Titre : L'Afrique française : bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc
Auteur : Comité de l'Afrique française. Auteur du texte
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1917-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32683501s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1917 01 janvier 1917
Description : 1917/01/01 (N1,A27)-1917/12/31 (N12,A27). 1917/01/01 (N1,A27)-1917/12/31 (N12,A27).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97885087
Source : CIRAD, 2017-132476
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/07/2017
* DE L AFRIQUE FRANÇAISE 135
tiles, tous mortels, en entraînant sa demi-section à l'as-
saut d'une tranchée allemande munie de mitrailleuses. »
J F ABIANl, sergent au régiment indigène du Gabon : « Jus-
qu'au moment où il est tombé au champ d'honneur, le
20 décembre 1915, n'a jamais cessé de donner les plus ma-
gnifiques exemples de bravoure. »
ALLEGRE (Robert-Edouard-Maurice), de l'infanterie colo-
niale (régiment indigène du Gabon) : « Officier très distingué,
d'un dévouement absolu et d'une grande bravoure. A fait
preuve de brillantes qualités militaires dans toutes les af-
faires auxquelles il a participé ; prise de X... 21 septembre
1914, combat de V... le 10 janvier 1915, combats de S...
2 mars et 5 avril 19,15. reconnaissances vers Y... du 24 au
26 mars 1915, investissement du poste ennemi de Z... du
22 juin au 17 juilletl916, prise de Y... le 31 août 1915. »
III. — LES TIRAILLEURS SOMALIS
Ce sont les derniers venus dans l'armée indigène frall-
çaise et ils y ont marqué leur entrée en s'inscrivant dans
les communiqués officiels au nombre des troupes qui ont
repris Douauniont au mois d'octobre.
Le Journal officiel de la Côte française des Somalis a publié
la note suivante, adressée par M. Fillon, gouverneur de la
colonie, au capitaine commandant la brigade indigène à
Djibouti :
Mon cher Capitaine,
En vous renvoyant l'ordre de bataillon n° 42 que vous m'avez
communiqué le 23 novembre, et dont j'ai donné connaissance au
colonel commandant supérieur et au secrétaire général, je tiens à
vous dire la satisfaction que j'ai éprouvée en lisant les hauts faits
accomplis par le 10r bataillon de marche de tirailleurs Somalis, au
cours de l'action glorieuse qui s'est déroulée à Douaumont du 23
au 26 octobre dernier.
Tous les hommes de cette unité formée à Djibouti au début de
cette année, ont rivalisé de vigueur et de courage dans la grande
bataille; tous, officiers, sous-officiers et soldats, les Somalis comme
leurs chefs français, ont écrit une page héroïque dont les annales
de la brigade indigène auront le droit de s'enorgueillir.
Outre que l'ordre n° 42 sera déposé dans la salle d'honneur de
la brigade, j'ai décidé qu'un tableau d'honneur affiché dans le
même local fera connaître aux tirailleurs les noms de ceux de leurs
aînés qui se sont illustrés pour la patrie française.
L'ordre n° 42 sera en outre publié en détail au Journal officiel.
de la colonie.
Par cet ordre 42 du 30 octobre que publie le Journal offi,
ciel, le capitaine Depui, commandant le bataillon somali
a cité à l'ordre du jour du bataillon un certain nombre
d'officiers et de soldats parmi lesquels nous signalons :
BEAUFRÈRE (Maurice-Frédéric-Gaétan), capitaine, active, coin,
mandant la 2e compagnie Somalie « Brillant officier, a refusé de
se laisser évacuer pour conduire sa compagnie au feu. L'a main-
tenue sur la position assignée qu'il a organisée malgré le marmi-
tage et les tirs de barrage fréquents. A maintenu dans sa troupe
un moral excellent par son attitude froide au milieu du danger
(23 ou 26 octobre 1916). »
FAREH-ROBLEU, mle 1415, 2* classe, 4" compagnie Somalie
« Blessé deux fois dans les journées des 23 et 24 octobre 1916,
a suivi son chef jusqu'au dernier objectif. Ne s'est laissé évacuer
que sur l'ordre de son officier et pour accompagner le capitaine
Depui, commandant le bataillon, blessé. Pendant la nuit du 21
au 2;) octobre 1916, a couvert de son corps son capitaine sous le
tir de barrage. »
OMAR OUARSAMA, mle 91, adjudant indigène, 3E compagnie So-
malie. « Agent de liaison du capitaine commandant le bataillon
Somali et interprète du bataillon; a été un aide précieux pour la
préparation des tirailleurs au combat. Parti brillamment à l'as-
saut, blessé au début de l'action le 34 octobre 1916. »
t Ezy OMAR, mle 469, 21 classe, 4E compagnie de marche So-
malie. f( Arabe entraîneur d'hommes par sa gaité et son courage
tranquille. Parti brillamment en tête de sa section le 24 octobre
1916. Tué. »
AGATH SANGATA, mle 2536, 4e compagnie de marche Somalie.
