Titre : Le Monde colonial illustré : revue mensuelle, commerciale, économique, financière et de défense des intérêts coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1940-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34459430v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mars 1940 01 mars 1940
Description : 1940/03/01 (A18,N201)-1940/03/31. 1940/03/01 (A18,N201)-1940/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97592256
Source : CIRAD, 2016-192274
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/12/2016
46
TANNENBERG
apporte des Colonies
à Mr GŒBBELS
Le Dr Gœbbels vient de réclamer des colonies, la Pologne ne
lui suffisant pas. Et, puisque M. Gœbbels lit « le Monde Colonial
Illustré », il aura plaisir à contempler ici, étalées sur tous les
continents, les colonies que le professeur Tannenberg lui pro-
met pour 1950. M. Gœbbels n'a plus que dix ans à attendre.
Ceux qui ont lu « Hitler m'a dit », de Rauschning, n'éprouveront
pas de surprise exagérée, en lisant les révélations que nous
faisons ici.
SOYEZ assuré que le Führer dort mieux que
vous, ayant pour lui la conscience alle-
mande.
Criminel, Hitler l'est seulement aux yeux de
l'univers ; pour son peuple, c'est le « grand Alle-
mand », parce que le pangermaniste intégral.
Si, dans son pays, il était, comme de bonnes
âmes de chez nous le croient encore, un phé-
nomène, une exception, un « monstre », alors il
y aurait des Allemands pour le haïr, comme il y
en aurait pour l'admirer. « Qui suis-je au bout
du compte ? Je ne suis rien, peuple allemand,
que ton porte-parole !... a dit Hitler. »
On ne commettra pas cependant l'injustice
d'oublier qu'il y a eu et qu'il y a encore de nobles
exceptions ! Pour preuves : les camps de concen-
tration, les exécutions, les exils.
L'hitlérisme n'est rien qu'une des formes,
de la maladie profonde, atavique, « micro-
bienne », qui ronge le cœur et le cerveau alle-
mand infecté par l'impérialisme prussien ;
rien que l'accès de fièvre 1940 du pangerma-
nisme.
En abattant le nazisme, on fera momentané-
ment baisser la fièvre, mais c'est la racine du mal
qu'il importe d'atteindre.
Un Noir, dans la petite bourgade d'Anécho
(Togo français), disait il y a quelques jours :
« Nous ne craignons qu'une chose, monsieur
le Gouverneur, mesdames et messieurs, nous
n'avons qu'une appréhension, c'est que, cette
fois encore, comme en 1918, notre magnanime
Mère, faisant montre de son habituelle générosité,
n'épargne à la fin l'ennemi du coup de grâce
qu'il mérite si bien depuis longtemps ».
Samba Diouf a raison !
UN LIVRE
Un livre existe, oublié aujourd'hui, introu-
vable, écrit en pleine guerre, il y a vingt-cinq
ans, en 1915, par un historien français (1). Ce
livre, le haut commissariat de l'Information le
connaît-il ?
Sur le pangermanisme voici un maître-livre et
qui démontre que l'Allemagne n'a pas changé,
que Hitler n'a rien inventé.
— Ni la supériorité biologique de la race
allemande ;
— Ni le culte de la violence ;
— Ni le paganisme des vieux Germains;
— Ni le mépris des traités et du droit inter-
national ;
(1) JACQUES DE DAMPIERRE, archiviste-paléographe.
L 'Allemagne et le droit des gens. D'après les sources
allemandes et les archives du Gouvernement français.
L'imperialisme. Paris, Berger-Levrault, 1915, in-4°,
262 pages, avec portraits, cartes et fac-similés.
— Ni la guerre « sacrée », « totale » ;
— Ni le droit à l'espace vital, à la pointe de
l'épée ;
— Ni l'élimination des États de second rang;
— Ni l'arrachage des populations comme
betteraves de terre;
— Ni rien, ni rien...
