DE L'AFRIQUE' FRANÇAISE 55
CHEVALLIER,.capitaine au 21 chasseurs d'Afrique.
« Le 13 juin 1914; au combat d'EI-Hadda, a entraîné en
avant, à pil d, deux pelotons de son escadron dans un
ter rain difficile pour dégager un autre de ses pelotons qui
venait de subir des perles sérieuses, donnant ainsi à ses
hommes le plus bel exemple de sang froid et de décision
eu même temps que de bravoure et de mépris de la mort. »
NOELLA-rc, lieutenant au 2" chasseurs d Airique.
« Le 13 juin 1914, à El-Hadda, a fait preuve de la plus
belle bravoure au feu, eu allant porter des ordres dans la
ZUIII"' du combat la plus exposée. »
-BUUIEC SAAD, capilaijie dll 2l> spahis.
«. Le 20 juin, au deuxième eou,lat do Touahar et à la
veille de sa retraite, a honoré sa barbe blanche en mar-
chant à l'assaut comme un jeune humilie à la tête de ses
spahis. »
LAMBERT. lieutenant de réserve, chef du service télégra-
phique du groupe mobile
« Chef du service télégraphique de la colonne pendant
les opérations de juin 1 9 14, contre les Riata, s est offert
spontanément à diverses reprises au commandant de la
colonne pour servir d agent de liaison sur le terrain et
s'est fait remarquer par son mépris absolu du dauber,
noiamment les 4 et 13 juin, aux combats de Sidi-Belkacem
et d'Ei-Hadda. »
MAROC OCCIDENTAL
GAGNEPAIN, capitaine du 2° bataillon sénégalais.
" u Tombé mortellement frappé au combat de Koudiat-el-
Bio,d, le 28 juin 1914, en chargeant à la baïonnette à la tête
de sa compagnie. A expiré aussitôt après avoir eu la-force
de crier : « En avant! » et de montrer du bras à ses
hommes la direction de l'ennemi. »
DE CERNON, lieutenant commandant la section de mitrail-
leuses du 3e bataillon sénégalais.
t( Au combat du 16 juin lvl 4, a poussé ses mitrailleuses
dans un ravin très ùi(licile avec le plus admirable dévoue-
ment pour permettre d'enlever les blessés; a été mortelle-
ment blessé. » ,
PAMPONNEAU, lieutenant adjoint du service des rensei-
gnements au bureau de l'annexe des Tsouls.
« N'ayant à sa disposition qu'une faible fraction de son
makhzen5 composé de Marocains tout récemment soumis,
a mené à lui seul, dans la journée dit 13 juin 1914. le com-
bat d avant-garde devant Kâsbah-Beni-M'Gara, pour attirer
l'ennemi sous le feu de nos canons. Bien qu'engagé de très
près et sans soutien, a constamment déjoué les attaques de
l'ennemi, lui infligeant des pertes sensibles et limitant les
siennes-au minimum. A renouvelé avec le même succès
la même manœuvre périlleuse dans les engagements des
1.) et 18 juin 1914. »
LEVÂSSEUR, lieutenant au 4e régiment de zouaves.
« Au cours de 1 opération du 23 juin 1914, à Kasbah-
Beni-M'Gara, en prise à un tir très ajusté, et ayant eu son
casque traversé par une balle, a continué avec le plus
-grand eatme et le plus profond mépris du danger à obser-
ver les mouvements de l'ennemi et de rendre compte au
lieutenant-colonel commandant le groupe. »
VALLORY, capitaine au 4" régiment de zouaves.
« Le 28 juin lql4, au combat de Koudiat-el Biod, agent
de liaison d'un groupe, a exécuté sous un feu violent une
reconnaissance. de la position d'un groupe aux prises avec
l'ennemi et a ainsi permis la coordination rapide des efforts
des deux groupes. » _
BERNALIN. capitaine au 4e régiment de zouaves.
« Le 14 juin 1914, a Kasbah-Beni-M'Gara, pendant un
stationnement de longue durée sous un feu très ajusté,
s'est montré plein de calme et de sang-froid. encourageant
ses hommes par sa belle attitude Au moment du décro-
chage. est retourné-personnellement chercher une petite
fraction attardée. »
LASSAUVAJUE. lieutenant au 4° régiment de zouaves.
« Le 14 juin \ 9H, à Kasbah -Beni Gara, est resté plu-
sieurs heures près des meilleurs tireurs désignés pour
répondre au feu ajusté d'ennemis dont certains étaienl si
proches, qu'il a déchargé à plusieurs reprises son revolver
sur eux. »
DITTE, lieutenant commandant là section de mitrailleuses
du 26 bataillon sénégalais.