« Ethiopien ayant un grand ascendant sur ses camarades par sa
force peu commune. Parti brillamment à l'assaut. Très belle con-
duite à l'attaque de la lr* ligne où il contribua à la reddition
d'un groupe de résistants. Blessé dans le courant de l'attaque le
24 octobre 1916. »
t MAHMOUD OUARSAMAH m1,2415, ire classe, S. H. R. du bataillon
Somali. « Somali ayant un grand ascendant sur ses camarades
par sa force peu commune. Tué en partant brillamment à l'as-
saut le 24 octobre 1916. »
MOHAMED DIRIEH mIe 303, caporal indigène, 2e compagnie So-
mali. « Excellent gradé. Son chef de demi-section ayant été tué,
l'a remplacé spontanément. Par son sang-froid et sa bravoure a
maintenu l'ordre et la cohésion de sa demi-section ; 24 au 26 oc-
tobre 1916. »
2* SECTION DE LA 4e COMPAGNIE SOMALIE. « Partie brillamment
à l'assaut de la ire ligne, sous le commandement de l'adjudant
chef GUYONVARCH, a coopéré à la reddition d'un groupe de résis-
tance par le coupe-coupe, a suivi toutes les phases de l'action
s'est organisée sur la position au Nord-Est du fort les 24 et 26 oc-
tobre 1916, malgré des pertes sérieuses et une énorme fatigue,
A fait preuve d'une belle endurance; est d'un bel exemple pour
le bataillon Somali. A cette section sera confiée dorénavant la
garde du fanion du bataillon. »
EUSMAN AOUALEH mle 1326, 2° classe, 40 compagnie Somalie.
« Belle attitude au feu le 24 octobre 1916. Entré un des premiers
dans le fort. »
Nous étions accoutumés à trouver de tels « motifs » à la
suite des citations de tirailleurs algériens, tunisiens, maro-
cains ou sénégalais. C'est avec fierté que nous y ajoutons
les noms de tirailleurs somalis et même éthiopiens.
L'ORGANISATION
DES TERRITOIRES SAHARIENS
Voici le texte de l'arrêté du Gouverneur général
de l'Afrique occidentale portant création temporaire
d'une zone saharienne en Afrique Occidentale Fran-
çaise dans la région militaire de Tombouctou et dans
le territoire militaire du Niger :
LE GOUVERNEUR GÉNÉRAL DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE,
COMMANDEUR DE LA LÉGION D'HONNEUR,
Vu l'article 3 de la loi du 7 juillet 1900, portant organi-
sation des troupes coloniales ;
Vu le décret du 26 mai 1903, portant organisation des
forces militaires stationnées aux Colonies;
Vu le décret du 18 octobre 1904, réorganisant le gouver-
nement général de l'Afrique Occidentale Française ;
Vu la décision interministérielle n° 287-9/11, du t 2- jan-
vier 1917, relative à la constitution d'un commandement
temporaire des territoires sahariens;
Sur la proposition du Général, commandant supérieur
des troupes,
ARRÊTE
ARTICLE PREMIER. — Il est créé temporairement en Afrique
Occidentale Française une zone saharienne relevant, au
point de vue militaire, du commandement supérieur des
territoires sahariens.
Cette zone est limitée au Sud par une ligne partant des
confins orientaux du Territoire civil de la Mauritanie et
passant à mi-chemin environ entre Oualata et Araouan pour
aboutir sur le Niger à mi-chemin entre Tombouctou et
Bamba, puis, suivant le Niger jusqu'à la limite méridio-
nale du cercle de Gao et ensuite cette limite jusqu'à la
rencontre de celle séparant le cercle de Niamey du cercle
de Madaoua, de ce point la ligne se dirigera vers l'Est en
passant au Sud de Tahoua, puis vers le Nord-Est en sui-
vant la limite méridionale des cercles d'Agadès et du
Kaouar-Tibesti.
