Presse et revues
66 pages
Titre : Bulletin agronomique
Auteur : Institut de recherches agronomiques tropicales et des cultures vivrières (France). Auteur du texte
Auteur : France. Section technique d'agriculture tropicale. Auteur du texte
Auteur : Centre de recherches agronomiques (Bambey, Sénégal). Auteur du texte
Éditeur : IRAT (Paris)
Date d'édition : 1954-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343495929
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1954 01 avril 1954
Description : 1954/04/01 (N9)-1954/04/30. 1954/04/01 (N9)-1954/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97443924
Source : CIRAD, 2016-193638
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2016
— 11
Appartenant à un groupe hybride, ces cacaoyers ont des fruits de formes et de couleurs variées.
Les formes les plus importantes, qui donnent leur nom aux types de cacaoyers, sont :
« Angoleta » : fruit large près de son attache, à pointe accusée, à surface verruqueuse et à sillons
profonds.
« Cundeamor » : fruit présentant un rétrécissement marqué en goulot de bouteille, à pointe
accusée, à surface verruqueuse et à sillons profonds.
« Amenolado » : fruit légèrement resserré à ses deux extrémités, à surface lisse et sillons peu
profonds.
« Calabacillo » : fruit petit, en forme de melon, à surface lisse.
Les types les plus communs sont : « l'Amenolado » et le « Calabacillo », à cabosses rouges ou
vertes avant maturité. Suivant la couleur de la cabosse, les types sont appelés : « Venezuela amarillo»
à cabosses vertes, «Venezuela morado » à cabosses
rouges.
Il faut en moyenne trente fruits de «Cacao
Venezuela » pour obtenir un kg de cacao sec, au
lieu de vingt pour le « Cacao nacional ». Les fèves
sont de qualité inférieure à celles du « Cacao nacio-
nal » et sont vendues moins cher.
Bien que donnant un produit de moins bonne
qualité, le « Cacao Venezuela » a l'avantage d'ètre
plus précoce et de fournir une production plus abon-
dante. Il porte sa première récolte à l'âge de trois
ou quatre ans, pour atteindre le maximum de pro-
duction à huit ou dix ans. Le « Cacao nacional »,
au contraire, entre en production plusieurs années
plus tard et ne donne son maximum qu'à partir
de quinze ans. Mais la production du « Cacao na-
Village en Equateur.
cional » se maintient très longtemps, alors que celle du « Cacao Venezuela » commence a décroître
à partir de quinze ans. On cite des plantations de « Cacao nacional », dont les souches seraient
âgées de plus de deux cents ans.
Maladies
Deux maladies cryptogamiques très graves ont compromis la culture du cacaoyer en Equa-
teur :
a) « la maladie du balai de sorcières » ou « witches' broom » ou « escoba de bruja », due à
Marasmius perniciosus STAHEL ;
b) la pourriture des cabosses due à Monilia roreri.
a) Balai de sorcières. — Les premiers dégâts ont été observés en 1921 et, dès 1926, toutes les
plantations étaient contaminées. Il n'est pas une vieille plantation, dans laquelle on ne puisse cons-
tater les dégâts de cette maladie, très facile d'ailleurs à identifier par l'aspect caractéristique des
jeunes pousses et des cabosses.
Des recherches sont entreprises en vue de sélectionner des arbres résistants au Marasmius,
mais, jusqu'à présent, aucun résultat très concluant n'a pu être obtenu.
D'autres investigations sont faites en vue d'éprouver l'efficacité des fongicides dans la lutte
contre ce champignon. Nous donnerons ci-dessous la traduction d'une étude de RUSSEL-DESROSIERS
et CARLOS BOLANOS, phytopathologistes de la Station Expérimentale de Pichilingue :
Appartenant à un groupe hybride, ces cacaoyers ont des fruits de formes et de couleurs variées.
Les formes les plus importantes, qui donnent leur nom aux types de cacaoyers, sont :
« Angoleta » : fruit large près de son attache, à pointe accusée, à surface verruqueuse et à sillons
profonds.
« Cundeamor » : fruit présentant un rétrécissement marqué en goulot de bouteille, à pointe
accusée, à surface verruqueuse et à sillons profonds.
« Amenolado » : fruit légèrement resserré à ses deux extrémités, à surface lisse et sillons peu
profonds.
« Calabacillo » : fruit petit, en forme de melon, à surface lisse.
Les types les plus communs sont : « l'Amenolado » et le « Calabacillo », à cabosses rouges ou
vertes avant maturité. Suivant la couleur de la cabosse, les types sont appelés : « Venezuela amarillo»
à cabosses vertes, «Venezuela morado » à cabosses
rouges.
Il faut en moyenne trente fruits de «Cacao
Venezuela » pour obtenir un kg de cacao sec, au
lieu de vingt pour le « Cacao nacional ». Les fèves
sont de qualité inférieure à celles du « Cacao nacio-
nal » et sont vendues moins cher.
Bien que donnant un produit de moins bonne
qualité, le « Cacao Venezuela » a l'avantage d'ètre
plus précoce et de fournir une production plus abon-
dante. Il porte sa première récolte à l'âge de trois
ou quatre ans, pour atteindre le maximum de pro-
duction à huit ou dix ans. Le « Cacao nacional »,
au contraire, entre en production plusieurs années
plus tard et ne donne son maximum qu'à partir
de quinze ans. Mais la production du « Cacao na-
Village en Equateur.
cional » se maintient très longtemps, alors que celle du « Cacao Venezuela » commence a décroître
à partir de quinze ans. On cite des plantations de « Cacao nacional », dont les souches seraient
âgées de plus de deux cents ans.
Maladies
Deux maladies cryptogamiques très graves ont compromis la culture du cacaoyer en Equa-
teur :
a) « la maladie du balai de sorcières » ou « witches' broom » ou « escoba de bruja », due à
Marasmius perniciosus STAHEL ;
b) la pourriture des cabosses due à Monilia roreri.
a) Balai de sorcières. — Les premiers dégâts ont été observés en 1921 et, dès 1926, toutes les
plantations étaient contaminées. Il n'est pas une vieille plantation, dans laquelle on ne puisse cons-
tater les dégâts de cette maladie, très facile d'ailleurs à identifier par l'aspect caractéristique des
jeunes pousses et des cabosses.
Des recherches sont entreprises en vue de sélectionner des arbres résistants au Marasmius,
mais, jusqu'à présent, aucun résultat très concluant n'a pu être obtenu.
D'autres investigations sont faites en vue d'éprouver l'efficacité des fongicides dans la lutte
contre ce champignon. Nous donnerons ci-dessous la traduction d'une étude de RUSSEL-DESROSIERS
et CARLOS BOLANOS, phytopathologistes de la Station Expérimentale de Pichilingue :
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