Titre : Le Monde colonial illustré : revue mensuelle, commerciale, économique, financière et de défense des intérêts coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34459430v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juin 1929 01 juin 1929
Description : 1929/06/01 (A7,N70)-1929/06/30. 1929/06/01 (A7,N70)-1929/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9745730q
Source : CIRAD, 2016-192274
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/10/2016
No 7°. — JUIN 1929 LF; MONDE COLONIAL ILLUSTRE 143
Si la France, a, en 1928, conservé sa position, qui est la
première, et l'a même augmentée, on observe, par ailleurs, les
bonds considérables faits par les États-Unis et la Roumanie.
1/Angleterre, et surtout la Turquie, ont été, dans une nota-
ble mesure, supplantées par ces deux derniers. concurrents.
Iy'Italie et la Belgique, pour des raisons qu'il est difficile d'ex-
pliquer dans cette brève étude, sont, l'une et l'autre, en régres-
sion marquée.
Si l'on ramène les chiffres à la valeur correspondante moyenne
de la livre sterling au cours des quatre dernières années, on
constate les différences ci-après :
192 5 £ 1 300 000
192 6 £ 1 665 000
1927 £ 1 548 000
192 8 ................... £ 1 571 000
Or, l'année 1926 correspondait avec un très gros effort
militaire qui a, dans une large mesure, « enflé » la statistique d'une
manière plutôt factice, puisqu'elle ne traduisait pas l'activité
réelle des pays sous mandat. Il en découle que le chiffre de
1928 n'en revêt qu'une signification plus favorable. Or, ne
l'oublions pas, la France y garde sa place prépondérante. La
pacification des territoires et celle des esprits, une police
effective des frontières, la sécurité assurée aux caravanes et
convois désertiques, ont facilité ces progrès et favoriseront leur
développement ultérieur.
Mais cette progression est subordonnée à certaines conditions
qui, jusqu'ici,.n'ont été qu'imparfaitement ou point du tout
reunies. Elles ont fait, dans leur ensemble, l'objet d'une
étude attentive pour les Chambres de commerce réunies en
Congrès. Celles-ci ont eu des séances nombreuses au cours des-
quelles ont été étudiées les causes de crise et les moyens d'y
porter remède. Le très distingué Omar DAOUK, président de
la Chambre de commerce et d'.ndustrie de Beyrouth, a dirigé
les travaux de ces assemblées avec une autorité et une éléva-
tion d'esprit qui donnent du poids aux vœux émis et aux déci-
sions prises.
Pour la première fois peut-être, les assemblées, élues ont
apporté à leurs discussions et à leurs décisions une mesure qui
reflétait l'esprit de gens rompus aux affaires et habiles à gérer
les gros intérêts pour lesquels la compétence doit égaler la
valeur morale chez ceux qui en ont charge. Et les pouvoirs
publics n'ont pas été longs à s'apercevoir qu'ils avaient, cette
fois, en face d'eux, des personnalités sachant ce qu'elles vou-
laient et aux doléances desquelles il fallait prêter une oreille
à la fois déférente et attentive. Il ne faut donc pas s'étonner
que la séance de clôture fût présidée par le secrétaire général
du Haut Commissariat. Voici, brièvement résumées, les réformes
préconisées comme suscep.ibies d'amener à bref délai une
amélioration de la situation économique.
1,' élévation des droits. de douane ayant lourdement pesé sur
le commerce de réexportation, le Congrès a proposé la création
de vastes magasins généraux à: tarifs minimes et la modifica-
tion radicale du mode d'évaluation des marchandises à la
sortie. Les droits pratiqués et la politique douanière suivie en
Palestine tendent à l'écrasement du marché local. Pour lutter
efficacement contre ce danger, l'abaissement de 15 p. 100
des. droits perçus jusque-là s'imposait donc, et le congrès
ajoutait que cette mesure ne donnerait son plein effet qu'à
la condition d'être complétée par la suppression totale de
droits de douane sur les matières premières destinées à l'indus-
trie locale. Ia taxation identique, à 25 p. 100, sur tous les pro-
duits importés était, en effet, trop empirique. Seuls, des tarifs
spécifiques devront désormais lui être substitués.
Afin de ne pas tarir inconsidérément les ressources doua-
nières, il a été suggéré de taxer plus lourdement les articles de
luxe de façon à protéger dans la mesure correspondante les
industries locales naissantes.
