Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1917-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1917 01 janvier 1917
Description : 1917/01/01 (N1,A27)-1917/12/31 (N12,A27). 1917/01/01 (N1,A27)-1917/12/31 (N12,A27).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97885087
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/07/2017
DE L'AFRIQUE FRANÇAISE 177
exigé des cadres très importants qu'il paraissait très
malaisé de constituer, vu la pénurie de personnel constatée
depuis quelques années déjà dans les services des travaux
les publics, comme dans le génie militaire ; les ingénieurs et
es agents techniques de tout ordre sont, en effet de plus en
plus attirés par l'industrie privée, qui, pour faire face à
des besoins très rapidement croissants, n'hésite pas à leur
consentir des avantages tout autres que ceux qu'il est pos-
sible au Protectorat comme à la métropole de leur ac-
corder.
La valeur de la première de ces raisons aura sans doute
diminué après la guerre; car nous sommes en droit d'es-
pérer que le traité qui mettra fin aux hostilités réservera
à la France sa liberté d'action pour le développement de
son œuvre marocaine. En revanche, la crise du personnel
sera très sensiblement aggravée; des vides nombreux se
Les Chemins de Fer
AU MAROC
en igi7
seront produits parmi les techniciens de toute origine; trois
promotions au moins manqueront. à toutes les écoles et
partout des travaux considérables devront être entre-
pris pour restaurer et compléter l'outillage industriel. Le
recrutement direct par l'Etat marocain d'un corps nom-
breux de constructeurs et d'exploitants sera pendant un
certain nombre d'années, non seulement difticile, mais
impossible.
Et d'autre part, en l'état actuel du marché financier, il y
a tout avantage à réduire, par l'intervention d'un conces-
sionnaire qui fournira une partie du capital d'établissement
le montant des emprunts à la charge directe des gouver-
nements contractants..
Au total, plus encore qu'il y a deux ans, les circons-
tances de fait où l'on se trouve placé justifient la solution
préconisée par la Commission de 1914, et c'est pourquoi a
été préparé le contrat que nous vous demandons de bien
vouloir ratifier.
Et — argument de fait qui n'est. pas négli-
geable — le Protectorat a eu la chance de trouver
un concessionnaire de choix:
Le groupe avec lequel il est passé offre, pour l'avenir de
l'entreprise, des garanties exceptionnelles. Il se compose
de la Compagnie P.-L.-M. et (le la Compagnie d'Orléans, que
ne sauraient ni l'une ni l'autre laisser indifférentes des li-
gnes desservant les ports de la côte atlantique en rela-
tions directes avec Marseille et Bordeaux, et qui nous as-
surent le concours d'un personnel ayant une expérience
indiscutable en matière de voies ferrées ; de la Compagnie
Générale du Maroc où sont représentés les plus grands éta-
blissements de crédit français et qui, depuis sa création,
encouragée par le gouvernement, a participé à presque
toutes les entreprises ayant pour but le développement du
Protectorat ; enfin de la Compagnie Marocaine qui, avec la
société du Creusot, est déjà adjudicataire des travaux du
port de Casablanca et désire concourir à la mise en valeur
de la région avoisinante. Il n'est pas besoin de démontrer
que le groupe concessionnaire ainsi constitué apporte, au
double point de vue technique et financier, toute la compé-
tence et tous les moyens d'action que l'on pourrait désirer.
Le contrat, préparé avec ce groupe, s'inspire de toub
point des principes recommandés par la Commission de
1914. Celle-ci avait, tout d'abord, indiqué que le conces-
sionnaire devrait participer pour 20 0/0 aux dépenses
d'établissement. Or, c'est bien à raison de 20 0/0 et 80/00
que ces dépenses seront reparties entre le concessionnaire
et le gouvernement chérifien ; à cela près, toutefois, que
pour la ligne de Fez à la frontière algérienne, ledit gou-
vernement prendra à sa charge, en sus de la contribution
résultant pour lui de la proportion ci-dessus, une somme
de 40 millions.
