Titre : Bulletin agronomique
Auteur : Institut de recherches agronomiques tropicales et des cultures vivrières (France). Auteur du texte
Auteur : France. Section technique d'agriculture tropicale. Auteur du texte
Auteur : Centre de recherches agronomiques (Bambey, Sénégal). Auteur du texte
Éditeur : IRAT (Paris)
Date d'édition : 1954-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343495929
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1954 01 avril 1954
Description : 1954/04/01 (N9)-1954/04/30. 1954/04/01 (N9)-1954/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97443924
Source : CIRAD, 2016-193638
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2016
PREMIÈRE PARTIE
La production du Cacao en Equateur
INTRODUCTION
La culture du cacao en Equateur date de la Conquête Espagnole, et prit une très grande im-
portance à partir du XVIIIe siècle. Pendant deux siècles; l'Equateur fut le premier producteur du
monde.
En 1916, la production atteignit 44.450 tonnes métriques. Cette production devait tomber à
13.700 tonnes en 1944, pour remonter ensuite progressivement jusqu'à 23.000 tonnes en 1950-51.
Cette chute brutale de la production doit être attribuée à plusieurs facteurs :
Equateur. Habitation de cultivateur.
Equateur. Type de logement dans les campagnes.
1 ° A l'apparition et à l'extension de deux très graves maladies cryptogamiques dues, l'une à
Marasmius perniciosus, agent de la maladie du balai de sorcières apparue vers 1921, l'autre à Monilia
Roreri, agent d'une pourriture des cabosses, apparue vers 1916.
2° Au vieillissement des plantations et à leur non remplacement.
3° A la baisse du cours du cacao sur le marché extérieur qui, avec l'extension des maladies, a
poussé les agriculteurs à abandonner la culture du cacaoyer au profit d autres cultures plus rémuné-
ratrices, celle du bananier en particulier.
La superficie des plantations de cacaoyers semi-abandonnées actuellement en Equateur est
estimée à environ 50% de la superficie totale plantée.
Cependant, depuis 1944, on enregistre une augmentation de la production. Les prix pratiqués
depuis la dernière guerre mondiale se sont suffisamment améliorés pour que les cacaoyers puissent
faire, à nouveau, l'objet d'une culture rentable. De vieilles plantations abandonnées ont été réaména-
gées et de nouvelles plantations ont été établies.
La production du Cacao en Equateur
INTRODUCTION
La culture du cacao en Equateur date de la Conquête Espagnole, et prit une très grande im-
portance à partir du XVIIIe siècle. Pendant deux siècles; l'Equateur fut le premier producteur du
monde.
En 1916, la production atteignit 44.450 tonnes métriques. Cette production devait tomber à
13.700 tonnes en 1944, pour remonter ensuite progressivement jusqu'à 23.000 tonnes en 1950-51.
Cette chute brutale de la production doit être attribuée à plusieurs facteurs :
Equateur. Habitation de cultivateur.
Equateur. Type de logement dans les campagnes.
1 ° A l'apparition et à l'extension de deux très graves maladies cryptogamiques dues, l'une à
Marasmius perniciosus, agent de la maladie du balai de sorcières apparue vers 1921, l'autre à Monilia
Roreri, agent d'une pourriture des cabosses, apparue vers 1916.
2° Au vieillissement des plantations et à leur non remplacement.
3° A la baisse du cours du cacao sur le marché extérieur qui, avec l'extension des maladies, a
poussé les agriculteurs à abandonner la culture du cacaoyer au profit d autres cultures plus rémuné-
ratrices, celle du bananier en particulier.
La superficie des plantations de cacaoyers semi-abandonnées actuellement en Equateur est
estimée à environ 50% de la superficie totale plantée.
Cependant, depuis 1944, on enregistre une augmentation de la production. Les prix pratiqués
depuis la dernière guerre mondiale se sont suffisamment améliorés pour que les cacaoyers puissent
faire, à nouveau, l'objet d'une culture rentable. De vieilles plantations abandonnées ont été réaména-
gées et de nouvelles plantations ont été établies.
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