Titre : Renseignements coloniaux et documents publiés par le Comité de l'Afrique française
Auteur : Comité du Maroc (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Comité de l'Afrique française (Paris)
Date d'édition : 1896-02-01
Contributeur : Comité de l'Afrique française. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328511070
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 février 1896 01 février 1896
Description : 1896/02/01 (N2)-1896/02/28. 1896/02/01 (N2)-1896/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9787809c
Source : CIRAD, 2017-132803
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/07/2017
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ET DOCUMENTS
Publiés par le Comité
DE
L'AFRIQUE FRANÇAISE
SlO MMAIFIE
A la poursuite de Samory : La campagne du colonel
Combes.
L'occupation de Tombouctou : Rapport du colonel Joffre.
Madagascar : I. Le Livre Jaune. — Il. Le traité de Tanana-
rive. — III. L'organisation.
La situation économique des colonies : Rapport de
M. Turrel, député.
Sud algérien : La question indigène en Algérie.
PLAN
Plan de Tombouctou.
A la poursuite de Samory
LA CAMPAGNE DU COLONEL COMBES
Nous avons publié dans notre dernier supplé-
ment le récit détaillé de la campagne dirigée
contre Ahmadou par le colonel Archinard, com-
mandant supérieur du Soudan français. Nous
complétons ce récit par l'exposé de la poursuite
donnée par le lieutenant-colonel Combes à Sa-
mory et à ses bandes dans la partie Sud-Est de la
colonie, sur les bords du Milo (1).
Les forces mises à la disposition du colonel
Combes comprenaient :
1 compagnie de légion étrangère (80 fusils) montés sur
des mulets.
6 compagnies de tirailleurs soudanais (à un effectif
moyen de 90 fusils) dont 4 tenaient garnison à Kankan,
Bissandougou et Kerouané.
4 compagnies de tirailleurs auxiliaires (à un effectif
moyen de 130 fusils). _
1 escadron de spahis soudanais (100 sabres).
1 escadron de spahis auxiliaires (100 sabres).
1 batterie d'artillerie.
Le but que se proposait le colonel était, avant
tout, de nettoyer la région qui s'étend entre le
(1) Voir pour cette campagne la carte du Soudan français
que nous avons publiée dans le numéro du mois d'août 1895.
Milo et le Niger, et de couper les communications
de Samory avec la colonie anglaise de Sierra-
Leone.
Dans ce but, un premier détachement compre-
nant une compagnie de tirailleurs soudanais, une
compagnie de tirailleurs auxiliaires, un peloton de
spahis soudanais (25 sabres) et une pièce de canon,
fut mis sous le commandement du capitaine Bri-
quelot, pour opérer contre le lieutenant de Sa-
mory, Bilali, qui, installé à Erimankono, com-
mandait dans le Sankasan et le Komanko et assu-
rait la protection des caravanes qui, chargées
d'armes et de munitions, étaient envoyées à
Samory par ses émissaires de Sierra-Leone.
I. Opérations dans le Sankasan et le Komanko
Cette colonne, partie le 8 janvier de Kouroussa,
arriva le 9 à Douako où elle surprit un parti de
Sofas, le dispersa et lui prit armes et provisions ;
les Sofas tentèrent vainement le soir de reprendre
leur propriété. Trois jours après, le capitaine Bri-
quelot enleva Moria où Bilali avait réuni d'impor-
tants approvisionnements qui tombèrent en notre
pouvoir avec des armes et des munitions.
Après avoir passé le Nandian et enlevé le
village de Yalinkoza, le capitaine atteignit près de
Kofodougou les grands campements que Bilali
avait évacués depuis deux jours. La poursuite
continua par Farandala et Bambaya ; le 3 février,
près de ce dernier village, au débouché des monts
du Kissi, il fallut donner l'assaut à une bande assez
nombreuse de Sofas qui se tenaient cachés der-
rière les rochers. Bilali était surpris par l'arrivée
de la colonne qui, le 9 et le 10 février, entra à Fa-
rannahet Erimankono.
Le capitaine établit des postes en ces deux
points, mais à ce moment il reçut une protestation
du sergent anglais, commandant le poste de Falaba
et de Caglières, et qui niait notre droit de nous
établira Erimankono, lequel cependant était sur un
affluent du Niger. Les bandes de Bilali reparurent,
à ce moment, et, sans plus s'occuper de la question
de frontières qu'il n'avait pas à trancher, le capi-
taine Briquelot se mit à la poursuite de Bilali.
