurer le ravitaillement d'hiver de Khe.
nifra.
Le 28, au cours de cette opération, elles eurent à subir
une violente attaque menée par des contingents ennemis,
fantassins et cavaliers, nombreux et parfaitement armés,
Gràce aux judicieuses dispositions tactiques prises par
le colonel Théveny, aux qualités manœuvrières et au cou-
rage des troupes, ainsi qu'à l'étroite collaboration de toutes
les armes, de l'aviation, en particulier, l'ennemi put être
brillamment repoussé après avoir eu plus de cent hommes
mis hors de combat.
Le général de division, commissaire Résident général de
France au Maroc, commandant en chef, cite à l'ordre de
l'armée tes militaires qui se sont particulièrement distin-
gués et dont les noms-suivent :
t BERTESI, 2e classe, à la 26 compagnie du 1er régiment
étranger. « Volontaire au service de la France, s'est tou-
jours distingué par son courage et son ardeur. Le 28 jan-
vier 1918, au combat du djebel Bou-Arar, a été mortelle-
ment atteint au moment où il chargeait pour la troisième
fois à la baïonnette. »
BILLIGT, lieutenant, commandant la S. M^_u° 2 du le, ba.-
taillon du 1er étranger. « Officier mitrailleur d'une rare
bravoure. Au combat du 28 janvier 1918, au djebel Bdu-
Arar. a infligé à l'ennemi des pertes sanglantes et soutenu
le décrochage de sa compagnie sous un feu intense ; ne
s'est replié que sur ordre, l'opération terminée, et après
avoir brûlé ses dernières cartouches. Deux fois blessé au
front de France ; évadé de captivité à la deuxième tenta-
tive. »
BALUSSOU, adjudant-chef au 4e goum mixte marocain.
« Toujours intrépide sous le feu. Le 28 janvier 1918,
chargé d'occuper le col de Ziar, a défendu la position
contre les attaques d'un fort groupe ennemi. SVst dé nou-
veau distingué, le 29 janvier 1918, au combat de Zrahina,
où il a combattu presque seul au milieu d'adversaires opi-
niâtres et ramené au- combat, par son attitude héroïque,
les cavaliers qui faiblissaient. A eu son cheval atteint de ~~
trois balles. »
Y STEINBACH, 2e classe, à la 2e compagnie-du 1er étranger.
Il Modèle de calme et de sang-froid, tombé glorieusement
en brave légionnaire, le 28 janvier 1918, au djebel Bou-
Arar, au cours d'une furieuse charge à la baïonnette. »
LA 2E COMPAGNIE DU fer PATAILLON DU 1er RÉGIMENT ÉTRAN-
GER. M Chargée, le 28 janvier 1918, de couvrir le passage
du convoi de Khenifra a rempli pleinement sa mission.
Toutes ses cartouches brûlées. assaillie sur trois côtés à
la fois par une ma,se ennemie fanatisée, a exécuté, sous
la vigoureuse impulsion du capitaine Piollet, quatre fu-
rieuses charges à la baïonnette. A réussi à se dégager,
infligeant des pertes sévères à l'adversaire, ne laissant
entré ses mains ni mort ni blessé, ni arme. »
j STANTON, 2e classe, à la 2e compagnie du ier régiment
étranger. « Au combat du djebel Bou-Arar, le 28 jan-
vier 1918. s'est fait remarquer par son audace et son cou-
rage en s'élançant. à la tête de la légion étrangère. contre
un ennemi nombreux et mordant. A la troisième charge, est
tombé glorieusement. »
BPXET (René), sergent pilote à l'escadrille 552. a Blessé
grièvement en octobre i9t5, maintenu sur sa demande for-
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