Renouvelant les vœux émis par l'Union économique de Syrie,
le Congrès insista pour que le « pipe-line » devant amener à la
Méditerrannée les pétroles de Mossoul eût son aboutissement à
un port syrien. Enfin, l'assemblée s'éleva unanimement contre
une application par trop abusive du bénéfice de la liquidation
judiciaire à nombre de commerçants dépourvus de scrupules,
dont la faillite déclarée, sinon la banqueroute frauduleuse avec
toutes leurs conséquences pénales, devraient, le plus souvent,
terminer la carrière.
Le délégué du Haut Commissariat assura les congressistes
que des mesures seraient incessamment prises 'pour assurer,
dans la mesure du possible, la réalisation pratique de ces divers
vœux.
On s'étonne qu'il n'ait pas été question, au cours de ces
journées mémorables, de la part.cipation des Etats à l'Exposi-
tion coloniale internationale de Paris en 1931. Nous oserons
dire que leur abstention serait non seulement regrettable mais
leur serait éminemment dommageable si des raisons d'écono-
mie dictaient cette attitude. Affirmer leur volonté de lucte
économique et montrer au grand jour les mille ressources dont
ils disposent est encore pour les États du levant sous mandat
français la meilleure manière d'aider au renouveau de leur pros-
périté.
G. JUI/VEN,
Gouverneur honoraire des colonies,
Chargé de missions en Syrie et au Grand Liban.
LE PORT DE BEYROUTH
Par suite de l'abandon dont le port de Beyrouth
avait été l'objet pendant les hostilités, la compagnie
chargée des travaux de ce port dut faire face, dès le
début de l'occupation, avec l'aide du Haut-Com-
missariat, aux travaux les plus urgents de remise en
état : enlèvement des épaves, dragages, établisse-
ment d'enrochements pour protéger les terre-pleins,
restauration du matériel immergé et flottant, etc.
Dès la réalisation de ces premières mesures, un
programme d'extension des installations fut élaboré par
la compagnie. La première phase porta sur le renforce1
ment de la jetée du large, l'achat et le dérasement
de la falaise Médawar, l'élargissement de la traverse.
Ces travaux nécessitèrent tout d'abord une augmen-
tation de capital de la société intéressée de 2 millions de
francs par l'émission de 4 000 actions nouvelles. Par
la suite, et grâce à une nouvelle. augmentation de
capital de 2 666 500 francs, la société put poursuivre
ces travaux d'amélioration par le comblement de la
traverse élargie (procurant 30 000 mètres carrés de
nouveaux ^terre-pleins), l'aménagement des terre-
pleins ainsi constitués, et enfin l'installation d'un poste
pour navires pétroliers.
Actuellement, afin de permettre au port de Bey-
routh de remplir le rôle qu'est appelé à lui assurer le
développement économique des Etats sous mandat,
il a été reconnu désirable d'arrêter les conditions
générales dans lesquelles doit s'effectuer l'extension
de cet organisme.
En conséquence, la compagnie vient d'établir un projet
ayant pour objectif la continuation vers l'Est,
jusqu'à la Quarantaine, des ouvrages et équipements
à exécuter au titre de sa concession.
Les travaux qu'elle se proposerait d'exécuter en
premier lieu comprendraient :
a. Le prolongement de la jetée du large et l'addition
d'une digue d'abri. portant la surface d'eau abritée
de 20 hectares à. 36 hectares environ.
b. La création de 600 mètres de quai de 8 mètres
de profondeur, tant à l'extrémité de la traverse ac-
tuelle que le long de la rive et sur la face ouest d'une
nouvelle traverse à la digue d'abri, y compris l'amé-
nagement des chaussées empierrées et pavées des
terre-pleins et l'équipement de ceux-ci en voies fer-
rées.
c. Le remblaiement des parties peu profondes de
la baie, créant de vastes terre-pleins.
Les dépenses correspondant à cette première tran-
che de travaux pourront atteindre, en chiffres ronds,
une somme estimée très approximativement à 75 mil-
lions à dépenser en cinq ans, durée probable des tra-
vaux.
Le trafic de port de Beyrouth., qui était de 150 000
tonnes en 1919, est depuis en accroissement constànt.
Il a atteint 380 000 tonnes en 1926, 450 000 tonnes en
1927 et 519 000 tonnes en 1928.
XXX.