ART. 2. — Les postes compris dans la zone saharienne
sont les suivants :
Araouan, In Milach, Bamba, Gao, Kidal, Ménaka. Tahoua,
Agadès, Bilma, Zouar, Yoo.
tiles, tous mortels, en entraînant sa demi-section à l'as-
saut d'une tranchée allemande munie de mitrailleuses. »
J F ABIANl, sergent au régiment indigène du Gabon : « Jus-
qu'au moment où il est tombé au champ d'honneur, le
20 décembre 1915, n'a jamais cessé de donner les plus ma-
gnifiques exemples de bravoure. »
ALLEGRE (Robert-Edouard-Maurice), de l'infanterie colo-
niale (régiment indigène du Gabon) : « Officier très distingué,
d'un dévouement absolu et d'une grande bravoure. A fait
preuve de brillantes qualités militaires dans toutes les af-
faires auxquelles il a participé ; prise de X... 21 septembre
1914, combat de V... le 10 janvier 1915, combats de S...
2 mars et 5 avril 19,15. reconnaissances vers Y... du 24 au
26 mars 1915, investissement du poste ennemi de Z... du
22 juin au 17 juilletl916, prise de Y... le 31 août 1915. »
III. — LES TIRAILLEURS SOMALIS
Ce sont les derniers venus dans l'armée indigène frall-
çaise et ils y ont marqué leur entrée en s'inscrivant dans
les communiqués officiels au nombre des troupes qui ont
repris Douauniont au mois d'octobre.
Le Journal officiel de la Côte française des Somalis a publié
la note suivante, adressée par M. Fillon, gouverneur de la
colonie, au capitaine commandant la brigade indigène à
Djibouti :
Mon cher Capitaine,
En vous renvoyant l'ordre de bataillon n° 42 que vous m'avez
communiqué le 23 novembre, et dont j'ai donné connaissance au
colonel commandant supérieur et au secrétaire général, je tiens à
vous dire la satisfaction que j'ai éprouvée en lisant les hauts faits
accomplis par le 10r bataillon de marche de tirailleurs Somalis, au
cours de l'action glorieuse qui s'est déroulée à Douaumont du 23
au 26 octobre dernier.
Tous les hommes de cette unité formée à Djibouti au début de
cette année, ont rivalisé de vigueur et de courage dans la grande
bataille; tous, officiers, sous-officiers et soldats, les Somalis comme
leurs chefs français, ont écrit une page héroïque dont les annales
de la brigade indigène auront le droit de s'enorgueillir.
Outre que l'ordre n° 42 sera déposé dans la salle d'honneur de
la brigade, j'ai décidé qu'un tableau d'honneur affiché dans le
même local fera connaître aux tirailleurs les noms de ceux de leurs
aînés qui se sont illustrés pour la patrie française.
L'ordre n° 42 sera en outre publié en détail au Journal officiel.
de la colonie.
Par cet ordre 42 du 30 octobre que publie le Journal offi,
ciel, le capitaine Depui, commandant le bataillon somali
a cité à l'ordre du jour du bataillon un certain nombre
d'officiers et de soldats parmi lesquels nous signalons :
BEAUFRÈRE (Maurice-Frédéric-Gaétan), capitaine, active, coin,
mandant la 2e compagnie Somalie « Brillant officier, a refusé de
se laisser évacuer pour conduire sa compagnie au feu. L'a main-
tenue sur la position assignée qu'il a organisée malgré le marmi-
tage et les tirs de barrage fréquents. A maintenu dans sa troupe
un moral excellent par son attitude froide au milieu du danger
(23 ou 26 octobre 1916). »
FAREH-ROBLEU, mle 1415, 2* classe, 4" compagnie Somalie
« Blessé deux fois dans les journées des 23 et 24 octobre 1916,
a suivi son chef jusqu'au dernier objectif. Ne s'est laissé évacuer
que sur l'ordre de son officier et pour accompagner le capitaine
Depui, commandant le bataillon, blessé. Pendant la nuit du 21
au 2;) octobre 1916, a couvert de son corps son capitaine sous le
tir de barrage. »
OMAR OUARSAMA, mle 91, adjudant indigène, 3E compagnie So-
malie. « Agent de liaison du capitaine commandant le bataillon
Somali et interprète du bataillon; a été un aide précieux pour la
préparation des tirailleurs au combat. Parti brillamment à l'as-
saut, blessé au début de l'action le 34 octobre 1916. »
t Ezy OMAR, mle 469, 21 classe, 4E compagnie de marche So-
malie. f( Arabe entraîneur d'hommes par sa gaité et son courage
tranquille. Parti brillamment en tête de sa section le 24 octobre
1916. Tué. »
AGATH SANGATA, mle 2536, 4e compagnie de marche Somalie.
