- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE;
Pages- .......... Page(s) .......... 49
— 43 —
incertitude est, d'ailleurs, peu fondée, car si
de ces cultures, il semble difficile, autant par suite de 1 obligation de dec
ration pour les impôts, que pour la justification
mises en valeur, que d'énormes superficies aient pu échapper aux dive
vérifications des administrations ou groupements intéressés.
Si" au contraire, les superficies actuelles - et c est plutôt notre avis _
réellement exploitables sont inférieures aux superficies accusées par
statistiques la production à l'unité de superficie est supérieure. Dans ce
cas également, il n'y a pas de modification dans le chiffre global probable
de Ppour nous résumer, nous estimons, ainsi que nous l'avons indiqué
cours de cette étude, que la superficie générale des
atteint approximativement 1.200.000 hectares sur lesquels 800.000 hectares
doivent être. actuellement exploités. Nous avons la conviction, pour
raisons que nous venons d'exposer, que la production à 1 hectare doit s
fixer, pour les prochaines années, autour de 300 kilos, chiffre un peu supe-
rieur à celui qui ressort des statistiques en 1919 et 1920.
Donc, la production générale, totale, des plantations d heveas, ^ ^ sem ble
devoir varier dans la période limitée que nous indiquons entre 240.000 et
360.000 tonnes.
Dans le cas le plus favorable, si l'évolution que nous préconisons est
adoptée rapidement, ou si d'autres améliorations donnant des résultats
égaux sont appliquées prochainement, la production moyenné généra le
pourrait atte,indre 500 kilos à l'hectare, en 1928 ou 1930, pour les planta-
tions déjà faites. Gela correspondrait à un maximum de 1.200.000 x 500=
600.000 tonnes de caoutchouc de plantations. •
La production moyenne de caoutchouc sylvestre a difficilement dé-
passé, ces dernières années, 30.000 tonnes-, et il semble bien qu'elle sera
réduite à un maximum de 20.000 tonnes en 1921.
La production totale de caoutchouc de toutes provenances peut être
estimée, d'après nous, entre 270.000 et 390.000 tonnes de 1921 à 1925, pour
atteindre, dans certaines conditions qui ne seront pas certainement réali-
sées, 600.000 à 650.000 tonnes de 1929 à 1932.
Nous avons, dans une étude récente faite pour nos amis et qui n'a pas
été publiée, envisagé le cas de l'extension progressive des plantations dans
des proportions très importantes, irréalisables semble-t-il, et de la conti-
nuation de l'exploitation intensive par saignées journalières.
Sans tenir compte du ralentissement déjà visible de la production et
que nous avons signalé dans cette étude, nous obtenions comme production
totale dans le monde, de caoutchouc de toutes provenances, environ :
320.000 tonnes en 1921.
385.000 — — 1925.
530.000 — — 1929.
670.000 — — 1932.
III. — CONSOMMATION DU CAOUTCHOUC.
Les bases pour l'estimation de la consommation de caoutchouc sont
moins sûres que celles de la production; et pour éviter toute incertitude
il faut écarter'de nombreuses causes d'augmentation qui^ne peuvent être
incertitude est, d'ailleurs, peu fondée, car si
de ces cultures, il semble difficile, autant par suite de 1 obligation de dec
ration pour les impôts, que pour la justification
mises en valeur, que d'énormes superficies aient pu échapper aux dive
vérifications des administrations ou groupements intéressés.
Si" au contraire, les superficies actuelles - et c est plutôt notre avis _
réellement exploitables sont inférieures aux superficies accusées par
statistiques la production à l'unité de superficie est supérieure. Dans ce
cas également, il n'y a pas de modification dans le chiffre global probable
de Ppour nous résumer, nous estimons, ainsi que nous l'avons indiqué
cours de cette étude, que la superficie générale des
atteint approximativement 1.200.000 hectares sur lesquels 800.000 hectares
doivent être. actuellement exploités. Nous avons la conviction, pour
raisons que nous venons d'exposer, que la production à 1 hectare doit s
fixer, pour les prochaines années, autour de 300 kilos, chiffre un peu supe-
rieur à celui qui ressort des statistiques en 1919 et 1920.
Donc, la production générale, totale, des plantations d heveas, ^ ^ sem ble
devoir varier dans la période limitée que nous indiquons entre 240.000 et
360.000 tonnes.
Dans le cas le plus favorable, si l'évolution que nous préconisons est
adoptée rapidement, ou si d'autres améliorations donnant des résultats
égaux sont appliquées prochainement, la production moyenné généra le
pourrait atte,indre 500 kilos à l'hectare, en 1928 ou 1930, pour les planta-
tions déjà faites. Gela correspondrait à un maximum de 1.200.000 x 500=
600.000 tonnes de caoutchouc de plantations. •
La production moyenne de caoutchouc sylvestre a difficilement dé-
passé, ces dernières années, 30.000 tonnes-, et il semble bien qu'elle sera
réduite à un maximum de 20.000 tonnes en 1921.
La production totale de caoutchouc de toutes provenances peut être
estimée, d'après nous, entre 270.000 et 390.000 tonnes de 1921 à 1925, pour
atteindre, dans certaines conditions qui ne seront pas certainement réali-
sées, 600.000 à 650.000 tonnes de 1929 à 1932.
Nous avons, dans une étude récente faite pour nos amis et qui n'a pas
été publiée, envisagé le cas de l'extension progressive des plantations dans
des proportions très importantes, irréalisables semble-t-il, et de la conti-
nuation de l'exploitation intensive par saignées journalières.
Sans tenir compte du ralentissement déjà visible de la production et
que nous avons signalé dans cette étude, nous obtenions comme production
totale dans le monde, de caoutchouc de toutes provenances, environ :
320.000 tonnes en 1921.
385.000 — — 1925.
530.000 — — 1929.
670.000 — — 1932.
III. — CONSOMMATION DU CAOUTCHOUC.
Les bases pour l'estimation de la consommation de caoutchouc sont
moins sûres que celles de la production; et pour éviter toute incertitude
il faut écarter'de nombreuses causes d'augmentation qui^ne peuvent être
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.5%.
- Auteurs similaires Institut français d'Outre Mer Institut français d'Outre Mer /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Institut français d'Outre Mer" or dc.contributor adj "Institut français d'Outre Mer")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 9/46
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k97450235/f9.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k97450235/f9.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k97450235/f9.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k97450235
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k97450235