Titre : Bulletin / Association cotonnière coloniale
Auteur : Association cotonnière coloniale. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327046323
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1925 01 janvier 1925
Description : 1925/01/01 (A23,N69)-1925/01/31. 1925/01/01 (A23,N69)-1925/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97588805
Source : CIRAD, 2016-193402
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/12/2016
I
ordinaire de 4 millions versée en totalité par le Con-
sortium Cotonnier et ayant une affectation bien déter-
minée.
Cette subvention fut acordée à l'Association Coton-
nicre Coloniale à la suite d'un voyage d'Etudes entrepris
l'an dernier par Monsieur Waddington lui-même avec
l'appui moral de Monsieur Sarraut, alors Ministre des
Colonies, dans le but de rechercher si la Grande Colonie
de l'A. 0. F. pourrait, grâ_ce à des mesures et à des
travaux appropriés, devenir un jour « terre à coton »
capable de fournir à la Filature Française une partie
importante de la matière première qui lui est néces-
saire. Notre Président rappela les entretiens qu'il eut
alors avec Monsieur le Gouverneur général Carde. Il
fut reconnu que nos efforts devaient se coordonner dans
f une action commune, et convenu que, tandis que ce der-
nier donnerait des instructions précises et formelles à ses
administrations locales pour que leur activité S'e portât
principalement sur tout ce qui a pour objet la culture
» proprement dite du coton, l'Association, mettant à pro-
t fit l'expérience acquise pendant plus de vingt ans de
s pratique, se chargerait de l'égrenage, du class'ement et
" de l'emballage des cotons produits, et consacrerait la
totalité de la subvention exceptionnelle de 4 millions
> à doter les diverses Colonies de l'Afrique Occidentale
Française d'usines capables de traiter tout le coton qui
' y sera récolté dès la prochaine campagne. L'Association
Cotonnière Coloniale s'est mise à l'œuvre dès qu'elle a
pu disposer des quatre millions représentant l'ensemble
t: des dépenses à faire à titre de premier établissement
f et ses travaux ont été poussés si vigoureusement qu'elle
'* disposera en 1925 de 15 usines où l'on pourra égrener
• et presser vingt mille tonnes de coton brut. Pareil
effort était indispensable pour répondre à l'accroisse-
" - 7 -
ordinaire de 4 millions versée en totalité par le Con-
sortium Cotonnier et ayant une affectation bien déter-
minée.
Cette subvention fut acordée à l'Association Coton-
nicre Coloniale à la suite d'un voyage d'Etudes entrepris
l'an dernier par Monsieur Waddington lui-même avec
l'appui moral de Monsieur Sarraut, alors Ministre des
Colonies, dans le but de rechercher si la Grande Colonie
de l'A. 0. F. pourrait, grâ_ce à des mesures et à des
travaux appropriés, devenir un jour « terre à coton »
capable de fournir à la Filature Française une partie
importante de la matière première qui lui est néces-
saire. Notre Président rappela les entretiens qu'il eut
alors avec Monsieur le Gouverneur général Carde. Il
fut reconnu que nos efforts devaient se coordonner dans
f une action commune, et convenu que, tandis que ce der-
nier donnerait des instructions précises et formelles à ses
administrations locales pour que leur activité S'e portât
principalement sur tout ce qui a pour objet la culture
» proprement dite du coton, l'Association, mettant à pro-
t fit l'expérience acquise pendant plus de vingt ans de
s pratique, se chargerait de l'égrenage, du class'ement et
" de l'emballage des cotons produits, et consacrerait la
totalité de la subvention exceptionnelle de 4 millions
> à doter les diverses Colonies de l'Afrique Occidentale
Française d'usines capables de traiter tout le coton qui
' y sera récolté dès la prochaine campagne. L'Association
Cotonnière Coloniale s'est mise à l'œuvre dès qu'elle a
pu disposer des quatre millions représentant l'ensemble
t: des dépenses à faire à titre de premier établissement
f et ses travaux ont été poussés si vigoureusement qu'elle
'* disposera en 1925 de 15 usines où l'on pourra égrener
• et presser vingt mille tonnes de coton brut. Pareil
effort était indispensable pour répondre à l'accroisse-
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