Adolf Hitler n'était qu'un obscur petit
caporal dans l'armée autrichienne quand
Jacques de Dampierre écrivait ce livre.
L'IMPÉRIALISME ALLEMAND
PUISSANCE ÉLIMINATRICE
Toujours s'appuyant sur les textes allemands
puisés à la source même, — ne pas oublier que
l'auteur est chartiste, — Dampierre nous fait
assister à l'évolution logique par laquelle l'im-
périalisme germanique en était arrivé à « substi-
tuer le fétichisme de sa tâche civilisatrice dans
le monde à toutes les conceptions les plus uni-
versellement respectées du droit des gens et de
la simple humanité ».
A considérer le fond de la bibliothèque de
tout Allemand cultivé, on arrive à comprendre
comment et pourquoi l'Allemand de nos jours
se distingue de tout autre individu civilisé.
Il offre cette originalité redoutable de viser à la
domination (imperium) de tout ce qui est alle-
mand sur le reste du monde.
« La réciprocité ne saurait exister dans les
rapports entre les Allemands et les autres
peuples. » Cet impérialisme germanique est né
de l'enseignement public allemand et de la dis-
cipline prussienne. Des pangermanistes fré-
nétiques, comme Tannenberg ou Bernhardi,
« descendent en droite ligne de Hegel, de Ficlite
AmÉRiQuF. DU SUD
PANGERMANISTE
V
t.
- >
ou de.Kant, par Treit-
schke, Haeckel, Lasson
ou Ostwald ».
Et admirez cette syn-
thèse :
« L'impérialisme alle-
mand « n'est pas un ins-
tinct de domination in-
tellectuelle, tel que celui
des Latins. Ce n'est pas
une expansion soit d'appétits com-
merciaux (comme ceux qui ont
fondé la colonisation des empires
romain ou britannique), soit d'une
sorte de mysticisme religieux (tel
l'élan de la conquête arabe), ou
politique (comme celui de la Révo-
lution française), ou artistique
(comme celle de l'Hellénisme). Le
germanisme n'est pas une civilisa-
tion universelle, une idée qui puisse
s'adapter à des races diverses...
Alors que l'impérialisme hellénique,
romain, arabe, britannique, français, est une
puissance d'assimilation, l'impérialisme allemand
est une puissance éliminatrice, et, là, réside
précisément son originalité redoutable dans le
monde civilisé de nos jours » (p. 47).
Puissance éliminatrice!
Mais, puisqu'on répète au peuple allemand
que, dans la constitution actuelle du monde,
il est déshérité, le peuple allemand accomplit
son devoir en conquérant non des peuples, mais
des domaines, des pays, où la race allemande,
ayant fait le vide, puisse s'installer en unique
maîtresse.
DEUX PRODUITS
AUTHENTIQUEMENT ALLEMANDS :
Guerre « sacrée », « guerre totale ».
Suppression des petits États.
« Entre États, il n'y a qu'une force : le droit,
le droit du plus fort... Un État ne saurait com-
mettre de crime... L'État qui n'est organisé
que pour la paix n'est pas un véritable État ;
il ne manifeste toute sa signification que par la
préparation à la guerre... Le canon est la partie
la plus efficace de métier à tisser... »
En ces termes, le philosophe allemand Adolf
Lasson proclamait en 1868 la guerre sacrée (Das
Kullurideal und der Krieg).
« Toute guerre de conquête est juste, puis-
qu'elle décide toujours suivant la justice bio-
logique. »
Les femmes et les enfants, le bateau-hôpital
et le bateau-phare d'un pays attaqué par
l'Allemagne n'ont aucun droit. Il n'y a pas les
« crimes allemands », il y a les « nécessités bio-
logiques de l'espace vital allemand ». 1
Devant les besoins de l'espace vital allemand,
les petits États n'ont que le droit de disparaître.
