1936. — N° 9.
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les colonies anglaises et françaises de l'Afrique Occidentale, la production
des amandes de palme irait en diminuant de plus en plus tandis que celle
de l'huile de palme augmenterait, mais rien n'est encore préparé pour
cela dans ces régions.
Si 'l 'on fait le total des tonnes exportées on arrive ainsi, pour 19'35,
à 400.000 tonnes et, pour les amandes de palme, à 660.000 tonnes.
Si, ainsi que nous venons de le dire, l'augmentation de la prochaine
récolte ne doit pas être très considérable pour chacun des pays produc-
teurs, le nombre de ces pays et l intervention hollandaise peut faire envi-
sager cependant une augmentation de 50.000 tonnes d'huile de palme.
L'on sait que les huiles de Malaisie et de Sumatra sont à basse acidité,
par conséquent un produit différent des huiles d'Afrique Occidentale où
tant que l'on suivra les mêmes systèmes on continuera à produire des
huiles à haute acidité. Le Congo Belge seul suit l'exemple des pays Malais
et produira rapidement également les huiles à très basse acidité. On se
trouverait ainsi finalement très prochainement devant près de la moitié
de la production totale répondant à des caractéristiques et à des utilisa-
tions différentes de l'autre moitié avec des différences de prix corres-
pondantes.
Soja. — Les derniers renseignements parvenus de Mandchourie
annoncent une augmentation sérieuse de production. La récolte atteindrait
4.233.000 tonnes et serait ainsi supérieure de 470.000 tonnes à la précé-
dente.
La récolte précédente avait été estimée à 4.148.000 tonnes. Sur ces
quantités une partie seulement est exportée sous forme de graines : en
1934, 2.386.000 tonnes et 1.796.000 tonnes en 1935, dont pour l'Europe
1.600.000 tonnes en 1934 et 1.671.000 tonnes en 1935. On sait que c'est
l'Allemagne qui était le principal consommateur, ayant absorbé, en 1929,
1.023.000 tonnes. Le fait important est que ces importations ont été forte-
ment restreintes et, en 1935, n'ont été que de 515.000 tonnes. Le reste des
expéditions en Europe ayant été principalement absorbé par les pays
scandinaves.
Etant donnée la faible teneur en huile (18 %) du soja, la forte récolte
de cette année, si elle n'est accompagnée d'une reprise des importations
allemandes, ne paraît guère ne pouvoir exercer d'influence notable que
sur le marché des tourteaux.
Il y a lieu de noter également l'importance de plus en plus grande
de la culture du soja aux Etats-Unis où elle a atteint, en 1935, 1 million
5.000 tonnes entièrement absorbées sur place.
Lin. — Le lin joue un rôle spécial parmi les oléagineux, son huile
étant principalement utilisée dans l'industrie du bâtiment; mais de ce
côté il semble que l'on soit arrivé à une production stabilisée autour de
2 millions de- tonnes pour les deux principaux pays exportateurs : l'Argen-
tine et l'Inde, du fait de l'arrêt du .développement de cette culture en
Argentine qui est le principal pays exportateur.
L'exportation de l'Argentine, qui était de 1.954.000 tonnes en 1927,
est restée autour de ces quantités jusqu'en 1935 où elle a été d'e 1 million
887.000 tonnes.
La superficie actuelle en culture est estimée à 3 millions d'hectares,
supérieure de 13 % à celle de l'année dernière (2.660.000 hectares), mais
reste inférieure à la moyenne quinquennale précédente (3.100.000 hectares).
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les colonies anglaises et françaises de l'Afrique Occidentale, la production
des amandes de palme irait en diminuant de plus en plus tandis que celle
de l'huile de palme augmenterait, mais rien n'est encore préparé pour
cela dans ces régions.
Si 'l 'on fait le total des tonnes exportées on arrive ainsi, pour 19'35,
à 400.000 tonnes et, pour les amandes de palme, à 660.000 tonnes.
Si, ainsi que nous venons de le dire, l'augmentation de la prochaine
récolte ne doit pas être très considérable pour chacun des pays produc-
teurs, le nombre de ces pays et l intervention hollandaise peut faire envi-
sager cependant une augmentation de 50.000 tonnes d'huile de palme.
L'on sait que les huiles de Malaisie et de Sumatra sont à basse acidité,
par conséquent un produit différent des huiles d'Afrique Occidentale où
tant que l'on suivra les mêmes systèmes on continuera à produire des
huiles à haute acidité. Le Congo Belge seul suit l'exemple des pays Malais
et produira rapidement également les huiles à très basse acidité. On se
trouverait ainsi finalement très prochainement devant près de la moitié
de la production totale répondant à des caractéristiques et à des utilisa-
tions différentes de l'autre moitié avec des différences de prix corres-
pondantes.
Soja. — Les derniers renseignements parvenus de Mandchourie
annoncent une augmentation sérieuse de production. La récolte atteindrait
4.233.000 tonnes et serait ainsi supérieure de 470.000 tonnes à la précé-
dente.
La récolte précédente avait été estimée à 4.148.000 tonnes. Sur ces
quantités une partie seulement est exportée sous forme de graines : en
1934, 2.386.000 tonnes et 1.796.000 tonnes en 1935, dont pour l'Europe
1.600.000 tonnes en 1934 et 1.671.000 tonnes en 1935. On sait que c'est
l'Allemagne qui était le principal consommateur, ayant absorbé, en 1929,
1.023.000 tonnes. Le fait important est que ces importations ont été forte-
ment restreintes et, en 1935, n'ont été que de 515.000 tonnes. Le reste des
expéditions en Europe ayant été principalement absorbé par les pays
scandinaves.
Etant donnée la faible teneur en huile (18 %) du soja, la forte récolte
de cette année, si elle n'est accompagnée d'une reprise des importations
allemandes, ne paraît guère ne pouvoir exercer d'influence notable que
sur le marché des tourteaux.
Il y a lieu de noter également l'importance de plus en plus grande
de la culture du soja aux Etats-Unis où elle a atteint, en 1935, 1 million
5.000 tonnes entièrement absorbées sur place.
Lin. — Le lin joue un rôle spécial parmi les oléagineux, son huile
étant principalement utilisée dans l'industrie du bâtiment; mais de ce
côté il semble que l'on soit arrivé à une production stabilisée autour de
2 millions de- tonnes pour les deux principaux pays exportateurs : l'Argen-
tine et l'Inde, du fait de l'arrêt du .développement de cette culture en
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L'exportation de l'Argentine, qui était de 1.954.000 tonnes en 1927,
est restée autour de ces quantités jusqu'en 1935 où elle a été d'e 1 million
887.000 tonnes.
La superficie actuelle en culture est estimée à 3 millions d'hectares,
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