■Le Port de Beyrouth-(SyriéV— Ce port est appelé à-assurer le développement économique des Étais sous mandat. Son -trafic, qui était de 150 000 -tonnes- en 1912, a atteint.519 000 tonnes
en 1928. - (Photo prise à 3 000 mètres d'altitude.) -
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Si la France, a, en 1928, conservé sa position, qui est la
première, et l'a même augmentée, on observe, par ailleurs, les
bonds considérables faits par les États-Unis et la Roumanie.
1/Angleterre, et surtout la Turquie, ont été, dans une nota-
ble mesure, supplantées par ces deux derniers. concurrents.
Iy'Italie et la Belgique, pour des raisons qu'il est difficile d'ex-
pliquer dans cette brève étude, sont, l'une et l'autre, en régres-
sion marquée.
Si l'on ramène les chiffres à la valeur correspondante moyenne
de la livre sterling au cours des quatre dernières années, on
constate les différences ci-après :
192 5 £ 1 300 000
192 6 £ 1 665 000
1927 £ 1 548 000
192 8 ................... £ 1 571 000
Or, l'année 1926 correspondait avec un très gros effort
militaire qui a, dans une large mesure, « enflé » la statistique d'une
manière plutôt factice, puisqu'elle ne traduisait pas l'activité
réelle des pays sous mandat. Il en découle que le chiffre de
1928 n'en revêt qu'une signification plus favorable. Or, ne
l'oublions pas, la France y garde sa place prépondérante. La
pacification des territoires et celle des esprits, une police
effective des frontières, la sécurité assurée aux caravanes et
convois désertiques, ont facilité ces progrès et favoriseront leur
développement ultérieur.
Mais cette progression est subordonnée à certaines conditions
qui, jusqu'ici,.n'ont été qu'imparfaitement ou point du tout
reunies. Elles ont fait, dans leur ensemble, l'objet d'une
étude attentive pour les Chambres de commerce réunies en
Congrès. Celles-ci ont eu des séances nombreuses au cours des-
quelles ont été étudiées les causes de crise et les moyens d'y
porter remède. Le très distingué Omar DAOUK, président de
la Chambre de commerce et d'.ndustrie de Beyrouth, a dirigé
les travaux de ces assemblées avec une autorité et une éléva-
tion d'esprit qui donnent du poids aux vœux émis et aux déci-
sions prises.
Pour la première fois peut-être, les assemblées, élues ont
apporté à leurs discussions et à leurs décisions une mesure qui
reflétait l'esprit de gens rompus aux affaires et habiles à gérer
les gros intérêts pour lesquels la compétence doit égaler la
valeur morale chez ceux qui en ont charge. Et les pouvoirs
publics n'ont pas été longs à s'apercevoir qu'ils avaient, cette
fois, en face d'eux, des personnalités sachant ce qu'elles vou-
laient et aux doléances desquelles il fallait prêter une oreille
à la fois déférente et attentive. Il ne faut donc pas s'étonner
que la séance de clôture fût présidée par le secrétaire général
du Haut Commissariat. Voici, brièvement résumées, les réformes
préconisées comme suscep.ibies d'amener à bref délai une
amélioration de la situation économique.
1,' élévation des droits. de douane ayant lourdement pesé sur
le commerce de réexportation, le Congrès a proposé la création
de vastes magasins généraux à: tarifs minimes et la modifica-
tion radicale du mode d'évaluation des marchandises à la
sortie. Les droits pratiqués et la politique douanière suivie en
Palestine tendent à l'écrasement du marché local. Pour lutter
efficacement contre ce danger, l'abaissement de 15 p. 100
des. droits perçus jusque-là s'imposait donc, et le congrès
ajoutait que cette mesure ne donnerait son plein effet qu'à
la condition d'être complétée par la suppression totale de
droits de douane sur les matières premières destinées à l'indus-
trie locale. Ia taxation identique, à 25 p. 100, sur tous les pro-
duits importés était, en effet, trop empirique. Seuls, des tarifs
spécifiques devront désormais lui être substitués.
Afin de ne pas tarir inconsidérément les ressources doua-
nières, il a été suggéré de taxer plus lourdement les articles de
luxe de façon à protéger dans la mesure correspondante les
industries locales naissantes.
