Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/12/2016
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Le président de la République, accompagné du ministre des Travaux publics, s'est rendu à Lens pour visiter les char- bonnages de la région. Voici, photographiés à l'issue de leur inspection, M. Albert Lebrun (au centre) et M. de Monde (le deuxième au premier rang en partant de la gauche).
Ils doivent envelopper leurs outils dans des linges pour que le bruit n'attire pas l'attention de l'ennemi. Enfin, le réseau est franchi et les tirailleurs bondissent à travers le boqueteau vers l'abri repéré. Le capitaine et l'adjudant sont grièvement blessés, le sergent est tué...
Un nouveau réseau de barbelés surgit. Sur l'ordre du capitaine B..., la petite troupe se replie vers le poste du guetteur alle- mand qui a fui. Les hommes vont pouvoir regagner nos lignes en emportant leurs blessés.
Mais comment traverser la rivière ? Le tirailleur qui portait la corde est parmi les grands blessés et la corde a disparu.
Les hommes arrachent leur cache-nez, leur foulard et, en toute hâte, tressent une corde de fortune.
Grâce à ce stratagème, ils réussissent à regagner nos lignes. (Havas.)
Prise d'armes du 11 novembre à Hanoi. — Le général Catroux, gouverneur général de l'Indochine, remet au général Martin la plaque de grand officier de la Légion d'honneur. -
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE AUX OUVRIERS MINEURS cc J'ai voulu dire aux ingénieurs, portons et ouvriers mineurs de. France, à ceux du Nord èt du Pas- de-Calais, à ceux de l'Est, à ceux du Centre etdu Midi, que la Nation est attentive à leur travail et leur marque sa gratitude de l'applica- tion qu'ils y apportent.
» Plus encore qu'en temps de paix, la production minière en houille et minerai de fer, notam- ment, est essentielle à la vie du pays.
» Jamais on n'a fait en vain appel au cœur des mineurs. Ils ont compris que les « longues coupes » auxquelles on les con- vie étaient une part essentielle de l'effort de guerre demandé à tous les Français.
Le défilé des chars le 11 novembre à Tananarive.
FRATERN)TÉ DE GUERRE
Savez-vous que la « fraternité de guerre franco-indochinoise » fondée par Mme Georges Catroux, a déjà envoyé àM. Georges Mandel 900 000 francs, la valeur de dix-huit voitures sanitaires, à l'intention des cc sections sanitaires automobiles du front français», et de nom- breuses caisses de vêtements confectionnés dans les ouvroirs d'tndochine ?
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