L'AFRIQUE FRANÇAISE. — NOS 5 et 6.
exigé des cadres très importants qu'il paraissait très
malaisé de constituer, vu la pénurie de personnel constatée
depuis quelques années déjà dans les services des travaux
les publics, comme dans le génie militaire ; les ingénieurs et
es agents techniques de tout ordre sont, en effet de plus en
plus attirés par l'industrie privée, qui, pour faire face à
des besoins très rapidement croissants, n'hésite pas à leur
consentir des avantages tout autres que ceux qu'il est pos-
sible au Protectorat comme à la métropole de leur ac-
corder.
La valeur de la première de ces raisons aura sans doute
diminué après la guerre; car nous sommes en droit d'es-
pérer que le traité qui mettra fin aux hostilités réservera
à la France sa liberté d'action pour le développement de
son œuvre marocaine. En revanche, la crise du personnel
sera très sensiblement aggravée; des vides nombreux se
Les Chemins de Fer
AU MAROC
en igi7
seront produits parmi les techniciens de toute origine; trois
promotions au moins manqueront. à toutes les écoles et
partout des travaux considérables devront être entre-
pris pour restaurer et compléter l'outillage industriel. Le
recrutement direct par l'Etat marocain d'un corps nom-
breux de constructeurs et d'exploitants sera pendant un
certain nombre d'années, non seulement difticile, mais
impossible.
Et d'autre part, en l'état actuel du marché financier, il y
a tout avantage à réduire, par l'intervention d'un conces-
sionnaire qui fournira une partie du capital d'établissement
le montant des emprunts à la charge directe des gouver-
nements contractants..
Au total, plus encore qu'il y a deux ans, les circons-
tances de fait où l'on se trouve placé justifient la solution
préconisée par la Commission de 1914, et c'est pourquoi a
été préparé le contrat que nous vous demandons de bien
vouloir ratifier.
Et — argument de fait qui n'est. pas négli-
geable — le Protectorat a eu la chance de trouver
un concessionnaire de choix:
Le groupe avec lequel il est passé offre, pour l'avenir de
l'entreprise, des garanties exceptionnelles. Il se compose
de la Compagnie P.-L.-M. et (le la Compagnie d'Orléans, que
ne sauraient ni l'une ni l'autre laisser indifférentes des li-
gnes desservant les ports de la côte atlantique en rela-
tions directes avec Marseille et Bordeaux, et qui nous as-
surent le concours d'un personnel ayant une expérience
indiscutable en matière de voies ferrées ; de la Compagnie
Générale du Maroc où sont représentés les plus grands éta-
blissements de crédit français et qui, depuis sa création,
encouragée par le gouvernement, a participé à presque
toutes les entreprises ayant pour but le développement du
Protectorat ; enfin de la Compagnie Marocaine qui, avec la
société du Creusot, est déjà adjudicataire des travaux du
port de Casablanca et désire concourir à la mise en valeur
de la région avoisinante. Il n'est pas besoin de démontrer
que le groupe concessionnaire ainsi constitué apporte, au
double point de vue technique et financier, toute la compé-
tence et tous les moyens d'action que l'on pourrait désirer.
Le contrat, préparé avec ce groupe, s'inspire de toub
point des principes recommandés par la Commission de
1914. Celle-ci avait, tout d'abord, indiqué que le conces-
sionnaire devrait participer pour 20 0/0 aux dépenses
d'établissement. Or, c'est bien à raison de 20 0/0 et 80/00
que ces dépenses seront reparties entre le concessionnaire
et le gouvernement chérifien ; à cela près, toutefois, que
pour la ligne de Fez à la frontière algérienne, ledit gou-
vernement prendra à sa charge, en sus de la contribution
résultant pour lui de la proportion ci-dessus, une somme
de 40 millions.
L'AFRIQUE FRANÇAISE. — NOS 5 et 6.
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