Il livra une série de combats à Kalaya et Soko-
mala, à Samayaudou. Le 7 mars, il allait recon-
naître les sources du Niger, et, le 18, rencontra une
forte colonne de captifs que l'on conduisait à
Bilali.
Supplément au Bulletin du Comité de l'Afrique française de février 1896.
ET DOCUMENTS
Publiés par le Comité
DE
L'AFRIQUE FRANÇAISE
SlO MMAIFIE
A la poursuite de Samory : La campagne du colonel
Combes.
L'occupation de Tombouctou : Rapport du colonel Joffre.
Madagascar : I. Le Livre Jaune. — Il. Le traité de Tanana-
rive. — III. L'organisation.
La situation économique des colonies : Rapport de
M. Turrel, député.
Sud algérien : La question indigène en Algérie.
PLAN
Plan de Tombouctou.
A la poursuite de Samory
LA CAMPAGNE DU COLONEL COMBES
Nous avons publié dans notre dernier supplé-
ment le récit détaillé de la campagne dirigée
contre Ahmadou par le colonel Archinard, com-
mandant supérieur du Soudan français. Nous
complétons ce récit par l'exposé de la poursuite
donnée par le lieutenant-colonel Combes à Sa-
mory et à ses bandes dans la partie Sud-Est de la
colonie, sur les bords du Milo (1).
Les forces mises à la disposition du colonel
Combes comprenaient :
1 compagnie de légion étrangère (80 fusils) montés sur
des mulets.
6 compagnies de tirailleurs soudanais (à un effectif
moyen de 90 fusils) dont 4 tenaient garnison à Kankan,
Bissandougou et Kerouané.
4 compagnies de tirailleurs auxiliaires (à un effectif
moyen de 130 fusils). _
1 escadron de spahis soudanais (100 sabres).
1 escadron de spahis auxiliaires (100 sabres).
1 batterie d'artillerie.
Le but que se proposait le colonel était, avant
tout, de nettoyer la région qui s'étend entre le
(1) Voir pour cette campagne la carte du Soudan français
que nous avons publiée dans le numéro du mois d'août 1895.
Milo et le Niger, et de couper les communications
de Samory avec la colonie anglaise de Sierra-
Leone.
Dans ce but, un premier détachement compre-
nant une compagnie de tirailleurs soudanais, une
compagnie de tirailleurs auxiliaires, un peloton de
spahis soudanais (25 sabres) et une pièce de canon,
fut mis sous le commandement du capitaine Bri-
quelot, pour opérer contre le lieutenant de Sa-
mory, Bilali, qui, installé à Erimankono, com-
mandait dans le Sankasan et le Komanko et assu-
rait la protection des caravanes qui, chargées
d'armes et de munitions, étaient envoyées à
Samory par ses émissaires de Sierra-Leone.
I. Opérations dans le Sankasan et le Komanko
Cette colonne, partie le 8 janvier de Kouroussa,
arriva le 9 à Douako où elle surprit un parti de
Sofas, le dispersa et lui prit armes et provisions ;
les Sofas tentèrent vainement le soir de reprendre
leur propriété. Trois jours après, le capitaine Bri-
quelot enleva Moria où Bilali avait réuni d'impor-
tants approvisionnements qui tombèrent en notre
pouvoir avec des armes et des munitions.
Après avoir passé le Nandian et enlevé le
village de Yalinkoza, le capitaine atteignit près de
Kofodougou les grands campements que Bilali
avait évacués depuis deux jours. La poursuite
continua par Farandala et Bambaya ; le 3 février,
près de ce dernier village, au débouché des monts
du Kissi, il fallut donner l'assaut à une bande assez
nombreuse de Sofas qui se tenaient cachés der-
rière les rochers. Bilali était surpris par l'arrivée
de la colonne qui, le 9 et le 10 février, entra à Fa-
rannahet Erimankono.
Le capitaine établit des postes en ces deux
points, mais à ce moment il reçut une protestation
du sergent anglais, commandant le poste de Falaba
et de Caglières, et qui niait notre droit de nous
établira Erimankono, lequel cependant était sur un
affluent du Niger. Les bandes de Bilali reparurent,
à ce moment, et, sans plus s'occuper de la question
de frontières qu'il n'avait pas à trancher, le capi-
taine Briquelot se mit à la poursuite de Bilali.
Il livra une série de combats à Kalaya et Soko-
mala, à Samayaudou. Le 7 mars, il allait recon-
naître les sources du Niger, et, le 18, rencontra une
forte colonne de captifs que l'on conduisait à
Bilali.
Supplément au Bulletin du Comité de l'Afrique française de février 1896.
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