« Une collectivité politique qui n'est pas en état
d'affirmer son existence dans une société de
peuples donnée sera toujours exposée à perdre
le caractère d'un Etat. Cela a été ainsi de tous les
temps... De là, l'indubitable ridicule qu'il y a
dans l'existence d'un petit État » (Treitschke).
« Les petits peuples et déchets de peuples
( Volksspiitter) ont découvert un mot nécessaire :
« le droit des gens ». En réalité, ce n'est pas
autre chose que le fait de compter sur notre
bienveillante bêtise » (Tannenberg).
« Il n'y a que deux tiers des Allemands qui ap-
partiennent au nouvel empire allemand fondé
en 1871 ; l'Autriche, la Hollande, la Belgique,
le Luxembourg, la Suisse sont en dehors »
(Dr H. Wolf).
« Il faut que la Hollande, avec sa famille
royale, son domaine européen et ses colonies
dans l'Amérique du Sud, les îles de la Sonde et
l'Australie, entre dans l'Empire allemand comme
un État du « Bund ». Il en est de même pour
la Belgique. L'État du Congo doit devenir une
colonie allemande... Le Luxembourg et la Suisse
entreront également dans le nouvel Empire »
(Tannenberg, 1911).
Ainsi parlaient,
écrivaient les Alle-
mands en 1911 et
1912.
GROS
MANGEURS DE
TERRES
L'ATLAS DU
MONDE EN 1950
Le Germain n'est
pas seulement grand
buveur de bière, il est
aussi gros mangeur
de terres. Depuis cent
ans, l'appétit de l'ogre
germanique a convoi-
té d'immenses terri-
toires en Amérique,
en Asie, en Afrique,
en Europe.
Le rêve territorial
des pangermanistes a
été dessiné et, à la
lettre, cartographié
en 1911 dansl'ouvrage
Gross Deutschland de
Tannenberg.
A la suite de M. J. de
Dampierre, nous re-
produisons ici ces car-
tes du monde en 1950.
Pangermanisme
en Amérique.
Conformément au
principe : « pas de
LE MONDE COLONIAL ILLUSTRÉ
N° 201 ............ MARS 1940
TANNENBERG
apporte des Colonies
à Mr GŒBBELS
Le Dr Gœbbels vient de réclamer des colonies, la Pologne ne
lui suffisant pas. Et, puisque M. Gœbbels lit « le Monde Colonial
Illustré », il aura plaisir à contempler ici, étalées sur tous les
continents, les colonies que le professeur Tannenberg lui pro-
met pour 1950. M. Gœbbels n'a plus que dix ans à attendre.
Ceux qui ont lu « Hitler m'a dit », de Rauschning, n'éprouveront
pas de surprise exagérée, en lisant les révélations que nous
faisons ici.
SOYEZ assuré que le Führer dort mieux que
vous, ayant pour lui la conscience alle-
mande.
Criminel, Hitler l'est seulement aux yeux de
l'univers ; pour son peuple, c'est le « grand Alle-
mand », parce que le pangermaniste intégral.
Si, dans son pays, il était, comme de bonnes
âmes de chez nous le croient encore, un phé-
nomène, une exception, un « monstre », alors il
y aurait des Allemands pour le haïr, comme il y
en aurait pour l'admirer. « Qui suis-je au bout
du compte ? Je ne suis rien, peuple allemand,
que ton porte-parole !... a dit Hitler. »
On ne commettra pas cependant l'injustice
d'oublier qu'il y a eu et qu'il y a encore de nobles
exceptions ! Pour preuves : les camps de concen-
tration, les exécutions, les exils.
L'hitlérisme n'est rien qu'une des formes,
de la maladie profonde, atavique, « micro-
bienne », qui ronge le cœur et le cerveau alle-
mand infecté par l'impérialisme prussien ;
rien que l'accès de fièvre 1940 du pangerma-
nisme.
