Titre : Le Monde colonial illustré : revue mensuelle, commerciale, économique, financière et de défense des intérêts coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1940-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34459430v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mars 1940 01 mars 1940
Description : 1940/03/01 (A18,N201)-1940/03/31. 1940/03/01 (A18,N201)-1940/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97592256
Source : CIRAD, 2016-192274
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/12/2016
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)'! MAGES
de la rapprocher d'un plan véritable, exé-
cuté en 1914, et d'indiquer au lecteur,
par ce moyen, comment des vues suc-
cessives permettent de saisir des trans-
formations topographiques.
On distingue sur la photographie la
ville ancienne, vaguement circulaire, et
les quartiers modernes, mieux aérés, où
se trouvent la gare et le canal. Le tout
constitue une jolie cible, mais les objec-
tifs strictement militaires y paraissent
peu nombreux. L'ancienne enceinte est,
en effet, devenue une ceinture d'avenues
ou, pour mieux dire, de « boulevards ».
La redoute de l'Ange — on prévoyait Hit-
ler — et celle de la Croix — gammée ? —
ne sont plus depuis longtemps des ou-
vrages défensifs. De même le «fort» est
devenu une promenade publique avec sa
AÉRODROME ALLEMAND DE LAN-
GENHAGEN, A UNE DOUZAINE
DE KILOMÈTRES DE HANOVRE
A, Quartiers. — B, Chemin de fer ré-
servé à l'aérodrome. — C, Gare et plate-
forme. — D, Hangars. — E, Transports
motorisés. — F, Taches d'huile faites
par les avions parqués toujours au même
endroit. — G, Aires. — H, Emplace-
ment de départ. — I, Avions traversant
l'aérodrome pour s'élever.
-1.
CENTRE INDUSTRIEL DE W OLKLINGEN-WEHR-
DEN, SUR LA SARRE. On reconnaît, en bas, à
gauche, un réseau de voies ferrées en éventail, dont
une voie, décrivant une vaste courbe, entoure l'usine.
Sur la rive de la Sarre, face à un groupe de cinq arbres
on distingue un blockhauss et, un peu au-dessus,
une passerelle sur bateaux, mobile et repliée
le long du bord.
rotonde centrale, son jardin botanique, son café, etc.
L'activité militaire est surtout plus loin, en dehors
de la photographie, près de l'aérodrome.
Au point de vue économique, on notera l'impor-
tance de la ligne de chemin de fer, en viaduc —
donc fragile aux bombardements — et le déve-
loppement de la gare maritime avec une quinzaine
de bateaux, certains de 60 mètres delongueur.Tout
cela en pleine activité : regardez, au débouché de
la gare, le chaland qui passe...
Pour se limiter dans les transformations les plus
saisissantes révélées par la photographie par rap-
port à 1914, on notera le vaste bassin creusé,
dans l'Himmelreich, au point où l'Aa, affluent de
l'Ems, entre dans la ville pour y développer son
cours sinueux. Autre modification importante :
l'ensemble des constructions édifiées sur les an-
ciens terrains vagues entre la gare et la place
Ludgeri.
On a choisi ici des exemples très simples. Les
transformations apparaîtraient beaucoup plus
saisissantes si l'on comparaît entre elles des pho-
tographies. Sans doute, il y a le camouflage.
Cependant celui-ci, souvent impossible à dépister
par les aviateurs, devient parfois bien simple à
trouver sur les photographies qu'ils rapportent.
Ainsi, tenez... Mais je ne peux pas tout de même
vous dévoiler des trucs...
Henry HUBERT.
LE MONDE COLONIAL ILLUSTRÉ
N° 201 ......... MARS 1940
)'! MAGES
de la rapprocher d'un plan véritable, exé-
cuté en 1914, et d'indiquer au lecteur,
par ce moyen, comment des vues suc-
cessives permettent de saisir des trans-
formations topographiques.
On distingue sur la photographie la
ville ancienne, vaguement circulaire, et
les quartiers modernes, mieux aérés, où
se trouvent la gare et le canal. Le tout
constitue une jolie cible, mais les objec-
tifs strictement militaires y paraissent
peu nombreux. L'ancienne enceinte est,
en effet, devenue une ceinture d'avenues
ou, pour mieux dire, de « boulevards ».
La redoute de l'Ange — on prévoyait Hit-
ler — et celle de la Croix — gammée ? —
ne sont plus depuis longtemps des ou-
vrages défensifs. De même le «fort» est
devenu une promenade publique avec sa
AÉRODROME ALLEMAND DE LAN-
GENHAGEN, A UNE DOUZAINE
DE KILOMÈTRES DE HANOVRE
A, Quartiers. — B, Chemin de fer ré-
servé à l'aérodrome. — C, Gare et plate-
forme. — D, Hangars. — E, Transports
motorisés. — F, Taches d'huile faites
par les avions parqués toujours au même
endroit. — G, Aires. — H, Emplace-
ment de départ. — I, Avions traversant
l'aérodrome pour s'élever.
-1.
CENTRE INDUSTRIEL DE W OLKLINGEN-WEHR-
DEN, SUR LA SARRE. On reconnaît, en bas, à
gauche, un réseau de voies ferrées en éventail, dont
une voie, décrivant une vaste courbe, entoure l'usine.
Sur la rive de la Sarre, face à un groupe de cinq arbres
on distingue un blockhauss et, un peu au-dessus,
une passerelle sur bateaux, mobile et repliée
le long du bord.
rotonde centrale, son jardin botanique, son café, etc.
L'activité militaire est surtout plus loin, en dehors
de la photographie, près de l'aérodrome.
Au point de vue économique, on notera l'impor-
tance de la ligne de chemin de fer, en viaduc —
donc fragile aux bombardements — et le déve-
loppement de la gare maritime avec une quinzaine
de bateaux, certains de 60 mètres delongueur.Tout
cela en pleine activité : regardez, au débouché de
la gare, le chaland qui passe...
Pour se limiter dans les transformations les plus
saisissantes révélées par la photographie par rap-
port à 1914, on notera le vaste bassin creusé,
dans l'Himmelreich, au point où l'Aa, affluent de
l'Ems, entre dans la ville pour y développer son
cours sinueux. Autre modification importante :
l'ensemble des constructions édifiées sur les an-
ciens terrains vagues entre la gare et la place
Ludgeri.
On a choisi ici des exemples très simples. Les
transformations apparaîtraient beaucoup plus
saisissantes si l'on comparaît entre elles des pho-
tographies. Sans doute, il y a le camouflage.
Cependant celui-ci, souvent impossible à dépister
par les aviateurs, devient parfois bien simple à
trouver sur les photographies qu'ils rapportent.
Ainsi, tenez... Mais je ne peux pas tout de même
vous dévoiler des trucs...
Henry HUBERT.
LE MONDE COLONIAL ILLUSTRÉ
N° 201 ......... MARS 1940
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