« Ethiopien ayant un grand ascendant sur ses camarades par sa
force peu commune. Parti brillamment à l'assaut. Très belle con-
duite à l'attaque de la lr* ligne où il contribua à la reddition
d'un groupe de résistants. Blessé dans le courant de l'attaque le
24 octobre 1916. »
t MAHMOUD OUARSAMAH m1,2415, ire classe, S. H. R. du bataillon
Somali. « Somali ayant un grand ascendant sur ses camarades
par sa force peu commune. Tué en partant brillamment à l'as-
saut le 24 octobre 1916. »
MOHAMED DIRIEH mIe 303, caporal indigène, 2e compagnie So-
mali. « Excellent gradé. Son chef de demi-section ayant été tué,
l'a remplacé spontanément. Par son sang-froid et sa bravoure a
maintenu l'ordre et la cohésion de sa demi-section ; 24 au 26 oc-
tobre 1916. »
2* SECTION DE LA 4e COMPAGNIE SOMALIE. « Partie brillamment
à l'assaut de la ire ligne, sous le commandement de l'adjudant
chef GUYONVARCH, a coopéré à la reddition d'un groupe de résis-
tance par le coupe-coupe, a suivi toutes les phases de l'action
s'est organisée sur la position au Nord-Est du fort les 24 et 26 oc-
tobre 1916, malgré des pertes sérieuses et une énorme fatigue,
A fait preuve d'une belle endurance; est d'un bel exemple pour
le bataillon Somali. A cette section sera confiée dorénavant la
garde du fanion du bataillon. »
EUSMAN AOUALEH mle 1326, 2° classe, 40 compagnie Somalie.
« Belle attitude au feu le 24 octobre 1916. Entré un des premiers
dans le fort. »
Nous étions accoutumés à trouver de tels « motifs » à la
suite des citations de tirailleurs algériens, tunisiens, maro-
cains ou sénégalais. C'est avec fierté que nous y ajoutons
les noms de tirailleurs somalis et même éthiopiens.
L'ORGANISATION
DES TERRITOIRES SAHARIENS
Voici le texte de l'arrêté du Gouverneur général
de l'Afrique occidentale portant création temporaire
d'une zone saharienne en Afrique Occidentale Fran-
çaise dans la région militaire de Tombouctou et dans
le territoire militaire du Niger :
LE GOUVERNEUR GÉNÉRAL DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE,
COMMANDEUR DE LA LÉGION D'HONNEUR,
Vu l'article 3 de la loi du 7 juillet 1900, portant organi-
sation des troupes coloniales ;
Vu le décret du 26 mai 1903, portant organisation des
forces militaires stationnées aux Colonies;
Vu le décret du 18 octobre 1904, réorganisant le gouver-
nement général de l'Afrique Occidentale Française ;
Vu la décision interministérielle n° 287-9/11, du t 2- jan-
vier 1917, relative à la constitution d'un commandement
temporaire des territoires sahariens;
Sur la proposition du Général, commandant supérieur
des troupes,
ARRÊTE
ARTICLE PREMIER. — Il est créé temporairement en Afrique
Occidentale Française une zone saharienne relevant, au
point de vue militaire, du commandement supérieur des
territoires sahariens.
Cette zone est limitée au Sud par une ligne partant des
confins orientaux du Territoire civil de la Mauritanie et
passant à mi-chemin environ entre Oualata et Araouan pour
aboutir sur le Niger à mi-chemin entre Tombouctou et
Bamba, puis, suivant le Niger jusqu'à la limite méridio-
nale du cercle de Gao et ensuite cette limite jusqu'à la
rencontre de celle séparant le cercle de Niamey du cercle
de Madaoua, de ce point la ligne se dirigera vers l'Est en
passant au Sud de Tahoua, puis vers le Nord-Est en sui-
vant la limite méridionale des cercles d'Agadès et du
Kaouar-Tibesti.
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Araouan, In Milach, Bamba, Gao, Kidal, Ménaka. Tahoua,
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