Titre : Bulletin / Association cotonnière coloniale
Auteur : Association cotonnière coloniale. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1924-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327046323
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 octobre 1924 01 octobre 1924
Description : 1924/10/01 (A22,N68)-1924/10/31. 1924/10/01 (A22,N68)-1924/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9758875v
Source : CIRAD, 2016-193402
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/12/2016
Comment développer
la production du coton colonial
De la Revue Politique et Parlementaire de septembre 1924, sous
la signature de 'M. Waddington, président de l'A. C. C. :
Depuis que le 12 octobre 1923 la Fédération Internatio-
nale des Filateurs a lancé son appel invitant les divers
pays à développer la culture du coton dans deurs colonies,
un réel effort a été accompli. L'Angleterre en Egypte, aux
Indes, en Afrique, l'Australie, l'Amérique du Sud appor-
tent déjà sur le marché mondial des quantités apprécia-
bles de cetie fibre maintenant si recherchée.
Il peut être intéressant de voir dans quelle mesure et
avec quel succès la France a répondu à cet appel. Son
immense domaine colonial présentant des ressources très
variées de climat et de culture, doit se prêter au dévelop-
pement dun produit d'une valeur importante et d'un écou-
lement facile, et la métropole doit s'intéresser à la possi-
bilité, pour une de ses principales industries, de trouver
dans ses propres colonies une matière première qui, ache-
tée à l'étranger, est actuellement surpayée en raison de la
dépréciation momentanée de sa devise nationale.
Le rapport du général Messimy, publié dans le numéro
du 10 août de In Revue Politique et Parlementaire, est
une étude très complète et très documentée, sur l'état
actuel de la. question. Il en résulte que si nous recevons
déjà du coton de la Guyanne, de la Nouvelle-Calédonie,
du Cambodge, de l'Oranie, en quantités réduites, si Ma-
dagascar, le Maroc peuvent être susceptibles éventuelle-
[texte_manquant]
la production du coton colonial
De la Revue Politique et Parlementaire de septembre 1924, sous
la signature de 'M. Waddington, président de l'A. C. C. :
Depuis que le 12 octobre 1923 la Fédération Internatio-
nale des Filateurs a lancé son appel invitant les divers
pays à développer la culture du coton dans deurs colonies,
un réel effort a été accompli. L'Angleterre en Egypte, aux
Indes, en Afrique, l'Australie, l'Amérique du Sud appor-
tent déjà sur le marché mondial des quantités apprécia-
bles de cetie fibre maintenant si recherchée.
Il peut être intéressant de voir dans quelle mesure et
avec quel succès la France a répondu à cet appel. Son
immense domaine colonial présentant des ressources très
variées de climat et de culture, doit se prêter au dévelop-
pement dun produit d'une valeur importante et d'un écou-
lement facile, et la métropole doit s'intéresser à la possi-
bilité, pour une de ses principales industries, de trouver
dans ses propres colonies une matière première qui, ache-
tée à l'étranger, est actuellement surpayée en raison de la
dépréciation momentanée de sa devise nationale.
Le rapport du général Messimy, publié dans le numéro
du 10 août de In Revue Politique et Parlementaire, est
une étude très complète et très documentée, sur l'état
actuel de la. question. Il en résulte que si nous recevons
déjà du coton de la Guyanne, de la Nouvelle-Calédonie,
du Cambodge, de l'Oranie, en quantités réduites, si Ma-
dagascar, le Maroc peuvent être susceptibles éventuelle-
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