En abattant le nazisme, on fera momentané-
ment baisser la fièvre, mais c'est la racine du mal
qu'il importe d'atteindre.
Un Noir, dans la petite bourgade d'Anécho
(Togo français), disait il y a quelques jours :
« Nous ne craignons qu'une chose, monsieur
le Gouverneur, mesdames et messieurs, nous
n'avons qu'une appréhension, c'est que, cette
fois encore, comme en 1918, notre magnanime
Mère, faisant montre de son habituelle générosité,
n'épargne à la fin l'ennemi du coup de grâce
qu'il mérite si bien depuis longtemps ».
Samba Diouf a raison !
UN LIVRE
Un livre existe, oublié aujourd'hui, introu-
vable, écrit en pleine guerre, il y a vingt-cinq
ans, en 1915, par un historien français (1). Ce
livre, le haut commissariat de l'Information le
connaît-il ?
Sur le pangermanisme voici un maître-livre et
qui démontre que l'Allemagne n'a pas changé,
que Hitler n'a rien inventé.
— Ni la supériorité biologique de la race
allemande ;
— Ni le culte de la violence ;
— Ni le paganisme des vieux Germains;
— Ni le mépris des traités et du droit inter-
national ;
(1) JACQUES DE DAMPIERRE, archiviste-paléographe.
L 'Allemagne et le droit des gens. D'après les sources
allemandes et les archives du Gouvernement français.
L'imperialisme. Paris, Berger-Levrault, 1915, in-4°,
262 pages, avec portraits, cartes et fac-similés.
— Ni la guerre « sacrée », « totale » ;
— Ni le droit à l'espace vital, à la pointe de
l'épée ;
— Ni l'élimination des États de second rang;
— Ni l'arrachage des populations comme
betteraves de terre;
— Ni rien, ni rien...
Adolf Hitler n'était qu'un obscur petit
caporal dans l'armée autrichienne quand
Jacques de Dampierre écrivait ce livre.
L'IMPÉRIALISME ALLEMAND
PUISSANCE ÉLIMINATRICE
Toujours s'appuyant sur les textes allemands
puisés à la source même, — ne pas oublier que
l'auteur est chartiste, — Dampierre nous fait
assister à l'évolution logique par laquelle l'im-
périalisme germanique en était arrivé à « substi-
tuer le fétichisme de sa tâche civilisatrice dans
le monde à toutes les conceptions les plus uni-
versellement respectées du droit des gens et de
la simple humanité ».
A considérer le fond de la bibliothèque de
tout Allemand cultivé, on arrive à comprendre
comment et pourquoi l'Allemand de nos jours
se distingue de tout autre individu civilisé.
Il offre cette originalité redoutable de viser à la
domination (imperium) de tout ce qui est alle-
mand sur le reste du monde.
« La réciprocité ne saurait exister dans les
rapports entre les Allemands et les autres
peuples. » Cet impérialisme germanique est né
de l'enseignement public allemand et de la dis-
cipline prussienne. Des pangermanistes fré-
nétiques, comme Tannenberg ou Bernhardi,
« descendent en droite ligne de Hegel, de Ficlite
AmÉRiQuF. DU SUD
PANGERMANISTE
V
t.
- >
ou de.Kant, par Treit-
schke, Haeckel, Lasson
ou Ostwald ».
Et admirez cette syn-
thèse :
« L'impérialisme alle-
mand « n'est pas un ins-
tinct de domination in-
tellectuelle, tel que celui
des Latins. Ce n'est pas
une expansion soit d'appétits com-
merciaux (comme ceux qui ont
fondé la colonisation des empires
romain ou britannique), soit d'une
sorte de mysticisme religieux (tel
l'élan de la conquête arabe), ou
politique (comme celui de la Révo-
lution française), ou artistique
(comme celle de l'Hellénisme). Le
germanisme n'est pas une civilisa-
tion universelle, une idée qui puisse
s'adapter à des races diverses...