Renouvelant les vœux émis par l'Union économique de Syrie,
le Congrès insista pour que le « pipe-line » devant amener à la
Méditerrannée les pétroles de Mossoul eût son aboutissement à
un port syrien. Enfin, l'assemblée s'éleva unanimement contre
une application par trop abusive du bénéfice de la liquidation
judiciaire à nombre de commerçants dépourvus de scrupules,
dont la faillite déclarée, sinon la banqueroute frauduleuse avec
toutes leurs conséquences pénales, devraient, le plus souvent,
terminer la carrière.
Le délégué du Haut Commissariat assura les congressistes
que des mesures seraient incessamment prises 'pour assurer,
dans la mesure du possible, la réalisation pratique de ces divers
vœux.
On s'étonne qu'il n'ait pas été question, au cours de ces
journées mémorables, de la part.cipation des Etats à l'Exposi-
tion coloniale internationale de Paris en 1931. Nous oserons
dire que leur abstention serait non seulement regrettable mais
leur serait éminemment dommageable si des raisons d'écono-
mie dictaient cette attitude. Affirmer leur volonté de lucte
économique et montrer au grand jour les mille ressources dont
ils disposent est encore pour les États du levant sous mandat
français la meilleure manière d'aider au renouveau de leur pros-
périté.
G. JUI/VEN,
Gouverneur honoraire des colonies,
Chargé de missions en Syrie et au Grand Liban.
LE PORT DE BEYROUTH
Par suite de l'abandon dont le port de Beyrouth
avait été l'objet pendant les hostilités, la compagnie
chargée des travaux de ce port dut faire face, dès le
début de l'occupation, avec l'aide du Haut-Com-
missariat, aux travaux les plus urgents de remise en
état : enlèvement des épaves, dragages, établisse-
ment d'enrochements pour protéger les terre-pleins,
restauration du matériel immergé et flottant, etc.
Dès la réalisation de ces premières mesures, un
programme d'extension des installations fut élaboré par
la compagnie. La première phase porta sur le renforce1
ment de la jetée du large, l'achat et le dérasement
de la falaise Médawar, l'élargissement de la traverse.
Ces travaux nécessitèrent tout d'abord une augmen-
tation de capital de la société intéressée de 2 millions de
francs par l'émission de 4 000 actions nouvelles. Par
la suite, et grâce à une nouvelle. augmentation de
capital de 2 666 500 francs, la société put poursuivre
ces travaux d'amélioration par le comblement de la
traverse élargie (procurant 30 000 mètres carrés de
nouveaux ^terre-pleins), l'aménagement des terre-
pleins ainsi constitués, et enfin l'installation d'un poste
pour navires pétroliers.
Actuellement, afin de permettre au port de Bey-
routh de remplir le rôle qu'est appelé à lui assurer le
développement économique des Etats sous mandat,
il a été reconnu désirable d'arrêter les conditions
générales dans lesquelles doit s'effectuer l'extension
de cet organisme.
En conséquence, la compagnie vient d'établir un projet
ayant pour objectif la continuation vers l'Est,
jusqu'à la Quarantaine, des ouvrages et équipements
à exécuter au titre de sa concession.
Les travaux qu'elle se proposerait d'exécuter en
premier lieu comprendraient :
a. Le prolongement de la jetée du large et l'addition
d'une digue d'abri. portant la surface d'eau abritée
de 20 hectares à. 36 hectares environ.
b. La création de 600 mètres de quai de 8 mètres
de profondeur, tant à l'extrémité de la traverse ac-
tuelle que le long de la rive et sur la face ouest d'une
nouvelle traverse à la digue d'abri, y compris l'amé-
nagement des chaussées empierrées et pavées des
terre-pleins et l'équipement de ceux-ci en voies fer-
rées.
c. Le remblaiement des parties peu profondes de
la baie, créant de vastes terre-pleins.
Les dépenses correspondant à cette première tran-
che de travaux pourront atteindre, en chiffres ronds,
une somme estimée très approximativement à 75 mil-
lions à dépenser en cinq ans, durée probable des tra-
vaux.
Le trafic de port de Beyrouth., qui était de 150 000
tonnes en 1919, est depuis en accroissement constànt.
Il a atteint 380 000 tonnes en 1926, 450 000 tonnes en
1927 et 519 000 tonnes en 1928.
XXX.
■Le Port de Beyrouth-(SyriéV— Ce port est appelé à-assurer le développement économique des Étais sous mandat. Son -trafic, qui était de 150 000 -tonnes- en 1912, a atteint.519 000 tonnes
en 1928. - (Photo prise à 3 000 mètres d'altitude.) -
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