« Le 28 juin 19 t 4,. àu combat, de Koudiat-el-Biod, ayant
reçu l'ordre d'occuper une po-ition en réserve, a demandé
spontanément à se porter en avant pour protéger la pre-
mière ligne subitement assaillie; puis a facilité la contre-
attaque du bataillon sénégalais en se portant audacieuse-
a la crête de la falaise dominant le ravin où se lançaient
les trompes. )1
FOUQUEAU, lieutenant de réserve au 3e bataillon sénéga-
lais.
« Le 16 juin 1914, au premier combat de Tonahar, en
première ligue avec sa section pendant toute la journée,
s'est t xposé constamment pour voir et commander; a en-
traîné ses hommes avec allant et décision dans le mouve-
ment en avant pour secourir la compagnie voisine. Avait
déjà fait preuve, au combat du 12 mai, de vigueur, d'élan
et d'intell gem -e. »
COT, chef de bataillon au 4e régiment de tirailleurs indi-
gènes.
« Au combat du 2S juin 191 i, contre les Riata, a tenu la
droite de la ligne avec des effectifs très faibles, mais si
vigoureusement menés qu'il a, dans un énergique assaut
de-crête enleve aux Riata le drapeau de la tribu. »
BARBERET, capitaine adjudant-major au 4e régiment de
tirailleurs indigènes.
« A fait preuve, dans des circonstances critiques, le
-28 juin 1914, au combat de Koudiat-el-Biod. d'un courage
et d'une énergie dignes d'éloges. »
DUPAS, capitaine au 4e régiment de tirailleurs indigènes.
« Au cours du combat du 28 juin 1914, à Koudiat-el-Biod,
a, avec sa compagnie, pris d'assaut, sans tirer un coup de
fusil, une crête occupée par un fort groupe de Marocains
qui, surpris par la rapidité du mouvement, ont laissé un
drapeau entre nos mains. »
EL HACHEMI BEN ALI BEN SALAH, sous-lieutenant au 4E régi-
ment de tirailleurs indigènes.
« Le 28 juin, au combat de Koudiat-el-Biod, a chargé
brillamment à la tête de sa section. S'est emparé d'une
crêle rocheuse fortement occupée par l'ennemi. A pris aux
mains d'un Marocain blessé le drapeau des Aït-Ayach. S'est
maintenu deux heures sur la position conquise, bien que
soumis à un feu violent de l'adversaire. »
CHARANÇON, lieutenant commandant une section de mi-
trailleuses du 4e régiment de tif ailleurs indigènes.
« Le 28 juin 1914, à Koudiat-el-Biod, a fait preuve des plus
belles qualités d'énergie, de coup d'oeil et de sang-froid en
chargeant avec son bataillon pour enlever une position oc-
cupée par l'ennemi et ouvert le feu instantanément à moins
de 50 mètres des défenseurs qui ont été rejetés en dé-
sordre, laissant un étendard entre nos mains. »
CORNET, lieutenant au 8p régiment de tirailleurs indi-
gènes.
« A fait preuve d'initiative et de coup d'œil au combat
de Koudiat el-Biod, particulièrement au cours d'une contre-
attaque oÙ il a brillamment entraîné sa section. »
STEFANI, lieutenant au 1ER bataillon de tirailleurs maro-
cains.
Il Au combat de Touahar, le 16 juin 1914, chargé avec sa
section d'opérer sur le flanc gauche de groupes ennemis em-
busqués qui avaient fait subir des pertes aux fractions dé-
ployées devant eux, a accompli rapidement cette mission
délicate et ramené ensuite sa troupe sans pertes. A fait
ainsi preuve de belles qualités d allant, de sang-froid et de,
coup d'oeil. »
POUSSET, lieutenant de réserve de la batterie 4/1.
« Au combat de Touahar, le 16 juin 1914, a fait preuve
de-décision et de courage en installant sa section sur la
crête Sud du col de TOllahar, a 300 mètres des tireurs ma-
rocains qu'il fallait déloger de leurs rochers par un tir
rapproché de 1 artillerie. »
HURAULT. lieutenant de la batterie 6/2.
» Le 20 juin lql4, ;iti deuxième combat dl"' Touahar. ex-
posé pendant trois heures soup le feu de l'ennemi, situé à
.}OO met res, a montré de brillantes qualités mili taires el nu
sang-froid remarquable en commandant sa section dnJl1
le tir bien dirigé a aidé puissamment l'infallfcrip, n
Du PEUTY, capitaine commandant le :i" escadron du
1er spahis.
« Au rude combat du 28 juin 1914, à Ko.ml a t-el-Biod, a
fait preuve de vigueur et d'habileté mancenvriére dans un
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