Alors que l'impérialisme hellénique,
romain, arabe, britannique, français, est une
puissance d'assimilation, l'impérialisme allemand
est une puissance éliminatrice, et, là, réside
précisément son originalité redoutable dans le
monde civilisé de nos jours » (p. 47).
Puissance éliminatrice!
Mais, puisqu'on répète au peuple allemand
que, dans la constitution actuelle du monde,
il est déshérité, le peuple allemand accomplit
son devoir en conquérant non des peuples, mais
des domaines, des pays, où la race allemande,
ayant fait le vide, puisse s'installer en unique
maîtresse.
DEUX PRODUITS
AUTHENTIQUEMENT ALLEMANDS :
Guerre « sacrée », « guerre totale ».
Suppression des petits États.
« Entre États, il n'y a qu'une force : le droit,
le droit du plus fort... Un État ne saurait com-
mettre de crime... L'État qui n'est organisé
que pour la paix n'est pas un véritable État ;
il ne manifeste toute sa signification que par la
préparation à la guerre... Le canon est la partie
la plus efficace de métier à tisser... »
En ces termes, le philosophe allemand Adolf
Lasson proclamait en 1868 la guerre sacrée (Das
Kullurideal und der Krieg).
« Toute guerre de conquête est juste, puis-
qu'elle décide toujours suivant la justice bio-
logique. »
Les femmes et les enfants, le bateau-hôpital
et le bateau-phare d'un pays attaqué par
l'Allemagne n'ont aucun droit. Il n'y a pas les
« crimes allemands », il y a les « nécessités bio-
logiques de l'espace vital allemand ». 1
Devant les besoins de l'espace vital allemand,
les petits États n'ont que le droit de disparaître.
« Une collectivité politique qui n'est pas en état
d'affirmer son existence dans une société de
peuples donnée sera toujours exposée à perdre
le caractère d'un Etat. Cela a été ainsi de tous les
temps... De là, l'indubitable ridicule qu'il y a
dans l'existence d'un petit État » (Treitschke).
« Les petits peuples et déchets de peuples
( Volksspiitter) ont découvert un mot nécessaire :
« le droit des gens ». En réalité, ce n'est pas
autre chose que le fait de compter sur notre
bienveillante bêtise » (Tannenberg).
« Il n'y a que deux tiers des Allemands qui ap-
partiennent au nouvel empire allemand fondé
en 1871 ; l'Autriche, la Hollande, la Belgique,
le Luxembourg, la Suisse sont en dehors »
(Dr H. Wolf).
« Il faut que la Hollande, avec sa famille
royale, son domaine européen et ses colonies
dans l'Amérique du Sud, les îles de la Sonde et
l'Australie, entre dans l'Empire allemand comme
un État du « Bund ». Il en est de même pour
la Belgique. L'État du Congo doit devenir une
colonie allemande... Le Luxembourg et la Suisse
entreront également dans le nouvel Empire »
(Tannenberg, 1911).
Ainsi parlaient,
écrivaient les Alle-
mands en 1911 et
1912.
GROS
MANGEURS DE
TERRES
L'ATLAS DU
MONDE EN 1950
Le Germain n'est
pas seulement grand
buveur de bière, il est
aussi gros mangeur
de terres. Depuis cent
ans, l'appétit de l'ogre
germanique a convoi-
té d'immenses terri-
toires en Amérique,
en Asie, en Afrique,
en Europe.
Le rêve territorial
des pangermanistes a
été dessiné et, à la
lettre, cartographié
en 1911 dansl'ouvrage
Gross Deutschland de
Tannenberg.
A la suite de M. J. de
Dampierre, nous re-
produisons ici ces car-
tes du monde en 1950.
Pangermanisme
en Amérique.
Conformément au
principe : « pas de
LE MONDE COLONIAL ILLUSTRÉ
N° 201 ............ MARS 1940
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